L’affaire ressemble à quelques détails près à l’affaire Penelope Fillon. Comme à l’Assemblée, les eurodéputés possèdent une enveloppe mensuelle de 21 379 euros pour rémunérer leurs assistants parlementaires. Mais en 2015, les instances dirigeantes du Parlement européen ont saisi l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) pour des soupçons d’emplois fictifs : 20 assistants parlementaires frontistes travailleraient en réalité pour le Front national.