L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 24 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche
Publié le 20 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes
Les cheminot-e-s se sont à nouveau massivement mobilisés le 12 Décembre pour exprimer leur refus du démantèlement de leur entreprise.
En effet, la « réforme » ferroviaire présentée en conseil des ministres le 16 octobre dernier met en péril le service public des transports et ne répond ni au besoin des usagers, ni aux inquiétudes légitimes des cheminot-e-s.
Filialisation, concurrence, austérité !
Ce projet de loi vise à éclater le système ferroviaire en trois établissements alors qu'une cohérence économique est nécessaire pour améliorer la qualité du service public.
« SNCF Réseau et SNCF mobilités sont assimilés à des filiales... » page 22 du projet de loi.
SNCF Réseau remplacera donc RFF (Réseau Ferré de France) et SNCF mobilités sera le nouveau nom de l'entreprise SNCF EPIC !
On ne peut plus clair…
Ce projet est par ailleurs en adéquation avec le projet « Excellence 2020 » porté par la direction de l'entreprise et qui prévoit le développement des filiales, de la concurrence et l'austérité pour l'ensemble des salariés de la SNCF.
Cette politique est bien la continuité des différents plans qui ont conduit à la suppression de 10000 postes, à la réduction du pouvoir d'achat des cheminot-e-s et à la dégradation de leurs conditions de travail.
Touche pas mes acquis sociaux !
C'est bien le Statut des cheminot-e-s, acquis de haute lutte, qui est en cause aujourd'hui et sa disparition est donc bien programmée au plus tard le 1er Juillet 2015 selon les articles 12,13 et 14 du projet de loi !
Ce gouvernement entend bien par ce projet de « réforme » livrer le service public des transports et les salariés de la SNCF à la sacro-sainte concurrence libre et non faussée et au dumping social.
Pour la défense du service public et de l'emploi !
Grâce à leur mobilisation, les cheminot-e-s ont signifié leur refus du projet de loi sur la réforme ferroviaire, leur détermination à lutter pour le développement du service public des transports et pour leurs acquis sociaux.
Il est nécessaire d'imposer une logique alternative à la politique libérale du gouvernement en abandonnant ce projet de loi, en engageant de vraies réformes qui, au contraire de celle-ci renforceraient une logique de service public ferroviaire.
Il est grand temps que la direction de la SNCF engage de vraies négociations pour l'augmentation des salaires des cheminot-e-s, pour une hausse des recrutements statutaires, pour le développement du service public du Fret, seule alternative écologique crédible permettant de sortir de la logique du tout-camion.
Rafael Medea
Publié le 19 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Municipales de Granville
A mesure que s'approchent les éléctions municipales, hommes ou femmes "têtes de liste" s'efforcent de marquer leur territoire et de se différencier de leurs concurrents.
A droite, le Front National faisant repoussoir, la bousculade est intense au centre. L'espace est réduit entre une liste UMP/UDI qui prétend investir le centre-droit et la liste du maire sortant qui, bien que se disant "de gauche" a continué la politique menée par le maire précédent .
Pour ne pas se trouver prise en tenaille entre un centre-gauche-de-droite et une droite-de-centre-droit, il importait de créer un nouveau parti "Le parti de Granville", seul en mesure, sans doute, de dessiner "un cape et un avenir". (LML 28 11 ), un parti "ni de droite, ni de gauche" bien que ses initiateurs ne se soient pas véritablement opposés, l'un et l'autre, aux décisions du maire au cours d'un mandat durant lequel il aura tenté de concrétiser les projets du prédédent maire (de droite).
La ficelle "ni droite, ni gauche" est un peu grosse (ce qui la fait, peut-être, tenir?). Toutefois, elle contraint ceux qui la tendent à de douteux arguments "de bons sens", arguments en "trompe-l'oeil" destinés à séduire le citoyen sensible au discours de gens, évidemment, "de bonne volonté". Ainsi, l'argument selon lequel" rien de distinguerait un parking de gauche d'un parking de droite...une fois construit"!
Sauf, sauf, sauf, s'il se trouvait dans les trois étages souterrains du honteux projet Prosnier confisquant l'espace public au profit d'un intérêt particulier, sauf s'il était gratuit ou s'il était payant, sauf s'il se trouvait situé à la périphérie de la ville, que des navettes permettaient au touriste-consommateur de gagner le centre-ville, ses vitrines et ses enseignes et d'y déambuler sereinement dans des voies pietonnières. Autant de "sauf" qui rappellent que la construction d'un parking fait l'objet d'un choix qui est un choix politique, choix qui, comme le laisse entendre perfidement le tête de liste du centre-droit-de-la-droite, pourrait bien être un de ceux qui opposeraient " carpes et lapins" du "ni droite, ni gauche" (ni gauche, évidemment)
Yann Le Pennec
Publié le 17 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Société
La conférence de citoyens sur la fin de vie a préconisé lundi "la légalisation du suicide médicalement assisté". Cette mesure adossée à la loi Leonetti et au développement des soins palliatifs permettrait d’écarter l’euthanasie.
"La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience", conclut le panel de 18 citoyens "représentatifs" de la population. Cette "conférence de citoyens", a été mise sur pied par le Comité consultatif national d'éthique, à la demande de François Hollande.
Concernant la question de l’euthanasie, ces citoyens estiment que "les mesures contenues dans la loi Leonetti, les avancées en matière de soins palliatifs et l'ouverture de recourir au suicide assisté que nous préconisons dans notre avis permettent d'écarter l’euthanasie comme solution pour la fin de vie". Ils "se déclarent favorables à une exception" envisageable dans "des cas particuliers ne pouvant entrer dans le cadre du suicide assisté" comme lorsque "le consentement direct du patient ne peut pas être recueilli". "Ces cas strictement encadrés seront laissés à l'appréciation collégiale d'une commission locale qu'il conviendra de mettre en place". Le panel a également évoqué "'l'autorisation de la sédation en phase terminale", qui se pratique en soins palliatifs et dont ils préconisent de développer massivement l’accès. "L'objectif de soulagement de la douleur et de la souffrance du patient doit primer sur le risque de décès pouvant survenir à l'issue d'une sédation profonde".
Un rapport qui va rejoindre petit à petit l'avis d'Arnaud Montigny, médecin en unité de soins palliatifs, spécialiste dans la prise en charge de la douleur, que l'humanite.fr avait interrogé lors de la remise du rapport du comité d'éthique il y a quelques mois. Entretien.
Quelle est la différence entre le suicide assisté et l’euthanasie ?
Arnaud Montigny. La différence sur le papier est très simple. L’euthanasie c’est l’injection d’une substance létale par un tiers. Alors que le suicide assisté c’est la personne qui souhaite mourir qui absorbe elle-même la substance létale, qui fait le geste physique d’ingérer cette substance, qui peut, si la loi le permet, être prescrite par un médecin.
Quelle est votre position sur la possibilité de légaliser l’un ou l’autre ?
Arnaud Montigny. Le suicide assisté me semble bien plus facile à expliquer. Déjà le suicide n’est pas interdit. On ne peut être condamné pour s’être donné la mort. Dans le cadre des soins palliatifs, ce serait donner la possibilité de répondre à une grande détresse d’un patient incurable, qui envisage le suicide le plus souvent suite à une perte d’autonomie. Comme cela existe en Suisse : une personne atteinte d’une maladie grave, sans issue, peut demander de l’aide pour mettre elle-même fin à sa propre vie. Donc le suicide assisté, j'y serais favorable. La situation n’impose pas à un soignant de faire le geste de tuer quelqu’un. C’est aussi respectueux pour le soignant, qui n’est pas acteur. Il faut préalablement faire attention à ce que cette volonté de mettre fin à ses jours ne soit pas une dépression.
Concrètement face à un patient, si je n’ai plus aucune réponse à lui apporter pour soulager sa douleur, je me sentirais très mal de savoir qu’il quitte mon service, pour rentrer chez lui et se suicider de manière violente.
Et votre position à l’euthanasie ?
Arnaud Montigny. Ce qui est compliqué avec l’euthanasie, c’est que la majorité des demandes qu’on a sont évitables, c'est-à-dire qu'elles concernent des symptômes qu’on peut soulager autrement en service de soins palliatifs. Ou alors ce sont des demandes d’un proche, alors que le patient lui-même ne demande pas à mourir. Donc je comprends parfaitement que l’euthanasie ne soit pas légale aujourd’hui. Surtout dans le contexte actuel, où les médecins n’ont aucune formation en communication et parfois préfèrent cacher la vérité plutôt que d’annoncer les nouvelles les plus graves.
Mais dans de très rares cas, il n'y a pas d'autre solution: dans le cadre de certaines prises en charge en soin palliatif, avec une parfaite communication et confiance entre malade et médecin et lorsqu’il n’y a plus de solutions pour traiter les symptômes et que le patient est lui-même dans l’incapacité de se donner la mort.
Le comité d’éthique recommande "de rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs", où en est on ?
Arnaud Montigny. C’est vrai que les soins palliatifs ne sont pas accessibles à tout le monde. Il n’y a pas assez de places. Notre vocation est d’ailleurs de ne recevoir que les cas les plus complexes. Il faut un droit d’accès au soin palliatif pour qui en a besoin, mais on est soumis à des contraintes économiques qui ne le permettent pas. Quant à la possibilité d’attacher du personnel médical à domicile pour un malade en fin de vie, c’est 4000 euros par mois, ce que la société ne veut pas financer, alors que c’est un coût assez faible par rapport à une hospitalisation.
Aujourd’hui en soins palliatifs, la majorité des patients sont dans le souhait de profiter au maximum du temps qu’ils peuvent encore avoir. D’un temps de qualité, c'est-à-dire avec des symptômes physiques amoindris jusqu’à devenir tolérables, tout en étant en état de passer du temps avec leurs proches. Les patients ne veulent pas que l’on s’acharne, mais ce temps est précieux. C’est le plus important.
Aujourd’hui, le Comité recommande également le respect du droit d'une personne en fin de vie à être endormie ("sédation profonde") jusqu'au décès…
Arnaud Montigny. Cela existe déjà dans certains cas, en soins palliatifs. La sédation profonde, c'est plonger les gens dans un coma artificiel avec ou non la possibilité de se réveiller. On injecte un produit qui coupe la conscience, avec peu de risque létal, et on peut laisser ce produit en permanence, jusqu’au décès. Par exemple un patient qui a un cancer avec obstruction des voies respiratoires, sans possibilité de rémission, a l’impression de se noyer, c’est une détresse physique très violente. A sa demande, on peut le plonger dans un coma artificiel pour le soulager. Mais là encore, la frontière entre la sédation profonde et euthanasie est bien mince.
Publié le 14 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière
Le Parlement a définitivement adopté mardi 3 décembre le budget de la Sécurité sociale pour 2014. L’Assemblée nationale a procédé au vote de ce projet de loi alors que le Sénat l’avait rejeté en première et en nouvelle lecture. L’ensemble des mesures du PLFSS1 doit permettre de ramener le déficit du régime général à 12,8 milliards d’euros en 2014.
La LFSS2 pour 2014 confirme la politique d’austérité du Gouvernement en matière sociale en imposant près de 4 milliards d’euros d’économies sur les dépenses sociales au travers d’un ensemble de mesure d’économies qui nuiront aux conditions de vie de l’ensemble des Français :
A cet égard l’UFAL dénonce une restriction sans précédent des moyens de fonctionnement des organismes de Sécurité sociale qui dégradera considérablement les conditions de travail des salariés des ces organismes et nuira évidemment à la réalisation de leur mission de service public.
Par ailleurs, la LFSS confirme le basculement du financement de la politique familiale sur les ménages en décidant d’accroître le financement fiscal de la branche famille au détriment de la cotisation sociale. La CNAF4 se verra en effet affecter le rendement de la baisse du plafond du quotient familial décidée dans le cadre de la réforme de la politique familiale. Si l’UFAL s’est exprimée à plusieurs reprises pour une réforme du quotient familial dans le cadre d’un projet ambitieux de création d’une Allocation Sociale de l’Enfant et du Jeune (ASEJ) versée à l’ensemble des familles dès le premier enfant, il va sans dire que notre revendication n’a rien à voir avec cette nouvelle baisse du plafond du quotient familial qui augmentera les impôts des familles sans réelles contreparties en termes de prestations sociales à l’égard des familles.
L’UFAL, en tant qu’association familiale, a eu l’occasion de s’exprimer au Sénat et à l’Assemblée Nationale sur les mesures relatives aux réformes de la politique familiale. Notre mouvement a eu l’opportunité de déclarer son scepticisme face aux réformes annoncées qui s’apparentent davantage à des mesures d’économie qu’à une politique d’amélioration des conditions de vie des familles. En dépit de mesures appréciables, mais limitées à l’égard des familles les plus modestes (majoration du complément familial pour les familles en dessous du seuil de pauvreté), la LFSS confirme la volonté politique de gouvernement de mettre fin à l’universalité des politiques familles en réduisant progressivement le montant des prestations familiales des classes moyennes : modulation de l’allocation de base de la PAJE et suppression du CLCA majoré. Si ces mesures s’apparentent à première vue à des mesures d’équité sociale, elles précipitent malheureusement l’éloignement des classes moyennes d’un système de prestations familiales dont elles deviennent les laissées pour compte alors même qu’elles le financent majoritairement.
En outre la LFSS vient confirmer la baisse de 0,15 point de la cotisation patronale d’allocation familiale en compensation de l’augmentation équivalente de la cotisation patronale “retraite” décidée dans le cadre de la réforme des retraites. La compensation fiscale de cette baisse de ressources de la branche famille sera réalisée au travers de l’affectation d’une multitude de taxes, sans aucune lisibilité ni garantie de pérennité. Nous redoutons par ailleurs que cette baisse de la cotisation familiale soit la première d’une longue série, qui serait compensée par une augmentation des impôts les plus injustes : augmentation de la CSG ou TVA sociale.
L’emprise fiscale de la branche maladie se poursuit avec l’affectation à la CNAMTS5 du rendement de la fiscalisation de la participation de l’employeur aux contrats complémentaires santé collectifs décidée dans le cadre de la généralisation de l’accès à la complémentaire santé. L’UFAL s’est d’ores et déjà exprimée pour rappeler que cette mesure constitue une nouvelle défaite de l’Assurance Maladie face au secteur assurantiel privé dans le domaine de la santé en posant le principe d’une socialisation externe de l’accès aux soins au détriment d’une prise en charge collective et solidaire des dépenses de soins. Le relèvement du plafond de ressources de la CMU Complémentaire et de l’Aide aux Complémentaires Santé orienté vers les ménages les plus pauvres s’avèrent malheureusement insuffisant pour endiguer le mouvement préoccupant de renoncement aux soins qui se généralise au sein de la population, du fait du déremboursement massif des dépenses d’assurance maladie décidées depuis 10 ans.
Comme le Conseil National de la Résistance en son temps, l’UFAL considère que la protection sociale solidaire est trop importante pour être confiée à l’État (au travers de la fiscalité) ou au secteur privé (système assurantiel). C’est pourquoi elle a fait de la défense de la cotisation sociale une de ses priorités. Et c’est pourquoi aujourd’hui elle dénonce ce budget d’austérité sur le dos de la Sécurité sociale des citoyens et des familles pour payer des errements politiques et économiques dont ils ne sont pas redevables.
Publié le 11 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Municipales de Granville
Les habitués du centre-ville s'étonneront de découvrir de blanches grilles interdisant l'accès à une esplanade de 3m2 à peine à l'angle l'Office de tourisme. Comprendront seulement ceux qui auraient vu quelques adolescent(e)s rassemblé(e)s habituellement en ce lieu, à l'abri du vent et de la pluie. Bruyants sans doute, laissant derrière eux quelques mégots, boites de bière ou papiers de sandwiches, un tag peut-être. Une vigilante citoyenne aurait repéré des dealers !?
Le citoyen se demandera si un adulte responsable, quelque élu, la police municipale (de proximité) aura pris le temps de leur parler, préalablement, pour les inviter à plus de respect de cet espace public. Sinon, il s'inquiéterait de voir apparaître d'autres grilles là où les ados se réunissent : autour du monument aux morts, aux abords de la médiathèque, des toilettes... ou du kiosque prochainement installé sur le Cours Jonville. Devrait-on s'habituer à voir grillager tous les espaces où ils se regroupent, pour se protéger des intempéries, sans doute, mais, d'abord, pour être ensemble et parler entre eux ? Peut-être pour qu'on parle d'eux et d'une place pour eux dans la cité et même au centre-ville ?
Yann Le Pennec
Publié le 10 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche
Le mouvement “ ENSEMBLE / Mouvement pour une alternative de gauche, solidaire et écologiste”, créé lors des assises des 22 et 23 Novembre a pour vocation dans la situation difficile que connaissent le Front de Gauche et l’ensemble de notre camp social, de lutter contre l’émiettement des forces militantes et de chercher à construire les convergences et les rapprochements qui nous permettent d’être plus utiles.
La création de ce courant politique commun dans le Front de gauche, sous la forme d’un mouvement politique au service de tous les combats émancipateurs, rassemble au niveau national la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, la Gauche Anticapitaliste, les Alternatifs, Convergence et Alternative, des militant-e-s de la Gauche Unitaire, et des animateurs/trices du processus « Tous Ensemble/Trait d’Union »ainsi que des individus non membres d’organisations.
Nous appelons aujourd’hui dans la Manche à la création d’un groupe départemental “d’Ensemble” dont la vocation sera à son échelle de favoriser le développement et l’élargissement du Front de Gauche pour construire une véritable alternative à gauche.
A ce jour, Gauche unitaire 50 et Alternative Citoyenne adhèrent à ce processus. Nous faisons appel à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche et souhaitent participer à la vie du groupe départemental “ENSEMBLE”à se retrouver le :
Mercredi 18 Décembre à 18 h.
à Saint Lô dans les locaux du PCF qui les met à notre disposition.
pour en savoir plus : http://www.ensemble-fdg.org/
Publié le 10 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche
Alternative Citoyenne 50, le PCF du Pays Granvillais et la Gauche Unitaire, membres du Front de gauche, vous invitent :
le jeudi 12 décembre à 18h et/ou à 20h, salle Santorin à l'Agora
«C'est l'amélioration générale du cadre de vie qui peut aussi favoriser l'implantation d'entreprises et d'inciter les gens à venir s'installer.»
«Pour garder ou faire venir des jeunes, faut qu'ils aient de l'emploi, le problème qui est essentiel, c'est l'emploi. Dans quoi on va faire travailler nos enfants ?»
«Comment faire se rejoindre le souci de l'emploi pour les jeunes à Granville et, pour les jeunes qui travaillent de pouvoir se loger, de pouvoir envoyer les enfants à l'école ; on rejoint les services publics, les services de transports en commun»
«Le port est dans Granville, il existe, il peut être aménagé pour faire un certain nombre de transports par la mer, en cabotage. Je ne comprends pas : on est envahi par les camions dans la Manche, et à côté de ça on a un port à Granville, une voie ferrée qui partait du port qui allait à la gare. Il y a dans le Pays Granvillais la possibilité de faire une plate-forme pour le frêt, il y a un espace ferroviaire à Folligny extraordinaire."
«Il n'y a pas d'entreprises de transformation des produits de la mer à Granville, pourquoi... ?»
«Granville tire une partie de sa richesse du fait que c'est une ville touristique et avec un peu aussi de la résidence secondaire qui existe et qui crée une part d'activité. C'est pas suffisant, et c'est aussi tout l'intérêt de Granville de ne pas être que ça, et évidemment, il faut arriver à maintenir, à recréer de l'activité permanente en dehors du côté touristique.»
(paroles citoyennes, ateliers citoyens #1, 18 juin 2013)
/ Les objectifs ?
- vous permettre, citoyen(ne)s et habitant(e)s de Granville et du Pays Granvillais (et du futur "Granville Terre et mer"), de vous exprimer sur vos besoins, envies, projets, rêves...
- construire de façon collective des projets d'ampleur et d'avenir à mettre en débat lors des prochaines élections municipales et même après
- présenter une liste citoyenne de gauche pour les élections de mars 2014.
Si l'idée vous plaît, alors n'hésitez pas à venir selon vos disponibilités à 18h ou à 20h, ou à nous contacter
/ Comment ça se passe ?
- Tous les ateliers se déroulent salle Santorin, à l’Agora (Granville).
- 2 horaires (18h ou 20h) prévus pour offrir la possibilité de participer selon ses contraintes.
- Durée : 2 heures. Ces ateliers sont participatifs : chacun est invité à prendre la parole puis laisser la parole aux autres, puis la reprendre si besoin.
- Revenir aux sources de la démocratie : la parole de chacun compte, toutes les idées sont discutées.
- Les ateliers font l’objet d’un compte-rendu consultable sur le blog des ateliers citoyens à partir de fin décembre.
- Les ateliers citoyens participent à construire un projet municipal de citoyens de gauche.
Publié le 3 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes
Un cordon de gendarmes mobiles imposait aux participants à la marche parisienne pour la révolution fiscale de dimanche d'enlever tout signe distinctif ou revendicatif pour pouvoir repartir du rassemblement à Bercy.
La gestion par la préfecture de police de la marche pour la révolution fiscale ne cesse d'interroger. Dernier épisode en date, les témoignages parvenus à l'Humanité de marcheurs qui se sont retrouvés bloqués à Bercy après les prises de parole de Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent et des autres responsables de partis et organisations qui appelaient à cette manifestation.
"Emmanuel Valls n'aime pas les badges ni les affiches PCF Front de Gauche, raconte par exemple un correspondant d'Ardèche. Les provinciaux qui voulaient rejoindre de Bercy à gare de Lyon étaient filtrés par un cordon de C.R.S. Tous ceux et celles qui affichaient leurs badges banderoles ou affichettes ne passaient pas. Et lorsque vous vous débarrassiez de ces objets encombrants pour le gouvernement, on vous rétorquait: "C'est trop tard vous avez été repéré". Comment fait-on alors? "Prenez le métro"." Mais, hasard malheureux, l'accès au métro était à ce moment fermé.
A des personnes qui se plaignait d'un tel dispositif filtrant, l'adjudant chef en charge rétorquait: "N'hésitez pas à écrire au ministre!"
Ce barrage s'ajoute à une belle liste de vexations à l'encontre des marcheurs de ce dimanche. Il y eut d'abord la modification du parcours, afin de faire passer le cortège par des avenues plus larges et éviter les images de foule. Il y eut ensuite l'histoire du nombre de participants. Il y eut encore l'instrumentalisation de l'interview par TF1 de Jean-Luc Mélenchon. Pour finir par le tir croisé et nourri des responsables socialistes à l'encontre de la marche.
A lire aussi:
Marche du Front de gauche: des polémiques pour noyer les revendications
Le Parti socialiste cible le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon
S.G.
Publié le 3 Décembre 2013 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes
vu sur le site de Regards Par
| 2 décembre 2013
A l’initiative du Front de Gauche et avec la participation de Lutte Ouvrière et du NPA, « La marche pour une Révolution fiscale » a battu les pavés parisiens le 1er décembre. Dans une ambiance joyeuse et combative des dizaines de milliers de personnes sont venus dénoncer l’injustice fiscale. La banderole de tête indiquait « Contre l’injustice fiscale, taxer le capital, non à l’augmentation de la TVA ». Car tel est bien l’enjeu d’une mobilisation progressiste pour une nécessaire remise à plat de la fiscalité. L’existence de multiples niches fiscales permettant aux ménages les plus aisés de réduire significativement le montant de leur impôt est bien connue. Surtout on sait depuis les travaux [1] de Thomas Piketty la nature non pas progressive mais régressive de l’impôt en France. Le taux global d’imposition se révèle, en effet, plus lourd pour les revenus les plus faibles que pour le 1% le plus riche dès lors qu’on réintègre la TVA dans le calcul de la « pression fiscale ». en France, l’impôt sur le revenu est le plus faible d’Europe. Même si l’on prend le total de l’IR et de la CSG, le niveau de l’imposition des revenus français représente ; 7,5% du PIB en France contre plus de 26% au Danemark, 13,5% en Suède, 10,4% au Royaume-Uni ou encore 9,3% en Allemagne.
Pourtant dès le premier janvier 2014, le taux intermédiaire passera de 7% à 10%, et le taux principal passera de 19,6% à 20%. Deux augmentations qui font craindre une hausse des prix. Selon les premiers calculs de l’Insee, la hausse du 1er janvier devrait déboucher sur une augmentation moyenne des prix d’environ 0,35%. Dans un pays, où d’ores et déjà les sommes collectées par la TVA sont bien supérieurs à celles de l’impôt sur le revenu (IR), on mesure le choix idéologique du gouvernement.
Dans ces conditions, une réponse populaire, claire sur ses propositions comme dans sa composition s’imposait. Loin des ambiguïtés et des instrumentalisations productivistes et patronales des Bonnets Rouges, la Marche pour une révolution fiscale doit initier un mouvement pour que les tenants d’une justice sociale et donc fiscale reprennent la main. Le cortège, parti de la place d’Italie, s’est achevé symboliquement à proximité du ministère des Finances à Bercy, qualifié par Jean-Luc Mélenchon de « portique aux mains des banques », par un meeting en plein air. Pour reprendre la conclusion de l’intervention de Clémentine Autain, « ce n’est qu’un début... ».
Lire aussi Marche le 1er décembre pour la Révolution fiscale par Pierre Khalfa
Notes
[1] Pour une révolution fiscale - Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle de Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez, éd. La République des Idées, 133p., 11,80 euros.