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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Clémentine Autain au Congrès du Parti de Gauche

Publié le 26 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

clem2Intervention de Clémentine Autain au Congrès du Parti de Gauche

Quand Jean-Luc et Eric m’ont transmis votre invitation, je me suis dit : vivement dimanche ! Je ne ferai pas ici un discours de politique générale mais je veux vous parler de ce que nous avons à faire ensemble.

La création du Parti de Gauche a bousculé l’autre gauche. Vous avez contribué à raviver l’exigence d’unité de la gauche de transformation sociale et écologique.

L’échec de la candidature unitaire en 2007 nous a plombé. Ce fut une catastrophe électorale, ça nous a affaibli et les blessures personnelles et militantes ont laissé des traces. Mais nous devons remettre l’ouvrage sur l’établi. Parce qu’après les échecs du XXe siècles, la recomposition et la rénovation sont incontournables. Il faut mêler les cultures et les traditions, redéfinir les lignes de fractures, repenser les formes de la révolution.

Il faut recréer une espérance dans un changement possible. Les attentes et le potentiel sont immenses. Nous l’avons vu à l’occasion du mouvement sur les retraites. Nous avons vu l’ampleur de l’exaspération, les exigences nouvelles à l’égard du travail, le besoin de sécurités sociales, la critique capitalisme financiarisé. Ailleurs en Europe, en Grèce, au Portugal, en Irlande, des peuples se lèvent contre les politiques de rigueur.

On ne peut pas se satisfaire d’une alternance molle entre une droite arrogante qui a pris le parti des riches et une gauche qui a renoncé à changer la donne. Ce que nous avons à faire ensemble, c’est un mouvement large, celui d’une gauche décomplexée qui retrouve le chemin du partage des richesses, des pouvoirs, des savoirs et des temps. Une gauche qui retrouve le chemin de l’humain, de la souveraineté populaire et de la préservation de la biodiversité.

Pour cela, il faut assumer l’affrontement avec le capital et l’idéologie dominante. On ne rasera pas gratis, ceux qui prétendent le contraire, que l’on peut changer les conditions du plus grand nombre sans affronter le capitalisme, ne sont pas réalistes. Le réalisme est de notre côté. Pour cela, il faut donc une révolution citoyenne, il faut que le peuple s’en mêle, pour reprendre le titre de la pétition qui fait un malheur sur Internet (près de 250.000 signatures) en faveur d’un référendum sur les retraites.

Je reste convaincue que l’unité de tout l’arc des forces de la gauche radicale, de transformation sociale et écologique, est un déclencheur d’une dynamique populaire capable de bâtir des majorités d’idées, des majorités sociales et politiques. Le Front de Gauche est un cartel d’organisations. C’est aujourd’hui une expérience politique qui constitue un acquis dans le pays. Mais de nombreuses forces, des collectifs, des militants syndicaux, associatifs, des citoyennes et des citoyens qui ont envie d’en découdre, pourraient s’y retrouver et agréger plus encore mais n’y trouvent pas leur place.

Le Front de Gauche est-il prêt à s’élargir pour se transformer ? Je pose la question (la salle crie des « oui »).... J’entends donc la réponse positive du Parti de Gauche. Mais qu’en pensent le PCF et la GU ? Nous attendons une réponse. Le temps presse. La transformation du Front de Gauche, ce n’est pas simplement l’inclusion de la Fase. Ce que nous avons à construire dépasse nos quatre forces. Nous devons faire mouvement. Nous devons inventer de nouvelles formes d’agrégations politiques, qui permettent à la fois de faire vivre la diversité, la spontanéité, et d’assurer une cohérence d’ensemble et une efficacité d’action.

Le NPA aurait toute sa place dans un Front large populaire. On ne peut pas se résoudre à leur isolement. Et si la seule question est celle de la participation à un gouvernement dominé par le PS dans son orientation actuelle, nous y répondons clairement par un « non » (la salle crie « non »).

Au sein d’Europe Ecologie, l’alliance est naturelle avec les tenants de l’écologie radicale. J’en vois beaucoup d’ailleurs qui ne sentent pas très bien avec le tournant opéré par le mouvement écolo car ils attendent mieux qu’un rassemblement environnemental « ni gauche, ni droite ».

Voilà la feuille de route. Mais il ne faut pas se prendre les pieds dans le tapis de la Ve République. Notre dynamique, si nous arrivons à la construire, ne peut pas échouer sur la question présidentielle. Nous avons là une responsabihttplité. Jean-Luc peut être le candidat. Il en a l’énergie, la volonté et la capacité. Pour ma part - et je parle là en mon nom -, je n’aurai pas d’états d’âme et même de l’enthousiasme à faire sa campagne, si c’est notre campagne.

Nous nous engagerons si, et seulement si, un outil collectif, une dynamique large, unitaire et populaire est construit d’ici là. A la Fase, nous pensons d’ores et déjà qu’il faudrait mettre en place des comités locaux ouverts aux individus et aux autres forces.

Alors, il faut le dire, il reste des débats entre le PG et la Fase.

Sur la conception de la République et de la laïcité. Sur la forme parti que nous pensons révolue dans sa version « parti-guide » du XXe siècle. Sur la conception de la transformation, et les nouvelles relations entre social et politique que cela implique - nous ne nous reconnaissons pas, par exemple, dans votre expression de « révolution par les urnes  », nous préférons la « révolution citoyenne ».

Mais ce qui est commun est supérieur à ce qui nous divise.

Nous nous retrouvons dans la nécessité de faire vivre une gauche décomplexée, prête à affronter le capitalisme, porteuse de contestation radicale et en quête de majorités. Et nous nous retrouvons sur la nécessité de créer une nouvelle force. Il faut que nous fassions front commun, durablement.

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Sarko va nous laisser un pays en ruines

Publié le 26 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

Loi NOME : un véritable hold-up !

 

 

 

services-publics.jpgLe  23 novembre 2010

 

NOUVELLE ORGANISATION DU MARCHE DE L’ELECTRICITE
2ème lecture

MOTION DE REJET PREALABLE

Daniel PAUL, député de Seine Maritime.

 

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues.

Nous l’avons déjà dit lors de la 1ère lecture : votre projet de loi est inacceptable. Comment accepter en effet qu’au nom de la concurrence, on oblige un pays à augmenter les tarifs de l’électricité ? Comment justifier que les intérêts du marché soient plus importants que ceux d’un pays, d’une économie, d’une population ?

C’est pourtant ce que signifie votre texte de loi. Vous voulez, au terme de cette 2ème lecture, que la représentation nationale décide qu’EDF cèdera à ses concurrents 25% de sa production nucléaire, et tout cela pour qu’enfin, ceux-ci puissent espérer gagner des parts de marché !

Car la réalité est là ! Depuis que les libéraux ont décidé l’ouverture du marché de l’électricité en Europe et en France, seuls 4 à 5% de nos compatriotes ont franchi le pas et quitté l’opérateur public, et même le secteur industriel reste prudent. Alors Monsieur BEGBEDER est monté au créneau ! Il faut dire qu’en fondant Poweo, en 2002, il pensait que le marché de l’électricité allait rapidement être juteux. Mais, les résultats sont décevants et il a dû passer sous la coupe du groupe autrichien Verbund et de fonds britannique et luxembourgeois. Uniquement des gens soucieux de la qualité de l’électricité dans notre pays….

Il y a quelques jours, par hasard sans doute, M. BEGBEDER a annoncé que, faute de pouvoir se développer sur le marché français, Powéo envisageait de mettre fin à son activité de détail. Il dénonce le « maintien de conditions réglementaires » qui empêchent le marché de jouer pleinement, en clair, il met en cause les choix stratégiques de notre pays depuis la Libération, la décision de développer un secteur nucléaire, sous maîtrise publique, pour mieux garantir la sécurité et la maîtrise des coûts, le maintien, par l’Etat, de tarifs réglementés.

Pour notre part, nous considérons que c’était et que c’est toujours bien ainsi : l’électricité n’est pas un produit banal, ce n’est pas une marchandise ordinaire et il est donc juste et responsable que des gouvernements aient décidé qu’elle ne ferait pas l’objet de spéculation, à des fins de profits, mais qu’elle serait accessible à la population et à nos industries. En clair, l’électricité est un atout de politique sociale et économique.

Or, c’est cela que vous bradez aujourd’hui, sur l’autel du libéralisme. Certes, vous prétendez qu’il s’agit de sauvegarder le système mis en place par nos aînés, dans le cadre du programme du CNR ! Certains espèrent ainsi cacher qu’ils sont pour la loi du marché, sans trop oser le dire, d’autres se sont résignés à céder devant elle, sans le reconnaître. Mais cela ne vous empêche pas, ni le président de la République, ni vous-mêmes, de rappeler votre fidélité au Général de Gaulle, alors que ce sont les principes mêmes du CNR, puis de la politique qui en a découlé, que vous enterrez ! Comment ne pas faire un parallèle avec le dossier des retraites et de la protection sociale où vous prétendez aussi sauver le système par répartition, alors qu’étape après étape, adaptation après adaptation, vous le videz de son sens en cédant aux pressions des marchés et des assurances privées.

Les raisons justifiant un rejet préalable de votre texte sont nombreuses. Ne pouvant les présenter toutes, dans le temps qui m’est imparti, j’en retiendrai 3 qui me semblent particulièrement éclairer vos objectifs et les enjeux auxquels nous sommes confrontés.

Je l’ai dit, certains sont porteurs de l’idée que dans tous les domaines, la loi du marché est la seule qui vaille. D’autres ont cédé devant l’offensive libérale. Tous, pourtant, aujourd’hui, comme hier, vous poussez à la dérèglementation, à la casse des outils publics, à la marchandisation généralisée, y compris de ce qui est nécessaire à la vie de nos concitoyens, à l’activité de notre pays. Comment pouvez-vous oublier ou négliger que le prix de l’électricité en France, un des moins chers d’Europe, est un atout essentiel au plan social, comme au plan économique et économique ? 

Or, au nom des intérêts de quelques financiers, vous voulez qu’EDF vende 25% de sa production nucléaire à ses concurrents, afin de donner des chances à la concurrence. Cela aura évidemment des conséquences sur le tarif final aux usagers. Dans tous les cas, ce sont les consommateurs qui paieront. Avec un prix de cession de 42 euros, la Commission Européenne n’acceptera pas qu’il en soit autrement. D’ailleurs la CRE a fait des projections : si EDF obtient gain de cause, il faudra relever les tarifs bleus (particuliers et petits professionnels) de 11,4% une fois la réforme votée, puis de 3,5% par an entre 2011 et 2025. Mais ne soyons pas dupes ! EDF cherche également à obtenir une augmentation de ses tarifs à travers les négociations sur la loi NOME. En juillet 2009, Pierre Gadonneix avait réclamé une hausse des tarifs de 20% sur 3 ans, ce qui lui avait coûté son poste et le journal les Echos en janvier dernier avait fait état de projections internes à EDF, envisageant une hausse des tarifs aux particuliers de l’ordre de 24% entre 2010 et 2015.

Alors, il y aura sans doute marchandage, entre ce que demande EDF, qui signifierait une lourde augmentation des prix et ce que veulent les concurrents qui serait synonyme de bradage total ! Quel que soit le choix, sans doute entre ces 2 montants, il se traduira par une augmentation des prix de l’électricité et prétendre que la concurrence pourra ensuite jouer au profit des consommateurs, c’est une supercherie et vous le savez bien : l’électricité n’étant pas stockable, la concurrence ne peut qu’entraîner l’augmentation des prix, et d’ailleurs, partout, c’est le scénario qui s’est vérifié.

Mais votre logique va plus loin. Non seulement l’opération à laquelle vous vous prêtez va mécaniquement augmenter les prix, mais elle va également justifier la fin des tarifs régulés, ceux-là même qui sont depuis longtemps dans le collimateur de la Commission Européenne, au nom de la  concurrence libre et non faussée. Alors, sans doute proposerez-vous un tarif social, accessible aux plus démunis, mais ce qui compte, c’est que la libéralisation du système aura été effectuée, les prix de l’électricité auront augmenté, les tarifs régulés auront disparu, pour la plus grande satisfaction des marchés, les « freins » dont parle M. BEGBEDER auront disparu, non pour que la situation des consommateurs soit meilleure, qu’il s’agisse des ménages, des collectivités locales, des PME et des PMI, mais pour que celle des marchands d’électricité soit plus profitable.

C’est à cela que vous vous prêtez aujourd’hui, en bradant les intérêts de notre pays pour obéir aux lois du marché. Cet abandon est inacceptable et justifie à lui seul notre demande de rejet de votre texte. 

Sans oublier qu’à cette augmentation s’ajouteront celle de la CSPE, pour permettre l’obligation d’achat des énergies renouvelables (il est question de faire passer la CSPE de 4,5 à 7,5 euros), celle que nécessitera la situation difficile du réseau de distribution, puis celle qui viendra pour permettre la prolongation de la vie des réacteurs nucléaires, puis le coût des compteurs dits intelligents, etc… M. Gadonneix avait parlé d’une augmentation de 20%, il avait sans doute dit tout haut et trop tôt ce que certains exigeaient et que vous aviez décidé d’accepter.

La 2ème raison de rejeter votre texte de loi, c’est qu’en autorisant la création d’un marché de capacités, vous aggravez la spéculation autour des questions énergétiques. Je dis bien « aggravez », car la spéculation existe d’ores et déjà, depuis la libéralisation du secteur électrique, mais vous allez lui ouvrir de nouveaux horizons.

Ainsi, pour accéder à l’électricité nucléaire d’EDF, les « nouveaux opérateurs » devront disposer de capacités de production et de capacités d’effacement ; mais comme « faire argent de tout » est dans l’air du temps, vous annoncez que ces « capacités » pourront faire l’objet d’échanges sur le marché et donc de spéculation. Nous vous avions déjà demandé, en 1ère lecture, d’abandonner cette disposition ; vous l’avez maintenue ! Ainsi, un marchand d’électricité pourra acheter à un autre opérateur une partie de ses capacités d’effacement ou de production, pour obtenir une part de la production nucléaire d’EDF. Nous continuons de demander la suppression de cette disposition dont tout fait craindre que non seulement elle ne serve pas les intérêts des consommateurs, mais qu’elle aggrave encore plus la situation du secteur de l’électricité.

Comment d’ailleurs ne pas faire le lien avec les quotas de C02 qui font, eux aussi, l’objet d’un marché à l’échelle internationale. On découvre d’ailleurs qu’une fraude de 5 milliards à la TVA a été découverte, des groupes peu scrupuleux faisant tourner les crédits de carbone entre plusieurs pays européens, en encaissant la TVA, sans jamais la reverser à l’Etat…

Ce marché du carbone se révèle extrêmement profitable pour des groupes que rien n’oblige à faire profiter les populations et les territoires des profits qu’ils retirent de leurs opérations. Ainsi, un opérateur de chauffage urbain peut moderniser sa centrale de chauffe en faisant payer les investissements par ses clients et réaliser, sur un quartier de 5000 logements, un profit de 460 000 euros en un an, en négociant, sur les marchés, les quotas issus de la réduction de production de carbone, sans obligation d’inscrire cette somme dans les résultats de l’entreprise en charge de la chaufferie, pour réduire par exemple la facture de chauffage des habitants : la somme ainsi gagnée remonte au groupe : c’est cela le résultat de la soumission aux règles du tout marché !

Et ce n’est pas l’éventualité de faire payer par les industriels entre 5 et 15% les quotas actuellement gratuits et d’utiliser la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité qui modifiera la nocivité du système !  

Comment croire que la création d’un « marché de capacités de production et d’effacement », avec des opérateurs soumis à l’exigence de rentabilité rapide et maximale, se soldera par autre chose que la recherche d’opportunités financières, loin des objectifs de fourniture à notre pays, à ses entreprises et à ses habitants, de l’électricité la moins chère possible, dans les meilleures conditions de sécurité et de sûreté ?

Qu’il s’agisse du chauffage urbain ou de la fourniture d’électricité, c’est bien l’ensemble du secteur de l’énergie qui se trouve ainsi concerné et légiférer à jets continus, pour libéraliser toujours plus, en prétendant hier que la marchandisation favorise la réduction de la production de C02 et maintenant un développement bénéfique aux usagers de la concurrence dans la fourniture de l’électricité, c’est tromper les gens, c’est là encore brader les intérêts collectifs de notre pays aux intérêts particuliers de financiers qui, fort logiquement, ont pour mission de faire gagner toujours plus d’argent à leurs employeurs et à leurs actionnaires. Et cela au moment où l’on sent bien que cette soumission au marché est de plus en plus contestée en France mais aussi dans le monde.

La 3ème raison de rejeter ce texte  est la conséquence logique des 2 premières : vous voulez aller vite, au prétexte que la Commission Européenne vous impose un tel texte, mais en fait, vous savez sa nocivité et vous craignez la grande sensibilité de nos compatriotes aux questions du prix de l’électricité, comme le montrent leur résistance aux sirènes du marché. Alors, plus vite cela ira, mieux vous espérez vous en sortir.

Vous avez ainsi déclaré en début de commission des Affaires Economiques que vous n’accepteriez aucun amendement, qu’il fallait donc que le texte soit voté conformément à celui qui a été adopté par le Sénat. C’est un simulacre de débat que vous voulez donc imposer sur ce texte. Alors, vous direz sans doute, comme vous le faites sur tous les textes, que le débat a eu lieu mais qu’étant majoritaire, vous avez refusé  toute modification au texte que vous vouliez imposer. Sauf que personne n’est dupe et la comparaison avec la réforme des retraites est encore édifiante.

Alors,

-         parce que votre texte est une étape supplémentaire dans la casse d’EDF, entreprise publique dont vous avez changé le statut et que vous voulez à présent contraindre à céder à ses concurrents 25% de sa production nucléaire,

-         parce que vous décidez d’augmenter les prix de l’électricité pour satisfaire les appétits des marchés et des spéculateurs,

-         parce qu’en agissant ainsi, vous mettez fin à une politique constante, née d’un accord entre toutes les forces politiques et sociales de notre pays, préservant l’électricité des règles du marché et que vous allez même aggraver, avec le marché de capacités, la soumission à ces règles,

-         parce que votre texte est contraire aux intérêts de notre pays, de son économie et de nos compatriotes,

-         parce que nous ne confondons pas les intérêts de notre pays avec ceux des marchés, nous estimons qu’une autre politique est possible et nécessaire, au plan national, qui préserve les intérêts de notre pays, avec la création d’un pôle public de l’énergie, dans le cadre d’une maîtrise publique associant tous les opérateurs, et une autre politique au plan européen, en travaillant à une Europe de l’énergie, assurant la fourniture à tous les pays et à leurs habitants d’une électricité accessible, dans le cadre d’un mix énergétique maîtrisé.

nous appelons à son rejet.

  

Epilogue : la loi a été votée le 25 11 2010 

promulgation probable en février 2011

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"Art, Histoire et Immobilier.."

Publié le 24 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

photo-yann-4.jpgA lire les interviews de Jean Loup Eve et Pierre Pozzo parus dans La Manche libre  du 13 novembre, le citoyen granvillais est en droit de se demander qui a bien pu autoriser la construction de l’immeuble tristement  standard  récemment construit  à l’entrée  du Cours Jonville. En effet, l’architecte granvillais sollicité pour  la réhabilitation des bâtiments de la  CCI dit avoir eu  le souci de « réhabiliter les bâtiments historiques et existants »… « de relooker en redonnant l’esprit d’origine du XIXéme siècle »… «de récréer l’esprit de la rue du port ». Se trouve ainsi  reconnu par l’homme de l’art le caractère architectural traditionnel du centre-ville construit sur des terrains gagnés à cette époque sur l’estuaire du Bosc.

On apprend, d’ailleurs,  avec plaisir  que l’agent et promoteur a eu le soucis de consulter l’architecte des Bâtiments de France et les associations concernées : Vie et Mémoire du Vieux Granville, Riverains du Bosc et Granville environnement. Nombre de granvillais se demandent, alors, comment la municipalité a bien pu donner son aval au projet de l’immeuble construit tout à coté de la Caisse d’épargne  qui  méprise si radicalement  l’environnement.

Et l’on n’ose pas imaginer ce que pourrait devenir le Cours si la municipalité faisait appel au même architecte dénué de talent (ou trop contraint ?) et si elle parvenait à faire construire un bâtiment de la même facture esthétique entre la Caisse d’Epargne et la Poste». Le fringant promoteur ne manque pas d’ailleurs pas de fustiger « ce qui a été entrepris les années passées sur les anciens terrains de l’usine à gaz » soit, en clair,  Port Granville, et l’on ajouterait volontiers  les projets  à venir rue Tardif et au centre ville. Espérons que  le fameux label  ne sera pas celui d’une ville d’Art et d’Histoire...triste et  « moderne ». 

                                                                  Yann Le Pennec

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Mobilisations dans la Manche le 23 novembre

Publié le 22 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

MARDI 23 NOVEMBRE 

AVRANCHES: "Retraite en (f)lambeaux" 18h , place de la mairie à Avranches, défilé aux flambeaux et vin chaud ..... avec vos instruments de musique ou tout ce qui peut faire du bruit !!

  

COUTANCES: retraite aux flambeaux et moment festif, 18h place ST NICOLAS   

 

GRANVILLE: 16h30, rassemblement devant la gare...... 17h départ collectif ( en voiture) en direction d'Avranches, parcours dans GRANVILLE puis direction AVRANCHES..... 18h Avranches, retraite aux flambeaux, vin chaud !

 

SAINT-LO: 12h pique-nique devant la permanence de Gosselin, route de Villedieu.... 16h45 , rassemblement au Rond-Point du 6 juin !

 

CHERBOURG: entre 11h30 et 14h, RDV au "carrefour des luttes", devant la gare !

  

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Réforme des retaites : les effets pervers

Publié le 21 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Incroyable mais vrai !    visionnez cette vidéo

sarkozy-retraite-mitterrand-11

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La mobilisation sur les retraites, ce n'est pas fini !

Publié le 17 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Poing-lev-.jpgAVRANCHES

mardi 23 novembre : nouvelle journée nationale, "Retraite en (f)lambeaux", rassemblement à 18h , place de la mairie à Avranches, défilé aux flambeaux!

 

COUTANCES

mardi 23 novembre RDV le soir, retraite aux flambeaux et moment festif ( à préciser)  

 

GRANVILLE

samedi 20 novembre: 10h au rond-point LECLERC, distribution tract intersyndical, présence souhaitée !

mardi 23 novembre: 16h30, rassemblement devant la gare...... 17h départ collectif ( en voiture) en direction d'Avranches, parcours dans GRANVILLE puis direction AVRANCHES..... 18h Avranches, retraite aux flambeaux, vin chaud !

 

Appel des retraités  CFDT - CGT -  FO - FGPR (fonction publique)

Pour répondre à la dépendance, il faut une réponse de haut niveau

COLLECTIVE, SOLIDAIRE et PUBLIQUE.

Manifestons ensemble le 25 novembre

Cherbourg, Saint-Lô, Avranches

10h30 devant les mairies

 

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Le démantèlement irréversible de la médecine du travail

Publié le 16 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

VIENT DE PARAITRE

LA SANTÉ AU TRAVAIL EN FRANCE : UN IMMENSE GÂCHIS HUMAIN

 

Édition – Diffusion

5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris

Tél : 01 40 46 79 20 / Fax : 01 43 25 82 03

http://www.editions-harmattan.fr

 

Collectif des médecins du travail de Bourg-en-Bresse

Collection : « Questions contemporaines »

ISBN : 978-2-296-12638-1 • 13 € • 130 pages

 

En France, la santé au travail est devenue une grave question de santé publique. Bien des indices d'atteinte

à la santé au travail sont dans les plus mauvais d'Europe et les praticiens de terrain constatent des atteintes

psychiques inédites, l'ensemble témoignant d'une véritable maltraitance au travail. Le refus des décideurs

de remettre en question les organisations de travail pourtant très délétères aboutit à un cercle vicieux

d'aggravation. Aux causes anciennes (l'impunité des employeurs), s'ajoute depuis une bonne vingtaine

d'années la religion de la rentabilité. Ceci a fini par aboutir à une véritable déshumanisation au travail alors

que, même en tenant compte des exigences économiques, cet horizon n'est pourtant pas indépassable. Pourcela, il est urgent de remettre l'homme au centre des préoccupations et de renoncer à l'aliénation desservices de santé au travail aux employeurs. Malheureusement, le projet gouvernemental actuel tourneradicalement le dos aux vraies pistes de solutions et verse du côté de l'intérêt unique des employeurs. Ceprojet va si loin qu'il en arrive à prendre des mesures contradictoires avec le Code de déontologie médicaleinscrit dans la Loi, organisant ainsi un démantèlement irréversible de l'authentique métier de médecin du travail, privant les salariés d'une prévention indépendante indispensable.

LES AUTEURS :

Docteurs Mireille Cellier, Odile Chapuis, Jacqueline Chauvin, Elisabeth Delpuech, Karyne Devantay,

Yusuf Ghanty, Chantai Lafarge, Jean Michel Lauze.

 

 

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Remaniement

Publié le 15 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

 

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Remerciements à PLACIDE 

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Pour un moratoire européen contre les OGM

Publié le 15 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Terre

OGM.jpgLa Commission Européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre le souhait de bien des citoyens, et contre l'avis de plusieurs États Membres.


La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission , pour peu qu'elle soit soutenue par un minimum de *1million* de citoyens européens.


Aujourd'hui, et après 1 mois d'action, Avaaz a réussi à rassembler près de 900.000 signatures.


Il manque 300 000 signatures sur 1 million pour pouvoir déposer une demande auprès de la commission européenne.


- S'il vous plaît faites suivre au maximum de personnes de vos carnets d'adresses.


- Merci à tous et à toutes.


Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes

 

Peut-être une chance d'obtenir un moratoire au niveau européen, et d'éviter l'entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation 'OGM), potentiellement dangereuses pour l'indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées, doivent être rachetées chaque année, et demandent l'utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l'utilisation d'énormément de produits chimiques).

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Un homme debout

Publié le 11 Novembre 2010 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

Stéphane Hessel, grand résistant , appel à lutter contre le démantèlement du programme du conseil national de la résistance et vient de donner sa réponse dans un petit opuscule , « Indignez –vous ! » (indigène Edition, 32 pages 3 €), qui réunit de brefs discours sur la résistance, le sens de l’histoire, l’engagement, la Palestine.

Il faut dit Stéphane Hessel, s’indigner. « Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j’ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. ».

Il insiste : « La pire des attitudes est l’indifférence, dire « je n’y peux rien, je me débrouille (1) » En vous comportant ainsi, vous perdez l’une des composantes essentielles de ce qui fait l’humain. Une des composantes indispensables : la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence. »

Il parraine avec les résistants Walter Bassan, Raymond Aubrac et John Berger « citoyens et résistants d’hier et d’aujourd’hui » qui vient de lancer le « Réseau Citoyens Résistants ».

 

(1) Ce que j’appel les TPMG (tout pour ma gueule) NDLR.

 

L’espoir
1er novembre 2010 : lancement du site Réseau Citoyens Résistants

 

Pour une République solidaire, égalitaire, fraternelle
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C’est une magnifique image portée lors de la manifestation du samedi 6 novembre, dans le cortège parisien refusant la loi inique sur les retraites.

L’œuvre du CNR et les valeurs positives défendues pendant la guerre non seulement contre l’occupant allemand et ses relais français collaborationnistes mais dans un programme pour des "Jours heureux" sont maintenant portées et reconnues comme essentielles par la jeunesse.

 


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