Lourdeurs administratives
Le principal problème à régler serait la coordination entre tous les acteurs décisionnaires. « Pour avancer, il faut que la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), la Direction générale de la santé, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS, qui s’occupe des Ehpad), la Dotation globale de fonctionnement (DGF), le responsable de la vaccination, le responsable de la logistique de la vaccination, le secrétariat général, le directeur de cabinet et enfin le ministre soient d’accord », rapporte « le Point ».
Ces lourdeurs administratives sont d’ailleurs dénoncées par les médias étrangers. « Die Welt » en Allemagne évoque un « désastre vaccinal français », « Bloomberg » aux Etats-Unis déplore que « la France échoue à faire ce qui devrait être sa spécialité » et le quotidien britannique « The Daily Telegraph » parle d’un « scandale d’Etat ».
Contactés par « le Point », le ministère de la Santé et la Direction générale de la santé (DGS) ont répondu à l’hebdomadaire que les cabinets consultés « n’interviennent à aucun titre sur les choix de nature politique et sanitaire relevant de la seule responsabilité du gouvernement ».
Ainsi, McKinsey n’a pas prise sur « le choix des laboratoires et les commandes des vaccins, la priorisation des segments de population recevant le vaccin, le calendrier de mise en œuvre, les modalités de vaccination au plan national ».