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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Soutien aux faucheurs volontaires

Publié le 16 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

32 faucheurs volontaires seront jugés lundi 17 et mardi 18 décembre à Orleans.
Celles et ceux qui souhaitent se rendre à Orleans pour les soutenir peuvent prendre contact avec Marie Bahuaud
N° tél.: 02 33 68 33 96
Citoyennement vôtre,
Anne Marie
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Collectifs Unitaires Anti-Liberaux

Publié le 13 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action

Appel des Assises nationales des Collectifs Unitaires Anti-Libéraux

 

Ensemble, construisons une véritable alternative politique de gauche !

Aujourd’hui notre planète et l’humanité toute entière sont menacées par l’exploitation sans bornes du travail des hommes et des femmes et des richesses naturelles.

Aujourd’hui, une classe dirigeante privilégiée (2% des personnes possèdent 50% des richesses mondiales) impose une politique conforme à ses intérêts. Par sa puissance médiatique, elle manipule les opinions publiques en détournant les aspirations aux changements pour préserver sa domination.

Toujours plus avides, ces privilégié-es veulent réduire toute activité, tout bien commun de l’humanité, y compris la vie, au rang de marchandises. Ils-elles sont prêt-es pour cela à détruire les équilibres écologiques, les droits sociaux acquis dans les pays les plus avancés, les modes de vie qui freinent leur appétit insatiable de profits.

Ils-elles n’hésitent pas à employer la force et la guerre, à violer la démocratie. Indifférent-es à la dégradation des conditions de vie d’une majorité d’hommes et de femmes d’aujourd’hui, ils-elles dilapident les chances de survie des générations futures.

C’est le visage du capitalisme aujourd’hui, le néo-libéralisme, qu’on veut nous faire prendre pour la seule organisation possible de la société.

La politique des gouvernements successifs de la France, les orientations de l’Union européenne, les institutions économiques internationales (OMC, FMI...) participent à cette domination, sous la conduite des dirigeant-es des États-unis. Cela ne peut conduire qu’à des catastrophes sociales, écologiques et économiques de plus en plus dramatiques si les peuples qui en sont les premières victimes ne réagissent pas.

Déjà, en Amérique latine, des gouvernements populaires remettent en cause cette domination. Dans certains pays voisins des forces de la gauche radicale commencent à se regrouper avec succès.

En Europe, en France, il est urgent d’opposer des réponses radicalement nouvelles à ce système injuste, destructeur et inhumain.

L’incapacité à proposer ces réponses entraîne la faillite des partis politiques traditionnels de la gauche.

En 2005, la gauche anti-libérale et alternative avait su se rassembler pour faire triompher le Non à la constitution européenne. Un immense espoir s’était alors levé pour que ce rassemblement se prolonge par une candidature unitaire de cette gauche à l’élection présidentielle. L’incapacité à s’unir pour proposer des réponses communes a entraîné l’échec des forces anti-libérales.

Cet échec conjugué à la faillite des partis de la gauche traditionnelle a rendu possible l’élection à la présidence de la république du candidat de la droite la plus dure que la France ait connue depuis les grandes avancées sociales de la Libération.

Un de ses principaux objectifs est justement de liquider ces avancées.

Nous ne voulons plus de ce constat d’échec, qui ne donne à notre peuple que la seule perspective de vivre plus mal demain qu’aujourd’hui !

Plus que jamais le rassemblement dans les luttes pour combattre et résister aux projets autoritaires et anti-sociaux du pouvoir est nécessaire.

Mais résister ne suffit pas.

Sans un projet politique crédible proposant une autre conception de la société et les moyens de parvenir à ce changement, nous ne pourrons que freiner la destruction de nos solidarités au profit des véritables privilégié-es (en 2006, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises s’est accru de 80 milliards d’€, à comparer aux 11 milliards de supposé déficit de la Sécu !).

Un autre avenir est possible si nous le voulons.

Cette alternative ne peut venir que des forces convaincues de cette nécessité.

Nous voulons contribuer à construire une grande force politique nouvelle avec celles et ceux qui pensent qu’une autre façon de vivre ensemble est possible, qu’on peut vivre mieux sans forcément consommer plus, que la compétition et l’individualisme égoïste ne sont pas les seuls moyens de réussir sa vie. Où tou-tes puissent se retrouver, dans la diversité de leurs expériences, de leurs engagements, de leurs luttes. Cette diversité n’est pas un obstacle, mais au contraire une formidable richesse si la volonté de travailler ensemble l’emporte sur celle d’imposer le point de vue de sa sensibilité, de son parti, de sa philosophie.

Ce mouvement doit s’appuyer sur des valeurs et sur un projet politique clairs, pouvant recueillir un large soutien populaire. C’est la garantie de ne pas reproduire les erreurs des précédents gouvernements de gauche à majorité socialiste, qui n’ont jamais remis en cause les intérêts des forces économiques et financières dominantes.

Ce projet politique à construire doit pour cela comporter les engagements suivants :

-  permettre la satisfaction des besoins immédiats et sociaux des peuples, dans le respect des ressources disponibles sur la planète, en modifiant la répartition des richesses,
-  permettre l’épanouissement de chacun-e, dans le respect de sa liberté individuelle, quel-les que soient son sexe, sa condition sociale, son origine,
-  rendre le monde habitable pour les générations futures en remettant en cause le modèle de développement capitaliste basé sur la consommation croissante de marchandises, la surexploitation des travailleur-ses et le gaspillage des richesses naturelles,
-  inventer une démocratie nouvelle, dans laquelle chaque citoyen-ne aura accès aux moyens de comprendre les enjeux et de faire les choix politiques qui le concernent,
-  faire de la paix et de la coopération entre les peuples la nouvelle façon d’écrire l’histoire, en France, en Europe et dans le monde.

Ces points sont bien sûr à approfondir. Nous n’avons pas la prétention d’y arriver seul-es ! Nous proposons aux forces politiques, sociales, associatives qui partagent ces objectifs de s’engager ensemble dans la construction de ce projet politique et dans sa mise en œuvre.

Ce projet prendra sa force dans une visée émancipatrice basée sur des valeurs essentielles que la gauche actuelle n’a pas su défendre. Il est urgent de reconstruire une gauche qui allie justice sociale et écologie, démocratie et égalité, solidarité et liberté, féminisme, anti-racisme, pacifisme, réponses concrètes pour demain et projets d’avenir dans l’unité la plus large.

Organisons ensemble, à cette fin, les États généraux de cette gauche dès 2008.

Mais, sans attendre ni se soumettre au bon vouloir de quelque état-major que ce soit, nous voulons être un creuset de ce rassemblement et un outil pour commencer à le construire, partout où cela est possible.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces objectifs, qu’ils-elles soient ou non engagé-es dans un parti, une association, un syndicat, à participer à notre mouvement dans les collectifs existants ou à créer.

Ensemble, construisons une réelle perspective politique aux luttes et aux résistances contre les ravages du capitalisme.

Ensemble, inventons une autre façon de faire de la politique !

Saint-Denis, le 2 décembre 2007

http://www.gauchealternative.org

8 décembre 2007

 
 
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Prochaine réunion de l'Alternative

Publié le 12 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Avis aux membres et sympathisants

 réunion

le : lundi 17 décembre 07

à : 19h

lieu : Local d’Alternative 50, Le bois Landelle 50510 Hudimesnil

l Ordre du jour :

  • Municipales 2008 ;
  • Mouvements sociaux ;
  • Compte-rendus des réunions nationales ;
  • Campagne pour un référendum ("mini" traité européen)
  • Questions diverses.

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Prochaines réunions de "Granville à Gauche"

Publié le 7 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Prochaines réunions de la liste "Granville à Gauche"

Lundi 10 décembre à 18h – thème “ Environnement et écologie” : à Jules Ferry (les sternes)

Mardi 11 décembre à 18h – thème “Transports et déplacements” : salle de l’Agora

Mercredi 12 décembre à 18h – thème “Urbanisme et projet portuaire” : CRNG



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Un comité pour un référendum dans la Manche

Publié le 4 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans L'Alternative dans l'action

La déclaration commune des gouvernements de l’Union, adoptée à Berlin lors des célébrations du cinquantenaire du traité de Rome, se fixait comme objectif « d’asseoir l’Union européenne sur des bases communes rénovées d’ici les élections au Parlement européen de 2009 ».

Tout devait donc être fait pour que les élections européennes ne soient pas un moment de débat politique sur l’avenir de l’Union. Le Conseil Européen des 21 et 22 juin a confirmé cet agenda. Ce Conseil européen a reproduit les pires moments de la construction européenne en offrant le spectacle d’une négociation à huis clos dont, une fois de plus, les termes échappaient aux citoyens de l’Union.

Un mois plus tard, la présidence portugaise remet un projet, qui doit être adopté les 18 et 19 octobre par le Conseil.

Dans la nuit du 18 au 19 octobre, les 27 chefs d’État ou de gouvernement de l’Union Européenne sont tombés d’accord sur le projet de traité modificatif, copie conforme du précédent à quelques détails près. Il sera signé solennellement le 13 décembre 2007 à Lisbonne.

La rapidité avec laquelle cette affaire a été bâclée en dit long sur la conception de l’Europe et de la démocratie qui anime les dirigeants européens.

Le double non français et néerlandais au TCE était, en autres choses, un refus de la méthode avec laquelle l’Europe avait été construite :
négociation secrète entre Etats,
absence de transparence sur le contenu des enjeux,
refus du débat public.

On aurait pu croire que suite à l’épisode du Traité constitutionnel européen (TCE), les gouvernements allaient au moins ne plus reproduire ce type de comportements. C’est le contraire qui a eu lieu et nous assistons à la manifestation d’une volonté d’exclure les citoyens européens de tout débat sur l’avenir de l’Union. Visiblement le double non français et néerlandais a à ce point effrayé les dirigeants européens qu’ils ne veulent plus prendre le moindre risque. Tout doit être fait très vite pour prendre de vitesse une éventuelle réaction citoyenne. Et évidemment, on pourra compter sur les doigts de la main les gouvernements qui oseront faire ratifier un tel traité par référendum.

Cette méthode est inacceptable et va à l’encontre des exigences de nombre de mouvements citoyens en Europe qui préconisent qu’une « assemblée nouvelle et démocratique, élue directement par les citoyens de tous les États membres, sera mandatée pour élaborer un nouveau projet de traité, avec la participation effective des Parlements nationaux » et que « tout nouveau traité devra être soumis à référendum dans tous les États membres ».

Le nouveau président de la République a décidé que le traité serait ratifié par l’assemblée (1). Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.
C’est le souhait de 75% des électeurs de l’union européenne et de 81% des Français (2).

Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5e des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution. Actuellement avec 545 contre 537 pour, l’opposition à la modification préalable est majoritaire.

C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum, relayé dans la Manche par le Comité de la Manche pour un Référendum.

Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.

Nos prochaines actions :
Courrier et rencontre avec les parlementaires ;
Campagne d’affichage ;
Signature d’une pétition à partir du 8 décembre sur les marchés et dans les différents lieux publics et d’entreprises ;
Réunion publique en début d’année 2008.

Vous pouvez également signer sur le web : www.nousvoulonsunreferendum.eu
(1) Traité simplifié : Sarkozy confie qu’un référendum serait perdu car "Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements"
(Nouvelle Solidarité) - Bruno Waterfield, le correspondant à Bruxelles du quotidien britannique The Telegraph révèle aujourd’hui que Nicolas Sarkozy, devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis clos, a admis que " des référendums sur le nouveau traité européen étaient ’dangereux’ et perdants en France, en Angleterre et dans d’autres pays. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements "
Parlant du référendum du 29 mai 2005, Sarkozy a dit que " La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le NON. ". " La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé ", a-t-il ajouté. " Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni".
Source : http://www.solidariteetprogres.org/spip/article.php3 ?id_article=3508

(2) Traité européen, 81 % des français pour un référendum (rappel mars 2007)
 mardi 23 octobre 2007 BRUXELLES (Reuters)

La majorité des Européens veulent se prononcer par référendum sur un nouveau traité européen, préfèrent leur monnaie nationale à l’euro et souhaitent limiter les pouvoirs de l’Union européenne.
Tels sont les résultats d’un sondage réalisé en mars auprès de 17.443 citoyens des 27 pays membres de l’UE pour le cercle de réflexion britannique Open Europe à la veille des célébrations de Berlin pour le 50e anniversaire du traité de Rome.
Même si les résultats sont nettement plus négatifs que ceux donnés par Eurobaromètre, qui travaille pour la Commission européenne, ils ont de quoi faire réfléchir les dirigeants européens soucieux de relancer la machine institutionnelle.
"Ils feraient bien d’écouter plutôt ce que les citoyens leur disent", a dit dans un communiqué Lorraine Mullally, directrice de recherche à Open Europe, un centre de réflexion peu suspect de fédéralisme.
Les résultats devraient rendre prudents les dirigeants européens, qui fixeront à 2009 l’échéance pour approuver un nouveau traité : 75% des électeurs de l’Union européenne veulent s’exprimer par référendum sur un nouveau traité.
En France, ils sont 81% à vouloir un nouveau référendum.
Cette étude a été rendue publique en mars 2007. Qui en a parlé ???

Organisations : Alternative citoyenne – ATTAC – CGT – Confédération Paysanne – FSU – Gauche Alter – LCR – Mars, gauche républicaine – MRC – PCF - Solidaires. Contact : Janine Renault (ATTAC) 02 33 56 83 74
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Nos enfants ne sont pas de la chair à flash-ball

Publié le 1 Décembre 2007 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

Manifestation Samedi 1 décembre 14h Phénix de l'Université de Caen

Fédération des Conseils de Parents d'élèves - FCPE
Hérouville Saint Clair, le 30 novembre 2007

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nos enfants ne sont pas de la chair à flash ball !


La FCPE Calvados dénonce avec vigueur la répression policière survenue lors de la manifestation des lycéens et des étudiants, hier après-midi.

Mercredi matin, la FCPE, la FSU, la CGT et SUD Education avaient été reçus en audience par le directeur de cabinet de la Rectrice. D’une même voix, nous avions exprimé notre refus des interventions policières dans les lycées et notre refus du fichage, par les renseignements généraux, des élèves considérés comme « meneurs ».

Nous avions aussi dénoncé les menaces de sanctions disciplinaires à l’égard des élèves au seul fait qu’ils aient été fortement impliqués dans le mouvement.

Le Rectorat nous a répondu que le message gouvernemental était le suivant : restauration de l’autorité de l’Etat et nécessité de faire comprendre aux élèves qu’on ne pouvait pas tout tolérer (d’où le recours aux huissiers et d’éventuels dépôts de plaintes).

Nous avons plaidé pour restaurer d’urgence le dialogue entre tous les membres de la communauté éducative à tous les échelons (dans les lycées, au Rectorat, au Ministère) et permettre aux jeunes de sortir de cette crise par le haut, en entendant leurs revendications qui, certes, concernent la loi LRU mais également l’exercice de le citoyenneté dans leurs établissements scolaires.

Nous espérions avoir été entendus. Suite aux évènements survenus hier au Rectorat, il est clair que l’administration de l’Education nationale ne joue pas la carte de la négociation et choisit délibérément de recourir à la force pour casser le mouvement lycéen. Cette attitude est totalement irresponsable et fait le lit de révoltes futures.

En accord avec la coordination lycéenne, la FCPE appelle donc à une manifestation pacifique demain, samedi 1er décembre 2007, à 14 h 00 au Phénix – Université.

Pour dénoncer la répression policière

Pour exiger le retour au dialogue entre tous les acteurs

Contact FCPE 14 : Agnès BUSSON – Tél. : 06.62.73.95.97
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