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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Energie : rétropédalage du gouvernement en Guyane

Publié le 24 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Enfumage

Et de trois ! Après l’EPR, l’uranium du Niger et les forages de Guyane , les verts n’ont toujours pas compris qu’ils ont vendu leur âme au diable du social libéralisme, qu’ils n’ont pas fini d’avaler des couleuvres !. Tout ça pour quelques fauteuils rouges à l’assemblée et deux maroquins. Ils ont servi de caution écologique pour les élections. Maintenant que le PS à la majorité absolue les Verts ne servent plus à rien. Ils auraient du se rappeler comment Le PS avait laminé le PC en Mittérandie. La Hollandie s’alliera tôt ou tard avec la droite centriste pour faire passer les prochains accords européens par le congrès et justifier la rigueur.

 

Vu sur le site Bousier.com Le 22/06/2012

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Neuf jours après l'annonce d'une "remise à plat" du permis de forage pétrolier de Royal Dutch Shell en Guyane, le gouvernement a fait volte-face sur le sujet, et la ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, semble en avoir déjà fait les frais... Ainsi, à l'issue du remaniement ministériel d'hier, Mme Bricq a été nommée ministre... du Commerce extérieur.

 

C'est Delphine Batho, qui secondait Christiane Taubira à la justice depuis un mois, qui reprend donc le ministère de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie. Officiellement, ce jeu de chaise musicale n'a aucun rapport avec les turbulences créées par le gel des forages exploratoires en Guyane, où Shell, associé à d'autres groupes pétroliers dont Total (25% des parts) a découvert en septembre 2011 d'importantes réserves pétrolières "offshore".

 

Rappelons que Nicole Bricq avait annoncé le 13 juin dernier la remise à plat du permis de Shell en Guyane, en mettant en avant l'attachement du gouvernement "à la protection de la faune marine et de l'environnement", qui pourraient être menacés par le projet. Mais sa décision avait suscité un tollé chez les élus guyanais, qui espèrent des retombées économiques positives pour le territoire, et auprès de Shell, qui n'avait pas été prévenu.

 

Mercredi soir, après de nombreuses interventions de part et d'autre, deux parlementaires guyanais, Georges Patient (PS) et Chantal Berthelot (PRG) ont affirmé à l'AFP que le préfet de Guyane avait signé les arrêtés préfectoraux permettant le démarrage des forages exploratoires, sans doute dès lundi prochain. "Des avancées ont pu être obtenues tant en terme de garanties environnementales qu'en terme de garanties économiques. Et très probablement les retombées financières pour les collectivités et pour l'Etat seront revues à la hausse, par rapport à ce qui était avancé jusque là par Shell", a expliqué le sénateur Georges Patient.

 

De son côté, Vincent Placé, sénateur d'Europe Écologie-Les Verts n'a pas caché sa surprise. Invité sur 'Europe 1', il a estimé qu'il s'agit du "premier bémol du gouvernement"... "C'est le seul portefeuille qui a changé, c'est quand même un drôle de message !" a-t-il regretté...

 

  

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Assemblée citoyenne : Coutances

Publié le 23 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche

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Uranium du Niger : Hollande soutient la Françafrique et le lobby nucléaire

Publié le 19 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

Vu sur le site ‘’OBSERVATOIRE du NUCLEAIRE’’ http://observ.nucleaire.free.fr/

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Les ministres écologistes vont-ils quitter le gouvernement ?

 

L'Etat de grâce n'aura pas duré longtemps : lundi 11 juin 2012, moins d'un mois après son investiture, François Hollande a bafoué toutes les valeurs de la gauche et de l'écologie.

 

En effet, recevant le Président du Niger M. Issoufou, le nouveau Président de la République s'est prononcé pour l'exploitation par Areva, qui plus est avant même la date prévue de 2014, de la mine géante d’uranium Imouraren au Niger (*)

 

Il s'agit là d'une claire perpétuation des mécanismes de la Françafrique, pour le plus grand profit du lobby nucléaire (Areva) et au détriment de la démocratie en Afrique. Il est d'ailleurs édifiant de rappeler que le Président Issoufou est un ancien directeur d'une société d'exploitation de l'uranium, la Somaïr, filiale d'Areva !

 

Il est nécessaire de rappeler que :

 

- l'exploitation des mines d'uranium contamine l'environnement et assèche les nappes phréatiques

- Areva exploite les travailleurs du Niger et bafoue leurs droits et leur santé

- la mise en exploitation du gisement d'Imouraren va entraîner le déplacement de populations nomades (Touaregs)

- l'exploitation de l'uranium du Niger depuis 40 ans par la France n'a rien apporté à la population locale qui reste une des plus pauvres du monde

 

Le positionnement clair de François Hollande en faveur de la Françafrique et du lobby nucléaire annonce aussi le maintien des forces armées françaises en Afrique, présence néocoloniale dont le but est de "sécuriser" l'approvisionnement des centrales nucléaires françaises en uranium.

 

Que va faire l'écologiste Pascal Canfin, directement concerné en tant que Ministre délégué au Développement ? Que va faire la ministre Cécile Duflot, dirigeante d'EELV et donc théoriquement opposée au lobby nucléaire et au néocolonialisme ?

 

En restant au gouvernement après ce triste 11 juin, les ministres d'EELV cautionneraient la liquidation par M. Hollande des valeurs de la gauche et de l'écologie.

 

(*) Cf article de La Tribune : http://bit.ly/LDYmP9

 

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Législatives : 2ème tour

Publié le 18 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Elections 2012

Vu sur le site de ‘’L’Humanité'' le 18 juin

 

Pour le Front de gauche, "ce n'est pas un bon résultat"

 

FdG 50Avec dix députés élus sur dix-neuf sortants, le Front de gauche pourra cependant constituer un groupe parlementaire avec le soutien d'élus ultra-marins, pour faire porter les aspirations du mouvement social à l'Assemblée nationale.

  

Les élus :

André Chassaigne est ainsi largement réélu (67%) dans le Puy-de-Dôme. Dans le Cher, Nicolas Sansu remplace Jean-Claude Sandrier. Dans l'Oise, Patrice Carvalho sort vainqueur d'une triangulaire Front de gauche-UMP-FN. Dans les Bouches-du-Rhône, Gaby Charroux remporte son duel face au Front national avec plus de 60% des voix. Le Nord demeure une place forte du Front de gauche avec trois élus. Les deux députés sortants communistes, Alain Bocquet (20e) et Jean-Jacques Candelier (16e), ainsi que leur collègue Parti de gauche Marc Dolez (17e), conservent leur circonscription. En Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet et François Asensi passent, de même que Jacqueline Fraysse dans les Hauts-de-Seine.

En revanche, Fabien Thiémé (44,17%) ne parvient pas à pousser hors de l'Assemblée Jean-Louis Borloo. Patrick Braouezec, non-investi pour le deuxième tour par le Front de gauche, mais soutenu par ses composantes locales, ne l'a pas emporté face au socialiste Mathieu Hanotin.

Les résultats n'ont rien à voir avec la réalité

Dressant un bilan à chaud tout de suite après les résultats, Pierre Laurent, a estimé ce dimanche auprès de l'AFP que le score du Front de gauche aux législatives n'était "pas un bon résultat". Pour le secrétaire national du PCF, "le mode de scrutin et l'inversion du calendrier électoral dénaturent la portée des élections législatives et déforment le paysage de l'Assemblée nationale au profit du bipartisme. A gauche, la majorité législative est ainsi distordue par rapport à la réalité de la majorité politique de gauche dans le pays".

 

Pierre Laurent relève ainsi qu'avec 65% des voix de la gauche à l'élection présidentielle, le PS rafle plus de 90% des députés de gauche. A l'inverse, les 25% des voix de gauche à la présidentielle que représente le Front de gauche ne débouche que sur moins 5% des députés de gauche. "C'est une anomalie provoquée par une logique institutionnelle implacable qui, de scrutins en scrutin, a permis aux deux plus grosses formations de monopoliser aujourd'hui 90% des sièges à l'Assemblée nationale."

"Porte-parole des attentes du mouvement social"

"Nous avons payé cher notre autonomie", souligne lui aussi Jean-Luc Mélenchon. Pour l'ex-candidat dans la circonscription de Hénin-Beaumont, les voix du Front de gauche à l'Assemblée nationale auront une utilité: "Nous serons les porte-parole des attentes du mouvement social, sans concession ni naïveté, ni impatience."

 

Pour se faire, le mouvement devrait bien disposer d'un groupe parlementaire, grâce au soutien de députés d'Outre-mer qui étaient déjà présent dans le groupe Gauche démocratique et républicaine en 2007, ou l'abaissement à dix du seuil d'élus nécessaires. Relevant que les socialistes l'avaient accordé au Sénat pour les élus d'Europe écologie les Verts, Jean-Luc Mélenchon "pense que les socialistes n'ont pas intérêt à bloquer cela à l'Assemblée".

"Autonomes et constructifs"

interrogée sur une éventuelle entrée du PCF dans le gouvernement à l'issue des législatives, Marie-George Buffet a expliqué: "Nous ne pensons pas que ce programme (en 60 propositions de François Hollande) soit apte dans sa totalité à nous sortir de la crise donc nous serons dans la majorité de gauche mais autonomes et constructifs". 

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Front de Gauche : ma perception d’un échec. Par RAOUL MARC JENNAR

Publié le 14 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Un autre point de vue, une autre analyse par l’Altermondialiste Raoul Marc JENNAR.

  

 MondevertTête de liste du NPA aux européennes 2009 dans la circonscription sud-est, mais il n’est pas élu. Déçu et en désaccord avec la ligne politique de construction du NPA, il démissionne le 8 avril 2010 et rend public un texte expliquant sa position.

Le 9 janvier 2012, dans le cadre des élections présidentielles, il apporte son soutien à Jean Luc Mélenchon.

 
 
 

  

13 Juin 2012 http://www.jennar.fr/

  

La langue de bois m’est étrangère. La propagande qui dit le contraire de la réalité me l’est tout autant.

Si le résultat du candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle fut à mes yeux un succès – le score à deux chiffres tant espéré lorsque fut lancée cette candidature – le résultat du premier tour des législatives est un échec. Un échec parce que le résultat de la présidentielle n’est pas confirmé. Un échec parce que le nombre de députés en situation d’être élus est dérisoire par rapport  à l’action que nous entendons mener pour que le résultat final de la présidentielle débouche sur une capacité à imposer une vraie alternative démocratique, sociale et écologique. Un échec parce que celui qui a porté avec un talent exceptionnel le message du Front de Gauche lors de la campagne présidentielle ne pourra pas le porter à l’Assemblée nationale.

J’entends les commentaires de camarades qui essaient de se consoler en comparant ce qui n’est pas comparable (les voix de 2007 et celles de 2012).  Mais le Front de Gauche n’existait pas en 2007.  Aucune comparaison ne peut être avancée avec cette proposition politique inédite. L’espérance dont le Front de Gauche est porteur n’est pas réductible à l’une de ses composantes.

Alors, pourquoi l’échec ? Pourquoi le recul du 10 juin par rapport au 22 avril ?

Ma première explication concerne le débat politique : il n’a pas eu lieu pendant la campagne législative. On n’a pas vu, dans les médias,  les tenants des différents projets s’opposer sur les grands enjeux de la législature qui  va commencer. Les médias, qui ont privilégié une personnalisation à outrance, ont leur part de responsabilité, contribuant gravement à la banalisation du FN et à une dépolitisation accrue. UMP et PS aussi, qui ont  ravalé le débat à de médiocres rivalités politiciennes. Mais le Front de Gauche également qui a perdu de sa visibilité. Son projet alternatif s’est effacé derrière la dispersion en 577 circonscriptions. Il a manqué une initiative nationale, un grand rassemblement, pour rappeler ce projet et en quoi il est en rupture avec ce que proposent  les autres.

Ma deuxième explication porte sur l’image effritée du Front de Gauche pendant la campagne législative. Alors que la candidature de Jean-Luc Mélenchon offrait l’image du rassemblement sur un projet global, c’est l’image d’un cartel d’organisations indépendantes qui s’est imposée. C’est le candidat d’un parti qui s’est présenté aux électrices et aux électeurs bien davantage que le candidat du Front de Gauche. Du coup, l’espérance dont le Front de Gauche est porteur s’est heurtée à l’image forcément réductrice portée par chacune de ses composantes. Même si, ici et là, des efforts ont été consentis pour exprimer le rassemblement, les électeurs ont vu davantage le parti politique dont est issu(e) le ou la candidate et ils ont voté en fonction de la représentation qu’ils s’en font. Cette perception du public a été renforcée par les médias qui ont, à de multiples reprises, souligné l’énorme déséquilibre entre les différentes composantes du Front de Gauche au niveau des candidatures. On n’a plus vu le projet commun et sa nouveauté ; on a vu la personne qui le portait, son parti et ses pratiques. Un grand nombre de gens qui aspirent au renouveau de la démocratie, à une implication citoyenne plus grande dans la vie de la cité, à une déprofessionnalisation du mandat public, à une rupture avec les pratiques locales trop souvent partagées avec les socialistes, à cette révolution citoyenne si bellement évoquée par Mélenchon n’ont pas nécessairement trouvé ce profil dans les candidatures proposées.

Ma troisième explication concerne le PS. Il fallait chasser Sarkozy et son gang. Mais cela ne peut, en aucun cas, signifier un chèque en blanc à Hollande. J’ai écrit à de multiples reprises les raisons pour lesquelles on ne peut faire confiance au PS. Je n’y reviendrai pas aujourd’hui.  Cela étant, alors que l’électorat du Front de Gauche fut indispensable pour l’élection de Hollande, le PS a tout mis en œuvre pour combattre le Front de Gauche allant jusqu’à pratiquer une indifférence scandaleuse à l’égard de la menace fasciste à Henin-Beaumont. Le PS s’est comporté à l’égard du Front de Gauche en ennemi et non en concurrent. Tout a été mis en œuvre pour faire batte un maximum de députés communistes sortants. Tout à été mis en œuvre pour faire battre Jean-Luc Mélenchon.

A son propos, je veux rendre hommage à son courage politique. Il a porté haut et fort le combat essentiel alors qu’en Europe s’étend à nouveau la tache sombre du fascisme. Ici sont à l’oeuvre les disciples de Vichy ; là se manifestent d’authentiques nazis. Partout, avec la crise et les politiques qui l’ont provoquée, la bête immonde se réveille. Jean-Luc Mélenchon a mené ce combat avec panache, en dépit d’une fatigue confinant à l’épuisement. En face, le FN a utilisé des procédés qui signent incontestablement sa filiation fasciste.  J’étais de ceux qui pensaient que l’Assemblée nationale ne pouvait pas être privée de la grande voix de Mélenchon. Je n’étais pas convaincu qu’il fallait lui faire prendre les risques d’une circonscription aussi incertaine. Il y avait d’autres endroits où il aurait pu, avec une grande force symbolique, exprimer notre opposition commune à la fois au néolibéralisme qui dure et au fascisme qu’il génère. Mélenchon est un homme généreux. Il a fait don de sa personne pour un noble combat. Mais je regrette que ceux qui ont poussé à ce choix-là n’aient pas pris en compte le risque d’un échec et les conséquences pour la suite. Il y a des causes qui sont plus grandes que les personnes et qui réclament qu’on ménage ceux, trop rares, qui en sont les porteurs.

Pour l’heure, je m’en tiendrai à cet essai, forcément incomplet, d’explication d’un échec.

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Oui Jean-Luc Mélenchon a eu raison d’aller à Hénin-Beaumont!

Publié le 14 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

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Loin des polémiques stériles et des touites vengeurs, une analyse intéressante vu sur le site de ‘’ à gauche pour de vrai ! ‘’ le 12 juin.

 

A gauche pour de vrai ! on n’en a pas dormi de toute la nuit du dimanche 10 juin au lundi 11 juin. La question tournait en boucle, faisait mille détours, revenait en spirale et recommençait sa boucle:

Jean-Luc Mélenchon a-t-il eu raison de prendre un risque aussi énorme de se présenter dans le 11e circonscription du Pas de Calais alors qu’une élection facile l’attendait ailleurs?

Et cette question en induisait d’autres, inévitablement, inéluctablement, durablement cette nuit du 10 juin au 11 juin :

 

pourquoi prendre le risque de ne pas avoir un tel porte voix à l’assemblée?

 

Pourquoi prendre le risque de mettre en scène l’héritière du trône F Haine?

 

Pourquoi prendre autant de risques?

 

Pourquoi?        lire la suite   

 

 

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Déclaration du Front de Gauche Manche

Publié le 13 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Elections 2012

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Le comité de liaison départemental du Front de Gauche de la Manche remercie les électeurs qui ont soutenu le programme du Front de Gauche. Cela confirme l’implantation d’une force qui comptera à gauche.

Le deuxième tour doit être l’occasion de battre la droite incarnée par les candidats de l’UMP sortants ou non qui portent la responsabilité de la mauvaise situation économique, écologique et sociale que nous vivons.

Pour les semaines à venir, c’est la présence d’élus du Front de Gauche et la mobilisation sociale qui permettront de vraiment mettre le cap à gauche et faire reculer le FN.

 

Le comité de liaison Front de Gauche Manche

 

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législatives : 1er tour (suite)

Publié le 13 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Elections 2012

FdG 50Communiqué de Gauche Unitaire membre du Front de Gauche

 

L’enjeu de ce premier tour des législatives était de définir la politique qui doit être menée à la tête du pays après avoir chassé Nicolas Sarkozy de la présidence de la République. Il apporte une nette confirmation du rejet de la droite dont la politique n’a été qu’une longue suite de régressions sociales et démocratiques. Le 17 juin, il faudra encore amplifier ce mouvement.

 

Au niveau national, le Front de Gauche confirme qu’il est la seconde force de gauche du pays. En portant leurs suffrages sur ses candidats, des millions d’électeurs et d’électrices viennent une fois de plus d’affirmer leur volonté de voir appliquer un programme permettant de résister efficacement aux attaques des marchés financiers et de répondre aux attentes sociales.

 

Au second tour, dans toutes les circonscriptions où cela sera possible, il s’agit maintenant d’assurer l’élection des candidats du Front de Gauche qui porte ce programme : l’Humain d’abord !

 

Pour assurer sa victoire, la gauche a besoin des voix du Front de Gauche. Une politique ancrée fermement à gauche à l’Assemblée nationale nécessite le plus grand nombre possible de députés du Front de Gauche.

 

Dans les autres circonscriptions, Gauche Unitaire appelle à battre la droite et à faire barrage au Front national, en votant pour les candidats de gauche restant en lice.

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législatives : 1er tour (suite)

Publié le 12 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Elections 2012

FdG 50Déclaration du Parti de Gauche

Le premier tour de ces élections législatives révèle une fois de plus la crise profonde de la 5ème République, comme en témoigne le record d’abstention. Le présidentialisme, renforcé par l’inversion du calendrier et l’absence de réelle campagne civique en faveur de l’élection des représentants à l’Assemblée nationale auront achevé de détourner plus de 2 électeurs sur 5 de ce scrutin déterminant.

Le bipartisme sort également renforcé du scrutin, dominé par un vote légitimiste de soutien au Parti socialiste dans le cadre de la majorité présidentielle. Le Parti de Gauche déplore l’absence d’une véritable campagne nationale posant les enjeux de cette élection. Aucun débat de confrontation politique digne de ce nom n’aura en effet été organisé pour permettre aux citoyens de se forger leur opinion de façon libre et éclairée. Bien que quatrième force politique du pays et deuxième force à gauche, le Front de Gauche risque de n’avoir que 10 députés, dont Marc Dolez dans la 17ème circonscription du Nord, dont nous saluons l’élection. A la proportionnelle, avec 6,91%, en progression de 61% par rapport aux scores comparables de 2007, le Front de Gauche aurait 40 députés.

Dans ce cadre, la candidature de Jean-Luc Mélenchon à Hénin Beaumont avait pour objectif de poursuivre la lutte contre les idées du Front National. Nous saluons ce combat courageux car rien ne l’obligeait à prendre ce risque. Mais sa présence dérangeait les combines locales et de la même façon que nous avons été bien seuls pendant la présidentielle à nous battre contre les idées d’extrême-droite. Ainsi, rien ne lui aura été épargné dans cette législative y compris de la part de la direction du Parti Socialiste.

Pour le second tour , le Parti de Gauche appelle à tout faire pour que tous les candidats du Front de Gauche présents au second tour soient élus le 17 juin. Il appelle partout à battre la droite et l’extrême-droite. Compte tenu des positions exprimées dimanche soir par nombre de dirigeants UMP rappelant aux électeurs du FN qu’ils avaient les mêmes valeurs, le Parti de Gauche ne donne pas de consigne de vote en cas de duel UMP-FN.
Le Front de Gauche continue. Les deux campagnes électorales, présidentielle et législatives, ont permis son déploiement dans tout le pays avec de nombreux syndicalistes, militant-e-s associatifs et de jeunes le rejoignant. Il va poursuivre son travail d’enracinement car il est indispensable pour les batailles qui s’annoncent contre les promoteurs des politiques d’austérité dans tous les pays d’Europe.

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Printemps érable

Publié le 11 Juin 2012 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

carre rougeEcoutez, écoutez de toute urgence ce cousin étudiant au Québec dont la parole de la jeunesse défie la violence d'un monde dominé par la loi du profit, par la cupidité par la marchandisation de toute activité humaine...et les larmes vous viendront peut être aux yeux et la rage au coeur 

Ø      http://www.youtube.com/watch?v=EdQvqsEYBO4

 

Petit rappel :

 

La grève étudiante québécoise de 2012, aussi surnommée ‘’Printemps québécois’’ ou ‘’Printemps érable’’ par analogie avec le printemps arabe est le moyen de pression utilisé par des associations étudiantes du Québec, des étudiants québécois, des syndicats, des groupes et des personnalités afin de contrer l'augmentation des droits de scolarité universitaires annuels annoncée par le gouvernement Jean Charest. Ils passent, pour 2012 à 2017, de 2 168 à 3 793 $ CAN : soit une augmentation de près de 75 % en cinq ans et pour 2012 à 2019, de 2 168 à 3 946 $ CAN : soit une augmentation de près de 82 % en sept ans.

( pour mémoire : frais mini en France = 190 € = 244.45 $ CAN )

 

À part quelques actions antérieures, cette grève a débuté officiellement le 13 février 2012. C’est la plus longue grève étudiante de l'histoire du Québec. Le 22 mars 2012, à Montréal, une grande marche a réuni une des plus grandes foules de l'histoire de cette ville « Si la grève étudiante a pris la forme d’une véritable crise sociale, c’est qu’elle met à jour les fondements même de l’ordre néolibéral actuel. »

La résonance internationale de cette grève étudiante s’explique parce que le mouvement étudiant a su insérer ses revendications dans le cadre des résistances populaires à trente ans de politiques néolibérales, d’austérité et à l’accumulation scandaleuse des richesses par le sommet de la pyramide sociale.

 

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