Notes
(2) Cité dans Clay Blair, Forgotten War, Random House, New York, 1989.
(3) Archives nationales US, dossier 995 000, boîte 6175, dépêche de George Barrett, 8 février 1951.
(4) Archives nationales, RG338, dossier KMAG, boîte 5418, journal KMAG, entrées des 6, 16, 20 et 26 août 1950.
(5) The New York Times, 31 juillet, 2 août et 1er septembre 1950.
(6) Voir « Air War in Korea », dans Air University Quarterly Review 4, n° 2, automne 1950, pp. 19-40, et «Precision bombing », dans Air University Quartely review 4, n° 4, été 1951, pp. 58-65.
(7) Archives MacArthur, RG6, boîte 1, « Stratemeyer à MacArthur », 8 novembre 1950 ; Public Record Office, FO 317, pièce n° 84072, « Bouchier aux chefs d’état-major », 6 novembre 1950 ; pièce no 84073, 25 novembre 1959, sitrep.
(8) Bruce Cumings, The Origins of the Korean War, tome II, Princeton University Press, 1990, pp. 753-754 ; New York Times, 13 décembre 1950 et 3 janvier 1951.
(9) Newsweek, 24 mars 2003.
(10) The New York Times, 30 novembre et 1er décembre 1950.
(11) Hoyt Vandenberg Papers, boîte 86, Stratemeyer à Vandenberg, 30 novembre 1950 ; LeMay à Vandenberg, 2 décembre 1950. Voir aussi Richard Rhodes, Dark Sun : The Making of the Hydrogen Bomb,1955, pp. 444-446.
(12) Bruce Cumings, op. cit., p. 750. Charles Willoughby Papers, boîte 8, interviews par Bob Considine et Jim Lucas en 1954 parus dans le New York Times, 9 avril 1964.
(13) Carroll Quigley, Tragedy and Hope : A History of the World in Our Time, MacMillan, New York, 1966, p. 875. C. Quigley fut le professeur préféré de William Clinton à Georgetown University. Voir aussi B. Cumings, op. cit., p. 750.
(14) Les documents rendus publics après l’effondrement de l’Union soviétique ne semblent pas corroborer cette information. Selon les historiens, les Soviétiques ne déployèrent pas une force aérienne de cette importance à l’époque, contrairement à ce que pensaient les services de renseignement – en raison peut-être d’une désinformation efficace de la part des Chinois.
(15) Il ne s’agissait pas d’utiliser des armes nucléaires dites tactiques, non encore disponibles en 1951, mais d’utiliser les Mark IV tactiquement dans les combats, comme les bombes classiques larguées par les B-29 avaient été utilisées dans les combats depuis fin août 1950.
(16) Samuel Cohen était un ami d’enfance d’Herman Kahn. Voir Fred Kaplan, The Wizards of the Armageddon, Simon & Schuster, New York, 1983, p. 220. Sur Oppenheimer et le projet Vista, voir B. Cumings, op. cit., pp. 751-752, David C. Elliot, « Project Vista and Nuclear Weapons in Europe », dans International Security 2, no 1, été 1986, pp. 163-183.
(17) Conrad Crane, American Airpower Strategy in Korea, University Press of Kansas, Lawrence, 2000, pp. 168-169.
(18) Jon Halliday et Bruce Cumings, Korea : The Unknown War, Pantheon Books, New York, 1988, p. 166.
(19) John Foster Dulles Papers, histoire orale Curtis LeMay, 28 avril 1966.
Bruce Cumings – Professeur d’histoire à l’université de Chicago ; auteur de Parallax Visions : Making Sense of American-East Asian Relations, Duke University Press, Londres, 1999 et de North Korea, Another Country, The New Press, New York, 2004.
Source : Association d’amitié franco-coréenne, 24-06-2010

“bombardement au napalm d’un village près de Hanchon, Corée du Nord, le 10 mai 1951. L’utilisation du napalm sur des villages est devenue plus tard tristement célèbre au Viêt-Nam, mais beaucoup plus a été larguées sur la Corée du Nord. (Photo : AP)”

Bombardement des États-Unis du port de Wonsan en 1951. Saturation américaine bombardant les 18 aplanies de 22 villes de la Corée du Nord, un niveau inégal de destruction dans les guerres modernes. (Photo : Ministère de la Défense américain)
Note : Voir aussi : Strategic Air Warfare : An Interview with Generals Curtis E. LeMay, Leon W. Johnson, David A. Burchinal, and Jack J. Catton
Voir aussi Richard Rhodes, “The General and World War III,” The New Yorker, June 19, 1995, p. 53.
