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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Le Mammouth est revenu !

Publié le 19 Décembre 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Toujours manchois, et de plus en plus énervé. Car avouons-le, durant le temps de sa retraite, on ne peut pas dire que les choses se soient arrangées dans notre département comme partout ailleurs en France et dans le monde.

 

Il va donc, le temps de s'ébrouer tranquillement s'occuper des problèmes locaux ( et ils sont légion !) avec quelques charges bien senties contre le libéralisme sauvage et ses séides qui nous gouvernent. 

 

Comme souvent dans la région Granville tient la corde avec le coup de force de son maire "humano-pragmatique" contre l'école publique à Granville. Sans compter l'intronisation ahurissante pour les législatives par le Parti Socialiste parisien d'un adjoint granvillais qui gère les affaires de la ville avec l'UMP !

Les Verts ont mal à leur EPR et se sentent floués.

Bref, la période électorale qui arrive risque de n'être pas triste.

Sans compter les attaques toujours répétées contre les service publics : école, transports, communication et santé.

Les politiques qui ont fait la crise voudraient nous faire croire que nous en sommes responsables et que nous devrions seuls la payer. Que nenni. Dans la Manche, comme ailleurs nous résisterons.

Cette époque a un petit arrière-goût de fin de règne de Louis XVI, quand Marie-Antoinette-Pécresse mangeait de la brioche alors que le peuple manquait de pain.

Ah, ça ira !

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L'endettement est une arme à retardement pour imposer le libéralisme

Publié le 19 Décembre 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

L'endettement est un moyen pour réduire inexorablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d'action, conformément au projet "libéral" qui vise à réduire les états à l'impuissance, afin de laisser un champ d'action maximal aux entreprises.

En appauvrissant l'état, l'endettement entraîne une réduction progressive du financement des services publics et des prestations sociales (retraites, assurance-maladie, assurance chômage), dont les déficits ou l'inefficience servent ensuite de prétexte pour présenter les privatisations comme une "solution".

DettePubliqueFrancaise2

         Evolution de la dette publique de la France sous les gouvernements successifs de 1981 à 2010
         En bleu les gouvernements de droite (dominés par l'UMP, ex-RPR),
         et en rose les gouvernements de gauche (dominés par le Parti Socialiste)

 

De plus, l'accroissement de l'endettement permet d'amener le pays au bord de la faillite, afin de contraindre l'état à privatiser pour rembourser la dette, quelle que soit la couleur politique du gouvernement choisi par les électeurs. Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont le plus endetté la France sont aussi les plus "libéraux": Edouard Balladur (avec Nicolas Sarkozy au ministère du budget) et Jean-Pierre Raffarin.

 

La dette de la France a dépassé en 2005 les 1100 milliards d'euros, soit 67% du PIB. Cela représente un endettement de chaque citoyen français (nouveau-nés compris) de 18.300 euros, et un remboursement de la dette qui absorbe chaque année la totalité de l'impôt sur le revenu.

  

Président le plus "libéral" et le plus à droite, Nicolas Sarkozy a dépassé de loin les "performances" de tous ses prédécesseurs. En seulement 3 ans, il a réussi a faire passer l'endettement de 65% à 85% du PIB, pulvérisant les limites fixées par le "Pacte de stabilité" européen. Il laissera probablement une dette proche des 100% du PIB à la fin de sa présidence en 2012. Un tel niveau caractérise les pays du tiers monde ou... les pays en voie de tiers-mondisation.
 

Depuis 40 ans, la droite libérale et la gauche libérale se sont relayées au pouvoir pour dilapider l'argent public et pour le détourner au bénéfice d'intérêts particuliers: corruption, subventions et allègements de charges accordés aux multinationales (qui remercient en délocalisant leur production), travaux publics inutiles au grand bénéfice des entreprises de bâtiment (et des élus politiques qui perçoivent des commissions occultes sur les marchés publics).

 

Des groupes de personnes et des entreprises se sont ainsi enrichies, un enrichissement financé en endettant l'état, c'est à dire la collectivité. Les citoyens vont maintenant devoir rembourser l'argent dont ont bénéficié leurs "maîtres", sans oublier les intérêts de l'emprunt. Concrètement, ce remboursement se traduira par des augmentations d'impôts, une dégradation des prestations de l'état (sauf en matière de répression), la fin de l'état providence, et la privatisation des dernières entreprises publiques (vendues à un prix très inférieur à leur valeur pour la collectivité et à l'argent des contribuables qui y a été investi pendant des dizaines d'années).

L'endettement est aussi un cadeau offert aux banques, assurées de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen

 

Comme on le voit, l'endettement est une bonne affaire pour tout le monde, sauf pour les citoyens de base qui paieront la facture.

 

extrait d'un article du site Stratégies planétaires

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Nouveau traité Merkel-Sarkozy : vers un krach démocratique

Publié le 7 Décembre 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

logoNicolas Sarkozy et Angéla Merkel viennent d'annoncer leur volonté de faire adopter un nouveau traité européen dès le mois de mars, qui imposerait des sanctions « immédiates » et « automatiques » aux États dont le déficit dépasserait 3 % du PIB. Cette règle des 3% figure déjà dans le Traité de Maastricht, repris dans celui de Lisbonne, mais le nouveau traité la durcirait considérablement.

Ce nouveau traité exclurait explicitement de nouvelles restructurations des dettes publiques, et ce malgré qu’une renégociation de la dette ne se soit déjà avérée nécessaire pour la Grèce : il ne sera plus jamais question de faire contribuer le secteur financier et les banques, qui ont pourtant pris des risques inconsidérés pour elles-mêmes et surtout pour la société.

Ce traité entraînerait tous les signataires dans une nouvelle surenchère de nouvelles politiques d'austérité, de plus en plus injustes et inefficaces. Injustes parce qu'elles font payer aux citoyens une dette provoquée par la crise financière et les cadeaux fiscaux aux privilégiés. Inefficaces parce qu'elles approfondissent la récession et donc les déficits, et empêchent toute relance des investissements écologiques et sociaux.

Un traité Merkel-Sarkozy, décidé en quelques semaines sous la pression des agences de notation, ratifié par des parlements aux ordres et sans consultation des peuples, serait un véritable krach démocratique. Loin de permettre la refondation d’une Europe solidaire, il organiserait la concurrence par l’austérité, et, en dernier lieu, la faillite de la zone Euro. Nous exigeons un référendum en France pour que le peuple puisse se prononcer.

Bien sûr, le traité de Lisbonne a conduit l’Union européenne dans l’impasse et il faut un nouveau traité. Mais pas pour rassurer les marchés : pour sortir l'Europe de leurs griffes ! Il faut permettre à la BCE de prêter directement aux États-membres à des taux raisonnables, voire nuls ; réaliser une profonde réforme fiscale en rétablissant une forte progressivité des prélèvements ; initier une harmonisation sociale et fiscale vers le haut ; construire un vrai budget européen en taxant les transactions financières, les bénéfices des multinationales et les émissions de carbone. Pour engager l'Europe dans la voie de la réduction des inégalités et de la transition écologique.

Un nouveau traité européen ne peut pas se préparer entre quelques chefs d'État mais dans le respect de la volonté des peuples européens. Ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est un vaste processus démocratique européen d'élaboration d'un nouveau traité, qui reflète non pas les exigences des marchés mais celles des peuples désireux de construire leurs solidarités.

Attac France,
Paris, le 6 décembre 2011

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Arrêter la pente de l'austérité

Publié le 4 Décembre 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Elections 2012

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Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés ce lundi. Calamiteux, ils n’ont jamais été aussi élevés depuis 12 ans. Le même jour, autre record, la Bourse de Paris gagne plus de 5%. Cette concomitance n’est pas une première. Les licenciements boursiers faisaient hier bondir la valeur en bourse d’une entreprise. Faut-il maintenant que les pics du chômage renforcent l’attractivité d’un pays aux yeux de la finance ? En fait, le poids accordé à tel ou tel indicateur révèle les rapports de force sur lesquels repose le système économique. Le capitalisme financier n’a que faire de la lente destruction de la force de travail que représente le chômage de masse. Il surveille en revanche à la loupe les évaluations produites par les agences de notation. Et le chiffre qui compte aux yeux des dominants, devient peu à peu la norme centrale qui s’impose à la société toute entière.

Cette vieille constatation de Marx se vérifie sous nos yeux. En cascade, l’ordre politique se met au diapason de la finance. Regardez comment, alors que les organismes officiels internationaux annoncent la poursuite de la hausse du chômage et un début de récession en Europe, aucun plan de relance concerté n’est mis sur la table. En revanche, aussitôt que l’Allemagne s’est trouvé à la peine sur les marchés financiers (au point que la Bundesbank a été obligé de souscrire à la dernière émission de dette publique allemande, en violation du traité de Lisbonne, soit exactement ce que Merkel interdit à la BCE), voilà qu’un projet de super-obligations réservé aux Etats notés triple AAA fait son apparition. La vieille idée du noyau dur européen ressurgit. Mais dès lors que le capital financier règne en maître, ce n’est plus pour porter des grands travaux ou pour accélérer l’intégration politique du continent. Ce sont les agences de notation qui en fixeraient le périmètre, le règlement intérieur et l’objectif ultime : « tout faire pour garder le triple AAA » comme le résume hélas… la conseillère économique de François Hollande au moment de présenter la philosophie de son candidat face à la crise.

Le modèle d’économie rentière qui en découle sacrifie délibérément l’emploi et l’activité pour préserver la rentabilité du capital financier. Elle peut séduire des inactifs, surtout ceux assujettis à des retraites par capitalisation indexées sur les marchés ou ceux dont le niveau de vie dépend du patrimoine qu’ils ont accumulé. Elle correspond bien aux pays à la démographie déclinante comme l’est l’Allemagne, à l’inverse de la France. Elle peut égarer ceux qui se sentant pour la première fois menacés par la montée du chômage, croient se tenir au sec à grand coup de murailles de sable stigmatisant les chômeurs. Mais elle dessine un horizon étroit, mesquin, bouché. Elle propose juste de tenir le plus longtemps possible, en espérant que les autres s’enfonceront les premiers, car une récession gigantesque en est l’issue inéluctable. C’est le scénario du repli et de la guerre. Voilà la pente sur laquelle est notre pays. C’est dire notre responsabilité dans cette élection. L’austérité est une impasse dramatique parsemée de souffrances inutiles. Mais ceux qui souhaitent s’y engager ont l’embarras du choix. Ils peuvent voter pour l’austérité de droite, l’austérité de gauche ou encore l’austérité d’extrême-droite (les trois forces qui gouvernent ensemble la Grèce). Ceux qui la récusent n’ont eux qu’un bulletin de vote clair et rassembleur, celui du Front de Gauche. C’est immense ! Car un outil adapté suffit à faire le travail.

François Delapierre,
Secrétaire National du Parti de Gauche

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Le droit de planter librement s’est perdu dans la nuit !

Publié le 3 Décembre 2011 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

CsemeuseSuite à l’adoption par le Sénat en juillet d’une proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale visant entre autres à taxer les agriculteurs qui utilisent des semences produites à partir de leur récolte, l’Assemblée Nationale a adopté dans la nuit du 28 au 29 novembre 2011, sans modification, cette proposition qui du coup va être promulguée comme loi dans la foulée.

En conséquence, cette nouvelle loi contraint les agriculteurs à l’achat de graines protégées par des droits de propriété tenus par l’industrie semencière. En cette période d’offensive de Monsanto sur la question des OGM, cela ne laisse pas indifférent. Si certains voient dans ce texte un moyen de « relancer la recherche agricole en France » et de « lui en donner les moyens » par le paiement de droits sur les semences protégées, d’autres s’interrogent sur l’augmentation de la contribution de 30 à 50 % réclamée par l’Union française des semenciers (UFS) instaurant une distorsion de concurrence et interdisant les semences de fermes. Selon que tu seras riche et puissant…

Cette loi, ainsi que la décision de Conseil d’État sur les OGM, orientent donc la politique agricole commune en se mettant sous la coupe de l’UFS qui regroupe Bayer, Limagrain, Monsanto, Pioneer, Vilmorin ou Syngenta. La dérogation octroyée pour 21 espèces végétales est assortie d’une taxe que les agriculteurs doivent payer à l’industrie semencière. Le travail qu’ils ont donc accompli pour sélectionner leurs semences tout au long d’une vie agricole et parfois à travers plusieurs générations est capté par les entreprises de l’UFS.

Le servage est-il de retour ?

La beauté du geste réside dans le nom attribué à cette taxe : « contribution volontaire obligatoire ». C’est une dîme sur les semences qui a été instituée en France par nos élus ! Qu’on se le dise : ressemer librement ses propres semences issues de sa propre récolte, ou échanger des variétés de plantes est devenu illégal. Mais que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas la recherche qu’ils veulent rémunérer, mais les actionnaires des groupes de semenciers de l’UFS.
Depuis 1949, toute variété de semence mise sur le marché doit obligatoirement être inscrite sur le catalogue de l’Office communautaire des variétés végétales (OCVV) qui en retour accorde un droit de propriété intellectuelle d’une durée de 25 à 30 ans à l’« obtenteur », celui-ci ayant sélectionné ladite variété. Cela a, bien sûr, un coût que seuls les membres de l’UFS maîtrisent pour asservir ce secteur d’activité.

Le retour sur investissement pour l’UFS a été voté par les députés, contre les agriculteurs et les consommateurs. Car, depuis 1949, la variété des plantes semées en France, en Europe et dans le monde, est en chute libre. Ce « brevet » sur les semences affaiblit la biodiversité. Cela coûterait trop cher d’inscrire toutes les variétés et certaines ne sont pas assez répandues pour être rentables. Le monde agricole est entré depuis longtemps déjà dans l’ère industrielle…

 

L’UFAL va travailler dans les années à venir avec les familles, en particulier les plus défavorisées, pour relocaliser les productions agricoles dans l’objectif d’une meilleure proximité, d’un retour à la saisonnalité des plantes et permettre que des semences qui sont en train de disparaître puissent encore se transmettre de génération en génération. Parce que le combat ne fait que commencer pour la liberté des citoyens et de leurs familles.

par l'UFAL
Union des FAmilles Laïques
http://www.ufal.org

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