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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Des candidats de l'Alternative Citoyenne dans la circonscription de Granville-Coutances

Publié le 31 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action

L'Alternative Citoyenne, présente depuis longtemps dans les collectifs anti-libéraux  et première signataire de l'appel pour des candidatures antilibérales a essayé de préserver les chances d'arriver à une candidature unitaire sur Granville-Coutances jusqu'au dernier moment.
Cela n'a pu être possible avec le PCF, bien que nous pensions être arrivé à un accord. Mais la bonne volonté ne suffit pas face à d'autres logiques.

Nous pensons, malgré tout, que nous sommes le socle unitaire à partir duquel nous pourrons rebondir après les élections.
Il nous semble donc primordial de faire entendre ces voix citoyennes et militantes qui aspirent à faire autrement de la politique.
Nous serons donc présents dans la campagne électorale pour les élections législatives sur la circonscription de Granville-Coutances.

Anne-Marie Legoubé, commerciale dans l'édition pour enfants sera la candidate titulaire.
Alain Millien, travailleur social, sera son suppléant.

Nous préparons et peaufinons un comité de campagne et un comité de soutien.
Toutes les bonnes volontés et les bonnes idées sont les bienvenues.
N'hésitez pas à utiliser l'adresse mail.

Une autre politique est possible!
Aux actes citoyens!
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Elections Législatives

Publié le 31 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Elections Législatives, circonscription de Granville-Coutances

Faute d'Accord avec le PC,

l'Alternative Citoyenne de la Manche présentera une candidate

La candidate est Anne-Marie Legoubé, d'Hudimesnil, commerciale dans le secteur de l'édition pour enfants. Son suppléant Alain Millien, d'Orval, travailleur social, a été candidat des Verts en 1997 sur la circonscription d'Avranches. Le comité de soutien et l'équipe de campagne seront communiqués bientôt.

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Avec Sarko tout est possible

Publié le 29 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Trouvé sur le site d'El Diablo cette image prémonitoire.

Après avoir kärchérisé, les banlieues, les sans-papiers, les jeunes, au tour des travailleurs.
Avec Sarko, tout est possible!

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A verser au débat sur l'avenir de la gauche antilibérale : Que pouvons-nous réaliser ? Quelles priorités nous donner ?

Publié le 24 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Que pouvons-nous réaliser ?  Quelles priorités nous donner ?

  Malheureusement, nous devons partir d'une évidence : les limites que nous avons rencontrées, malgré nos efforts, pour construire un rassemblement des forces qui se  réclament des positions antilibérales. Nous savons le rôle qu'a joué le refus de la direction majoritaire de la LCR. Nous avons, malgré toutes les tentatives de rassembler, subi la volonté de la direction du PCF, son refus de construire une campagne unifiée de tous les courants qui se trouvaient présents dans le Collectif national unitaire. Nous savons que la convergence qui se réalise autour de la candidature José Bové n'est que partielle mais construit un jalon dans la bataille politique qui est la nôtre.,

  L'objectif reste

  Nous voulons que la colère sociale et les luttes de résistance déploient leur force d'expression et puissent ouvrir, au travers de l'antilibéralisme, la voie de la transformation sociale. Nous ne pouvons pas accepter la misère de millions de personnes, le mépris pour l'écologie et l'avenir de la planète. Dans une société assez riche pour que toutes et tous profitent de services publics qui
doivent être un véritable bien commun (de l'eau à la santé, de l'éducation aux transports, à l'énergie, aux télécommunications.), vivent bien et travaillent autrement, à des emplois utiles. Tous les rapports sociaux dépendent des options antilibérales, car on ne peut transformer les institutions sans refuser le maintien des rapports de domination.

  Que faisons-nous au travers de la présidentielle et des législatives ? Nous poursuivons le chemin. Nous pouvons consolider un rassemblement porteur du projet d'une unité de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas. Changer de politique et changer la politique sont inséparables.

Collectifs, comités et organisations politiques

  Il serait vain de souhaiter  des directions politiques quelles prennent des initiatives qui débouchent sur la solution qu'elles ont rendue impossible depuis le 29 mai. Que de forces dilapidées ! Que d'espoirs déçus. Cependant, nous ne nous résignons pas. Nous gardons la perspective de réaliser le rassemblement de toutes les forces antilibérales, quels qu'aient été leur comportement ces derniers mois : qu'elles aient considéré ne pas être concernées, ou qu'elles
aient tourné le dos à ce que nous visions.

  Tout de suite nous agissons donc avec les forces et les personnes qui veulent rompre cette logique d'échecs.

  Nous pensons que la volonté de changement, dans notre société est très forte et peut s'affirmer afin de recomposer le panorama politique et social.

  Nous ne voulons pas opposer l'émergence militante aux organisations politiques. Nous savons qu'elles sont elles-mêmes traversées de discussions cruciales. Il faut tracer une voie au travers de ce gâchis. C'est pour cela que les responsabilités de notre regroupement, en l'état de ses forces, sont immenses.

  Nous pouvons et nous devons consolider les collectifs, les comités, leur volonté d'unité alternative aux politiques libérales. Réunir des pratiques et des cultures différentes, apprendre à lier l'action commune tout en poursuivant les discussions, commencer à inventer des formes d'organisations qui ne reproduisent pas les expériences partidaires héritées du siècle passé.

  Et nous ne pouvons donc nous contenter du « tous contre Sarkozy ». Sa politique antisociale, répressive contre les droits syndicaux et le droit du travail, sécuritaire et mensongère sur les causes et les réalités de la délinquance, sa propagande et sa politique raciste, sa manipulation des médias. rien de tout cela ne durerait longtemps si l'alternative que nous voulons trouve
les moyens de s'affirmer.

  Les campagnes électorales en cours sont pour nous le moyen de construire pour l'avenir la force politique qui fait défaut.

  Notre coordination de collectifs et de comités doit donc prendre les moyens d'être un ferment d'unité entre forces et engagements actuels différents.

  La voie de l'unité et du succès

  Sachons, modestement, nous appuyer sur ce qui, d'ores et déjà existe. Consolidons une coordination de tous les comités et collectifs antilibéraux qui font le choix de l'unité. Engageons nous à maintenir les acquis de la coordination qui existe, à la consolider par la prise en compte des combats populaires et par son ancrage dans les départements et les localités. Elle a et
elle aura les moyens de s'adresser à toutes les réalités militantes qui n'y participent pas encore, de proposer un regroupement : les propositions élaborées et adoptées en octobre 2006 (« Ce que nous voulons ») en est une base, comme le refus de se soumettre aux politiques de la droite et de la direction du Parti socialiste, cette gauche par avance soumise aux « exigences du libéralisme ».

  Sans appartenance politique mais membres actifs des mouvements sociaux, féministes, antiracistes, citoyens, alterékolos, altermondialistes, communistes unitaires et militants unitaires de la LCR, utopistes divers, nous donnons déjà l'exemple que les rapprochements sont possibles. Notre rassemblement montre déjà qu'il faut passer des luttes de résistance aux luttes sur le terrain des institutions et que nous sommes capables de proposer une alternative.

  Nous devons faire exister cette réalité militante qui s'organise et lancera un appel à l'unité : que tous les courants, partis, organisation qui veulent y participer viennent s'y joindre. Qu'ils mènent leurs débats politiques, comme ils l'entendent et au sein des collectifs, comités, coordination.

  Dans les prochaines luttes sociales comme pour les prochaines échéances politiques (municipales, cantonales, construction européenne), nous devons être présents, avec un rassemblement, une coordination des antilibéraux, pour la transformation sociale.

  Ce sera l'enjeu des Assises comme de notre intervention dans les luttes

  Nous les préparerons dès après les échéances électorales de ce printemps et  nous les organiserons à l'automne ; elles seront au cour de notre intervention dans les luttes.

  Dans cette perspective, en prenant les moyens de consolider ce que nous sommes, nous servirons de lieu de regroupement de toutes celles et de tous ceux qui refusent les voies de la capitulation devant les politiques libérales et sécuritaires. Nous disons à la direction du PCF, à celle de la LCR : participez à ce rassemblement qui se construit. Agissons ensemble autour des exigences communes et poursuivons les débats, entre tous les courants. Reconstruisons un
avenir politique commun, une véritable alternative.

  Si nous adoptons cette voie, avec la volonté de changer le rapport des forces, soyons les meilleurs porteurs d'unité. Mettons en ouvre une activité qui respecte toutes les militantes et tous les militants ; soyons la force qui propose l'unité dans l'action et le débat politique. Pas d'exclusive : nous devons savoir regrouper tous les courants qui ont leur place dans ce combat.
Pour en avoir la force, construisons la coordination de la gauche alternative ouverte le plus largement possible à tout l'arc des forces antilibérales.

  Chacun le voit, nous ne posons pas la question d'une nouvelle « organisation politique » au sens classique du terme : l'essentiel est de ne pas laisser sans référence politique les luttes trop souvent éparses, de ne pas se laisser dilapider l'énorme capacité de propositions alternatives, de ne pas accepter la division et la dispersion des capacités militantes capables de changer notre
société, bien assez riche pour qu'il soit possible d'y vivre autrement. Nous savons bien l'écho qui aurait été le nôtre, en Europe et dans le monde, si nous étions parvenus à une véritable campagne unitaire des antilibéraux. Un échec ne sera pas la fin de notre combat. Nous bénéficions d'une expérience qu'il faut faire fructifier. Nous avons marqué un début. Notre lutte politique continue.

  Premières signatures

  Etienne Adam,              Guy Barbin,      Hamida Ben Sadia,  Gérard Blanchet,    Jean Brafman,     Marylène Cahouet,  Pierre Cours-Salies,   Hendrik Davi    Rosario Elia      Anne Flambard,  Dominique Herman, .Marie-Claude Herboux,  Rémy Jean,  Catherine Jouanneau,    Sylvie Larue   
Hervé Le Crosnier,  Jacques Lerichomme,  Pierre Laporte,  Laurent Lévy , sabelle Lorand,  Daniel Mino,  Gilles Monsillon, Jean-Christophe Petite, Daniel Rome,..Patrick Silberstein,  Jean-Robert Velveth;..Gérard Vidal, Pierre Zarka
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EPR et THT : réunion à Flamanville

Publié le 23 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Réunion organisée par le CRILAN coordinateur du collectif régional Grand Ouest EPR non merci.
 
mardi 3 avril à 20h30 à Flamanville, salle du rafiot (près de l'église)
avec le docteur LE RUZ de Rennes spécialiste des effets électromagnétiques et
Christophe GOSSELIN collectif anti-THT
 
amenez vos tubes néon pour une expérience sous les lignes THT
 
Rendez-vous pour covoiturage pour la régions de Granville : 18h45 parking du stade Louis Dior à St Nicolas
 
Venez nombreux car les retombées du nucléaire ont permis à la municipalité de construire une salle immense  !
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Rafles dans Paris : Lucie Aubrac ils osent encore

Publié le 22 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

A lire et voir sur le site du Mammouth Manchois, la relation et la vidéo de la chasse aux étrangers et des rafles dans Paris.
Fachos et racistes, vous en réviez? Sarkozy l'a fait!

Alors que la chef de l'Etat, benoitement encense Lucie Aubrac et loue exalte son esprit de résistance, les sarko-boys, traquent et chassent les étrangers sur le territoire.
France, terre de rafles! Pas besoin d'être devin pour imaginer la république selon Sarko.
Ci-dessous, une info de RESF et la relation de hauts faits d'arme de la nouvelle police vichyssoise.

La suite ...http://lemammouth.over-blog.com/article-6110842.html
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Bové est candidat : sa déclaration

Publié le 20 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Le Conseil Constitutionnel a officiellement validé ma candidature à l’élection présidentielle.
Je veux remercier tous les élus qui m’ont accordé leurs parrainages, malgré le scandaleux verrouillage démocratique organisé par les grands partis. Je salue leur courage et leur esprit démocratique. Je veux également remercier tous les citoyens qui se sont mobilisés en un temps record pour parcourir la France et convaincre les maires de me permettre d’être présent à cette élection. Désormais, la vraie bataille commence. L’enjeu est une insurrection électorale contre le libéralisme économique.
Ma candidature, collective, est celle de tous les citoyens qui veulent changer vraiment la vie et qui ne font confiance ni à la droite antisociale ni à la gauche social-libérale pour engager la révolution sociale, féministe, démocratique, anti-raciste et écologique.
Nous voulons une révolution sociale pour imposer un autre partage des richesses entre ceux qui peinent et ceux qui se goinfrent.
Nous voulons une révolution démocratique pour imposer une autre répartition des pouvoirs entre les citoyens et les assemblées.
Nous voulons une révolution écologique pour imposer un autre arbitrage entre la croissance incontrôlée et la préservation de la planète.
Nous proposons notamment que, dès le lendemain de l’élection présidentielle, les sept mesures suivantes soient appliquées sans délai :
- interdiction des licenciements pour les entreprises qui font des profits ;

- réhabilitation immédiate de la dignité des personnes, du fonctionnement des services publics et de l’habitat dans les quartiers populaires et les banlieues ;

- loi-cadre contre les violences faites aux femmes ;

- instauration de la proportionnelle intégrale aux élections et convocation d’une Assemblée Constituante pour une Nouvelle République ;

- moratoire immédiat sur les cultures d’OGM en plein champ et la construction du réacteur nucléaire EPR ;

- veto de la France aux négociations de l’OMC visant à démanteler les services publics ;

- régularisation des sans papiers.
La gauche alternative que j’incarne est le trait d’union entre les citoyens qui ont dit « non » à l’Europe libérale en 2005 et l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives qui ont fait le choix d’une candidature unitaire en 2007.
Cette gauche alternative est rebelle, unitaire et rassembleuse. Son ambition est de faire surgir des urnes une nouvelle force citoyenne qui ambitionne de mettre fin à une alternance sans fin et sans conséquences entre la droite et la gauche.
Un autre monde est en marche, un autre avenir est possible !
Aux urnes, citoyennes et citoyens !

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Réunions Comités de campagne de Bové

Publié le 20 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action

Réunion Comité Bové départemental de la Manche

                  Jeudi 22 Mars 07, 20h30
             maison des associations  (salle n°6)
                de Saint-Lô
            (impasse Docteur Albert Schweitzer)

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Unité et collectif : une contribution d'Alain Millien

Publié le 20 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

Ou en sommes nous de la volonté unitaire ?


La réunion des collectifs unitaires de ce dernier week-end à Bobigny, repoussée d’une semaine, faisait suite à celle tenue à Montreuil les 20 et 21 janvier. A l’ordre du jour : La campagne pour la présidentielle, les législatives et le calendrier des mois à venir. Y étaient invité(e)s trois délégué(e)s au plus par collectif.


Que reste-t-il des collectifs?


Les collectifs contre le traité constitutionnel européen ont su amalgamer dans l’unité militante l’ensemble de l’arc des forces antilibérales, des organisations politiques aux organisations syndicales ou associatives ainsi que des milliers de personnes sans appartenance revendiquée. Ils ont magnifiquement joué leur rôle : Un non fracassant à un traité européen antisocial, qui devait inscrire dans le marbre les directives et attendus de l’OMC.

Ces collectifs ont été le terreau pour mettre en place les collectifs antilibéraux sur la base de l’appel du 11 Mai 2006 qui appelait à la création d’un collectif d’initiative pour mener campagne commune aux élections présidentielle et législatives.

Mais ils n’en ont pas été le calque. Les organisations syndicales et ATTAC notamment considèrent qu’elles n’ont pas à donner des consignes de vote lors des élections politiques. La LCR s’est mise en retrait dès le début en ne signant pas l’appel à leur constitution (appel u 11 MAI).


Les collectifs antilibéraux et le collectif national unitaire d’initiative ont forgé un patrimoine commun à travers le document des 125 propositions même si l’évolution de leur contenu est en panne depuis la fin novembre et le document stratégie et ambition.

Par contre force est de constater qu’ils ont échoué dans la capacité à présenter une candidature unique aux présidentielles après que la direction du PCF ait tenté d’imposer la candidature de Marie George BUFFET début décembre. La coordination nationale des collectifs des 10 et 11 décembre se séparait sur ce constat.


Depuis des collectifs ont mis un arrêt à leur fonctionnement. Ceux-là ont mis en place des comités de soutien à Marie George BUFFET, la direction du PCF reconnaissant qu’elle n’était pas dépositaire de l’appellation « collectifs unitaires antilibéraux ».

D’autres se sont fractionnés, certains de leurs membres rejoignant les comités Marie George BUFFET, ceux qui restaient le faisaient sans doute sur la base du texte ambitions et stratégie. Ont ils la volonté de reconstituer l’arc des forces antilibérales ou veulent ils exclure les organisations politiques ? Sans doute les deux positionnements existent et traversent même tel ou tel collectif.

Enfin des collectifs ont clairement pris position de se mettre en retrait de la présidentielle pour maintenir les liens distendus et retrouver la volonté unitaire pour les législatives et la tenue des assises pour la transformation sociale programmée à l’automne. Ils ont ainsi marqué la volonté de maintenir l’arc des forces antilibérales le plus large possible.


La coordination des 20 et 21 janvier.

De fait, elle a entériné la fin du collectif national unitaire d’initiative , le PCF l’ayant quitté.

Après un long débat, elle a acté des résultats de la pétition-appel pour une candidature de José BOVE à la présidentielle, certains de ses partisans voulant l’imposer comme celle de l’ensemble des collectifs maintenus.

Cette candidature devait répondre à un certains nombre de conditions et ne pouvait en aucun cas être imposée aux collectifs qui restent maîtres de leur décision.

Elle était considérée comme une candidature trait d’union permettant de peser sur la recomposition de l’unité pour les prochaines échéances, ce qui était juste.


La coordination des 16 et 17 mars.


Elle devait faire le point de l’action engagée et vérifier qu’elle (la candidature de José BOVE) suscite une dynamique populaire et décider des suites à y donner (extrait du texte de synthèse du 21 janvier). Chacune des interventions a reconnu la légitimité de cette candidature.


Cela n’a pas paru suffisant pour un certain nombre d’intervenant(e)s qui ont tenté d’imposer par le rapport de force, à l’encontre de la recherche du consensus, que la campagne de José BOVE s’approprie de l’appellation collectif unitaire antilibéral réduisant ainsi à néant toute capacité de reconstituer l’ensemble de l’arc antilibéral.


Heureusement, la synthèse de fins de travaux a pu dégager trois points :

1er point : Pour la Présidentielle, elle constate la légitimité de la candidature de José BOVE mais réaffirme qu’il leur appartient de définir les modalités de leur engagement dans la période électorale, elle mandate la coordination pour maintenir un cadre commun des collectifs et prendre toutes les initiatives en vue de favoriser le rassemblement de la gauche antilibéral ;

2ème point : L’objectif est de présenter des candidatures unitaires de la gauche antilibérale sous un label commun et rattachées à la même association nationale de financement dans le maximum de circonscriptions sur la base de 125 propositions en s’appuyant sur des accords politiques entre collectifs, comités, réseaux militants et les partis politiques, courants et sensibilités.

3ème point : Le 28 avril se tiendra une coordination de bilan de la présidentielle. La discussion sur la préparation des Assises est renvoyée au 23 et 24 juin.

Cela encore me va.


La campagne autour de José BOVE participera-t-elle aux forces centrifuges qui rapprochent de l’unité ou aux forces centripètes qui éloignent de l’unité ?


Pour ma part, je considère à l’aune de ce que j’ai vu aux deux dernières coordinations nationales mais également à la lecture de certains textes émanant de divers camarades que la campagne de José est portée par des forces contradictoires.

Des forces centrifuges, dans lesquelles je me retrouve, qui considère que l’émergence de cette candidature permettra de reconstituer l’arc unitaire pour les futures échéances en capitalisant les voix de ceux et celles qui aspirent à une transformation sociale mais qui sont circonspects sur les évolutions du PCF, tant le débat en son sein s’est restreint lorsque contre vents et marées, à l’encontre des règles communes, la direction a imposé par la force la candidature de Marie George BUFFET, ou sur les replis sectaires de la direction de la LCR ou encore sur les velléités sociales libérales de la direction des Verts ;

Ces forces centrifuges pensent qu’il est illusoire de constituer une organisation supplémentaire qui participera à un émiettement encore plus important des forces antilibérales. Bien au contraire, le bilan des présidentielles participera à la recomposition des directions de la LCR, du PCF ou des Verts


Et puis il y a les forces centripètes qui veulent rompre avec les directions des partis et courants, considérant qu’ils sont des freins à l’émergence d’une nouvelle génération de militant(e)s pour constituer une énième organisation sans que les contours et le mode de fonctionnement en soient clairement donnés.

Les méthodes employées par une partie de leurs tenants lors des deux dernières coordination augurent mal de la démocratie et de la teneur des débats futurs.


Cette stratégie, même si l’unité est un dur combat, me paraît totalement illusoire et ne prend pas en compte le travail de conviction admirable des camarades communistes unitaires et des verts Alterecolo. dans l’enceinte de leurs partis respectifs. Ces camarades ont la volonté de changer leur organisation, pas de la quitter.

Par contre, manier l’insulte contre leurs partis, contre leur engagement donc depuis des années, est totalement improductif pour notre ambition de mettre en place l’outil de transformation sociale.

Il en est de même lorsque les insultes sont dirigés contre ceux et celles qui soutiennent la candidature de José BOVE tout en maintenant le cadre unitaire des collectifs antilibéraux pour faire face dans les meilleures conditions aux échéances futures.


Alain MILLIEN

Le 18 mars 2006.


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Rassemblement de la gauche anti-libérale : contribution

Publié le 14 Mars 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Contribution pour les 17-18 mars

Pour la présidentielle, nous avons échoué sur ce que nous avions défini comme la condition primordiale pour réussir : le rassemblement de la gauche antilibérale. Ce fait pèse d’ores et déjà sur la situation politique : l’absence de dynamique du côté d’une gauche de gauche pèse sur l’allant de la gauche toute entière.

Cela ne doit pas nous faire oublier : - que l’avenir est dans la convergence des antilibéraux et que nous ne pouvons nous résigner à leur dispersion, quel que soit l’éclatement temporaire du paysage électoral ; - que les collectifs doivent être partout, parfois contre vents et marées, les leviers pour promouvoir et réussir l’unité de toutes les composantes de la gauche antilibérale. Nous tirerons ultérieurement le bilan de notre expérience, les leçons de notre échec ; nous réfléchirons aux responsabilités des uns et des autres. . Ce bilan partagé pourra conduire à repenser, le moment venu et dans un climat plus apaisé, notre cadre et nos méthodes d’élaboration commune. Mais dans l’immédiat, parce que la période peut nous annoncer pire encore, nous estimons que le plus important est d’envoyer le signe que nous ne nous résignons pas à la division durable de notre espace.

1. Il faut tout d’abord préserver la possibilité d’un cadre commun à tous. Cela nécessite d’abord de réaffirmer la règle du consensus, au sein des collectifs et entre eux, afin de préserver les conditions de notre unité, par-delà les choix de chacun à cette présidentielle. Cela suppose ensuite d’acter clairement, à notre réunion nationale de ce week-end, l’impossibilité que le mouvement des collectifs s’engage, en tant que tel, derrière quelque candidature que ce soit, quelle qu’en soit la légitimité. La coordination qui sortira de notre réunion nationale devra être mandatée en ce sens et être la garante de l’unité autant que de la diversité des collectifs.

2. Nous devons nous fixer l’objectif de réussir aux législatives ce que nous n’avons pas pu réussir à la présidentielle. Cela suppose de maintenir les conditions d’un espace de dialogue ouvert à toutes les forces antilibérales sans exception. L’objectif doit être d’aller, dans chaque circonscription, vers des candidatures de consensus rassemblant l’arc le plus large possible des forces et sensibilités antilibérales sur des bases claires reprenant nos textes programmatiques et stratégiques antérieurs actualisés par le refus de participer à un gouvernement et une majorité sur les bases du projet du Parti socialiste et du pacte présidentiel de sa candidate. Pour aller le plus loin possible vers cet objectif, un label de type « gauche unie antilibérale » pourrait être attribué à ces accords réussis, afin de leur donner une lisibilité et un sens au niveau national. Cette attribution n'aura de crédibilité — et l'organisme qui l'attribue n'aura de légitimité largement reconnue — que si elle s'applique à des candidatures réellement unitaires, pleinement représentatives de notre diversité. Notre coordination (clairement indépendante de toute candidature à la présidentielle) doit être l’élément moteur d’un processus unitaire de ce type.

3. Ces conditions remplies, nous pouvons ainsi travailler à renouer le fil du rassemblement durable inscrit dans notre texte du 10 mai 2006. À l’issue de cette séquence électorale, la coordination pourra alors travailler pour organiser à la rentrée des assises réunissant toute la gauche antilibérale.

Voilà les objectifs que nous devons nous assigner ce week-end, afin de relancer le processus et le mouvement des collectifs unitaires.

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