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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

EPR = Energie Pas Rentable !

Publié le 22 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

2011-04-23-064
Communiqué de la coordination interrégionale STOP-THT

Jeudi 21 juillet 2011

EDF vient d'annoncer un nouveau retard sur la finalisation du réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche. Cela porte à 4 ans le retard total (pour le moment) de la livraison de ce réacteur-fiasco.
Le budget de construction est, lui aussi, revu à la hausse, à 6 milliards d'euros au lieu de 3 milliards. Le coût du nucléaire dans son ensemble, civil et militaire, est déjà largement sous-évalué. Mais désormais, EDF et l'Etat assume de jeter l'argent par les fenêtres

Alors que la catastrophe de Fukushima au Japon continue, sacrifiant encore la vie de milliers d'habitants, la poursuite du nucléaire en France et dans le monde est scandaleuse. Le fiasco de la tentative de relance de cette industrie mortifère en France renforce notre colère.
Lié à l'EPR, la construction de la nouvelle ligne très-haute-tension (THT) Cotentin-Maine doit cesser immédiatement. Les élus doivent prendre leurs responsabilités, ne pas accepter l'argent du silence et s'opposer concrètement (physiquement ?), avec tous les citoyens, à RTE et ses sous-traitants.

Le mensonge est permanent sur ces projets EPR/THT. Pour l'EPR, l'enjeu de la construction de cette "tête de série" était d'avoir un retour d'expérience pour juger de la poursuite du nucléaire. Tchernobyl, Fukushima et les déboires de l'EPR sont des retours d'expérience suffisants pour dire : "Nucléaire : Stop !"
Concernant le projet THT, juridiquement lié à la construction de l'EPR, le mensonge vient de RTE, constructeur de la ligne, qui affirme que, EPR ou pas, la ligne est nécessaire pour le réseau électrique.

Nous lançons, à nouveau, un appel à mobilisation pour empêcher ces chantiers d'aboutir. La résistance sur le terrain est nécessaire et, complémentairement à celle-ci, nous appelons à manifester, bruyamment, le 15
octobre à Rennes, pour imposer la fin de la menace nucléaire et les nuisances de ses lignes électriques.

 http://www.stop-tht.org/Retard-de-l-EPR-et-fiasco.html



 

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Non à la soumission aux marchés financiers Les peuples ne doivent pas payer leur crise !

Publié le 21 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

mercredi 20 juillet 2011

L’Union européenne et les gouvernements utilisent les dettes publiques pour imposer aux peuples d’Europe une véritable purge sociale. Alors que les banques et autres opérateurs financiers n’en finissent pas de spéculer sur les dettes publiques, il faudrait que ce soit les populations qui payent une crise dont les marchés financiers sont les premiers responsables et uniques bénéficiaires.

 

C’est pour cela que les gouvernements de l’Union, la Commission et le Parlement européen, avec la participation active de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, veulent imposer une nouvelle gouvernance économique asservie à la finance avec pour objectif de mettre sous surveillance accrue les budgets nationaux, de durcir les sanctions contre les Etats en cas de déficit dit excessif et de réduire les dépenses publiques.

Le pacte « euro plus » utilisait déjà la crise de la dette pour imposer l’austérité, la baisse des salaires des pensions et des retraites, la diminution du nombre de fonctionnaires, la flexibilité du travail, le recul de l’âge du départ en retraite, la casse des systèmes de protection sociale, tout en réduisant les pouvoirs des organisations syndicales. Le tout, au seul bénéfice des actionnaires des grandes sociétés et du système financier international ! Une mesure déjà prise, le « semestre européen », vise à soumettre au Conseil et à la Commission, les budgets des Etats avant même qu’ils soient débattus par les parlements nationaux.

Pour essayer de verrouiller totalement ce montage, les gouvernements européens veulent intégrer dans la loi fondamentale des Etats l’objectif de l’équilibre budgétaire, ce que Nicolas Sarkozy appelle « la règle d’or ». Stupide économiquement - que se serait-il passé si cette règle avait été appliquée au moment de la crise financière où les Etats ont renfloué les banques -, cette proposition est une agression contre la démocratie, car les politiques économiques seraient ainsi totalement soustraites au débat politique et à la décision citoyenne. Une telle disposition, adoptée par les parlementaires des deux chambres, ne doit pas être intégrée dans la Constitution française comme le veulent le président de la République et l’Union Européenne.

 

Les citoyens et les citoyennes ne doivent pas payer les dettes qui sont le résultat de la soumission des États aux marchés financiers. Ces dettes sont illégitimes et les peuples ne doivent pas en faire les frais. Il faut exiger aujourd’hui un moratoire et des audits citoyens sur les dettes publiques. Dans l’immédiat, les organisations signataires appellent les citoyennes et les citoyens, leurs organisations associatives, syndicales et politiques à se mobiliser contre la constitutionnalisation de l’austérité et les parlementaires à voter contre ce texte si Nicolas Sarkozy osait malgré tout convoquer le Parlement en congrès à Versailles.

 

ATTAC, CGT-Finances, FASE, Fondation Copernic, GU, Les Alternatifs, Marches européennes, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Union syndicale Solidaires

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Pourquoi la proposition de défilé citoyen d'Eva Joly n'a rien d'absurde

Publié le 19 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

liberte.jpgOn a beaucoup polémiqué suite aux déclarations d'Eva Joly sur le défilé du 14 juillet. En revanche, on a moins discuté du fond de sa proposition.

 

Vu sur le site des + du Nouvel Observateur Sélectionné et édité par Maxime Bellec

 

"Monsieur le Président, je suis un déserteur

de ton armée de glands et de troupeaux de branleurs,

ils auront pas ma peau, ils toucheront pas mes cheveux,

j'saluerai pas le drapeau, j'marcherai pas comme les bœufs..."

 

S'exprimant ainsi dans sa jolie chanson Le Déserteur, librement inspirée de Boris Vian, Renaud s'y fait l'interprète d'un antimilitarisme traditionnel de la gauche. La proposition d'Eva Joly de supprimer le défilé militaire du 14 juillet s'inscrit-elle dans cette tradition ? L'idée de "défilé citoyen" proposée par la candidate Europe Ecologie-Les Verts a le mérite de proposer un questionnement sur la signification du 14 juillet, et sur le rapport de la gauche avec l'institution militaire.

 

  La gauche n'est pas, elle est devenue antimilitariste

 

La gauche n'a pas toujours été antimilitariste mais l'est devenue. L'armée moderne a été fondée par la Révolution française et par la République pour défendre la patrie en danger. Mais la gauche s'en est détournée, notamment après la Révolution de 1848 et le coup d'Etat du 2 décembre 1851, ou encore après la crise boulangiste (1889-1891), quand il est devenu certain que l'armée était devenue l'alliée des forces conservatrices, et non des forces démocratiques et sociales, sur lesquelles devaient se fonder la République.

 

La gauche est-elle patriote?

 

Si la gauche se défie de l'armée, qui n'est plus pour elle le fondement de l'unité nationale, cela ne signifie pas que la gauche n'est pas patriote. Au contraire, c'est au nom du patriotisme que les communards n'ont jamais reconnu la défaite de Sedan de 1870, et que la gauche n'a jamais accepté l'armistice de 1940. Il n'y a pas de lien entre patriotisme et respect envers l'institution militaire. Surtout, refuser de débattre du défilé de l'armée du 14 juillet révèle la méconnaissance de la signification de la fête nationale.

 

Le 14 juillet célèbre l'unité de la nation

 

Que commémore-t-on le 14 juillet ? La prise de la Bastille, diront certains ? La lutte contre l'arbitraire et le despotisme ? La fête nationale commémore en réalité la Fête de la Fédération célébrée le 14 juillet 1790. Il s'agissait, dans l'esprit des pères de la République de 1880, de célébrer l'unité et la réconciliation de la nation qui avait eu lieu un an après la prise de la Bastille. Il n'était pas question de célébrer l'armée.

 

L'armée incarne-t-elle seule l'unité nationale ?

 

Si l'unité de la nation doit être célébrée, pourquoi seule l'armée défilerait-elle ? Est-elle la seule institution à incarner l'unité de la nation ? Pourquoi ne pas célébrer l'Education nationale, l'assistance publique, la sécurité sociale, le service public en général ou encore toutes les associations et organismes qui contribuent, pas à pas, à créer du lien social ? Pourquoi donc ne pas célébrer les citoyens, la société civile, comme le propose Eva Joly ? Il est inquiétant que la France ne s'appuie plus que sur l'une de ses institutions au détriment des autres.

 

La France doit-elle imiter les dictatures ?

 

Il ne s'agit pas de nier l'utilité de l'armée, ni le courage et le dévouement des femmes et des hommes qui s'engagent et luttent pour assurer la sécurité de la nation. Il est toutefois permis de se demander pouquoi ne défile que l'armée lors de la fête de tous les citoyens.

 

La France serait-elle devenue une dictature pour ne s'enorgueillir que de ses chars Leclerc, ses rafales et ses canons ? Va-t-elle devoir mettre en scène ses missiles, à la manière de la Corée du Nord ou de dictatures militaires pour susciter un soutien au régime ? La France n'a-t-elle rien d'autre à proposer à ses citoyens que ses missiles comme seul fait de gloire ?

 

Doit-on être fier de l'armée française ?

 

Si l'on ne peut contester les efforts et les sacrifices des soldats français, il faut aussi se rappeler que l'armée française n'a plus gagné de guerre depuis 1945 – et encore.

 

Que penser par exemple des interventions en Indochine, en Algérie ou encore aujourd'hui, en Libye ou en Afghanistan ? Si les premières apparaissent désormais comme des fautes politiques, on peut douter des chances de succès des dernières, quand bien même elles viseraient la disparition d'un dictature ou le développement d'un état de droit. Aujourd'hui, les soldats sont toujours courageux mais les objectifs politiques sont incertains, pour ne pas dire irréalistes.

 

"La guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des militaires", disait Clemenceau. Engagée sans principes directeurs, sans vision du monde cohérente, et célébrée uniquement le 14 juillet pour sa mise en scène et sa chorégraphie, il semble plutôt que l'armée française n'ait plus aujourd'hui les hommes politiques qu'elle mérite.

 

A lire sur le même sujet :

- Défilé du 14 juillet : la proposition d'Eva Joly va profiter à l'extrême droite

- Eva Joly et le 14 juillet : palmarès des meilleures réactions

- Eva Joly, aussi française que ceux qui la critiquent

 

 

 

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La GRECE empêche le départ du bateau Français pour GAZA

Publié le 5 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

 

Le Blocus Israélien contre le peuple de Gaza est appliqué aux frontières européennes.

 

Laissez-les partir !

Communiqué - La Grèce et l’UE complices du blocus de Gaza Paris le 01 juillet 2011, Le gouvernement grec vient d’annoncer qu’ « aucun bateau ne partira d’un port grec vers Gaza ». La campagne Un bateau français pour Gaza dénonce cette décision et appelle à une mobilisation de toutes celles et ceux qui soutiennent la flottille. Nous partirons quels que soient les obstacles.  La Grèce a donc cédé aux pressions israéliennes. Benjamin Netannyahou a remercié hier le premier ministre grec Georges Papandréou ainsi que « tous les responsables politiques du monde d'avoir récemment pris position en paroles et en actes contre cette flottille qui était une provocation ». Israël soustraite sa politique à la Grèce. Elle n’a pas pris cette décision seule, l’Union européenne est aussi responsable et tout aussi complice. Le blocus de la bande de Gaza s’étend maintenant jusqu’à ses portes.  Il est inconcevable que l’Union européenne cautionne de façon aussi ouverte la politique illégale d’Israël dans la bande de Gaza. Il est inconcevable qu’elle puisse nier de façon aussi insultante une mobilisation populaire d’une ampleur inédite dans des dizaines de pays en faveur du droit et de la justice. La liberté de circulation et de navigation est bafouée et encore une fois la voix citoyenne est bâillonnée.  La décision grecque est une décision injuste et scandaleuse. Le danger vient de l’occupation, pas de ceux qui défendent le droit international. Campagne « Un bateau français pour Gaza ».  


Un modèle de lettre à l’ambassade de Grèce est proposé ci-dessous, vous pouvez l’adapter et l’envoyer à : mfapar@wanadoo.fr (ambassade) et congrece.par@orange-business.fr (consulat). Voir tous les contacts sur :

http://www.amb-grece.fr/grece_en_france/missions_diplomatiques.htm

http://www.unbateaupourgaza.fr http://www.facebook.com/unbateaufrancaispourgaza https://twitter.com/#!/BateauGazaFr

 

Trame de lettre à son excellence l'ambassadeur de Grèce M. Constantin Chalastanis,  

 

Votre excellence, je m'adresse à vous en votre qualité de représentant de la Grèce en France.  Je fais partie de ceux qui ont contribué, à leur mesure, à rendre possible la participation de deux bateaux français à la Flottille internationale pour Gaza.  Nous apprenons que les autorités grecques, sous la pression des autorités israéliennes, entravent le départ de ces bateaux chargés d'aide humanitaire et de pacifistes du monde entier, mobilisés pour briser le blocus illégal et inhumain qu'Israël impose aux Palestiniens au mépris du droit international.  Je vous prie d'intervenir instamment pour faire savoir aux autorités grecques que des centaines de milliers de citoyens de par le monde les observent avec attention. Nous vous demandons solennellement de transmettre notre message à votre gouvernement : laissez-les partir ! Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de ma très haute considération. 

 

Adresse de l’ambassade de Grèce : 17, rue Auguste-Vacquerie, 75116

Parismfapar@wanadoo.fr

Fax : 01.47.23.73.85 / Tél : 01.47.23.72.28

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Coïncidence ! vous avez dit coïncidence ?

Publié le 5 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Dans le journal  « La Montagne » du 03 mars, 
une petite info qui n’a pas eu beaucoup d’écho, parmi les médias. 
Cette info disait que l’âge minimum requis pour être sénateur passait de 30 à 24 ans. 
"Tiens, pourquoi 24 et pas 25, 26 ou 27 ans ? ".
 
Cette année a lieu au mois de septembre, le 21 pour être précis, des élections sénatoriales. 
La moitié des sièges des sénateurs va être renouvelée. 
La date limite de dépôt des candidatures a lieu « le deuxième vendredi précédant le jour des élections (le 21 septembre 2011) »
  soit le vendredi 12 septembre 2011. 
A cette date, le candidat devra donc remplir comme nouvelle condition d’être âgé d’au moins 24 ans. 
Or un certain J..n S.....y, fils de N.....s S.....y, n’aura 25 ans que le 19 septembre 2011. 
Si l’âge minimum avait été de 25 ans, il n’aurait pas pu se présenter aux élections sénatoriales (ils sont encore élus par « les grand électeurs ») à une semaine près !!.
Il se trouve également que le département des Hauts-de-Seine fait partie des départements où les sièges de sénateurs vont être renouvelés.
  
Étonnant, non ? 
Mais non, une pure coïncidence !!!

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Médiéval n’y aura pas pensé… !

Publié le 3 Juillet 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

tribune_libre.jpgLe cabinet d’études Médiéval a présenté trois scénarios d’exploitation du site de l’église Saint Paul comportant une certaine diversité (profane) de propositions : gastronomie, hôtellerie à caractère social, activité commerciale, culturelle, événementielle et linguistique, tourisme et culte,. Le citoyen reste un peu perplexe quant au choix à opérer quant à cette conversion mais il est une proposition qui n’a pas été envisagée. Elle permettrait à la municipalité de se tirer d’un mauvais choix obstiné ; elle satisferait les granvillais qui refusent la privatisation de l’espace public considéré comme bien commun. Le très controversé projet du centre ville ne pourrait-il être transféré dans cet endroit « hors du commun » ? L’épineuse question des places de parking pourrait trouver une heureuse issue en aménageant un parking sous le saint édifice passablement désacralisé ; il serait desservi par un tunnel partant de la bien nommée place Fontaine Bedeau. Les automobiles y seraient plus en sécurité que dans les trois niveaux du projet de parking sub-aquatique du Cours Jonville

                                                                                    Yann Le Pennec

 

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