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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Granville, l'hôpital dépecé.

Publié le 31 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Porte-Parole

Le conseil d'administration de l'hôpital a sonné le glas de la maternité et du service public de santé à Granville.
Remercions les élus qui ont œuvré dans le sens du bien public et des deniers des actionnaires des cliniques.

La presse va, sans nul doute, s'en faire abondamment l'écho ces jours-ci. L'Alternative de la Manche a envoyé une déclaration de presse. Vous la trouverez ci-dessous.
Lire aussi, l'article à propos du même sujet paru sur le Sans-Culotte de Granville : article


Granville, l'hôpital dépecé.

Triste mais prévisible fin de l'équipée parisienne des élus de Granville et Avranches. L'hôpital est, comme il fallait s'y attendre, sacrifié, sur l'autel de la politique de santé libérale. La maternité va s'en aller à Avranches avec les blocs opératoires. Ce qui signifie la disparition quasi rapide de ce service public de santé dans la région.

L'Alternative Citoyenne, qui depuis longtemps à dénoncé de gachis de compétences et de matériel n'est guère étonnée de cette issue. Elle note le rôle tenu dans cette braderie de la santé publique par le député de la circonscription qui n'a su ou voulu conserver les hôpitaux de Coutances et d'Avranches. Elle déplore la naïveté des élus granvillais, engagés trop tardivement dans la défense de l'hôpital public.

2007 et ses échéances électorales approchent. Il faudra bien rendre des comptes. Et profiter de ce moment pour changer radicalement de politique et refuser ce monde marchand et inhumain, qu'on nous présente comme le progrès suprème, et que de plus en plus de citoyens rejettent. Nous en avons assez de cette politique qui passe par-dessus les droits élémentaires de la population à être soignée dans des conditions équitables et égales pour tous sur tout le territoire.

Nous saurons le dire haut et fort et tout faire pour inverser cette logique absurde.

En attendant, nous appelons à participer à toutes les actions qui bloquerons ou retarderons ce démantèlement scandaleux de notre hôpital et soutenons les personnels concernés et les usagers qui seuls paieront le prix fort de cet arrangement économique et politique..

Cérences, le 31 octobre 2007
Claude Rayon, porte-parole de l'Alternative Citoyenne de la Manche



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Port de Granville : on avait posé les bonnes questions

Publié le 31 Octobre 2006 par Claude Rayon dans Tribune libre

Dans une déclaration de presse datée du 15 octobre 2005, l'Alternative Citoyenne avait posé les questions suivantes :

...
Et en tout premier lieu, celle-ci : un nouveau port, pour quoi faire?
S'agit-il de :
- soutenir et développer l'activité commerciale, fret et passagers ainsi que les emplois qui y sont attachés?
- aider le secteur pêche en valorisant une nouvelle surface de port et des aménagements adaptés?
- développer encore plus la plaisance et les infrastructures touristico-commerciales qui en feraient une activite rentable pour le court terme et surtout pour une minorité d'investisseurs?
...

Un an plus tard, et quelques vrais-faux débats passés, ces remarques restent d'actualité et continuent de poser les vrais problèmes. L'acharnement de la Mairie, de la Chambre de Commerce et du Conseil Général à vouloir construire un second port de plaisance dans l'avant-port, fédère une majorité d'oppositions. A juste titre car, ce projet s'il a le l'immense avantage  pour la CCI de draguer des euros avec des anneaux dormants implanté aux frais des contribuables, ne répond pas aux enjeux commerciaux générés par une augmentation du coût des carburants et d'un redéploiement du petit ou moyen cabotage. Car le port de commerce est le grand perdant de ce projet qui fait la part trop belle à la plaisance. Une plaisance vorace en places, et qui ne sort en mer qu'un mois sur douze! Et encore, ce chiffre, à mille lieues des moyennes nationales, est-il probablement sorti de l'imagination enfièvrée des défenseurs du projet!

Et malheureusement, l'option APPG, qui "colle" à l'option tout-plaisance, ne répond pas sur le fond ( trop de bateaux ventouses) comme sur la forme ( multiplication des digues) aux questions fondamentales de l'avenir d'un port.

D'ailleurs, la seule chose de certaine dans cette mer d'incertitudes, d'interrogations et de réponses vagues et la réorganisation du plan de circulation qui va défigurer la ville repenser le plan d'urbanisme dans un sens plus favorable à la spéculation immobiliaire.

Reste une autre question. Et pas la moindre. Avec quel argent sera réalisé ce projet? Nos impôts bien sûr! Car le C.G. de la Manche n'est pas avare de nos sous quand il s'agit d'aller les dépenser dans des projets sans avenir ( CF école de cinéma de Cherbourg). Mais, il n'a même plus d'argent pour financer l'axe deux fois deux voies Avranches-Granville. Au point qu'il va en donner la réalisation à une entreprise privée. Et nous rembourserons au prix fort!

Vous avez dit des fonds privés?

A suivre...
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Collectif de gauche anti-libéral

Publié le 30 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50

Dans la perspertive du  meeting du 28 novembre à Caen, une réunion aura lieu à St Lô le 9 novembre à 20h30, avec des représentants de tous les collectifs manchois pour coordonner les actions.
Le collectif de Granville se réunira le mardi 7 novembre à 18h30 à la mairie annexe de Granville, à Bazeille.( dans la cour du Fjt du Roc, en haut des marches )
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Projet portuaire. Granville

Publié le 26 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50

Ouest-France organise un vote avec la question suivante:
Etes-vous favorable au projet du conseil général sur l'extension du port de Granville?
Voici l'adresse internet pour voter:

http://www.granville.maville.com/

Un seul vote par ordinateur.
Dépêchez-vous de donner votre avis avant qu'il ne soit trop tard.

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1942-2006 : réflexions sur un parallèle contesté

Publié le 25 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité

Le camarade Yann, nous a fait parvenir un texte intéressant, établissant un parallèle entre la répression de l'immigration illégale et une époque noire de l'Etat Français. Ce texte est de Emmanuel Terray ( Cercle Migration et Liberté).



1942-2006 : réflexions sur un parallèle contesté

La répression de l'immigration illégale telle qu'elle est conduite par le Ministre de l'Intérieur et les divers procédés qu'elle met en oeuvre -opérations « coup de poing » dans les quartiers habités par les migrants, contrôles au faciès, interpellation des enfants dans les écoles, convocations-pièges au guichet des préfectures- évoquent inévitablement, aux yeux de certains de nos concitoyens, les années noires de 1940-1944 et le sombre souvenir des persécutions antisémites.

Bien entendu, sitôt que ce parallèle est explicitement énoncé, les protestations fusent pour souligner son caractère incongru. Les deux situations n'auraient, assure-t-on, rien de comparable, et leur seul rapprochement serait une insulte à la mémoire des victimes de l'extermination.
Voire... Assurément, il existe entre les deux épisodes des différences considérables, et il serait absurde de les nier. Cependant, sitôt qu'on cherche à les cerner de façon précise, il apparaît qu'elles tiennent presque exclusivement au rôle des occupants allemands : terriblement présents et actifs en 1942, ils ont -fort heureusement- disparu en 2006. En revanche, si l'on considère le comportement des autorités françaises, les similitudes sont manifestes.

En premier lieu, la présence de certaines personnes sur notre sol est constituée en « problème », et tous les esprits « raisonnables » s'accordent pour estimer que ce problème exige une solution. En 1940, une large fraction de l'opinion, débordant de très loin les frontières de l'extrême-droite, reconnaissait la réalité d'une « question juive » en France, même si des divergences profondes existaient quant aux réponses à lui apporter. De même, de la droite à la gauche, nos dirigeants proclament d'une même voix que l'immigration illégale met en péril nos équilibres sociaux et notre identité, et qu'il faut donc la refouler, les désaccords ne portant que sur la méthode.

En second lieu, les solutions envisagées passent toutes par l'expulsion partielle ou totale des personnes jugées indésirables. En 1942, cette expulsion prend la forme d'une livraison aux autorités occupantes. En 2006, les intéressés sont renvoyés dans des pays dont certains sont soumis à des dictatures impitoyables, dont d'autres sont ravagés par la guerre civile, dont tous sont marqués par le sous-développement, le sous-emploi et la pauvreté. Bien entendu, le résultat final est infiniment moins tragique aujourd'hui qu'hier, mais ce qui est caractéristique, c'est que, dans les deux cas, l'administration française se désintéresse entièrement de ce résultat : littéralement, ce n'est plus son affaire. On a soutenu qu'en 1942 les autorités françaises ignoraient le sort réservé aux Juifs par les nazis : peut-  tre, mais leur ignorance même était le résultat d'une décision réfléchie : elles ne voulaient pas le savoir. Il en est exactement de même aujourd'hui : ce qui compte pour le gouvernement, c'est de se débarrasser des hommes, des femmes et des enfants concernés ; sitôt la frontière franchie, il ne s'estime plus responsable de rien et les abandonne à leur destin en toute indifférence.

Pour expulser les gens, il faut d'abord s'assurer de leur personne. Nous retrouvons ici la gamme des procédés que j'évoquais en commençant. C'est que dans ce domaine les analogies résultent de la nature des choses ; la chasse à l'homme, surtout lorsqu'elle est assortie d'objectifs chiffrés, implique l'utilisation d'un certain nombre de techniques : rafles, convocations-pièges, interpellation des enfants dans les écoles, internement administratif. Quelles que soient les populations ciblées, le recours à ces techniques est inéluctable dès lors qu'on prétend à l'efficacité. Il faut d'ailleurs admettre que, sur ce point, le Ministre de l'Intérieur n'a guère innové par rapport à ses prédécesseurs de l'époque de Vichy et de la guerre d'Algérie et la police française n'a eu qu'à puiser dans ses archives pour retrouver les bonnes vieilles méthodes.

En quatrième lieu, la mise en oeuvre de la répression et les dérives qui l'accompagnent suscitent inévitablement des protestations de caractère moral ou humanitaire. Face à ces protestations, la riposte des responsables est la même, en 2006 comme en 1942, et elle est double : d'un côté, les autorités, nous disent-elles, ne font qu'appliquer la loi, et les protestataires s'entendent reprocher leur incivisme. Par ailleurs, pour désarmer les oppositions, les autorités introduisent des distinctions  à l'intérieur de la population frappée par la répression. En 1942, le gouvernement de Vichy déclarait séparer le cas des Juifs français, dont il prétendait vouloir sauver au moins la vie, de celui des Juifs étrangers, livrés pieds et poings liés à l'occupant. De même aujourd'hui, Maître Arno Klarsfeld, l'ineffable médiateur promu par le Ministre de l'Intérieur, insiste sur l'opportunité d'opérer un tri, une sélection, entre les familles qui ont des attaches avec la France et celles qui n'en ont pas, l'expulsion de ces dernières n'appelant aucune objection de sa part.
Entre 1942 et 2006, les éléments de continuité sont donc nombreux, et il est d'autant plus légitime de les mettre en évidence que, comme les historiens l'ont aujourd'hui démontré, la politique anti-juive du gouvernement de Vichy ne lui a nullement été dictée ni imposée par l'occupant, même si elle comblait ses voeux. C'est d'eux-mêmes et spontanément que le gouvernement, l'administration et la police de Vichy ont offert et apporté leur concours aux autorités allemandes, notamment sous le prétexte proclamé de préserver la souveraineté de l'Etat sur le territoire national : ils ne sauraient donc excuser leur conduite au nom de la contrainte ou de la « force majeure ». La comparaison est donc légitime avec la politique présente, dont l'origine « française » n'est pas discutée.

Si les événements suivent leur cours actuel, il est vraisemblable que les analogies iront jusqu'à leur terme et que, dans trente ou quarante ans, des cérémonies de repentance seront organisées pour déplorer et désavouer la politique d'immigration pratiquée actuellement. Plutôt que d'attendre un tel dénouement, ne serait-il pas préférable de renforcer dès aujourd'hui la résistance à cette politique, en attendant d'y mettre fin dès que l'évolution de l'opinion le permettra ?

Emmanuel Terray Cedetim/Cmil (Cercle Migrations et Liberté) Octobre 2006
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La santé à 2vitesses

Publié le 24 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web





Vu sur le site du Mammouth Manchois, une page qui fait le point sur la santé à deux vitesses et l'inaccessibilité des soins pour les plus démunis.
Avec en prime une pétition.

La santé à deux vitesses
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THT et EPR manifestation à St-Hilaire (50)

Publié le 24 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action

Le 28 octobre 14H30, St Hilaire du Harcouët

Manifestation à l'initiative des collectifs anti-tht soutenus par le Réseau SDN et le collectif régional-Mobilisation générale.

L'Alternative participera à cette manifestation. Mais nous ne devons pas perdre de vue que le Réseau Sortir du Nucléaire, par la voix de Stéphane Lhomme, entretient depuis quelques temps déjà une polémique politique à propos des candidatures unitaires antilibérales, la plateforme de programme et le moratoire sur l'EPR.
Ces questions sont en effet fondamentales, mais la polémique ne nous aide pas à clarifier le problème et contrarie les efforts des camarades du PCF qui ne sont pas sur les lignes "atomiques" d'une partie des adhérents.

Pour info, voilà le dernier texte de Stéphane Lhomme, qui s'exprimait sur la candidature de Marie-Georges Buffet. Précisons que la dernière réunion des collectifs n'a pas encore tranché sur l'EPR dans le moratoire, mais qu'il ne faut pas insulter l'avenir et faire en sorte que sur ce problème délicat, les choses évoluent par le dialogue et non par l'anathème. Et de toute façon, Stéphane Lhomme ne choisira pas pour nous le ou la candidate!

Le texte :

Marie-Georges Buffet NE PEUT PAS être la candidate des Collectifs unitaires pour une alternative à Gauche

Dans l'Humanité du 16 octobre 2006, Marie-George Buffet a déclaré « L'EPR doit aller de l'avant. L'organisation d'une consultation populaire sur l'avenir énergétique de la France devrait permettre, pendant le temps de ce débat, d'observer un moratoire sur d'autres projets. »

En clair, Marie-George Buffet veut faire construire le réacteur nucléaire EPR pendant le "débat national sur le nucléaire" revendiqué par les Collectifs unitaires.

Non seulement elle méprise les citoyens, mais elle les prend aussi pour des imbéciles en leur proposant d'appliquer le moratoire à... "d'autres projets", alors que la question qui se pose est évidemment "Faut-il arrêter ou continuer la construction de l'EPR ?"

Voilà une curieuse conception de la démocratie.

Le point de consensus dans les Collectifs est de débattre du nucléaire, pour voir s'il faut continuer ou arrêter. Quiconque est attaché à la démocratie comprend qu'on ne peut continuer à construire des réacteurs nucléaires pendant le débat. Marie-George Buffet est en rupture avec la démarche de recherche de consensus. Elle a choisi le passage en force au détriment de la démarche unitaire. Marie-George Buffet  NE PEUT DONC PAS être la candidate des Collectifs unitaires pour une alternative à gauche.
Stéphane Lhomme, membre du Collectif de la Gironde



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Passer comme une lettre à la poste : une expression qui va disparaître!

Publié le 21 Octobre 2006 par Claude Rayon dans Tribune libre

L'Europe des marchands continue ses ravages. Dans la ligne de mire de ses snipers économiques : la distribution du courrier. Charlie Mc Crevevy à présenté le projet de directive qui prévoit l'ouverture totale du secteur à la concurrence, continuant logiquement un processus entamé en 1997 (plis de plus de 300 gr) et en 2002 ( plis de plus de 100 gr). Seuls ceux n'entrant pas dans cette catégorie restaient dans le giron d'un secteur public. En 2009 ce sera fini.
Pour qui écoute trop vite les sirènes ultralibérales et qui croit que l'on nous prépare "un service universel de grande qualité en ouvrant le secteur à la concurrence", les lendemains libéraux enchanteurs risquent de coûter cher. Pour les personnels, comme pour les usagers. Car dans la galère capitaliste nous sommes tous embarqués.
En Europe, l'envoi de courrier dévolu aux services publics représente une somme arrondie de 56 milliards d'euros. On comprend pourquoi les capitalistes salivent devant le magot.
Et chez nous?
Le courrier représente 58% des activités de la Poste, en augmentation de 3,4% en 2005. En gros 95 millions de documents triés et acheminés chauqe jour. Qui se répartissent sur deux secteurs :
85% pour les entreprises et 15% pour les particuliers.
Et c'est là que cela devient particulièrement intéressant. Libéraux-béats réfléchissez un peu. Quel est à votre avis le secteur vers lequel vont tendre en priorité les opérateurs de distribution du courrier? Les entreprises ou vous? Le choix sera vite fait! D'autant qu'en ce qui concerne les particuliers, seront retenus comme immédiatement rentables ceux qui habitent dans les grandes ou moyennes villes et près des grands axes de déplacement (routiers, ferroviaires et aériens). La chose est simple à comprendre.
Qu'adviendra-t-il des zones rurales, des zones d'accès difficile, des particuliers qui ne brassent pas un volume de courrier rentable valant la peine de déplacer un véhicule (pensez à l'augmentation du coût des carburants) ? Sans compter que des préposés publics ou non (sous statuts de travail précaire, parions-le!), soumis à la concurrence et aux pressions de rentabilité effectueront des tournées à vitesse grand V. Quid des menus services rendus à la population. Personnes en difficultés de toutes sortes, préparez-vous à les voir s'accentuer!
Sentant venir les problèmes, et pour les anticiper, la législation européenne prévoit une sorte de service minimum garanti. Cinq jours par semaine  (mais pour combien de temps?) et sans garantie de coût ni de rapidité!
La Poste déjà anticipe ces changements, et prépare, par non-remplacement de départs en retraite, la suppression de 60 000 postiers ( guichets et facteurs) d'ici 2010.
Dans le droit fil de la logique financière que préconise l'AGCS, cette libéralisation va être une catastrophe pour les usagers et les personnels. Comme pour les autres services publics nous devons nous opposer à cela. Nous opposer à ce gouvernement qui casse ce qui faisait la cohésion de la République. Avertir ceux qui aspirent à les remplacer que nous voulons retrouver des services publics de qualité. Et si 2007 voit la droite battue, désobéir à Bruxelles qui n'a pas écouté le cri lancé le 29 mai.
Défendons et sauvons les services publics.
Claude Rayon
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Les français desavouent les hommes politiques

Publié le 20 Octobre 2006 par Général Eudes dans alternative50

Vous en pensez quoi des politiques? Des hommes et femmes politiques : maires, députés, ministres... Et si on vous demandait à brûle-pourpoint comment vous les voyez? Sans réfléchir. Le premier jet.
Cela vient d'être fait il y a peu par le CEVIPOF. Et le résultat a été édifiant. Il a bien sûr provoqué hier soir dans les couloirs de l'Assemblée, dénégations, indignations et cris d'effroi.
La raison?
60% des français pensent que les hommes politiques sont corrompus. Ils n'étaient que 38% en 1977. Ça fait réfléchir! Non?
Et parmi les nominés la palme revient au gouvernement (77.9%), ensuite à la Présidence de la République (69.1%! on ne prête qu'aux riches!!!) et suivent les députés (68%).
Et 95% des personnes intérrogées disent qu'elles ne voteraient pas pour quelqu'un mis en cause dans une affaire. On comprend mieux pourquoi Chirac s'est rendu intouchable!
Malgré tout, on se demande encore pourquoi des Balkany, ou des Juppé sont rééllus. Quoi que si on fait le compte réel des voix récoltées par le maire de Bordeaux, on voit qu'ils ne sont pas à légion à le plébisciter.
Et puis il y a eu  l'amnistie de Guy Drut, l'affaire Schuller en cours qui font tout pour accentuer le sentiment de défiance. Sans oublier Nabot Léon, sa femme et leurs magouilles municipales à Vitrolles.
D'ailleurs s'il fallait dresser une liste de délinquants politiques, à droite comme à gauche, nous y serions encore ce soir!
Pourtant, tous, loin de là ne méritent pas l'opprobe. Mais tous sans exception ont laissé pourrir cette royauté déguisée en République, en s'arrangeant de ses partis, de ses factions et de son fonctionnement anti démocratique dépassé.
Et, même le PS ne propose rien de bien convainquant pour redonner la parole au peuple, avec les moyens de construire une vraie démocratie participative, les  outils nécessaires pour en contrôler les élus et l'utilisation de leurs mandats. Il fera comme ont fait ses prédécesseurs : il se servira du système. Jusqu'à ce qu'il lui pète dans les pattes. Quand à la droite, n'en parlons même pas.
Le Pen peut être content. Sans même aboyer, il engrangera encore les voix des mécontentements, puisqu'à part la gauche antilibérale que les médias baillonnent, personne ne fait entendre une musique audible et claire en matière de démocratie.
Il va vraiment être temps de porter haut et fort un autre discours.
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Réunion de l'Alternative Citoyenne

Publié le 18 Octobre 2006 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50

Prochaine réunion d'Alternative Citoyenne 50 jeudi 19 octobre 06 18h30
lieu : Local, siège de lAlternative 50 Le bois Landelle 50510 Hudimesnil

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