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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 08:53

En diminuant le nombre de parlementaires et en y ajoutant une dose de proportionnelle à hauteur de 20%, Emmanuel Macron chamboule l’Assemblée nationale. Pour le meilleur ou pour le pire ?

25/04/2019 : à la suite d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a précisé son intention de réforme des institutions : 30% de parlementaires en moins et une dose de proportionnelle à l’Assemblée nationale à hauteur de 20% (et non plus 15% comme évoqué au printemps 2018).

Début avril, l’exécutif avait détaillé les grandes lignes de sa réforme des institutions. Une réforme en trois volets et ce mercredi 23 mai, le gouvernement en présente deux en Conseil des ministres : les projets de loi ordinaire et organique, dont l’examen devrait démarrer à l’Assemblée avant l’été.

Un point de cette réforme voulue par Emmanuel Macron entend diminuer de 30% le nombre de députés et introduire une dose de proportionnelle à hauteur de 20% pour les élections législatives. Ça a l’air de rien, mais ces deux modifications pourraient bien avoir de grandes conséquences à l’Assemblée nationale.

Une telle réforme pose trois questions majeures : celle de la représentativité, celle de la légitimité et une dernière, n’est-ce pas un cadeau fait au Front national ?

Concrètement, l’Assemblée nationale du futur passera de 577 députés à 404. 20% d’entre eux seront élus à la proportionnelle, soit 81 parlementaires, et 80%, soit les 323 restants, seront toujours élus au suffrage majoritaire à deux tours.

Mais alors, qu’est-ce que ça change concrètement ? Nous avons fait l’expérience. D’un côté, 323 députés répartis proportionnellement selon les résultats du second tour des élections législatives de 2017. De l’autre, 81 élus à la proportionnelle, en tenant compte, donc, des résultats du premier tour des dernières législatives.

Et voici ce que ça donnerait avec la réforme, à comparer avec l’Assemblée réellement élue en juin 2017 :

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