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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

SNCF: communiqué du front de gauche Manche

Publié le 27 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche

Communiqué de presse du Front de Gauche de la Manche, Bertrand HULIN et Miloud MANSOUR :

SNCF : un rapport alarmant pour l’avenir de nos territoires !

Le premier article est paru dans l’Humanité la semaine dernière, la presse locale a relayé l’information. Un rapport confidentiel de la SNCF préconise un plan global de diminution des services Intercités, désormais nommés « Trains d’Équilibre Territoire ». Le Paris-Cherbourg ainsi que le Paris-Granville sont remis en cause, avec à la clé des fréquences divisées par deux et par la même occasion la suppression des nombreuses dessertes (Bayeux, Lison, Carentan, Valognes…).

Ce n’est pas la première fois que la SNCF essaie de démanteler son réseau local dans le département de la Manche, déjà fortement enclavée suite à de mauvais choix politiques, toujours en raison de trop forts coûts. Le démantèlement programmé du transport de passagers est alarmant. Réduire et à terme démolir ce moyen de transport dit public, le plus écologique, est simplement honteux comme le dénoncent les usagers. Ils exigent le retrait du projet parce que ces trains, déjà malmenés, ne doivent pas disparaître. Tout aussi inquiets, les maires des communes concernées expliquent que ce projet représenterait une catastrophe économique pour leur villes et les communes avoisinantes.

Nous avons de quoi avoir peur, la commission nommée par l’État afin de réfléchir à ce sujet, présidée par M. DURON, député caennais, va rendre ses conclusions d’ici la fin mai. Rappelons qu’antérieurement la commission de M. DURON n’était pas opposée à remplacer les lignes Intercités par des bus.

Le rôle de la SNCF dans l’aménagement du territoire ne doit pas se traiter dans les coulisses du palais Bourbon mais dans le cadre démocratique en faisant intervenir usagers, élu(e)s, professionnels… Surtout à quelques mois des élections régionales pour la grande Normandie qui est censée rendre nos territoires plus forts. Le but ne serait-il pas de transférer le financement à la collectivité par le biais de la Région ?

L’État va-t-il acter le démantèlement du service de transport public, pour obliger les citoyens, ceux qui en auront les moyens, à utiliser leur voiture et les autoroutes l’année même où Paris accueil la conférence sur le climat ?

Très prochainement les salariés, les élu(e)s et bien entendu les usagers vont appeler à la mobilisation. Soyons nombreux à défendre un service public de transport de qualité pour la Normandie ! Et signons tous la pétition contre la suppression des dessertes et des lignes SNCF : http://lc.cx/sncfnormandiepetition !


À Cherbourg, le 20 avril 2014.

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Comment faire simple quand on peut faire compliqué !

Publié le 25 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans alternative50

Voilà 10 ans que nous gérons ce blog avec comme hébergeur Over-blog. Cet hébergeur qui jusque là, nous donnait parfaite satisfaction, a pour des raisons d'adaptation aux nouveaux supports du type smartphones et autres tablettes a complètement modifié la conception du support. Et un petit cochon a du mal a retrouver ses petits. Donc nous sommes à la recherche d'un autre hébergeur. En attendant pour retrouver vos liens habituels : Front de gauche Manche, Regards, etc.. vous devez aller sur la page "blogs amis" et tout est dans le désordre. Bon courage et merci de votre indulgence.

Le webmaster

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PÉTITION - Réacteur nucléaire EPR : 10 milliards d'€... ça suffit !

Publié le 24 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

PÉTITION - Réacteur nucléaire EPR : 10 milliards d'€... ça suffit !

Voir la version en ligne

 

 

Cher-es ami-es, SIGNEZ pour vous opposer à un réacteur nucléaire inutile, dangereux et couteux !
http://epr-nonmerci.agirpourlenvironnement.org/

 

L’EPR, un réacteur nucléaire COUTEUX !

 

Alors que son coût initial avait été fixé à 3,3 milliards d’euros, il est désormais plus que vraisemblable que nous dépassions les… 10 milliards d’euros !

 

L’Autorité de Sureté Nucléaire a repéré dans la cuve du réacteur une anomalie « très sérieuse », la question est posée de l’avenir de ce projet coûteux qui risque d’entraîner Areva et EDF dans une faillite annoncée.

L’EPR, un réacteur nucléaire INUTILE !

 

Alors que la France est en passe d’adopter une loi sur la transition énergétique privilégiant la baisse de la consommation et l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, n’y a-t-il pas quelque incongruité à dépenser autant d’argent pour ajouter de la surproduction à la surproduction.

 

En effet, 74% de l’électricité française est produite par 58 réacteurs nucléaires. Selon la loi de transition énergétique, notre pays doit réduire sa dépendance au nucléaire pour tendre vers les 50% à l’horizon 2025. En dix ans, la France doit fermer une vingtaine de réacteurs. Au lieu d’investir dans une transition énergétique faisant la part belle aux énergies renouvelables (décentralisées, et résilientes), la France joue au poker menteur en dépensant sans compter dans un projet industriel, l’EPR, né dans les années 80.

 

De surcroît, comme toute centrale nucléaire, l’EPR produira une électricité dite de base, alors que la France a besoin d’une électricité dite de pointe. Faute de capacité de production répondant à cette demande, la France est obligée d’importer massivement de l’électricité de nos voisins allemands !

 

L’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a publié récemment un scénario dans lequel elle estime possible que la France puisse atteindre un mix énergétique composé à 100% d’énergies renouvelables.

 

L’EPR, un réacteur nucléaire DANGEREUX !

 

Enfin, l’EPR est conçu pour « brûler » un mélange d’uranium et de plutonium. Ce combustible, appelé le Mox, est beaucoup plus chaud et toxique. Il conduit également notre pays à privilégier le « retraitement » en extrayant le plutonium des déchets usagés. Or, le plutonium est le combustible nécessaire à la fabrication des bombes nucléaires ! De fait, l’EPR justifie et participe à une prolifération du plutonium qui entretient un lien extrêmement dangereux entre nucléaire civil et nucléaire militaire.

Conçu trente ans avant les attentats du 11 septembre, l’EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne. Même ses promoteurs l’ont considéré comme un réacteur « évolutionnaire », reconnaissant qu’il ne répondait pas à toutes les menaces possibles.

 

Il est temps d’agir contre l’EPR !

 

Alors :

- qu’Areva court vers une faillite annoncée, accumulant les années noires,

- qu’EDF va de déconvenue en déconvenue,que l’EPR est clairement un échec industriel à l’instar des centrales de Brinilis ou Superphenix,

il est grand temps que la représentation nationale se penche sur cette question afin de ne plus laisser le lobby nucléaire jouer au poker menteur avec l’argent des autres.

Une commission d’enquête parlementaire doit être nommée afin de faire toute la lumière sur les responsabilités et envisager toutes les options, y compris l’abandon, afin de poser une limite financière aux errements constatés.

 

Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
contact@agirpourlenvironnement.org
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

 

// Ensemble pour une planète vivable : donnez.

 

La contrepartie de bienvenue !

Un reçu fiscal pour déduire de vos impôts 66% du montant de votre don ;

+ nos campagnes cartes pétitions pendant 1 an ;

+ LE LIVRE Changeons d'énergies : Transition mode d'emploi de l'association NegaWatt. (Valeur 10€).

ou
(Adhésion possible avec paiement par chèque via ce formulaire)

 

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Samedi 18 avril : trouvez-en une action Stop TAFTA près de chez vous !

Publié le 17 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans STOP TAFTA ou TTIP&CETA

Deux jours avant le lancement du 9e cycle de négociations de l’accord transatlantique à New York, le Collectif Stop TAFTA-Non au Grand marché transatlantique appelle à la mobilisation populaire dans toute la France.

Quoi ?

Au lendemain de la journée mondiale des luttes paysannes, le samedi 18 avril 2015 a été décrété par les mouvements sociaux et citoyens du monde entier « Journée mondiale d’action contre les accords de commerce et d’investissement ».

Pourquoi ?

Il s’agit, pour tous les acteurs citoyens où qu’ils se trouvent, d’exprimer leur refus des traités en négociation, de sensibiliser aux enjeux de la libéralisation du commerce et de l’investissement pour les peuples et pour la planète, et de montrer les désastres que les accords entraînent pour la santé et les services publics, les libertés, l’économie locale, le climat, et l’agriculture paysanne.

 ?

À Londres, Berlin, Paris, Rome, Madrid, Melbourne, Washington, Istanbul, Tokyo et dans près de 500 autres villes.

Aux États-Unis, des dizaines d’actions sont prévues afin de dissuader les membres du Congrès de donner au Président Obama la Fast Track Authority, la compétence exclusive de négociation du TPP (Accord Transpacifique, entre 11 pays d’Amérique du Nord et de la zone Asie-Pacifique) et du TAFTA (Accord EU-États-Unis).

En Afrique de l’Ouest, la société civile se mobilisera pour appeler les gouvernements des 16 pays membres de la CEDEAO [1] à ne pas accepter de signer l’Accord de partenariat économique (APE) régional avec l’Union Européenne, finalisé il y a quelques mois.

Dans toute l’Europe, les mouvements sociaux et citoyens réaffirmeront leur opposition aux accords transatlantiques TAFTA et CETA, destructeur des droits humains et de l’environnement.

Retrouvez sur le site globaltradeday.org la carte des actions d’ores et déjà recensées.

Et en France ?

Pique-nique, conférences, marches, carnavals, théâtre, « green-pride »… Au moins 70 actions auront lieu dans tout le pays, grâce à l’engagement du Collectif Stop TAFTA - Non au Grand marché transatlantique, de ses collectifs locaux et de tous ses membres.

À Paris, le Collectif Stop TAFTA national appelle à marcher ensemble à partir de 18 h depuis la Place de la République jusqu’à la place Stalingrad, puis à partager un repas solidaire et à se rassembler dans une flash-mob qui fera toute la lumière sur les traités « vampires ».

Parce que TAFTA comme CETA représentent tout ce que nous ne voulons pas, pour inscrire notre mobilisation en solidarité avec tous les citoyens et tous les mouvements qui luttent contre l’emprise des multinationales sur leurs droits et leur démocratie, nous serons dans la rue partout en France le samedi 18 avril.

Pour en savoir plus :
Liste des actions en France
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Tchernobyl, 29 ans après la catastrophe

Publié le 15 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

Chernobyl day 2015
Dimanche 26 avril
14h30, Le Rafiot, 18 rue du Château (près de l’église), Flamanville.

Conférence d' Yves LENOIR, Président de I'association Enfants de Tchernobyl Belarus.
- Projection du film "Vassily NESTERENKO'
- Les normes radiologiques et Ies enfants de Tchernobyl...

Après la conférence, rassemblement devant la stèle aux irradiés connus et inconnus, érigée à Diélette-Flamanville, face au port et à l'usine de la Hague, à 800 mètres du chantier de l'EPR.

Contact :
CRILAN
10 route d'étang-Val
50340 LES PIEUX
paulette.anger@wanadoo.fr






 Consultez l'agenda des actions organisées partout en France sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/agenda/ 
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Des Chantiers d’espoir qui regonflent le moral

Publié le 15 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Gauche antilibérale

Marc Bussone, Sébastien Crépel et Bruno Vincens
Lundi, 13 Avril, 2015
L'Humanité
Photo : Patrick Nussbaum
Les premiers chantiers d’espoir ont permis d’ouvrir le débat entre citoyens de gauche.
Photo : Patrick Nussbaum
Au sortir des assemblées « ouvertes à tous » qui se sont tenues dans 31 villes de France, samedi, de Paris à Marseille en passant par Toulouse, les participants en redemandent.

 

Le pari était difficile. Comment réunir et faire dialoguer utilement des citoyens venus de tous les horizons de la gauche sociale et politique, avec ou sans attache partisane, autrement que pour remâcher la colère et l’impuissance face au non-respect de leurs engagements par François Hollande et le PS ? Au final, les Chantiers d’espoir ont tenu la gageure, samedi. Et même au-delà : au sortir des assemblées « ouvertes à tous » qui se sont tenues dans 31 villes de France, de Lille à Marseille en passant par Paris, Lyon ou encore Bagnols, dans le Gard, les participants en redemandent.

 

Dans la capitale, les quelque 350 personnes présentes sont reparties motivées non seulement pour se retrouver une prochaine fois en assemblée, mais aussi pour prolonger la rencontre par la création de groupes locaux appelés à essaimer dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis, dans le nord et l’est parisiens, etc. L’objectif : faire émerger progressivement une alternative construite « par en bas », associant les collectifs politiques comme le Front de gauche, les Verts ou les frondeurs du PS, mais surtout les populations, autour d’un socle de propositions débattues en commun. Les thèmes retenus allant du partage des richesses à la démocratie, l’égalité, le travail ou l’écologie. Si les idées qui en ressortent présentent peu de surprise (la réduction du temps de travail, les nationalisations, la hausse des salaires ou la VIe République sont plébiscitées), la démarche co-élaborative qui place les responsables politiques présents en situation d’auditeurs (parmi lesquels les responsables du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Clémentine Autain, la Verte Cécile Duflot et le socialiste Liêm Hoang Ngoc) était assez inhabituelle.

À Toulouse, au même moment, la question du « comment faire » a dominé celle du « que faire ». Comment se rassembler et dépasser les divisions ? 90 personnes ont participé au débat. Mikaël, jeune commerçant, interroge : « Les citoyens viennent-ils appuyer la démarche des partis ? Ou est-ce l’inverse ? » Pour Guy Montariol, d’Ensemble, « les Chantiers d’espoir ont pour but de faire rejoindre les gens du Front de gauche, ceux qui sont engagés ailleurs et ceux qui ne sont dans aucun parti ». Pour Albert Exposito (PCF), « il s’agit de faire émerger une nouvelle force politique en prenant le meilleur de chaque formation ».

Les références à la Grèce et à l’Espagne
 sont nombreuses

Autre lieu, autre problématique : « Qu’est-ce que la démocratie quand Michel Sapin dit qu’il faut que Tsipras explique maintenant à ses électeurs qu’il ne va pas mener la politique pour laquelle il a été élu ? » La question démocratique était l’épicentre des débats au théâtre Toursky de Marseille, ce qui n’a pas empêché les 150 participants d’aborder sans tabou bien d’autres thèmes autour de la refondation de la gauche non gouvernementale. « Je suis désespéré par cette situation politique faite de montée du FN. Pourtant Syriza et Podemos montrent qu’il y a de l’espoir », débute Jacques Lerichomme, d’Ensemble. « Pour reconquérir les quartiers populaires, il ne faut pas être là que pour les élections », constate Karima Berriche, ex-directrice d’un centre social, qui a obtenu avec son binôme un prometteur 12 % pour sa première candidature aux départementales dans le secteur occupé par le FN Stéphane Ravier. « Dans notre secteur, les noyaux villageois votent à l’extrême droite et les cités pratiquent le vote utile ou l’abstention. Nous sommes voisins pour le meilleur et pour le pire », constate-t-elle, tout en affichant son optimisme pour la suite. Et, là aussi, les références à la Grèce et à l’Espagne sont nombreuses. « Il y a deux ans, il n’y avait pas Podemos, et Syriza faisait 3 %. Mais la Grèce a connu une explosion de mouvements sociaux, la plupart du temps qui rassemblaient de 10 à 40 personnes. Syriza les a fédérés », témoigne Lydia, étudiante qui vit en Grèce six mois par an.

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EPR Flamanville: une anomalie pourrait condamner le réacteur

Publié le 14 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

AFP le 09/04/2015 à 16:59
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L'EPR de Flamanville en construction, le 19 février 2014 dans la Manche
L'EPR de Flamanville en construction, le 19 février 2014 dans la Manche ( AFP/Archives / CHARLY TRIBALLEAU )

 

 

L'anomalie signalée mardi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur la cuve du réacteur nucléaire en construction à Flamanville (Manche) risque de condamner ce réacteur ainsi que deux autres EPR en chantier en Chine, affirme jeudi l'organisation écologiste Greenpeace.

 

"Si les tests en cours confirment l'anomalie --et il y a de fortes probabilités qu'ils la confirment-- ces EPR sont condamnés à ne pas démarrer" car les cuves, dont l'acier fait l'objet de doutes, "sont a priori irremplaçables" une fois posées, a déclaré à l'AFP Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France.

 

"Jamais au monde pour le moment on a réextrait une cuve sans détruire tout ce qu'il y a autour", affirme M. Rousselet.

 

Interrogé par l'AFP, le service de communication d'EDF, maître d’œuvre du chantier de Flamanville, a indiqué ne faire "aucun commentaire".

 

"Les enjeux sont considérables", ajoute M. Rousselet, pour qui il s'agit du plus gros problème jamais relevé sur un EPR (réacteur pressurisé européen).

 

Mardi, l'ASN a annoncé qu'une "anomalie" avait été détectée à Flamanville "dans la composition de l'acier du couvercle de la cuve, et du fond de cuve", deux pièces appelées calottes.

 

Outre Flamanville, trois réacteurs EPR sont en construction dans le monde, en Chine et en Finlande. Or "certaines calottes des cuves des réacteurs de Taïshan 1 et 2 (Chine) ont été fabriquées par Creusot Forge, filiale d'Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de l’EPR de Flamanville", a précisé mercredi le gendarme du nucléaire dans un communiqué. Ce n'est pas le cas des calottes de la cuve de l’EPR d’Olkiluoto en Finlande, qui proviennent d’un autre fournisseur.

 

Areva doit réaliser d'ici octobre des expertises pour confirmer ou infirmer "l'anomalie" apparue au cours de "premières mesures".

 

"Un couvercle de cuve, c'est des mois de fabrication, et des coûts astronomiques, donc ça pose un problème, mais c'est remplaçable. Mais les cuves c'est complètement inenvisageable", affirme le militant. Car "quand on pose une cuve, aussitôt on met une quantité d'éléments autour, y compris des éléments bétonnés pour la fixer", selon lui.

 

La cuve de Flamanville a été posée en janvier 2014 avant le démarrage de la centrale prévu en 2017. Celui de Taïshan 1 est annoncé pour fin 2015.

 

Selon Greenpeace, "la pièce étalon sur laquelle a été détectée l'anomalie est censée valider l'ensemble des calottes" fabriquées par Creusot Forge pour Flamanville et Taïshan, mais aussi pour des réacteurs qui ne sont pas encore commandés, comme Taïshan 3 et Hinkley Point (sud-ouest de l'Angleterre), pour lequel EDF n'a pas pris de décision définitive d'investissement.

 

Interrogée par l'AFP, Areva n'a "pas souhaité faire de commentaire".

 

Selon Greenpeace, le géant du nucléaire, en difficultés financières, "a pris un risque industriel en décidant de faire une série de calottes" sur la base de ce même étalon.

"Sur le seul chantier EPR où Areva est maître d'œuvre, celui de Finlande, au lieu de faire les calottes en France, Areva les a fait faire par les Japonais et elles n'ont pas de problème", ajoute le militant de Greenpeace.

 

En 2014, Areva avait indiqué que la cuve de Flamanville avait été forgée à 80% chez Japan Steelworks et à 20% chez Areva au Creusot.

 

La cuve, qui pèse 425 tonnes et mesure 11 mètres de haut, est une pièce "particulièrement importante pour la sûreté" car elle "contient le combustible" et "participe à la seconde barrière de confinement de la radioactivité" après la gaine du combustible, selon l'ASN.

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Soutenons la lutte des salariés de Radio France

Publié le 7 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière

 



L'attachement du Front de Gauche  aux luttes sociales, au service public et à la démocratie trouve un résonance forte dans l'action menée au sein de Radio France.Voici  le communiqué de presse du Front de Gauche de la Manche :



"Le Front de Gauche de la Manche apporte son soutien aux personnels des différentes antennes de Radio France en grève depuis une vingtaine de jours.
Il salue leur détermination face aux menaces qui pèsent sur ce service public, ses emplois et de fait la continuation de ses activités. C'est bien le droit à l'information, déjà gravement menacé par la mainmise de grands groupes privés sur une énorme partie des media , qui est en péril.
La responsabilité de l'Etat et du gouvernement responsables d'une amputation de plusieurs millions d'euros du budget de Radio France est manifeste. Elle se conjugue avec l'incurie d'un directeur plus soucieux de son ambition que de sa mission .

Les auditeurs les plus fidèles , même s'ils ont hâte de retrouver leurs radios préférées, doivent témoigner de leur attachement en soutenant un mouvement de grève clairement "d'utilité publique".
  
signez la pétition qui a déjà recueilli plus de 15 000 signatures: ICI

 

Letttre ouverte d'une musicienne de ONF

Ce petit mot pour vous dire que nous nous faisons beaucoup de souci quant à l'avenir des Orchestres de Radio France.
La situation à Radio France, est comme vous le savez très tendue.
Il n'y a toujours aucun dialogue possible avec la direction sur l' avenir des Orchestres et les deux pistes qu' elle évoque sont la fusion ou la sortie de l' ONF de la Radio qui hypothèque, sous couvert de bonne solution apparente, nos emplois à moyen terme et nous renvoie au Théâtre des Champs Élysées alors que nous avons désormais un auditorium flambant neuf à exploiter.
Nos propositions de réductions d'effectifs ne sont même pas étudiées.
De par notre position symbolique, au delà de nos emplois, c'est l'ensemble du milieu musical et culturel qui risque d'être affecté par ce signal négatif.

Nous avons mis en ligne une pétition de soutien déjà signée par plus de 9000 personnes.
La prochaine étape est la publication dans la presse de ce texte signé par le plus grand nombre de personnalités de tous horizons. Nous recherchons donc des contacts VIP qui accepteraient de nous signifier leur accord.
L'adresse mail pour nous le faire savoir est :
Merci de votre aide !
Bien amicalement,
Christine


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10 conseils départementaux sur 101 sont dirigés par une femme.

Publié le 5 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Parité Droit des femmes


Comité Manche Droit des Femmes

À la tête des départements, les cumulards écrasent les femmes

02 AVRIL 2015 |  PAR LÉNAÏG BREDOUX ET ELLEN SALVI MEDIAPART

Au total, dix conseils départementaux sur 101 sont dirigés par une femme. Un comble, alors que les assemblées sont désormais paritaires. Le scrutin fait également la part belle aux cumulards, présents tant du côté de la droite que de la gauche. Mais il a permis un rajeunissement des présidents des exécutifs locaux. La moyenne d’âge est désormais de 58 ans, soit quatre ans de moins que les sortants.

La politique reste un privilège d’hommes. Jeudi 2 avril, seules huit femmes ont été élues présidentes d’un conseil départemental. Si l'on y ajoute la maire de Paris Anne Hidalgo et Josette Manin en Martinique, qui n’étaient pas concernées par le scrutin du jour, moins de 10 % des 101 départements sont dirigés par des femmes. C’est un petit peu plus que lors du mandat précédent – elles étaient cinq –, alors que, pour la première fois, les assemblées sont strictement paritaires, conséquence des binômes imposés par la dernière loi électorale.

En métropole, seuls les Bouches-du-Rhône, la Creuse, le Doubs, le Finistère, la Lozère et les Pyrénées-Orientales ont désormais une présidente. Le bilan est particulièrement cruel pour l’UMP et ses alliés, qui ont ravi la majorité des départements à la gauche et qui ne seront représentés que par trois femmes en métropole. Avec La Réunion, et l’UDI Nassimah Dindar, la droite ne compte que quatre femmes (seulement deux pour l’UMP) parmi les 10 qui sont à la tête d’un exécutif local.                                                                        

​   

  Les dix départements dirigés par une femme 

 

L’UMP Martine Vassal, figure du renouvellement dans les Bouches-du-Rhône après le règne de Jean-Noël Guérini, fait figure d’exception. Mais qu’on se rassure : elle est« couillue », dixit le sénateur UMP Bruno Gilles, cité dans Libération« Le camp Guérini venait d’obtenir trois sénateurs. On était la tête dans le sac et elle a voulu repartir immédiatement dans la bataille. Elle a été la plus couillue dès le départ ! », a-t-il expliqué.

La gauche a quant à elle manqué l’élection de Geneviève Lagarde, désignée par les militants et investie par le PS dans le Lot, mais qui a largement perdu face au dissident socialiste Serge Rigal, président du conseil général sortant. Et que dire de Jean-Michel Baylet ? C’est seulement quand il a été sûr de sa défaite qu’il a choisi une femme parmi ses partisans pour prétendre à la présidence du Tarn-et-Garonne. Elle a été battue par un homme, Christian Astruc, ex-PRG en rupture de ban, élu avec les voix de la droite. 

Les présidents des départements de Champagne-Ardenne 

Concrètement, les femmes ne sont représentées que lorsque la loi oblige les partis à les présenter. Le « symptôme d’une véritable schizophrénie démocratique », selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. « Cette surreprésentation masculine anachronique au sommet du pouvoir est un modèle bien ancré au sein de toutes les collectivités, puisque 84 % des maires, 92 % des président.e.s des intercommunalités et 95 % des président.e.s des régions sont des hommes », dénonce l’HCEFH dans un communiqué.

L’instance salue cependant le « grand bond en avant »qu’a constitué l’élection de binômes paritaires. Jusque-là, 12 départements comptaient encore moins de 10 % de femmes conseillères. En 2011 encore, trois conseils généraux ne comptaient aucune femme élue : Haute-Corse, Tarn-et-Garonne et Deux-Sèvres. Les vice-présidences devront également être strictement paritaires.

Comme à chaque élection, les partis politiques concernés se défendent en jurant que le vivier de femmes éligibles est trop faible et qu’il faudra attendre les prochains scrutins, où davantage d’élues se seront impliquées dans les exécutifs départementaux, pour voir la parité progresser. C’est par exemple l’argument du monsieur Élections du PS, Christophe Borgel, élu député sur une circonscription qui aurait dû revenir à une femme.« L’argument du vivier ne tient pasconteste Réjane Sénac, présidente du Haut Conseil. Des vice-présidentes, des maires adjointes, des militantes qui ont de la bouteille, qui détiennent le capital politique, les réseaux, il y en a. Mais les hommes choisissent de préférence des candidates novices. Pour eux, la prime au sortant, pour elles, une prime… au renouvellement. »

Par ailleurs, un seul président de conseil départemental est ouvertement homosexuel : le socialiste Mathieu Klein, 39 ans, élu en Meurthe-et-Moselle. Il côtoiera à l'Assemblée des départements de France (ADF) le nouveau patron UMP des Vosges, François Vannson, qui s'était illustré pendant les débats parlementaires autour du pacte civil de solidarité (Pacs), en 1999, en lâchant dans l'hémicycle : « Pourquoi pas avec des animaux de compagnie ? »


Pour adhérer, contactez-nous sur cette boite mail comitemanchedroitdesfemmes@gmail.com en nous laissant vos coordonnées

Signez notre pétition pour la création d'un observatoire départemental des violences faites aux femmes:


Et visitez notre page facebook
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Le 18 avril tous dans la rue contre TAFTA

Publié le 4 Avril 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans STOP TAFTA ou TTIP&CETA

Le 18 avril, tous et toutes dans la rue conte les traités des multinationales !

Depuis des décennies, les gouvernements négocient en secret des accords de libre-échange et d’investissement. Ces accords sapent nos droits, détruisent l’emploi et l’environnement dans le seul intérêt court-termiste des multinationales. Les négociations transatlantiques avec les États-Unis (TAFTA) et le Canada (CETA) en sont de parfaits exemples. Mais sur tous les continents, les mobilisations s’amplifient pour dénoncer ces traités des multinationales et promouvoir la justice sociale et écologique. Le 18 avril nous lutterons ensemble : tous et toutes dans la rue, partout en France et dans le monde, pour la journée mondiale contre les traités des multinationales !

Lire la suite de l’article en ligne

En 2014, le collectif a réussi son pari visant à sensibiliser largement sur les conséquences néfastes du TAFTA, du CETA, et des autres projets d’accords de libre-échange. En 2015 nous devons mettre définitivement ces projets de traités en déroute ! Pour réussir cette mobilisation, le collectif national Stop TAFTA doit encore produire des dizaines de milliers de tracts, d’autocollants, de badges, d’affiches pour les 120 collectifs locaux qui agissent partout en France. Nous organisons également la journée d’actions décentralisées le 18 avril prochain et nous mènerons des actions tout au long de l’année. Appel à dons.

Lire la suite de l’article en ligne

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