Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Quand le gouvernement se décidera-t-il à empêcher Civitas de s’en prendre à la République laïque avec l’aide des deniers publics ?

Publié le 31 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité

Le jour même où a débuté à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur le mariage pour tous, l’officine intégriste catholique Civitas a organisé devant l’Assemblée nationale une prière de rue avec un message clair : « la Loi des Hommes doit se plier à la Loi de Dieu ».

Plus qu’une provocation, c’est bien la preuve qu’il existe encore des groupuscules qui s’opposent à la République, à ses valeurs et à ses principes, et notamment au fait que « la Loi est l’expression de la volonté générale », comme le proclamait dès 1789 l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Contre les lois établies par les citoyens, Civitas tente de réactiver une transcendance où les lois appliquées à tous seraient édictées par (leur) dieu.

Penser cela relève de leur liberté de croire ; le manifester publiquement sous cette forme (prière de rue) relève d’un trouble à l’ordre public ; enfin, faire pression pour imposer son dogme à nos parlementaires relève d’une entrave à la laïcité.

Mais le comble est que l’organisation Civitas et ses méfaits sont financés par les deniers publics ! L’Ufal est d’ailleurs à l’origine d’une pétition demandant que cesse immédiatement le financement public de Civitas (au travers de réductions d’impôts) ; pétition qui a déjà recueilli plus de 7 300 signatures, dont celles de plusieurs parlementaires et responsables associatifs, syndicaux et politiques.

Nous attendons une condamnation unanime de la classe politique, y compris de l’UMP (qui a manifesté aux côtés de Civitas le 13 janvier dernier), mais qui avait su dénoncer avec véhémence les prières de rue… musulmanes.

civitas-catholiques-integrisme-inside

L’Ufal regrette que le ministre de l’Intérieur n’ait pas interdit la prière de rue organisée mardi soir par Civitas devant l’Assemblée nationale et l’UFAL demande au ministre des Finances d’intervenir auprès de ses services pour faire cesser l’émission de reçus fiscaux par Civitas et obtenir le remboursement des réductions d’impôts accordées depuis la création de l’association en infraction avec les articles 200 et 238bis du code général des impôts.

commentaires

Areva au Niger, Lhomme qui dérange

Publié le 27 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

Vu sur le site de Regarsd.fr Par Emmanuel Haddad| 21 janvier 2013

 

Nucl-aire.jpgLe 1er février, le militant antinucléaire Stéphane Lhomme sera appelé à la barre, après avoir dénoncé la corruption d’Areva au Niger. Dans ce pays frontalier du Mali où l’armée française opère depuis une dizaine de jours, la France prend un tiers de l’uranium dont elle a besoin. Non sans quelques arrangements, s’insurge le militant.

 « Tu vois, nous sommes le quatrième pays producteur d’uranium au monde et nous n’avons même pas de lampadaires. » Maina, membre de l’association Alternative Niger, marche à tâtons dans les rues de Niamey, dépourvues d’éclairage public. Ce qui l’énerve le plus, c’est de savoir que l’uranium nigérien, extrait par Areva et exporté vers la France, éclaire au même moment les routes et les places publiques françaises. Le paradoxe est saisissant : tandis qu’un tiers du minerai jaune utilisé par les 58 réacteurs nucléaires français provient du pays de Maina, le Niger importe les trois quarts de son électricité du Nigéria.

Maina ignore toutefois qu’en France, ce paradoxe exaspère au moins autant que lui Stéphane Lhomme, le fondateur de l’Observatoire du Nucléaire. Depuis sa vigie citoyenne basée à Saint-Macaire, en Gironde, il surveille les moindres faits et gestes de l’industrie nucléaire française, des malfaçons de l’EPR de Flamanville construit par EDF aux manœuvres d’Areva pour s’accaparer, depuis plus de 40 ans, l’uranium nigérien à un coût réduit.

Dans cette lutte à la David contre Goliath, le militant écologiste est tombé sur une arme de taille le 11 décembre dernier : selon l’AFP Areva aurait offert 26 millions d’euros au Niger pour boucler son budget 2013 et une partie de ces fonds va être utilisée par le gouvernement nigérien pour acheter un nouvel avion présidentiel à Mahamadou Issoufou. « Ce don est une humiliation pour les citoyens du Niger », estime-t-il. Car en parallèle, l’Etat nigérien ne tire que 5% de son PIB des recettes de l’exploitation de l’uranium. Ni une ni deux, il publie un communiqué pour dénoncer un acte de « corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral  », de la part d’Areva, qui entend ainsi « perpétuer sa mainmise sur les réserves d’uranium du Niger. »

 

Lire la suite : http://www.regards.fr/web/d-edf-a-areva-lhomme-a-abattre,6133

commentaires

Quel avenir pour le transport ferroviaire en Basse-Normandie ?

Publié le 24 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

Les communistes du Pays Granvillais 

vous invitent

 

Mardi 29 janvier 2013 à 18h, salle Saint-Nicolas à Granville,

 à une rencontre-débat avec

Pierre Mouraret, vice-président du Conseil Régional de Basse Normandie chargé des transports,

 

Quel avenir pour le transport ferroviaire en Basse-Normandie ?

et si le Paris-Granville était supprimé ?

 

Terminus ! En 2013, l’Etat veut descendre du train...

Le printemps prochain, le gouvernement présentera son projet de loi sur «L’Acte III de la Décentralisation».

Or, dans l’avant-projet, rendu public en décembre 2012, l’article 30 relatif aux trains interrégionaux indique que seules les lignes reliant 2 villes de + de 100000 habitants de régions non limitrophes seraient considérées d’intérêt national et donc maintenues dans le giron de la SNCF.

En clair, l’Etat souhaite se délester des 2/3 des lignes interrégionales (dont le Paris-Granville) et en confier la charge aux Régions qui ont déjà, depuis de nombreuses années, dû pallier le désengagement continu de l’Etat en matière de transport ferroviaire.

 

En outre, la SNCF vient d'annoncer une augmentation injustifiée de ses tarifs du double de l'inflation dès le 24 janvier, notamment sur les Trains express régionaux (TER) dont le financement est supporté par les régions.

 

C'est dans ce contexte que les communistes souhaitent alerter la population sur les dangers qui pèsent sur le transport ferroviaire du fait du désengagement de l'Etat, et ce en complète contradiction avec les engagements de la France à réduire ses émissions de gaz à effets de serre.

 

Publié par Front de Gauche Manche

 

Logo FDG Manche 2

commentaires

Encore heureux qu'il ait fait beau. Et que la Marité soit un bon bateau !

Publié le 23 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50

Le capitaine de la Marité a mis sac à terre (OF du 20 01 13). Le GIP Marité a donc lancé un appel à candidatures.

 Le-Marite-en-mer-630x0

Questions :

Va–t-on changer de capitaine à chaque saisons ?

Pourquoi le capitaine n’a-t-il pas un CDI ?

Qui, sinon le capitaine, est mieux à même de gérer l’entretien hivernal de la goélette ?

L’argent public gaspillé pour les projets pharaoniques du port n’aurait-il pas été mieux utilisé pour remettre en état la cale de radoub afin de pouvoir caréner la Marité et d’autres voiliers de cette taille comme la flotte des vieux gréements de St malo ?

La Marité n’est-elle destinée qu’à caboter 2 mois de l’année entre Granville et Chausey ?

Ne pourrait-elle pas porter les couleurs de la Manche sous d’autres cieux en avant et arrière saison ? Proposer des croisières dans les Antilles en hiver ?

Etre présente aux grands évènements maritimes ? Participer à des courses ? Enfin rentabiliser l’investissement plutôt que d’augmenter le nombre des bateaux ventouses dans le port de Granville !

commentaires

Le modèle allemand : le triomphe des idées fausses !

Publié le 23 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Vu sur le site de Regars.fr

 

Dans Le triomphe des idées fausses, l’économiste Steffen Lehndorff remet sérieusement en cause le « modèle allemand », qu’il juge responsable d’une forme d’asphyxie des économies européennes voisines.

 

Regards.fr. En quoi les réformes du marché du travail ont eu un effet sur la « paupérisation  » du salarié et sur le développement des bas salaires ?

 

Steffen Lehndorff. Aujourd’hui en Allemagne, plus d’un travailleur sur cinq, soit 22 % des actifs, gagne moins des deux tiers du salaire moyen, ce qui est la définition d’un bas salaire. Il y a une multitude de raisons à cela : les ouvriers couverts par une convention collective par secteur ne sont désormais pas plus de 60 %, alors même que l’extension de règles collectives émises par le ministère du Travail a été quasiment abandonnée. Ce que nous appelons les « mini-jobs » sont aussi devenus bien plus attractifs pour les employeurs et les employés. Sans compter que le démantèlement partiel de l’assurance chômage a forcé de nombreuses personnes à accepter des emplois à n’importe quelles conditions et à des niveaux moins élevés de qualification. Tout ceci, bien sûr, exerce une énorme pression sur tous les autres travailleurs, tous comme les standards extrêmement faibles qui ont cours pour un million de travailleurs intérimaires.

 

L’Allemagne est aussi connue en France pour la qualité de son dialogue social. Le milieu syndical allemand est-il toujours aussi puissant aujourd’hui ?

 

Les syndicats sont beaucoup moins fragmentés qu’en France et le taux de syndicalisation est meilleur. Mais depuis dix ou vingt ans, ils ont perdu de leur influence politique. Notre « partenariat social » a été endommagé par le tournant néolibéral de ces dix dernières années. Dans l’industrie de services, il devient très difficile d’aller au bout d’une convention collective. Le syndicat du secteur tertiaire, par exemple, a dû organiser de très lourdes campagnes simplement pour mettre sur pied des comités d’entreprise dans certains supermarchés. Si on regarde à plus long terme, dans les services publics, mais également dans l’industrie, la relation est devenue plus conflictuelle.

 

Pourquoi n’y a-t-il pas de salaire minimum en Allemagne ?

 

Quand les syndicats et le principe de la négociation collective ont commencé à être affaiblis, à la suite de la réunification allemande, le secteur des bas salaires s’est développé, d’abord à l’Est, puis progressivement à l’Ouest. Les syndicats n’aimaient pas l’idée d’un salaire minimum statutaire, et ont milité pour la prévalence des négociations collectives aussi longtemps que possible. Mais à l’occasion du retournement néolibéral du gouvernement rouge et vert au début des années 2000, ils ont changé de point de vue. Sur le plan politique, le Parti de gauche a été le premier à appeler à un salaire minimum, suivis par les Verts allemands, et récemment par les socio-démocrates. Aujourd’hui, plus de trois Allemands sur quatre soutiennent cette idée.

 

Comment ce modèle a-t-il donc pu s’imposer comme la seule issue possible pour toute l’Europe ?

 

L’exportation massive de produits industriels n’est pas un phénomène nouveau en Allemagne. Mais ce segment puissant de l’économie est de moins en moins encadré par un environnement institutionnel et un rééquilibrage social qui permettaient jusqu’ici à l’économie et à la société tout entière de bénéficier de ses succès. Corollaire de ce démantèlement et de l’augmentation des bas salaires, le niveau de salaire moyen a stagné lors du cycle économique qui a précédé la crise. Ceci a ouvert la voie à un énorme avantage concurrentiel de l’Allemagne au sein du marché européen.

 

Cette stratégie a-t-elle aussi fonctionné pendant la crise ?

 

Ce qui s’est passé depuis 2008 est plutôt paradoxal. La récession économique en Allemagne au début de la crise était dramatique, compte tenu du fait de notre extrême dépendance aux exportations. Cependant, le marché du travail allemand est resté stable grâce à une série de mesures de soutien à la croissance et le coup d’accélérateur donné à la flexibilité dans les entreprises. Le travail à temps partiel temporaire et la flexibilité dans les heures de travail ont contribué à éviter les licenciements massifs. Tout ceci était basé sur un retour de ce que l’on a coutume d’appeler « le partenariat social » allemand, qui est la cogestion à tous les niveaux de production. En gros, avant la crise, le bouleversement du modèle socio- économique allemand a activement contribué à l’émergence d’un déséquilibre dans les économies européennes. Mais la stabilisation du marché du travail et de l’économie à partir de 2009 est en fait attribuable à la réactivation des éléments du modèle allemand qui ont survécu à la volonté des néolibéraux.

 

Les hommes politiques français sont nombreux à vanter le « modèle allemand  » Est-ce qu’ils se trompent ?

 

Le débat actuel tourne uniquement autour du coût du travail… Or ne sait-on pas que c’est la productivité, la qualité de la production, l’organisation du travail, la qualification et la formation de la main-d’oeuvre ainsi que l’innovation qui sont centraux pour une meilleure compétitivité à l’échelle internationale ? Les politiques ont-ils oublié que la qualité des services sociaux est essentielle et que le développement potentiel d’un pays est aussi important que sa compétitivité ? Sans compter que la campagne néolibérale qui pointe du doigt l’Allemagne comme « l’homme malade de l’Europe » a repris de la vigueur chez nous aussi, avec des préconisations qui vont toutes dans le même sens : accroître les inégalités sociales et salariales et appauvrir les services publics. Ma suggestion est la suivante : je vous en prie, méfiez-vous du modèle allemand !

commentaires

Granville : une "attractivité" différentielle

Publié le 19 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

tribune_libre.jpgLors de la réunion des vœux aux « forces vives », le maire a affirmé que Granville « reste une ville moderne, dynamique et attrayante ».

La satisfaction affichée relativement à l’augmentation de la population doit cependant être tempérée ; elle concerne, en effet, pour l’essentiel des retraités, pour la plupart assez fortunés pour accéder au prix de l’immobilier.

Affirmer que de jeunes ménages pourraient être attirés par les 740 logements de l’éco-quartier, c’est parier sur le retour d’une croissance et sur la baisse d’un chômage qui leurs garantiraient les moyens de se loger à la périphérie de la ville vouée à l’étalement urbain destructeur de terres arables. Le centre-ville resterait donc aussi peu animé, hors congés et festivités, alors que les 750 logements (selon l’INSEE) qui pourraient être réhabilités, restent vacants.

L’externalisation des jeunes ménages et des familles modestes va, en effet, à l’encontre de la volonté affichée de restauration d’une mixité sociale recherchant les bienfaits de « l’intergénérationnel ». Sur ce point (et sur quelques autres…) on peut imaginer que les vœux d’un maire d’une municipalité de gauche auraient quelque peu différé. La ville pourrait rester  « moderne, dynamique et attrayante » d’autant plus que le centre-ville resterait  populaire et d’autant plus convivial.

                                                                                                Yann Le Pennec

commentaires

Mali : assez de tartufferies !

Publié le 16 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Par Roger Martelli 14 janvier 2013 Regards.fr

 

Je comprends que l’intervention militaire française au Mali suscite du trouble. Je comprends personnellement l’incertitude de beaucoup. Peut-on laisser se déchaîner l’horreur sans rien faire ? Mais ne risque-t-on pas que le remède, à terme, ne soit pire que le mal ? Je n’ai donc pas envie des simplismes, tant de ceux qui enfourchent les discours systématiques de la dénonciation de « l’impérialisme occidental » que de ceux qui fustigent les non-interventionnistes présumés « munichois ».

 

J’en ai toutefois surtout assez des petits arrangements de ceux qui se dédouanent périodiquement de leurs responsabilités, en évoquant les droits de l’homme et les droits d’ingérence. On sait que l’Afrique, notamment sahélienne, est déstabilisée en longue durée par la faillite des régimes postcoloniaux et la brutalité des injonctions financières du « compromis de Washington ». On sait que, à plus court terme, les groupements intégristes les plus violents ont été renforcés par les effets collatéraux du conflit libyen, et notamment la dispersion massive d’armements de haute technologie. Mais d’où viennent ces armements et qui les produit ?

 

Ce ne sont pas les filiales diverses d’Al Qaeda qui dépensent près de 1 500 milliards de dollars par an (2,5 % du PIB mondial) à la production d’armement. Ce sont d’abord les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et la France. Ce ne sont pas les « terroristes » qui, depuis vingt ans, ont réduit l’ONU au statut d’une enveloppe vide, bloquant ses décisions, tétanisant ses instruments. Ce sont ceux qui préfèrent les conciliabules plus discrets du G20 ou de l’Otan. Qui est responsable de l’étouffement programmé du « nouvel ordre international », au nom des intérêts du marché « libre » et de la responsabilité des puissances ? Qui peut donc penser que, au Mali comme en Libye, en Irak ou en Afghanistan, c’est l’étalage de la force qui peut mettre fin à la tragédie du malheur, du dénuement et de l’humiliation ?

 

Il y en a assez, plus qu’assez de ces tartufferies. Il n’est plus possible de fermer les yeux devant le constat évident que le monde tel qu’il va nous conduit à la catastrophe et que l’on ne règlera rien en mettant un gendarme derrière chaque jeune de banlieue, un membre des forces spéciales d’intervention derrière chaque « terroriste », une armée « d’interposition » dans chaque pays du Sud. C’est la violence des puissants, même quand elle est feutrée, qui stimule la violence des faibles, même quand elle est inadmissible.

 

Si nous voulons construire des consensus, faisons-le contre la loi de l’argent, contre l’arrogance de la puissance, pour le développement des hommes et non pour la liberté des marchés. Nous avons besoin de droit international respecté, de bien commun, de partage universel. Nous avons besoin des chants et des actes de la solidarité, pas des mouvements de menton, des fifres et des tambours.

commentaires

Accord de sécurisation de l'emploi, un dynamitage du droit du travail

Publié le 16 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Vu sur le site de l’Humanité.fr

 chomage-2

Dans le projet d’accord sur la sécurisation de l’emploi trouvé vendredi, le patronat a fait carton plein sur la flexibilité et obtenu un maximum de dérogations au Code du travail. Décryptage.

Malgré quelques miettes lâchées aux salariés, comme l’instauration d’une complémentaire santé généralisée, des représentants du personnel au conseil d’administration ou la taxation des contrats courts…, les travailleurs sont les premières victimes de cette régression sociale inédite voulue par le Medef.

Lire la suite : http://www.humanite.fr/social-eco/accord-de-securisation-de-lemploi-un-dynamitage-du-512736

commentaires

Week-end de merde !

Publié le 15 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

Bloc-note, par Sophie Courval  14 janvier 2013 Regards.fr

1702787408.jpgPeut-être est-ce dû à une mauvaise conjonction des astres. Peut-être que Saturne s’est brouillé avec Vénus elle-même en bisbille avec ce sale macho de Jupiter. Ou peut-être que la gauche au pouvoir c’est pas ce qu’on croyait, ou justement si mais on aurait aimé avoir tort. Quoi qu’il en soit, trop c’est trop ! Vendredi, alors qu’on s’apprêtait à passer enfin un week-end peinard, le foie au repos, sans bûche et autre galette des rois, la nouvelle est tombée. Sans sommation. Le Medef et la CFDT ont passé un accord avec le gouvernement « pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés ». Autrement dit, et après relecture, un accord tricoté maille après maille qui octroie aux entreprises des nouveaux droits pour licencier les salariés. Habitué aux coups bas du PS et du Medef et aux trahisons de la CFDT, on gardait le moral, à mi-chemin entre le fond des chaussettes et le haut du mollet, bien décidé à profiter du week-end coûte que coûte. Puis, vers 18h15, François Hollande nous annonçait très solennel, ragaillardi dans son costume de Président, le début de l’intervention des troupes françaises au Mali.

Droits des salariés revus à la baisse, la guerre au Mali… C’est donc le moral en tire-bouchon, ramassé au niveau des chevilles, qu’on rejoignait nos pénates, pour passer un week-end au lit avec l’intégrale de Oui-Oui et la voiture jaune, lecture tout à fait régressive recommandée en période de stress pour son faible caractère anxiogène. Mais c’était sans compter sur la déferlante rose-réac-homophobe qui s’est abattue dimanche dans les rues de Paris, soit près de 800 000 manifestants (selon les organisateurs) incapables de compter au-delà de : un papa + une maman = une famille.

Résultat ? Une chute vertigineuse du moral directement sous les semelles, de quoi vous transformer un blues du dimanche soir en nervous breakdown. Un week-end de merde.

 

commentaires

Le mariage pour tous !

Publié le 15 Janvier 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Manifestations 

mariage cherbourgCherbourg samedi 19 janvier

 

à 10H30 place du général de Gaulle 

 

 

à l'appel du Front de Gauche (PCF, Gauche Unitaire, Parti de Gauche, Alternative CItoyenne, MPEP), NPA, PS, CGT, FSU, Solidaires, MJS, Osez le féminisme.

Drapeaux et logos des partis de rigueur.

 

 

 

mariage parisParis le 27 janvier 

 

Un car unitaire sera proposé pour la manifestation du 27 janvier. Coût 20 €, 10 € jeunes, gratuit pour les chômeurs.

 

 

 

Pré-inscriptions possibles à la manifestation samedi. Horaires à suivre plus tard.

commentaires
1 2 > >>