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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Syriza: l'heure des périls

Publié le 29 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

 

 

Pour ce  numéro de «Contre-courant», Alain Badiou et Aude Lancelin reçoivent Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza. L'occasion d'un retour sur le bras de fer en cours entre l'Europe et la Grèce, quelques semaines après l'arrivée au pouvoir de la gauche radicale à Athènes.
A regarder absolument!

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Pétition contre les pesticides, dont le célèbre "glyphosate"

Publié le 28 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement

 
PÉTITION - Roundup : interdisons ce pesticide maintenant !


Cher-es ami-es,

L’Organisation Mondiale de la Santé vient de classer cinq pesticides, dont le célèbre "glyphosate", substance active du Roundup, comme "cancérigène probable pour l’Homme".

Commercialisé par la multinationale Monsanto, le Roundup est un herbicide total. Plus de 80% des organismes génétiquement modifiés sont des plantes résistantes au glyphosate. Glyphosate et OGM sont donc les deux faces d’une même pièce.

La décision de l’OMS n’est pourtant pas une surprise :

  • En effet, les études menées par le professeur Gilles-Eric Séralini ont démontré, dès 2012, les effets génotoxiques du Roundup sur des rats exposés.
  • En 1985, l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis avait déjà classé le glyphosate comme « cancérigène possible » avant de se dédire, vraisemblablement sous l’effet d’un lobbying intense des géants de l’agrochimie…

Ne doutant de rien, Monsanto commit, en 1998, une publicité présentant le Roundup comme un produit « biodégradable » et « bon pour la Terre » ; avant d’être condamné pour publicité mensongère.

  • De fait, le glyphosate est présent dans plus de 750 produits utilisés en agriculture et vendus massivement en jardinerie.
  • Chaque année, la France épand plus de 8000 tonnes de glyphosate, contaminant les eaux de surface et nappes phréatiques.

Jardiniers amateurs et agriculteurs sont les plus exposés et présentent un risque de développer des cancers du sang (lymphome non hodgkinien). Le désherbant phare de Monsanto semble également induire sur des animaux des dommages chromosomiques, des cancers de la peau ou encore des cancers du tube rénal.

Face à ces signaux d’alerte répétés, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Ecologie doivent agir avec rapidité pour limiter l’exposition des agriculteurs, des jardiniers amateurs et des populations riveraines des espaces traités.

Sans attendre d’hypothétiques nouvelles études, le gouvernement doit interdire la commercialisation et l’épandage des pesticides incriminés par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Signez la pétition pour envoyer un message aux ministres de la santé, de l'agriculture et de l'environnement !
http://stop-roundup.agirpourlenvironnement.org/
 
 

Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
contact@agirpourlenvironnement.org
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

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Radio France : les raisons de la coupure de son

Publié le 27 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière

Regards.fr Par Laura Raim | 20 mars 2015

Les salariés de Radio France sont entrés jeudi dans une grève illimitée pour dénoncer les projets de restructuration qui menacent aussi bien des centaines d’emplois que la qualité du service public radiophonique. Les enjeux du mouvement en cinq points.

Serait-ce l’effet des 100.000 euros de rénovation somptuaire du bureau du PDG Mathieu Gallet ? L’appel à la grève illimitée, la troisième à Radio France depuis un mois, a en tout cas été bien plus suivi ce jeudi que celui de la semaine dernière. Si la matinale de France Inter a été assurée normalement, les autres stations, parmi lesquelles France Info et France Culture, ont vu leurs programmes remplacés par des bandes musicales continues. Lors de la conférence de presse précédant l’assemblée générale jeudi matin, la CFDT, la CGT, le SNFORT, SUD et l’UNSA – mais pas le syndicat principal des journalistes le SNJ – étaient tous présents pour interpeller le gouvernement et leur direction quant aux projets de restructuration et d’externalisation qui menacent aussi bien les emplois que la qualité du service radiophonique.

Pourquoi faire grève maintenant, alors que les syndicats n’ont pas encore tous les éléments ?

L’État actionnaire et Radio France négocient actuellement en toute opacité un nouveau contrat d’objectifs et de moyens (COM) pour la période 2015-2019. Ces discussions prennent du retard, le ministère de la Culture attendant les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la radio publique, prévu pour début avril. Mais la direction a déjà indiqué vouloir réaliser 50 millions d’économies afin de compenser le déficit de 21,3 millions d’euros prévu pour cette année et les syndicats estiment que s’ils attendent de connaître le contenu exact du COM, il sera trop tard pour empêcher la mise en œuvre des plans de restructuration.

Comment expliquer que, pour la première fois de son histoire, le budget de Radio France soit en déficit ?

Ce déficit est la conséquence d’un effet de ciseau : d’un côté, les recettes, qui proviennent à 90% de la redevance audiovisuelle, sont en légère baisse, l’État ayant réduit la part de la taxe reversée à la radio. Austérité oblige, le montant perçu devrait ainsi plafonner à 601 millions d’euros cette année au lieu de 610 millions en 2012. Par ailleurs, Radio France a perdu, après une collaboration de vingt ans, le contrat qui la liait avec la fréquence d’autoroute 107.7.

D’un autre côté, les dépenses augmentent fortement. La contribution audiovisuelle finance désormais à 100% RFI, France 24 et TV5 Monde, pour un coût de 325 millions d’euros qui était auparavant pris en charge par le Ministère des affaires étrangères. Alors que la taxe Copé servait jusqu’à présent à compenser la suppression de la publicité sur France Télévision, cette dotation publique a été revue à la baisse en juillet. Celle-ci passant de 292 millions en 2014 à 29 millions en 2017, il revient donc à la redevance de compenser le manque à gagner, ce qui laisse moins d’argent pour la radio. Quant à la masse salariale, elle augmente mécaniquement, de 4 millions par an. Mais les dépenses qui grèvent le plus le budget sont celles qui sont liées au chantier de réhabilitation du bâtiment, entamé en 2009. 66,1 millions sont alloués cette année à la poursuite des travaux, dont le coût final avoisinerait les 584 millions d’euros pour une fin prévue en 2018, contre 333 millions initialement prévus. La livraison d’une partie des travaux de réhabilitation en 2014 fait par ailleurs grimper la taxe foncière. Ainsi, contrairement à ce que prétend Mathieu Gallet, le déficit ne révèle pas que le système est « arrivé en bout de course »

Comment la direction compte-elle revenir à l’équilibre ?

Surtout en réduisant les coûts. Matthieu Gallet entend faire 50 millions d’économies, sur un budget annuel de 664 millions. Plusieurs pistes sont évoquées dans une feuille de route distribuée aux cadres de la Maison lors d’un séminaire fin janvier. Une mesure consensuelle est d’arrêter la diffusion en ondes longues et moyennes. Mais les syndicats redoutent que le plus gros des économies passe par la réduction de la masse salariale, qui représente 60% du budget total. D’après le rapport de la députée Martine Martinel, elle a augmenté de 26% entre 2004 et 2012 (pour une hausse du nombre de salariés de 3,7%). Les syndicats craignent la suppression de 300 à 400 postes sur 4.300 salariés. Certaines branches d’activité semblent particulièrement menacées : l’Orchestre national de France, l’un des deux de Radio France, pourrait fusionner avec le Philharmonique ou bien être transféré au théâtre des Champs-Élysées sous l’égide de la Caisse des dépôts et consignations. Certaines stations à faible audience, comme Le Mouv’, Fip ou encore France Musique se sentent également vulnérables. Au-delà des suppressions de postes, c’est la qualité des émissions qui risque de pâtir d’une baisse générale des moyens pour les reportages et des restructurations visant à rendre les personnels plus “polyvalents”.

Radio France ne pourrait-elle pas accroître ses recettes propres ?

C’est difficile puisque la publicité est actuellement limitée à une cinquantaine de millions d’euros par an venant d’annonceurs publics ou d’intérêt général. Et les radios privées se sont mobilisées contre l’assouplissement de cette règle. D’autres options sont envisagées, comme la monétisation des podcasts. Mais la direction souhaite surtout continuer de développer la location des orchestres pour des événements corporate et des locaux pour des défilés de mode, des assemblées générales d’entreprises ou des tournages de film. Un dévoiement de l’espace et des moyens du service public que fustigent les syndicats.

Les syndicats proposent-ils d’autres moyens de faire des économies ?

Ils exigent en premier lieu de revoir dans le détail le projet de réha­bilitation, qui est le premier responsable de la dérive budgétaire, et éventuellement de limiter les travaux aux seuls besoins de la mise en sécurité du bâtiment. Ils évoquent notamment la construction imminente d’une porte d’entrée monumentale et d’un nouveau hall qui impliquent de casser plusieurs étages et de faire déménager des centaines de salariés dans des bureaux à louer… Une rénovation au coût faramineux qui ne vise même pas à améliorer la qualité des programmes radiophoniques puisqu’elle est conçue pour améliorer l’offre événementielle à destination des entreprises privées... Comme le résume un musicien de l’orchestre : « On refait le flacon et on paie les frais avec le parfum qui est dedans. »

 

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Vous êtes pour l'égalité femmes/hommes: adhérez et faites adhérer à notre comité

Publié le 26 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

   

  

Pour adhérer, contactez-nous sur cette boite mail comitemanchedroitdesfemmes@gmail.com en nous laissant vos coordonnées

Signez notre pétition pour la création d'un observatoire départemental des violences faites aux femmes:


Et visitez notre page facebook
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Non à l'accaparement des terres par les multinationales !

Publié le 25 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Dictature des multinationales et du MEDEF

 


Peuples Solidaires
TANZANIE : DES MILLIERS DE PAYSANS CHASSÉS PAR UN PROJET DU G8 !


 COMMENT POURRAIS-JE EXPRIMER CE QUE SIGNIFIE MA TERRE POUR MOI ? ELLE EST MON ENFANT, MON PARENT ET MON MOYEN DE SUBSISTANCE ! 

S. Uzageni, agricultrice dans le distrcit de Bagamoyo en Tanzanie

SIGNEZ MAINTENANT !
Travailleur Paper Bags


LES FAITS

L’entreprise suédoise EcoEnergy projette d’accaparer 20 000 hectares de terres pour produire du sucre dans le district de Bagamoyo en Tanzanie provoquant le déplacement des populations vivant sur et de ces terres. 

Pendant les premières phases du projet, près de 1 300 familles d’agriculteurs-rices perdront tout ou partie de leurs terres et de leurs habitations.
 EcoEnergy et le gouvernement tanzanien prétendent que ce projet apportera de nombreux avantages aux communautés locales, mais sans l’obtention de leur consentement libre, préalable et éclairé, l’entreprise se rend coupable d’accaparement des terres.



FAITES PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT TANZANIEN POUR QU'IL STOPPE CET ACCAPAREMENT DE TERRES !


Je signe cet appel !



UNE INITIATIVE DU G8 CONTROVERSÉE ET RISQUÉE POUR LES COMMUNAUTÉS LOCALES 

Le projet d’EcoEnergy est un projet phare de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Initiative du G8 en matière d’investissement dans l’agriculture africaine). 

Bien qu’EcoEnergy ait mené un processus de consultation auprès des communautés locales, des informations cruciales liées aux effets du projet sur leur mode de subsistance et leur droit à l’alimentation et à la terre ne leur ont pas été données. Sans l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé des communautés locales, EcoEnergy se rend coupable de l’accaparement des terres de ces communautés, ou en prend le risque.

EcoEnergy propose également d’établir un programme d’agriculture contractuelle  dans lequel 1 500 petit-e-s exploitant-e-s créeraient leur propre entreprise de sous-traitance.
Cependant, une grande partie des exploitant-e-s de la zone ignorent les modalités de ce programme qui présente des risques puisqu’il leur faudra souscrire des prêts colossaux qu’ils mettront plus de 7 ans à rembourser.

Les communautés du district de Bagamoyo
ont donc publiquement demandé au gouvernement tanzanien de suspendre le projet et de mener un nouveau processus de consultations.

Les gouvernements, notamment la France, soutenant la Nouvelle Alliance doivent mettre fin à leur engagement dans cette initiative et la remplacer par des initiatives visant à soutenir véritablement les petit-e-s producteurs-rices et à faire progresser l’agriculture durable. 




 NOUS N’AVONS JAMAIS EU LA MOINDRE INFLUENCE SUR LES DÉCISIONS CONCERNANT NOS TERRES. NOUS NE SAVONS PAS SI NOUS SERONS RÉINSTALLÉS OU ENCORE INDEMNISÉS... 

Anza Ramadhani, agricultrice à Bagamoyo

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Elections départementales: communiqué du Front de gauche

Publié le 24 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Départementales 2015

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"Le Front de Gauche se félicite de la confiance accordée par 10% des électeurs en moyenne dans les 21 cantons où il se présentait.

 


Après une campagne dynamique porteuse d'un véritable programme de gauche, c'est un signal fort dans la lutte contre les politiques libérales gouvernementale et départementale qui creusent les inégalités.

Ces politiques d'austérité menées par les gouvernements successifs, de Sarkozy à Hollande, ont favorisé la montée du Front National dont nous sommes le plus farouche adversaire. Sa politique xénophobe et injuste ne manquerait pas d'aggraver le sort des plus démunis.
Il revient aux citoyen-ne-s la responsabilité de s'opposer à l'intrusion dangereuse et liberticide du FN aux commandes de nos institutions."

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Les cantons où le Front de Gauche se présentait avec des citoyens
CANTONS
FDG
Cantons
Inscrits
Votants
Expr
% abst
Voix
% Expr
Avranches
16347
8136
7575
50,23
801
10,57
Bréhal
15895
8261
7797
48,03
563
7,22
Bricquebec
13767
6571
6142
52,27
1246
20,29
Carentan
15942
8277
7855
48,07
603
7,68
Cherbourg-Oct 1
11687
5891
5694
50,41
581
10,2
Cherbourg-Oct 2
10574
4430
4235
58,1
439
10,37
Cherbourg-Oct 3
11343
5556
5282
531
10,05
Equeurdreville - H
12848
6034
5675
53,04
822
14,48
Granville
16973
8707
8374
48,7
508
6,07
La Hague
12873
6658
6425
48,28
652
10,15
Les Pieux
16633
8150
7763
51
725
9,34
Pontorson
13141
6648
6151
44,44
732
11,9
Saint-Lô 1
14093
6850
6453
51,39
306
4,74
Saint-Lô 2
15807
7563
7036
52,15
541
7,69
Tourlaville
14659
7298
6931
50,21
759
10,95
Valognes
15969
8061
7664
49,52
600
7,83
Villedieu-les-P.
11719
6319
5973
46,08
417
7,1



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Les cantons où EELV et  FdG se présentaient avec des citoyens

CANTONS
FDG - EELV
Cantons
Inscrits
Votants
Expr
% abst
Voix
% Expr
Agon - Cout.
14217
7550
7065
46,75
1276
18,06
Coutances
13460
6893
6446
48,79
876
13,59
Créances
13380
6832
6355
48,94
942
14,82
Quettreville s/S.
13708
7087
6565
48,3
 1097
 16,71

Et les résultats complets dans ces 21 cantons ICI

 

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Quiconque oublie son passé est condamné à le revivre (Primo Levi)

Publié le 20 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Départementales 2015

 

 

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Départements: des collectivités utiles à tous les âges de la vie

Publié le 19 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Départementales 2015

LOGO HQ NEWLes élections départementales, ce dimanche 22 mars, concernent un des maillons territoriaux les plus efficaces au plan social.

 

Quel Manuel Valls faut-il croire ? Celui qui, main de fer à l’Assemblée nationale, annonçait dans son discours de politique générale devant les députés, le 16 septembre 2014, la possible fusiondisparition du conseil général au profi t de métropoles comme celle de Lyon ou d’une « fédération d’intercommunalités », à l’exception des départements ruraux ? Ou l’autre, gant de velours au congrès des départements de France, le 6 novembre suivant, et qui assure qu’il faut « des échelons intermédiaires pour assurer les solidarités humaines et territoriales » et que, donc, le « rôle des départements en matière de protection des populations les plus fragiles (…) est indispensable » et qu’ils doivent donc être « confortés » dans leurs compétences ?

 

En réalité, ces deux déclarations illustrent moins la duplicité supposée du premier ministre que les contradictions insurmontables de la politique gouvernementale. D’un côté, une vision idéologique libérale assumée, qui passe par la disparition du département au nom de la réduction des dépenses publiques à réaliser et de l’affirmation de la région comme échelon de référence dans la mise en concurrence des territoires en Europe. De l’autre, une réalité qui s’impose au gouvernement : le rôle incontournable du département, pivot des politiques de solidarité nationale.

 

Une récente étude réalisée en juin 2014 par l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) le confi rmait : trente ans après les premières lois de décentralisation, en 1983, qui leur ont confi é la responsabilité dans trois domaines clés (l’accompagnement des personnes en situation d’exclusion sociale, le soutien aux personnes dépendantes ou handicapées et la protection de l’enfance), « le bilan de l’action sociale et médicosociale des départements est indiscutablement positif ». Cette réussite est le fruit de plusieurs facteurs : la construction patiente, depuis trente ans, d’une administration au service des personnes fragilisées ; un effort financier considérable réalisé en direction des publics fragiles, avec une multiplication par trois des sommes consacrées à la solidarité par le biais du développement de services diversifi és en fonction des territoires, notamment dans le domaine médico-social ; et une réelle maîtrise de la gestion de ces politiques, les départements ayant, mieux que l’État, pourtant très donneur de leçons dans ce domaine, appris à dépenser efficacement chaque euro. Ainsi, « alors qu’on estime à peu près de 5 % en 2013 l’augmentation du nombre de bénéfi ciaires de l’action sociale, la dépense nette d’action sociale des départements n’augmente que de 3,6 % au cours de la même période », relève l’Odas.

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A propos de la loi de santé et du tiers-payant

Publié le 19 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé

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Communiqué de la Coordination nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité, 15 mars 2015 :

La discussion sur le projet de Loi de Santé est occultée depuis plusieurs mois par le mouvement des professionnels de santé libéraux, centré pour l’essentiel sur le refus du tiers payant généralisé.

La Coordination nationale rappelle qu’un nombre croissant de nos concitoyen-ne-s est en difficultés d’accès aux soins pour des raisons financières mais aussi, du fait de la disparition de structures de santé de proximité et de l’instauration de véritables déserts sanitaires dans notre pays.

Elle s’inquiète du plan d’austérité de 3 milliards d’euros qui s’applique dès à présent dans les hôpitaux et conduira à de nouvelles suppressions d’emplois, à de nouvelles fermetures de lits et de services, aggravant encore les difficultés d’accès aux soins et les inégalités de santé.

De nombreuses voix s’élèvent désormais pour dire qu’il n’est plus possible de continuer à pressurer l’hôpital public et la santé sans remettre en cause la qualité des soins.

D’ores et déjà, les hôpitaux asphyxiés ne sont plus en capacité de remplir leurs missions ; l’épidémie de grippe de cet hiver, à peine plus marquée qu’à l’habitude, s’accompagne d’une crise sanitaire et d’une surmortalité dont les chiffres ne cessent d’augmenter.

La Coordination considère que le projet de loi de santé non seulement ne répond pas à l’ensemble de ces questions mais qu’il poursuit, en les aggravant, les politiques menées antérieurement sur l’essentiel.

C’est ainsi que la Coordination dénonce le renforcement du pouvoir des Agences Régionales de Santé et la relégation des usagers-citoyens aux seules instances consultatives, à tous les niveaux du système.

Elle exige la suppression de la tarification à l’activité -T2A- aussi bien à l’hôpital où elle sévit déjà depuis trop longtemps, que pour la psychiatrie et les soins de suite et de réadaptation où elle est prévue pour 2016.

Elle s’oppose aux groupements hospitaliers de territoire, édifiés sous la coupe des ARS, qui conduiront à des mutualisations imposées, à la fermeture de services désignés comme doublons, et permettront au secteur privé commercial d’étendre ses prérogatives.

Elle se prononce pour l’application du tiers payant généralisé, géré par un guichet unique au sein de l’Assurance-Maladie ; elle s’oppose à toute mesure qui pourrait affaiblir la Sécurité Sociale.

Elle attend toujours de ce gouvernement la suppression des franchises médicales.

Elle demande de vraies mesures pour aller vers la suppression des dépassements d’honoraires.

Elle se prononce pour la suppression à terme de tous les restes à charge.

Concernant les déserts médicaux, elle défend l’idée d’un service public de proximité : les financements publics devant aller vers des structures de type centres de santé, développant la prévention, appliquant le tiers payant, refusant les dépassements d’honoraires.

Elle considère que d’autres modes de rémunération des professionnels de santé sont à l’ordre du jour, le salariat ne devant plus être tabou. S’agissant de la démographie médicale, elle considère qu’il n’est plus possible aujourd’hui de s’en tenir à une liberté d’installation qui ne prend pas en compte l’intérêt général. Elle se prononce pour une nomination des professionnels de santé pour un temps donné sur des secteurs sous dotés tant dans les hôpitaux publics en souffrance, que dans les secteurs géographiques en déshérence. Elle insiste sur la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels formés.

Elle demande la réouverture des services de proximité et s’oppose à toute nouvelle fermeture.

Elle réaffirme son soutien aux luttes actuelles et à venir, tant celles des personnels que celles des usagers-citoyens.

Elle appelle à une mobilisation citoyenne pour obtenir les moyens d’un accès aux soins de qualité et de proximité ainsi que le droit à la santé pour tou-te-s les habitant-e-s de ce pays. Elle appelle à refuser «l’Hôstérité » !
Elle appelle l’ensemble de ses adhérents à interpeller leurs députés et sénateurs pour qu’ils agissent dans ce sens et refusent de voter cette loi de santé.

www.coordination-nationale.org

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Il était un petit navire qui ne pourra plus jamais naviguer, ohé ohé ...

Publié le 18 Mars 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement

En déposant l'amendement à l'article 18 de la loi NOTRe portant création d'une taxe de mouillage dans les aires marines protégées  qui a été adopté en première lecture par les députés, le député Giacobbi, semble enfin avoir trouvé la solution de financement qu'il cherchait pour sauver  l'agence des Aires marines protégées dont il est le président ...

 

Dans le sillage de la Fédération des Industries Nautiques (FIN), la fronde des plaisanciers  s'organise !

 

     

Mardi 3 mars, l’Assemblée Nationale a adopté l’amendement déposé par le Député de Corse M. Paul Giacobbi et soutenu par le Gouvernement. Ce texte permettrait aux collectivités territoriales ou à leurs établissements publics d’instaurer une redevance sur les mouillages effectués dans le périmètre des aires marines protégées dont ils ont la gestion.

 

Il ne s’agit pas, en fait, d’une redevance mais d’un impôt car aucun service au plaisancier n’est prévu en contrepartie. Les plaisanciers seraient ainsi appelés à se substituer aux Pouvoirs publics dans le financement de la protection des espaces marins. Et ce, alors qu’ils sont déjà les principaux financeurs du Conservatoire du littoral à hauteur de 37 millions d’euros !

 

Présentée comme une mesure limitée aux seuls espaces corses des Bouches de Bonifacio et de Scandola, il s’agit en réalité d’un dispositif, qui potentiellement pourrait être généralisé à l’ensemble des aires marines protégées des côtes françaises.

 

Ce texte, très proche de l’amendement initial du Gouvernement, crée les conditions d’un véritable divorce entre la communauté de la plaisance et les gestionnaires de l’environnement. Or, les plaisanciers sont des acteurs majeurs de la préservation de l’environnement marin. Désormais, ils considèreront le développement des aires marines protégées, qu’ils appelaient de leurs vœux, comme une menace pour leurs libertés essentielles.

 

Contrairement aux propos tenus en séance publique, cette mesure ne fait pas l’unanimité en Corse où elle n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable avec les acteurs de la filière nautique et touristique.

Le monde de la plaisance ne trouve, dans ces nouvelles dispositions, aucune réponse à ses inquiétudes. Il y demeure fermement opposé et continuera de se mobiliser pour en obtenir le retrait.

 

Selon la FIN, les conséquences de cette mesure entraîneront une chute brutale de la fréquentation et de la pratique de la plaisance sur les côtes françaises dont toutes les économies littorales souffriraient. En outre, les conséquences seraient dramatiques pour l’ensemble de la filière nautique française, ses 4.915 entreprises, ses 415 ports de plaisance et ses 40.326 emplois. 

 

Courrier adressé à l'ensemble des sénateurs:

  http://24leurres.com/wp-content/uploads/2012/11/aires-marines.jpg

Lire l'article de Voiles et voiliers.com 

 

Concernant le projet de taxe de mouillage. A partir des arguments développés dans le document.
Il est évident que les aires marines protégées qui sont en voie de constitution doivent faire l’objet de mesures de protection, pour empêcher la dégradation de la faune et de la flore, mais la méthode employée par le gouvernement n’a pas pour vocation à répondre à cette question.   

1) Il faudrait d’abord faire l’inventaire de tous ceux qui sont présents dans l’aire marine protégée et voir précisément les nuisances vis-à-vis du milieu marin, que cela soient pour les plaisanciers mais aussi pour les industriels de la pêche. Si le regroupement massif de plaisanciers peut poser problème dans certains endroits comme Chausey ou certains coins de Bretagne su fait des déchets qu’ils peuvent générer, la faune et la flore sont beaucoup plus mise à mal par les techniques actuelles de pêche, mais visiblement cette question n’est pas à l’ordre du jour du gouvernement.   

 

2) la taxe proposée dont le montant tourne autour de 100€ par mètre et par nuit est démentielle. Un petit canot de 5 mètres paiera 500€ pour une nuit à Chausey ! Elle a donc pour but d’interdire de fait la navigation de la majorité des plaisanciers dans l’aire marine. Seuls les très riches pourront jouir de la qualité de l’eau et des mouillages en étant sûrs de ne pas être dérangés. Gageons qu’ils arriveront même à négocier des forfaits...
Cela satisfera la pêche industrielle qui est favorable à des aires marines sanctuaires ; cela lui permettrait en effet d’avoir des réservoirs de ressources halieutiques gérées par la collectivité qui pérenniseraient son mode de pêche.

3) D’après le document, l’utilisation de cette taxe n’est même pas prévue pour aménager les espaces pour les utilisateurs, corps morts, poubelles, organisation de contrôle (mais pour ça il faut des fonctionnaires). Elle a comme fonction de faire payer la gestion globale des A. M.P. par une catégorie d’utilisateurs. C’est de fait un désengagement financier de l’état.
 

4) En l’état cette taxe aurait des conséquences directes et sur l’emploi dans le département du fait de l’activité importante que génère la plaisance. On y regardera de plus près à acheter un bateau même petit.

   

5) Le mécanisme de perception de cette taxe, qu’il est de fait impossible de percevoir auprès de chaque plaisancier au moment où il navigue, risque de se transformer en un droit global de navigation dans les A.M.R. qui serait le plus sûr moyen d’y interdire la navigation de plaisance.
 

6) la méthode est détestable. Quid de la démocratie ? Normalement, la protection des aires marines est un enjeu qui devrait développer une dynamique de prise de conscience citoyenne par l’organisation de débats, de rencontres entre les différents utilisateurs. Ce pourrait être l’occasion d’une prise en charge conjointe entre l’état et les associations représentatives. Ce serait dix fois plus efficace pour cerner concrètement les problèmes liés à la fréquentation des sites concernés, et développer une sensibilisation de masse. Visiblement les différentes commissions qui se réunissent depuis des années sur cette question, s’apparentent à des comités « théodule » qui ne répondent pas à ces préoccupations.
 

En résumé, si taxe, il doit y avoir, elle ne peut être qu’une solution parmi d’autres et l’aboutissement d’un processus d’une véritable concertation entre les divers usagers, qui pourront déterminer un cahier des charges précis des mesures à pérenniser pour protéger les aires marines.

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