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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

La refondation qui s'impose, par Christian Piquet, LCR unitaire

Publié le 14 Juillet 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Une contribution de Christian Piquet, LCR unitaire, dans le débat sur l'indispensable refondation à Gauche.

Pas de doute, nous sommes bel et bien confrontés à un tournant de notre histoire politique. Certes, le second tour des élections législatives sera venu corriger la déroute annoncée par les résultats du premier. Si l’UMP et ses alliés auront conservé une majorité des plus confortables à l’Assemblée nationale, la vague bleue redoutée sera finalement venue se heurter à une remobilisation partielle en faveur de la gauche. Il aura suffi, pour aboutir à cet infléchissement de tendance, que le débat public se recentre sur les questions sociales, et plus particulièrement sur le projet d’instauration d’une TVA dite sociale.
De quoi rappeler opportunément, à qui eût pu l’oublier, que la société française n’a pas tout entière basculé dans l’adhésion au libéralisme « décomplexé » prôné par le nouveau président de la République. D’ailleurs, tous les sondages en témoignent : si, face à l’incapacité de la candidate socialiste de répondre aux attentes sociales, Nicolas Sarkozy a pu gagner l’adhésion d’une fraction des classes populaires, le pays n’en reste pas moins majoritairement défiant envers la loi du marché et le modèle libre-échangiste.

La contre-révolution décomplexée
Restons toutefois lucides, la victoire plus serrée qu’attendue de la « majorité présidentielle », le 17 juin, n’atténue en rien la gravité de la défaite politique subie par la gauche et le mouvement social le 6 mai. S’étant accaparé tous les leviers de commande, prenant toutes les décisions depuis son château élyséen, contrôlant toutes les institutions et la plupart des contre-pouvoirs
médiatiques, Nicolas Sarkozy n’entend pas perdre un instant pour mettre en oeuvre cette contre-révolution conservatrice à la française dont il a fait son projet.
La posture de Bonaparte, qu’il affectionne si ostensiblement depuis son entrée en fonction, si elle est très loin de résumer son dessein, n’en est pas moins, immédiatement, le moyen efficace de brouiller les repères les mieux installés, de jeter le trouble en anesthésiant un maximum d’opposants possibles, de diviser profondément les classes populaires, de prétendre s’adresser aux citoyens sans le moindre intermédiaire. Ainsi, grâce à cette opération d’une redoutable habileté, les mesures sociales les plus brutales qu’un gouvernement ait prises depuis des lustres – offensive de démantèlement du code du travail, accroissement considérable des privilèges fiscaux, attaque frontale contre l’école publique et mise en concurrence des universités dans la plus pure logique marchande – se trouvent-elles présentées comme un moyen de promouvoir le mérite individuel et de sélectionner les meilleurs. La remise en cause du droit de grève, y compris dans sa dimension constitutionnelle, telle que la profile le projet de loi sur le « service minimum », s’avère-t-elle justifiée au nom de l’égalité et de l’intérêt général. Le mini-traité européen, bien qu’il ne fasse que reprendre les points-clés du projet de Constitution rejeté le 29 Mai, se voit-il présenté comme la synthèse du « oui » et du « non » qu’aurait seul permis le volontarisme du nouveau monarque. Le débauchage continu d’éminences socialistes en quête de sinécures et d’honneurs se veut-il la démonstration de l’obsolescence du clivage gauche-droite au regard de l’utilisation des compétences et de l’efficacité pure. À l’orée de la trêve estivale, un singulier climat s’impose ce faisant, tendant à dépolitiser les confrontations, à techniciser le moindre des dossiers débattus, à renvoyer à des oppositions idéologiques surannées l’évocation de choix de société antagoniques…
Le rideau de fumée finira, bien sûr, par se dissiper. Le danger n’en est pas moins qu’il ait, entretemps, permis d’obscurcir ce qui se jouait vraiment, de faire sauter les verrous qui empêchaient encore une conversion totale du pays aux normes de la mondialisation capitaliste, de liquider ce qu’il demeurait des conquêtes sociales arrachées depuis la Libération, de dégrader qualitativement le rapport des forces entre capital et travail, de faire évoluer les institutions vers un régime présidentiel synonyme d’une atrophie accentuée de la démocratie. Dans son entreprise, Nicolas Sarkozy ne dispose pas de meilleur atout… que la tétanie s’étant emparée de la principale composante de son opposition parlementaire. Comment, à dire vrai, le Parti socialiste pourrait-il s’employer à faire barrage aux projets gouvernementaux, alors que la campagne de Ségolène Royal a si amplement démontré que son appareil se situait sur le terrain de l’adaptation totale à la vulgate libérale ? Par quel miracle parviendrait-il à résister à la tentative de déstabilisation dont il est l’objet avec le passage d’une série de ses figures chez Sarkozy, dès lors que, sur le terrain des idées, il a lui-même rendu les armes à l’adversaire et que, se tournant obstinément vers le centre de François Bayrou depuis des mois, il a contribué à dynamiter la ligne de partage entre la droite et la gauche ? Pourquoi symboliserait-il maintenant une alternative à l’ultracapitalisme du clan au pouvoir, à partir du moment où ses principaux leaders, de Royal à Strauss-Kahn en passant par Hollande, ne rêvent plus que de dissoudre définitivement la tradition social-démocrate dans un nouveau centre gauche, à l’image de ce qui s’est déjà produit de l’autre côté de nos frontières, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie ?

Relever le défi
Autant dire que nous nous trouvons face à une double rupture : à droite, avec le réarmement politique et idéologique du camp conservateur, afin qu’il soit en mesure de mettre en oeuvre les orientations qu’appelle un capitalisme entré dans un nouvel âge de son développement ; à gauche, avec l’accélération de l’aggiornamento libéral qui mène le PS à trancher les derniers liens qui l’arrimaient encore à sa propre histoire comme aux valeurs fondatrices du mouvement ouvrier. Le danger, majeur, est que ces deux ruptures, agissant en synergie, ne finissent par verrouiller pour longtemps le jeu politique, au moyen d’un bipartisme reléguant aux marges les forces n’ayant pas renoncé au changement social.
Échapper à ce piège mortifère suppose de s’engager dans une refondation dont l’objectif ne peut être que l’affirmation d’une gauche de gauche. Non l’aile gauche, nécessairement alibi, d’un grand parti, que d’aucuns évoquent déjà au PS et qu’ils disent devoir occuper tout l’espace politique jusqu’au centre gauche ; ni une petite gauche se concevant comme un aiguillon externe du social-libéralisme, ou une extrême gauche plurielle forcément impuissante devant l’ampleur de la reconstruction nécessaire. Mais une force apte à disputer au Parti socialiste l’hégémonie qu’il exerce sur la gauche et à faire triompher, au sein de cette dernière, une démarche de rupture antilibérale.
Le danger, majeur, est que ces deux ruptures, agissant en synergie, ne finissent par verrouiller pour longtemps le jeu politique, au moyen d’un bipartisme reléguant aux marges les forces n’ayant pas renoncé au changement social.
Le défi interpelle, et il interpellera toujours davantage, l’ensemble des forces, courants et militants qui n’entendent pas abdiquer devant l’ordre établi. La LCR, bien sûr, qui dispose d’un surcroît de responsabilité depuis que son candidat, Olivier Besancenot, a obtenu le score que l’on sait à la présidentielle, mais qui ne saurait se bercer d’illusion sur le fait qu’elle pourrait devenir le centre de gravité de la nouvelle force transformatrice aujourd’hui indispensable. Le Parti communiste également, qui, au second tour des législatives, a fait la démonstration que son influence réelle était bien supérieure score de Marie-George Buffet quelques semaines plus tôt, mais auquel un déclin accéléré pose la question vitale de son dépassement s’il veut effectivement contribuer à l’émergence d’une alternative à gauche. Les collectifs antilibéraux aussi, sortis étrillés de l’échec de la tentative d’aboutir à des candidatures unitaires lors de cette séquence électorale, mais qui conservent un capital militant qui se révélera indispensable à la reconstruction d’une perspective porteuse d’espoir. Les secteurs de gauche du PS, eux aussi, qui ne peuvent plus se dérober au constat que l’adaptation au modèle libéral représente une tendance lourde pour l’ensemble des socialdémocraties européennes, et que toutes les tentatives de la contrecarrer de l’intérieur se sont soldées par des échecs cinglants.
Nombre d’animateurs du mouvement social enfin, tant il est vrai que la résistance au sarkozysme ne trouvera pleinement sa dynamique que si elle peut s’appuyer sur des éléments d’alternative
politique.
C’est un processus qu’il nous appartient donc de mettre en oeuvre, sans précipitation mais avec détermination. Il passe par le rassemblement de toutes les énergies antilibérales au sein de la gauche, pour la réflexion et le débat, l’élaboration d’un projet de nouveau mobilisateur et l’action, dans le but d’aboutir à terme à une nouvelle force politique. Il devrait, lorsque les conditions en seront réunies, aboutir à une étape du type états généraux pour une gauche à gauche.

Toutes les initiatives seront les bienvenues si elles y contribuent. C’est en ce sens que l’on ne peut que se féliciter de la création du carrefour « Maintenant à gauche ». L’urgence est grande.

Christian Piquet


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Lettre à Marie-Georges Buffet

Publié le 12 Juillet 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Pour info et comme contribution au débat sur la nécessaire mutation de la Gauche, cette lettre d'un antilibéral à MGB.

Le 9 juillet 2007.
Lettre ouverte à la secrétaire nationale du Parti communiste français.
Madame Marie-George Buffet,
Vous avez dit, juste après les élections législatives de juin, que « tout doit être examiné, réexaminé, plusieurs idées sont émises, comme celle de décider de la création d'un nouveau parti, de le dépasser pour en fonder un avec d'autres ». Vous avez noté que le mot communiste, qui renvoie à l'échec du "socialisme réel'', représente un «poids» voire «un handicap» pour le PCF.
Bravo !
Le Congrès de Tours et les 21 conditions de Lénine sont maintenant très loin ! Les rivalités entre ceux qui croient que l’Etat exprime une classe – la bourgeoisie – et ceux qui croient qu’il exprime un rapport des classes ou le rapport de leur force font partie de l’Histoire. De toute façon, qui peut penser sérieusement qu’un vrai changement de régime – une nouvelle Révolution – puisse se faire autrement que démocratiquement ? Nous sommes tous pour la République. Les vieilles haines entre staliniens et trotskistes font aussi partie de l’Histoire. Par ailleurs, il est maintenant clair que le courant de l’écologie politique ne peut porter seul un projet de société alternatif à la mondialisation capitaliste, il a besoin de s’ancrer dans l’histoire des luttes d’émancipation de ces deux derniers siècles. Il doit travailler main dans la main avec le courant politique historique de lutte contre le capitalisme. On sait depuis 1983 que l’on ne peut pas compter sur le PS pour proposer une véritable alternative à l’idéologie dominante de la marchandisation du monde. Et les communistes n’ont-ils pas une petite revanche à prendre sur ces pharisiens du Parti socialiste ?
Ayons le courage de créer un nouveau parti qui fasse table rase de l’échec du socialisme réel et de la dictature du prolétariat. Revenons à Jaurès. A ses yeux, le socialisme devait être l’achèvement de la Révolution commencée en 1789. Il adhérait pleinement à l’idée centrale du socialisme, qui était la substitution, à une société fondée sur « la propriété individuelle et capitaliste, qui assure la domination d’une partie des hommes sur les autres hommes », d’une société égalitaire et finalement communiste, « un système d’universelle coopération sociale qui, de tout homme fasse, de droit, un associé ».
Ayons la détermination de proposer aux Français un projet de société vraiment socialiste, ce que le PCF ne fait malheureusement même plus aujourd’hui. On voit bien à quoi peut mener une acceptation des règles du jeu capitaliste. Les dirigeants du PS sont dans un phase de vide idéologique. Ils ne sont plus qu’une assemblée de loups, d’éléphants et de jeunes lions sans convictions qui cherchent comment manipuler l’opinion afin de reconquérir le pouvoir.
Le programme véritablement socialiste que nous devons construire ensemble, doit s’enrichir de réflexions sur les dégâts de la civilisation industrielle, sur l’absurdité d’une vision du monde purement matérialiste. Une vision de l’homme plus globale doit être envisagée. Le socialisme a tout intérêt de s’enrichir de philosophies extérieures au paradigme occidental. Je pense plus précisément à Gandhi ou au Dalaï lama. Ce dernier n’a-t-il pas dit, lors de son passage à l’Assemblée nationale en juin 1998, qu’il se considère comme fondamentalement socialiste, pour partie bouddhiste, pour partie marxiste ? La réflexion socialiste ne peut pas non plus ignorer les penseurs de l’écologie politique, tels que René Dumont, Teddy Goldsmith, André Gorz, Ivan Illich, Serge Latouche, François Partant, Henryk Skolimowski … . Et pour finir on ne peut pas lutter efficacement contre le capitalisme si l’on n’informe pas nos concitoyens sur la mystification monétaire, l’immense escroquerie de la finance internationale.
Ce nouveau socialisme, ce socialisme du XXIe siècle finira par devenir, tôt ou tard, majoritaire dans ce pays. Et peut-être plus tôt que prévu ! L’Histoire nous réserve parfois la surprise de soudains retournements ! Qui aurait pu imaginer la Révolution en 1785 ou la crise des années 30 en 1925 ? Même si le capitalisme apparaît aujourd’hui comme indépassable à la plupart de nos concitoyens, il s’agit d’avoir une vision historique un peu plus large pour déceler que le capitalisme finira par n’être qu’une petite parenthèse de l’histoire de l’humanité.
Le 18 juin dernier, j’ai fait une proposition de texte pour un appel à la création d’un parti, mouvement, rassemblement, véritablement socialiste, écologiste et altermondialiste, à faire circuler parmi les militants du PCF, de la LCR, des Verts, d'Alter Ekolo, des Objecteurs de croissance, d’Attac, des collectifs unitaires antilibéraux, des Alternatifs…et de tous ceux qui n’ont pas renoncé à construire un projet alternatif au capitalisme. J’ai proposé le titre suivant : Appel pour l’union des mouvements populaires et socialistes. De nombreux citoyens ordinaires et des personnalités politiques plus ou moins connues font circuler sur Internet des textes qui vont dans le même sens. La rencontre-débat « Maintenant, à gauche » du 7 juillet est également une volonté de reconstruire une autre gauche. En fait, si le PCF accepte de se dissoudre sans arrière-pensées manipulatrices, alors un immense espoir à gauche va naître. Des dizaines de milliers de citoyens n’attendent que cela. Des déçus des Verts, des unitaires de la LCR, des altermondialistes et même des bouddhistes-marxistes-écologistes comme l’auteur de cette lettre seraient enchantés de participer à cette nouvelle aventure que serait la création du premier parti politique vraiment novateur de ce troisième millénaire.
Une suggestion pour le nom de ce nouveau parti : UMPS (Union des mouvements populaires et socialistes) juste pour faire un pied de nez aux deux partis qui détiennent 90 % des sièges à l’Assemblée nationale !
Voilà ! je tenais à vous faire part de mes encouragements à cette grande idée que serait la dissolution du PCF. Mais, s’il vous plaît Madame, ne tardez pas trop, car cela prendra bien trois ou quatre ans afin de se préparer pour les prochaines échéances électorales nationales.
Bien à vous.
Marc Jutier (jutier.net)
AHIMSA
77 rue de la verrerie
75004 Paris
PS : si vous m’invitez à la Fête de l’Humanité à venir discuter avec vous, je viendrais avec plaisir.
Avez-vous eu l’occasion de parcourir les deux ouvrages que je vous ai remis en mains propres ?
Carnet de route d'un jeune iconoclaste (1999)
Le Guide de l'écologie Politique(2003)
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Et maintenant à Gauche! Communiqué de presse

Publié le 10 Juillet 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Maintenant, à gauche !

La première rencontre-débat à l’initiative de « Maintenant à gauche » s’est tenue samedi 7 juillet. Malgré la date tardive et la succession des week-end de réunions à l’issue d’une année militante chargée, environ 150 personnes venues d’une trentaine de départements y ont participé. Des militants de diverses sensibilités politiques étaient présents :

communistes unitaires (Catherine Tricot, Pierre Zarka, Roger Martelli), PRS (François Delapierre), Force Militante (Marc Dolez), Alternatifs (Jean Jacques Boislaroussie, Roland Mérieux), Alternative Citoyenne (Claire Villiers, François Labroille), MARS Gauche Républicaine (Eric Coquerel, Pierre Carassus, André Deluchat), courant UNIR de la LCR (Christian Picquet, Francis Sitel, Céline Malaisé, Alain Faradji), Cactus La Gauche (Jean Luc Gonneau), des personnalités (Clémentine Autain, Bernard Defaix, Claude Michel, Claude Debons…). Des responsables communistes, des personnalités diverses, nous ont fait part de leur intérêt pour la démarche engagée. Ce succès est le signe du besoin largement éprouvé de redresser très vite la tête après la lourde défaite que nous venons d’essuyer.

Les interventions ont fait apparaître un diagnostic largement partagé, une conscience commune des enjeux aujourd’hui et des exigences qui en découlent en matière de perspective et de stratégie (voir en annexe différents textes).

Nous voulons opposer au social-libéralisme et aux alliances au centre tel qu’on les voit se profiler du côté du PS une autre refondation à gauche, s’adressant à toute la gauche. L’objectif est celui d’une nouvelle grande force politique de transformation progressiste de la société apte à incarner les valeurs d’émancipation historiquement portées par la gauche, à les enrichir et à les renouveler ; et à constituer une alternative crédible à gauche. C’est cela qui marquerait la seule rupture véritable dont la vie politique française a besoin. Cette ambition s’inscrit dans les expériences qui cherchent, dans de nombreux pays, à ouvrir de nouvelles voies à gauche, la dernière en date étant Die Linke en Allemagne

Notre volonté est de faire en sorte que différentes forces, sensibilités, militants intéressés, réfléchissent et élaborent ensemble sur ces questions. Au terme d’un tel processus des Etats généraux pour une gauche enfin à gauche pourraient être conjointement organisés.

Dès la rentrée de septembre, nous encourageons partout dans les villes et départements au développement d’initiatives décentralisées concrétisant une telle démarche de rencontres et de dialogues pluralistes. Et lors de la fête de l’Humanité, cette démarche sera également portée dans les débats.

Avant la fin du mois d’octobre, nous organiserons un nouveau rendez-vous national pluraliste concrétisant et illustrant le large rassemblement pour une gauche à gauche que nous appelons de nos vœux.

Dès maintenant, nous devons participer aux résistances nécessaires face à la contre-révolution libérale et conservatrice et à la dérive institutionnelle bonapartiste que met en œuvre Sarkozy. Ces résistances seront d’autant plus cohérentes et déterminées que se construiront en même temps des éléments d’alternative. C’est à cette ambition que nous voulons contribuer.

Le 9 juillet 2007

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Aidez Salome et Levani. Non à la traque aux enfants!

Publié le 3 Juillet 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité

Pour que Salome et Levani puissent faire leur rentrée comme leurs camarades

Salomé et Levani sont deux élèves fréquentant les écoles maternelles « Arc en Ciel » et de l’"Alma" à Cherbourg, dans la Manche. Ils ont commencé à construire leur vie ici, apprennent à parler et à lire le Français et ont des camarades de jeu comme tous les enfants de France.
Seulement, voilà ! Leurs parents, qui ont dû quitter leur pays ( la Georgie) car ils y étaient persécutés par des autorités corrompues, sont arrivés pour l’essentiel au bout de leurs démarches visant à obtenir l’asile.
Déboutés de ce droit essentiel (comme environ 80% des demandeurs), ils sont expulsables et leur sort ne dépend plus que du pouvoir discrétionnaire du Préfet. Il est insupportable d’envisager que ces enfants ne soient pas présents auprès de leurs copains à la prochaine rentrée. Nous savons que les autorités évitent ce genre d’expulsion durant l’année scolaire. Pendant les vacances par contre, il pourrait être tentant pour la Préfecture de « faire du zèle » comme l’y invite le gouvernement qui continue de fixer des objectifs chiffrés dans ce domaine (au mépris donc de l’étude des cas individuels).
La mise sous protection de ces familles passe donc par une mobilisation de la communauté scolaire, des parents d’élèves et des enseignants et au delà de tous les citoyens pour qui la devise « liberté, égalité, fraternité » a encore un sens.
C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement le

Jeudi 5 juillet à partir de 16 heures 30
devant l’école « Arc en Ciel » rue Paul Talluau à Cherbourg

(accès par la rue Christine, parking Gambetta-Fontaine ou par la place Napoléon parking CUC ou Napoléon, plage verte etc..)

Il est important que nous soyons nombreux !


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Ouverture du marché de l'énergie : réunion publique d'information à Granville

Publié le 1 Juillet 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

A diffuser largement à vos réseaux :
Le 9 juillet à 18 H, salle Santorin à l'Agora (quartier St Nicolas) de Granvillela CLCV ( Consommation Logement et Cadre de Vie) et la Confédération Syndicale des Familles organisent une réunion d'information sur l'ouverture du marché de l'énergie.

Cette réunion fera l'objet d'un débat et d'une intervention de Mr Claude PERIER, retraité EDF GDF et Président du Comité des Usagers EDF GFDF du Coutançais.
Il serait bien qu'il y ait beaucoup de monde.
Chacun est concerné!
Citoyennement votre.
D.G.
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