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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

L’utopie et la haine

Publié le 22 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

tribune_libre.jpgCeux qui parlant d’utopie se sentent contraints d’ajouter « concrète » par peur d’être considérés comme des idéalistes déconnectés des réalités matérielles, historiques et sociales font peu de cas de l’étymologie. En grec, en effet, utopie  vient de u et de topos et signifie ce qui n’a pas (u) de lieu (topos). Ce qui n’a pas encore de lieu de réalisation concrète comme Lamartine  a voulu le signifier en disant qu’il s’agissait  d’ « une vérité prématurée ». L’histoire des sociétés tant du point de vue social, politique, que scientifique et culturel lui  donne raison.

N’était-il pas utopique, en 1788, de penser et de projeter que les hommes puissent naître libres et égaux, que l’esclavage puisse être aboli ? Condorcet mathématicien et philosophe était-il utopique en proposant une école laïque, gratuite et obligatoire ouverte aux filles comme aux garçons dont l’instruction devait se poursuivre tout au long de la vie. N’était-il pas utopique de rêver à  des congés payés, en 1935 et de les conquérir l’année suivante, pour les femmes d’obtenir le droit de vote et l’égalité juridique avec leurs maris après avoir lutté pour le droit  d’avorter. Utopiques sont, assurément, ceux  qui pensent à l’instauration d’un revenu inconditionnel d’existence  et au partage du travail, ceux qui, pour ne pas croire à la fée croissance qui résorberait considérablement et durablement le chômage de masse  posent un regard critique sur le productivisme et l’épuisement des ressources de la planète.

Contre toutes ces utopies et bien d’autres encore se sont toujours élevés les défenseurs de l’ordre établi fondé sur les privilèges de la naissance, de la puissance et de  la fortune …à quelques exceptions près.   Ce sont bien souvent  quelques-uns parmi ceux-là qui ont élaboré des utopies… qui ne sont pas par essence progressistes. Ainsi l’utopie « libérale » d’un marché qui s’autorégulerait, d’un capitalisme qui serait « moralisé » et de banques qui ne spéculeraient plus contre les peuples et les états, mais aussi celle d’une société sans classe (sans contradictions ?) et de lendemains qui chanteraient, inéluctablement…  .

Ainsi, tous ceux qui s’en prennent si spontanément et violemment aux utopies  sont ceux qui, refusant toute idée de transformation sociale,  ne parviennent pas à imaginer que le monde puisse être autrement. Parce qu’ils ne peuvent pas ou refusent de sortir  du cadre de référence qui les rattachent au passé, parce que,  contre toute proposition qui remettrait en question leur conception du monde, leur façon de penser et leurs intérêts,  ils regardent obstinément dans le rétroviseur, par ce qu’ils cultivent les vindictes personnelles et trop souvent la haine qui est à mettre au compte  des passions tristes sur lesquelles rien d’intelligent et rien d’heureux ne peut-être construit politiquement et humainement.

                                                                                                                            Yann Le Pennec

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les 29 grandes lignes de train que l'Etat veut laisser tomber

Publié le 18 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

vu dans l’Humanité.fr

 

L'Etat s'apprête à abandonner 29 lignes de trains utilisées par les Corail intercités, Téoz et Lunéa, aux Régions asphyxiées budgétairement et qui ne pourront pas faire face à ces nouveaux coûts. 300 trains de jour desservant 367 villes dans 21 régions sont en jeu.

 

Pour Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, les mesures évoquées par l’avant-projet de loi léseraient collectivités locales, usagers et cheminots.

 

"Le désengagement de l’État avec le transfert de la charge aux régions, déjà soumises à des contraintes budgétaires, fait peser un risque de rupture dans l’égalité de traitement des usagers sur le territoire. Certaines lignes de trains d’équilibre du territoire ne pourront plus être assurées et devront être transformées en ligne de bus, ce qui pose problème à la fois pour les usagers et d’un point de vue écologique. Les régions riches pourront mettre en place une tarification sociale, les autres devront augmenter les tarifs. Cet avant-projet de loi permet aussi aux régions de passer des conventions avec des entreprises de fret privé, c’est la porte ouverte à une plus grande privatisation, en se servant de l’argent public

 

carte-TET

L’acte trois de la décentralisation doit être un des moments forts de la nouvelle présidence. Le projet de loi devrait faire l’objet de derniers arbitrages entre Noël et jour de l’An, avant d’être soumis à la représentation nationale en février.

 

Une de ses dispositions met sur de bien mauvais rails l’ambition affichée, si le débat ne prend une tout autre ampleur d’ici là parmi tous les acteurs concernés, élus, syndicats et citoyens. Les élus communistes et républicains ont tiré le signal d’alarme :

les articles relatifs aux trains interrégionaux pourraient se révéler désastreux. Le « transfert » de leur gestion nationale à l’échelon régional concerne plus des deux tiers de leurs dessertes quotidiennes. L’État s’apprêterait ainsi à lâcher 29 des 38 lignes qui, sur tout le territoire, contribuent à des déplacements domicile-travail et au désenclavement de régions entières.

 

Les régions ont, malgré la droite au pouvoir, contribué à une modernisation sans précédent des transports ferroviaires de personnes : de Champagne-Ardenne aux Pays de la Loire, de la région Paca à la Normandie, de Midi-Pyrénées à la Bretagne, souvent impulsée par des élus communistes au sein des majorités de gauche, s’appuyant sur les élus locaux, les salariés, les usagers, on peut même parler de renaissance. Et cela a été porteur de création d’emplois dans l’industrie ferroviaire en France même. Mais, là, le signal passe au rouge :

le risque est grand d’inverser cette tendance de progrès. Le spectre d’abandon pur et simple de liaisons, de par l’absence d’entretien et d’investissement par RFF, la SNCF et l’État, de privatisation d’autres lignes et d’augmentation des tarifs s’avance ici.

 

Au lieu de s’appuyer sur une réussite, le risque serait grand d’une régression. Le germe apparaîtrait d’une division entre régions là où l’État, et encore plus lorsque la gauche est au pouvoir, devrait être le garant de l’égalité d’accès au service public de transport et de traitement sur l’ensemble du territoire national.

 

La mise en concurrence, sous couvert de « compétitivité » – le mot figure dans l’avant-projet de loi –, des collectivités territoriales aux niveaux « national et européen », serait ainsi posée sur les rails. Ce qui, depuis les années 2000, sous les lambris de certains ministères jusqu’à l’échelon de la Commission européenne, a été le seul et unique credo : la privatisation tous azimuts et le dépeçage des politiques publiques. Bref, ce contre quoi de nombreux élus, les collectivités qu’ils représentent, et les syndicats de cheminots se battent depuis autant de temps.

 

La démonstration a été faite sur le terrain qu’une logique publique de développement était facteur de progrès économique et social, à condition que la coopération aille de pair avec l’initiative. En matière de transports ferroviaires de personnes comme des rôles respectifs des communes, intercommunalités, départements, régions et nation, la loi en gestation devrait porter cette ambition. Le droit d’alerte lancé par ces élus ne devrait pas laisser indifférents nombre de leurs homologues ni les cheminots porteurs eux-mêmes de cet esprit, ni les citoyens et leurs partis et associations prêts à relever le défi de la modernité et du développement. Il se trouvera des relais pour faire entendre leur voix au Parlement dans l’orientation à retenir. Il faudra bien les entendre.

Le spectre d’abandon de liaisons, de privatisation d’autres lignes et d’augmentation des tarifs s’avance ici.

 

 

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La réforme des rythmes scolaires accentue l’inégalité de l’école

Publié le 15 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité

LaicitePar l'UFAL  Jeudi 14 février 2013

La récente réforme des rythmes scolaires, voulue par Vincent Peillon, prolonge et aggrave les entorses inacceptables à la laïcité scolaire instaurées par les lois Debré, Guermeur et Carle.
En dépit de la loi de 1905 qui précise clairement que la République ne reconnaît, ni ne subventionne aucun culte, le dualisme scolaire n’a cessé de mettre à mal ce principe, principe renforcé par la constitution de 1958 qui oblige l’État à organiser un service public d’éducation dans tout le territoire.
En effet, le ministère de l’Éducation nationale vient d’adresser aux communes un document de mise en œuvre de ladite réforme, spécifiant les financements et obligations des écoles privées sous contrat d’association, dits « fonds d’amorçage ».

On peut y lire que les écoles privées sont libres d’organiser leur semaine d’enseignement.
En outre, elles seront éligibles aux mêmes dotations de 50 euros par élève, majorés de 45 euros dans le cadre d’une application rapide de la réforme au même titre que les écoles publiques.
Ces mesures sont pourtant en contradiction flagrante avec l’article 212-8 du code de l’éducation qui limite les dépenses obligatoire des communes envers les écoles privées à celles de fonctionnement, à l’exclusion des activités périscolaires.
Enfin, le transfert de charges de l’État aux collectivités territoriales en matière éducative pose question : comment les communes, communautés de communes ou d’agglomérations disposant d’un budget serré vont-elles pouvoir assurer l’égalité républicaine, qui constitue l’esprit même de l’école ? Comment imaginer que les écoles privées ne vont pas réclamer la mobilisation du personnel communal pour encadrer le temps périscolaire, au détriment du public et au moyen de l’argent du contribuable ?
Le dualisme scolaire aux frais du contribuable est donc conforté, puisque les écoles privées se voient encore une fois reconnues officiellement comme des institutions de la République.

L’UFAL :

·                      dénonce un renforcement du dualisme scolaire inacceptable,

·                      s’inquiète d’une réforme aux conséquences anti-laïques redoutables,

·                      appelle les maires et présidents d’EPCI républicains à refuser la mobilisation du personnel communal pour les écoles privées, au nom du fait que la religion n’est pas un service public.

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Granville et Coutances : Assemblées citoyennes

Publié le 13 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche

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Notre-Dame-des-Landes : les opposants gagnent un répit d’un an et demi

Publié le 9 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Vu sur le site de POLITIS http://www.politis.fr/

 

 

1066309.jpgLa Cour de cassation vient d’accorder un délai d’au moins 18 mois aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une heureuse surprise pour les défenseurs du bocage.

 

L’embourbement du gouvernement Ayrault dans la zone humide de Notre-Dame-des-Landes n’est pas près de se dénouer. Nouveau fait majeur dans la bagarre qui oppose Vinci aux paysans menacés d’expulsion, mardi 29 janvier, la Cour de cassation a décidé… de ne rien décider. Elle attendra que tous les recours administratifs soient jugés pour examiner un pourvoi formé par les occupants de la zone d’aménagement différé contre leur expropriation (lire les arrêts de la Cour de cassation surReporterre).

 

Ces derniers ont saisi le juge administratif en octobre 2011 pour faire annuler l’arrêt de cessibilité (liste préfectorale des parcelles qui doivent être expropriées) qui les concerne. Ce recours a été débouté en décembre 2012 par le tribunal administratif de Nantes, mais il fera l’objet d’un appel, voire ultérieurement si besoin d’un recours devant le Conseil d’État.

Une quinzaine de fermes doivent encore être détruites

 

En attendant, le concessionnaire Aéroport du Grand-Ouest (Vinci), qui doit acquérir les terrains convoités, devra patienter. Les expulsions sont donc retardées pour la quinzaine de fermes qui doivent encore être détruites. Et ce, pour une période de 18 mois à deux ans, selon les estimations des opposants et leurs avocats. « C’est une surprise, explique Dominique Fresneau, coprésident de l’Acipa, une association d’habitants et d’exploitants menacés d’expulsion. Jusqu’à présent le projet avançait malgré tous nos recours. »

 

Cet arrêt ne protège pas pour autant les occupations illégales installées dans des cabanes et des fermes expulsées, sur la Zone d’aménagement différé (Zad) visé par le projet d’aéroport. Le face-à-face entre opposants et forces de l’ordre, qui dure depuis le 17 novembre, devrait donc se poursuivre, alors qu’une « trêve » est encore théoriquement à l’œuvre jusqu’au mois de mars dans le cadre des travaux de la « commission de dialogue ».

 

« Le pouvoir joue l’apaisement, il n’y a pas de pression de la préfecture centrale, raconte Dominique Fresneau. Les contrôles systématiques embêtent surtout les locaux qui doivent circuler pour travailler sur leurs terres. C’est une stratégie qui vise à installer un climat malsain, mais il n’y a pas d’affrontements. »

 

Embarras de François Hollande

Sur le plan politique, le dossier reste un véritable bourbier pour la majorité. Interviewé, mercredi 30 janvier par l’Express, Nicolas Hulot, « envoyé spécial de François Hollande pour la préservation de la planète », décrivait un Président « embarrassé » sur la question.

 

« Concernant la pertinence du projet, je ne suis pas certain que le Président en soit convaincu, mais il ne peut pas désavouer son Premier ministre. Nous avons en France un déficit démocratique ; nous ne savons pas organiser des débats publics dignes de ce nom », jugeait-il.

 

L’embarrassante épreuve de force devra donc encore durer au moins un an et demi. Un marathon que les opposants comptent mettre à profit pour organiser et densifier une mobilisation « lourde, ardue, mais que nous avons tous ici à cœur », confie Dominique Fresneau.

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Livret de famille : non à la discrimination des couples homosexuels !

Publié le 9 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité

Par l'UFAL Mardi 29 janvier 2013

 

041e45fe97a6e26e787e3d218c117965Lors du Grand Jury RTL du dimanche 27 janvier, Christiane Taubira a précisé les intentions du gouvernement au sujet du Livret de famille pour l’application de la loi sur le « mariage pour tous» : selon ses propos, le gouvernement souhaite garder les mentions « époux ou père » et «épouse ou mère », et pour cela se dirigerait vers la mise en place de trois livrets de famille différents (un pour les couples hétérosexuels, deux pour les couples homosexuels selon la filiation).

 

L’Ufal est atterrée par ce recul face aux manœuvres des opposants à la loi, recul qui met à mal le principe d’égalité pourtant à l’origine du projet.

En effet, pour l’Ufal, il est impensable que l’on puisse fournir des documents d’état civil différents selon l’orientation sexuelle des personnes concernées. Pire, la ministre a laissé entendre qu’il y aurait deux livrets de famille distincts pour les couples homosexuels, selon le type de filiation, biologique ou juridique, ce qui n’est pas le cas pour les couples hétérosexuels ! Cela est d’autant plus ridicule que le livret de famille est établi à l’occasion du mariage et complété par la suite. Les couples homosexuels devront-ils déclarer leurs intentions en matière de filiation lors de la célébration de leur mariage?

Cette nouvelle reculade à la veille des débats au Parlement se révèle catastrophique : sur la forme d’abord, puisqu’elle donne des gages aux opposants qui agitent la fiction d’un « bouleversement du quotidien » des couples hétérosexuels ; sur le fond ensuite, puisqu’elle instaure une discrimination à forte portée symbolique.
La droite réactionnaire, qui s’est préparée à une guérilla parlementaire au moins aussi importante que celle qu’elle a menée contre le pacs, s’est engouffrée dans la brèche en prenant appui sur cette annonce malheureuse pour réclamer — autre mesure discriminatoire — un «contrat d’union spécifique aux couples homosexuels » afin de leur interdire la possibilité d’un mariage civil.

Les homosexuels doivent avoir droit au même livret de famille que les hétérosexuels lorsqu’ils se marieront, sans marquage discriminatoire d’aucune sorte !

Tous les parents doivent avoir droit au même livret de famille, sans discrimination selon le type de filiation dont relèvent leurs enfants (ce qui, de surcroît, introduirait une discrimination sur les enfants eux-mêmes ! ).
L’Ufal demande donc l’abandon de ce projet de multiples livrets de famille, totalement contraire au principe d’égalité et donc anti-républicain car il institue des familles à géométrie variable en créant une classification totalement inacceptable. En réalité, ce projet ne sert qu’à donner des gages aux opposants à la loi, nostalgiques de la société patriarcale du XIXe siècle, et il bloque toutes les évolutions du Code civil dont le projet de loi est pourtant l’occasion : aller vers davantage d’égalité entre tous les citoyens, les enfants et leurs familles en leur assurant un même statut et une identique reconnaissance devant la loi.

 

 

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Hollande/Valls font la guerre à la classe ouvrière !

Publié le 7 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

des-salaries-d-arcelor-manifestent-a-strasbourg-le-6-fevri.jpegAujourd'hui le groupe GUE/NGL revevait une délégation de salariés de France, (Florange), de belgique et du Luxembourg d'Arcelor Mittal. Pendant ces rencontres une manifestation de 2000 personnes était organisé à propos des licenciements et pertes de postes (7000 au total en Europe) chez Arcelor Mittal.

La discussion a révélé les dangers de la stratégie de Mittal. Visant à casser l'industrie de l'acier en Europe alors même que la recherche et les besoins sont importants. Ainsi par exemple pour la première fois la France a importé de l'acier. Et tous les experts prédisent que ce sera le tour de l'Europe très bientot. Elle a montré les astuces comptables pour mettre en déficit le groupe... "En bref a déclaré un intervenant responsable syndical excédé: "Nous nous adressons aux élus locaux, ils disent qu'ils n'y peuvent rien, nous nous adressons aux ministrex ils disent la même chose, on nous dit allez à l'Europe et quand on vient à l'Europe elle nous dit qu'on y peut rien...

Alors, il faut bien que les politiques jouent leur rôle...."

 

 Dans la discussion Jacky Henin a montré au coté de députés d'autres pays, combien notre groupe était à leur coté. Combien aujourd'hui le combat pour l'industrie et l'emploi est essentiel.

 

 La discussion allait bon train quand les salariés apprennent que la police chargeait leurs camarades. Ils ont décidé de stopper la réunion, d'annuler tous leurs rendez vous (il devait également rencontrer le président du Parlement européen)  pour aller au devant des manifestants avec les députés présents pour stopper les violences. 

 Voici le communiqué de Jacky Henin à ce propos:

 

Arcelormittal à Strasbourg :

A ceux qui posent la question de l'avenir on répond avec la matraque et le gaz lacrymogène !

 

Je tiens à exprimer ma révolte vis à vis du traitement qui a été infligé aux travailleurs sidérurgistes venus défendre leur emploi à Strasbourg devant le Parlement Européen.

                               

Bloqués et fouillés dans leurs autobus à 10 kilomètres de Strasbourg les syndicalistes ont été ensuite empêchés de défiler comme ils le voulaient.  

 

Les syndicalistes nous ont  par ailleurs rapporté des faits qui, s'ils sont avérés, seraient indignes, indécents, comme l'utilisation de Tasers à l'intérieur même des autobus. Plusieurs tirs de flashball ont par ailleurs eu lieu pendant la manifestation.

 

Cette violence est inacceptable, elle a d'ailleurs entrainé des réactions de colère, dont le mobilier urbain a fait les frais.

 

C'est un piège qui a été tendu aux syndicalistes. En agissant de la sorte les autorités ont fermé la porte au dialogue et à la concertation.

 

Après les événements à Paris c'est la seconde fois que l’État français répond par la violence aux revendications légitimes des ouvriers métallurgistes.

 

Certains salariés avaient fait plusieurs heures de car pour simplement venir exprimer aux parlementaires européens que l'Acier peut et doit vivre en Europe et pour protester contre le sacrifice de leur outil de travail.

 

Au vu de cette journée on peut encore affirmer que ce sont les travailleurs qui défendent aujourd'hui en France et en Europe l'emploi et surement pas les employeurs. Quant aux pouvoirs publics, ils apparaissent complètement déconnectés de la réalité, incapables d'assumer  leurs responsabilités face à ces patrons voyous.

 

Strasbourg le 6/02/2013...

Publié par Front de Gauche Manche

 

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Granville : la CCI fait expulser par la force publique un dangereux squatter !

Publié le 5 Février 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Vu sur le Web

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Personne n'ignore rien des démêlés entre le port, la ville, la CCI ( et donc le Conseil Général !) et le bateau "Strand Hugg", authentique vieux gréement granvillais.
Est-ce l'épisode final et arbitraire de longs mois de conflit qui ont vu le bateau, d'abord expulsé du port puis ces jours, viré du terre-plein pour être emmené au port à sec ?

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