
lundi 30 avril
à partir de 18h30
Le Bois Landelles Hudimesnil
Ordre du jour :
- Le point sur la Présidentielle ;
- 1er mai
- Organisation du comité de campagne et du comité de soutien aux législatives
Prévoir son casse-croute
L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 27 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50
- Le point sur la Présidentielle ;
- 1er mai
- Organisation du comité de campagne et du comité de soutien aux législatives
Prévoir son casse-croute
Publié le 24 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Porte-Parole
Publié le 18 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action
Publié le 12 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre
Lundi 16 avril 07 centre des congrès, avenue Albert Sorel
Avec :
José Bové
Jacques Perreux, directeur de campagne Claire Villiers, militante syndicaliste et des mouvements de chômeurs, conseillère régionale d’Ile de France Eros Sana, animateur du mouvement Banlieues Vertes Patrick Braouezec, député de Seine St Denis Et les intervenants de Normandie : Etienne Adam, François Dufour, Cath Blot-Zweig, Louis-Marie Zaccaron, Michel Dumont, Anne Flambard Ce meeting inter-régional de Normandie de la campagne collective de José Bové sera centré sue la question sociale, sur la lutte contre le chômage et la précarité et pour des questions de vie décentes. 18h-20h Animations, spectacles, repas et rencontres 20h-23h Questions aux porte-parole de la campagne par des animateurs et animatrices de mouvements sociaux GRANVILLE: lundi 16 avril .Organisation d'un covoiturage pour participer au grand meeting de José Bové à Caen
Rendez-vous parking du stade Louis Dior route de Villedieu de 18h à 19h
Publié le 12 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre
GRANVILLE
SAMEDI 14 AVRIL - 20H30 -
Salle des Sternes, forum Jules Ferry
41 rue Saint-Paul
Réunion publique et débat
autour du programme
défendu par José Bové
Publié le 9 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre
"Le capitalisme néolibéral n'a plus besoin de la démocratie"
L’histoire du référendum du 29 avril 2005 a révélé que pour une majorité d'experts, pour la classe politique dans sa majorité et les médias la question ne devait pas se poser; le résultat a montré que pour une majorité de votants, elle se posait, qu'elle relevait non de l’approbation et de l’adhésion, mais de la souveraineté du peuple.
Cet événement à démontré que la démocratie tend de plus en plus à fonctionner plutôt comme une oligarchie. ( Cf. « Régime politique dans lequel la souveraineté appartient à un petit groupe de personnes, à une classe restreinte et privilégiée. Le Petit Robert). Si cette oligarchie ne repose plus sur le privilège de la naissance et de filiation comme sous l’ancien Régime, c’est le capital social économique culturel et informationnel qui domine, désormais (le capital des classes sociales qui envoient leurs enfants dans les classes préparatoires aux grandes écoles dont ils sortiront pour intégrer les structures du pouvoir ). Cette oligarchie prédatrice est le principal agent de la crise globale au travers des décisions qu'elle impose pour maintenir l'ordre établi conformément à ses intérêts.
"L'objectif de croissance matérielle nécessaire pour maintenir l'attraction culturelle que son mode de consommation exerce sur l'ensemble de la société accroît constamment la dégradation de l'environnement en cultivant le désir d'ostentation et de distinction de toutes les catégories sociales aspirant à s'élever dans l'échelle sociale". Par de là la notion ambiguë de "développement durable", le cadre dominant d'explication du monde reste celui de la représentation économique des choses pour le plus grand profit des dominants. Toute alternative au système dominant est posée comme impossible au point que la seule fin à poursuivre pour infléchir la fatalité de l'injustice serait d'accroître toujours plus la richesse et donc d'amplifier toujours la croissance. A cet égard, le chômage en tant que fatalité est une donnée largement construite qui constitue le moyen le plus efficace pour, dans certaines limites, s'assurer de la docilité populaire et du bas niveau des salaires.
Pour cette oligarchie qui tend à se reproduire, il n’y a qu’une bonne démocratie, celle qui est capable de maîtriser un mal qui s’appelle la vie démocratique, « le torrent démocratique » pour reprendre une expression du XIXè siècle. L’histoire nous enseigne que les pères fondateurs de la République voyaient dans la démocratie le moyen pour l’élite d’exercer, en fait, le pouvoir au nom du peuple, mais que le peuple ne saurait exercer sans ruiner le principe même du gouvernement.
Le capitalisme n’est pas seulement un système économique fondé sur la maximisation du taux de profit, sur la marchandisation du monde ; le capitalisme est aussi un ordre social, un type de rapport social et un modèle d’agencement de pouvoirs. Ainsi, éduqués dans ce système les citoyens sont tous, à des degrés divers, pénétrés par l’idéologie caractérisée par l’individualisme négatif et « appropriateur » du « chacun pour soi ». Le capitalisme néolibéral s'appuie sur cette idéologie pour renvoyer à chacun la responsabilité (individuelle) de son état en s'attaquant en premier lieu à l'Etat comme instance garante du collectif. L'Etat serait selon les libéraux libertariens réduit à ses prérogatives régaliennes de police, de justice et d'armée au service de l'ordre prétendument établi. Un cortège (ou corpus) d’idées, de valeurs et de représentations privilégiant la concurrence, la compétition (battants, gagnants et « tueurs »), contribue à l’atomisation et à l’isolement des individus réduits au statuts de clients tyrannisés par la consommation.
Le capitalisme dans sa phase néo-libérale d’expansion illimitée n’a donc plus besoin de démocratie; celle-ci devient antinomique avec les buts recherchés par l'oligarchie. La démocratie favorise, en effet, la contestation des privilèges indus, elle alimente la remise en cause des pouvoirs illégitimes, elle pousse à l'examen rationnel des décisions. Le capitalisme n'a besoin, pour son développement, que d’un démocratisme, une démocratie de façade confortant une idéologie exaltant la recherche par chacun de son intérêt, prétendant que la somme des conduites individuelles conduit par une sorte de magie- " la main invisible" à l'optimum général. Une démocratie d’opinion substituant les sondages interpellant chaque citoyen atomisé, isolé, au rassemblement du peuple suffirait au débat public. La crise de la démocratie laisse apparaître la logique fondamentalement oligarchique de cette démocratie représentative et délégataire qui fut et reste une conquête décisive dans son histoire. « La vitalité même de nos parlements a été nourrie et soutenue hier par ces partis ouvriers qui dénonçaient le mensonge de la représentation ….La démocratie est l’action qui sans cesse arrache aux gouvernements oligarchiques le monopole de la vie publique et, à la richesse, la toute puissance sur les vies».
L’illimitation du capitalisme néolibéral le porte inéluctablement à détruire toutes les protections de l’Etat social, de l’Etat dont la dite Providence tenait aux conquêtes et aux garanties arrachées dans les luttes sociales et politiques du XIXè siècle et de la première partie du XXè. L’économie de marché à laquelle "la France" refuserait de se convertir disposerait le modèle social français à toutes les aventures du capitalisme financier qui n’aura de cesse de se débarrasser des procédures (des "lourdeurs"..) et des incertitudes de la démocratie politique et de la négociation sociale. L’oligarchie tentera toujours de domestiquer et de réduire le foyer de contestation et de revendication ouvert par la démocratie participative, par la démocratie, afin de perpétuer l’ordre si évidemment établi. L’ordre social conforme à la phase de développement du capitalisme n’a besoin que d’une démocratie disciplinaire : une « démocrature », en somme...
Les contre-pouvoirs sont les lieux de résistance et en même temps de créativité où le peuple rassemblé, en comités, collectifs, coordinations et associations, puise dans la délibération collective, dans la coopération et la mutualité soutenues par la convivialité festive, la puissance nécessaire à cet arrachement. En élaborant collectivement des formes d’organisation horizontales, transitoires et relativement autonomes les individus atomisés se libèrent de leur capacité à subir ; ils se restaurent en tant que citoyens en se réappropriant l’essence du politique dans la lutte et la recherche des formes d’une démocratie participative.
Granville, le 25 03 06.
Yann Le Pennec,
Ce texte s’inspire et emprunte aux ouvrages de Jacques Rancière" La haine de la démocratie " (Editions La fabrique, Paris 2005) et de celui de Hervé Kempf"Comment les riches détruisent la planète"(Le seuil, 2007). (Le titre est emprunté à un des chapitres de cet ouvrage)
Publié le 5 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre
Oser BOVE ;
Réunion publique à Saint Lô, mardi 03 avril 2007 :Ou on parle de croissance et de décroissance. 90 personnes pour un débat riche avec François DUFOUR et Christophe AGUITTON, tous eux militants syndicalistes et parmi les fondateurs d’ATTAC.
François, d’entrée de jeu rappelle la montée des luttes depuis 1995 face à la volonté de la droite mais aussi de la gauche « molle », celle qui d’alternance en alternance a géré le pays, d’inscrire dans leurs actions législatives et gouvernementales les objectifs libéraux dictés par l’OMC : remise en cause du code du travail, de la protection sociale, des retraites, développement de la précarité…
Ces luttes, qui ont rassemblé dans l’unité des millions de personnes, se sont heurtés à un pouvoir intransigeant.
Il est plus que nécessaire de s’appuyer sur les luttes sociales pour occuper le terrain politique et de proposer lors des échéances électorales une alternative au libéralisme.
Christophe a souligné comment l’action militante a évolué depuis 20 ans avec l’émergence des « sans », les sans logements, les « sans emplois », les «sans papier », les luttes des femmes, la montée de l’alter-mondialisme mais également les luttes antinucléaires, pour les services publics, contre l’appropriation du vivant par les firmes…
Autant de combats qui préfigurent un autre type de croissance, une croissance qui s’appuie sur la satisfaction des biens sociaux et non plus sur une consommation débridée au risque de remettre en cause les équilibres de la planète
Ces luttes reflètent une volonté solidaire mais également une capacité à se coordonner entre elles autour du rejet du libéralisme.
Le programme de SARKOZY accélère la révolution libérale. Le programme du Parti socialiste n’apporte aucune réponse de rupture car en aucun cas il ne remet en cause la répartition des richesses.
Les 125 propositions, patrimoine commun à l’ensemble des candidats aux présidentielles qui se réclament de l’anti-libéralisme donnent une réponse cohérente à cette aspiration de changer la vie : Défense et développement des services publics, affirmation des droits sociaux et de la protection sociale, augmentation des minima sociaux et du SMIC immédiatement, égalité hommes-femmes, plan pour le développement des logements sociaux, moratoire sur le nucléaire dans l’attente d’un débat et d’un choix citoyen sur l’énergie, renouveau démocratique…
Ces priorités s’appuient sur la volonté d’imposer dans les faits une autre partage des richesses, d’autres rapports Nord-Sud.
Elles portent en germe un autre rapport avec la croissance. Il faut certainement une décroissance en terme d’énergie en renonçant à la gabegie que représente le nucléaire et en prônant une politique énergétique décentralisée et économe. De même il y aura décroissance en favorisant un politique agricole pour répondre aux besoins alimentaires des populations et non pas une agriculture vouée à l’exportation.
Mais il y aura croissance lorsque se développeront les services publics de l’éducation, de la santé, de la culture.
L’approche des conséquences des 125 propositions différencie certainement les candidats qui s’en réclament. Ce n’est pas pour autant qu’ils sont en concurrence entre eux. L’addition de leurs scores permettra de vérifier, au delà des réflexes autour d’un vote prétendument utile distillé par François HOLLANDE, la force du courant antilibéral. Mais les résultats obtenus par chacun permettra de connaître la perception des citoyens sur le type de croissance et de développement auxquels ils aspirent.
L’unité a échoué sur le choix d’un candidat commun à la présidentielle. Pour autant il reste une volonté forte, à travers les partis, avec notamment les militants « unitaires du PCF, de la LCR, le courant alter écolo des VERTS, de mener les assises de la gauche de transformation sociale à l’automne.
Alain Millien
Publié le 4 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre
Publié le 4 Avril 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre