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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Ferme-usine des 1000 veaux : non au "Merde in France" !

Publié le 23 Septembre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement

Ferme-usine des 1000 veaux : non au "Merde in France" !
// Oui aux projets locaux, non aux "Merde in France" !

Cette usine, nouvel exemple d’industrialisation de l’élevage, est présentée par ses promoteurs comme locale. Au lieu d’exporter les veaux en Italie pour les engraisser, ils le seraient sur le plateau des Millevaches.

Pourtant le « Made in France » n’a jamais été un gage de qualité !

Plutôt que d'être nourris à l'herbe des prairies et libres de mouvement, les animaux seront :

  • parqués dans des espaces réduits,
  • bourrés d’antibiotiques à cause du confinement,
  • gavés d'un concentré sur-protéiné engendrant de nombreuses maladies respiratoires,

L'objectif des promoteurs ? Doubler le poids des veaux en à peine 200 jours.

Ces conditions d'élevage industriel où le bien-être animal n'est pas respecté sont proprement scandaleuses !

Pire, la viande, d’une qualité finalement très inférieure au standard français, serait finalement exportée... en Italie et dans les pays du Sud pour être introduite dans des lasagnes et autres raviolis.

Le « made in France » semble ainsi se muer en « merde in France ».

// Intermarché : stoppez la ferme-usine des 1000 veaux !

Intermarché, via sa filiale « viande » Jean Rozé, s’est engagé à acheter et écouler l’intégralité de la production de cette ferme-usine, soit 1400 veaux chaque année.

En s’engageant de la sorte, la grande distribution renforce encore un peu plus son emprise sur le monde paysan.

Progressivement, nous assistons à la disparition des petites exploitations locales et diversifiées au profit d'économies d’échelle via des fermes toujours plus grandes et uniformisées.

Le résultat ? Des règles élémentaires du bien-être animal qui ne sont pas respectées et une alimentation de mauvaise qualité.

Le « toujours plus » et « toujours plus vite » ont fait la preuve indiscutable de leur responsabilité dans la crise que traverse l’élevage actuellement.

Ce modèle est en crise... changeons de modèle !

Signez la pétition pour nterpellez le président d’Intermarché afin qu’il :
- renonce au contrat qu’il a signé avec les actionnaires de la ferme-usine des 1000 veaux,
- ne soit pas surpris de voir les consommateurs rechercher des lieux de distribution de produits alimentaires plus éthiques !

ou
http://stop-1000veaux.agirpourlenvironnement.org/


Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
contact@agirpourlenvironnement.org
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

Ferme-usine des 1000 veaux : non au "Merde in France" !

// Soutenez notre campagne en faveur d'une bio locale et de saison.

Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d'impact.
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une alimentation de qualité et une agriculture respectueuse des hommes et des écosystèmes.

La contrepartie de bienvenue !

  • Un reçu fiscal pour déduire de vos impôts 66% du montant de votre don ;
  • + nos campagnes cartes pétitions pendant 1 an ;
  • + LE LIVRE : "lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'était devenu l’agriculture" de Fabrice Nicolino;

Faire un don maintenant

Agir pour l'Environnement
2 rue du Nord
75018 Paris

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Lettre ouverte au Président de la République sur l’accueil des réfugiés et des migrants en France et en Europe

Publié le 16 Septembre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Europe

Lettre ouverte au Président de la République sur l’accueil des réfugiés et des migrants en France et en Europe

Paris, le 10 septembre 2015
Monsieur le Président,

Lundi dernier, lors de votre conférence de presse vous avez fait un certain nombre d’annonces sur le thème de l’asile et des migrations qui éclairent la position que la France entend défendre lors de la réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE du 14 septembre prochain à Bruxelles.

Nous notons que la tonalité de vos propos et leur contenu contrastent significativement avec les positions que la France défendait avant l’été. Les tragiques événements survenus depuis semblent avoir enfin provoqué le sursaut tant attendu pour que ces personnes qui souhaitent rejoindre l’Europe en quête de protection et de conditions de vie dignes soient considérées pour ce qu’elles sont : des êtres humains qui méritent en premier lieu notre compassion et notre solidarité, et non un regard suspicieux et le rejet à coup de murs, de barbelés et de répression policière.

Pour autant, vos annonces, si elles sont plus généreuses que celles faites avant l’été, restent de notre point de vue très en deçà du défi posé à notre pays et à l’Union européenne pour répondre à l’attente de ces réfugiés et migrants, qu’ils se trouvent déjà dans l’UE ou encore dans des pays tiers.

Aujourd’hui la France doit urgemment adopter des positions courageuses, et ce, dès la réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE du 14 septembre. Elles sont au moins au nombre de trois :

1- Concernant les réfugiés et migrants se trouvant déjà sur le sol français

Compte tenu de la tradition d’accueil par la France des exilés, que vous avez réaffirmée, comment justifier l’insuffisance de l’accueil proposé à ces personnes ? Aujourd’hui, il faut sortir de la logique d’encampement à Calais. La France a la capacité logistique et économique de proposer des mises à l’abri dans des dispositifs en dur, à Calais et tout au long de la trajectoire migratoire en métropole et notamment à Paris. Ces lieux de mise à l’abri doivent permettre d’apporter aux personnes une réponse à leurs besoins vitaux comme manger, boire, se laver, être soignées et, pour la plupart, être accompagnées sur le plan psychologique. Des conditions d’accueil décentes sont indispensables pour que les migrants puissent être correctement informés et exercer sereinement leurs droits, notamment de demander l’asile. Comme vous, nous saluons la mobilisation de nombreuses communes de France, certaines n’ayant pas attendu les événements tragiques récents pour agir. Nous attendons de l’Etat et des collectivités qu’ils mobilisent des moyens humains et financiers suffisants pour que la parole de la France se traduise en actes concrets de solidarité pour un accueil digne.

2- Concernant l’accueil des personnes se trouvant actuellement dans des pays de première arrivée (Grèce, Italie, Hongrie…)

Vous avez annoncé que la France accueillera 24 000 de ces personnes dans le cadre d’un dispositif permanent et obligatoire de relocalisation. Nous saluons le soutien de la France à un tel dispositif qui devra permettre une meilleure répartition de l’effort d’accueil des demandeurs d’asile entre les pays de l’UE.

En revanche, le nombre de 24 000 (sur deux ans), suggéré par la Commission européenne, est inadapté à la réalité immédiate. Le HCR lui-même estime à 200 000 au minimum le nombre de personnes à « relocaliser » en Europe sachant qu’il en est arrivé 350 000. La solidarité européenne, notamment vis-à-vis de la Grèce et de l’Italie, doit être autrement plus ambitieuse.

Vous avez par ailleurs insisté sur l’importance de la mise en place de « centres d’identification et d’enregistrement » (hotspots) dans les pays de première arrivée pour effectuer un tri entre les demandeurs d’asile et les personnes qui doivent être « raccompagnées », « dans la dignité ». Nous avons les plus grandes inquiétudes quant aux méthodes qui seraient utilisées pour procéder à ce tri, et aux conditions matérielles dans lesquelles il s’effectuerait. Pouvez-vous nous garantir que ces centres ne seront pas des lieux de privation de liberté, des prisons aux portes de l’Europe ?

Nos organisations sont par ailleurs choquées qu’il soit envisagé de rejeter d’emblée certaines catégories de ces personnes qui, pour la plupart, ont risqué leur vie pour rejoindre l’Europe, alors que la complexité croissante des causes de départ rend de plus en plus difficile la distinction entre asile « politique » et exil « économique ». Rejeter ceux qui sont déjà plongés dans une extrême précarité, parce qu’ils seraient « pauvres » et non « réfugiés », n’est pas acceptable. En face de personnes qui fuient des situations de guerre, d’oppression ou de misère, la seule conduite digne, c’est celle fondée sur l’accueil et le respect des droits fondamentaux.

La crise actuelle a amené l’Allemagne à suspendre unilatéralement l’application du règlement Dublin pour les ressortissants syriens. Nos organisations alertent depuis longtemps l’UE sur les conséquences dramatiques de ce dispositif injuste, inéquitable et pourtant très inefficace. Nous vous demandons donc de tirer les conséquences de la crise actuelle et d’appeler l’UE à remettre à plat le système d’asile européen, en commençant, comme le préconisent le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe et le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants de l’ONU, par suspendre l’application du règlement Dublin, quelle que soit la nationalité du demandeur d’asile.

Enfin, nous estimons que la France et l’UE doivent urgemment renégocier avec le Royaume-Uni les règles d’entrée sur le territoire britannique. Ces règles sont à l’origine des problèmes majeurs rencontrés dans le Calaisis depuis bientôt 20 ans. Si, comme vous l’avez rappelé, cette crise doit nous amener à faire des « choix qui compteront » et qui seront jugés « par l’histoire » et à traiter les migrants avec « humanité et responsabilité », alors il est urgent de rouvrir ces discussions.

3- Concernant les personnes qui souhaitent rejoindre le territoire européen

Vous avez également évoqué les défis posés par ces flux migratoires sur le plan international, notamment dans la perspective du sommet Europe-Afrique de La Valette (11 novembre 2015) et d’une conférence internationale sur les réfugiés que la France pourrait accueillir.

Pour nos organisations, l’urgence de la situation est telle que des mesures doivent être prises immédiatement pour éviter de nouvelles tragédies, de nouveaux décès - près de 3 000 - que vous avez-vous-même rappelés au début de votre conférence. La France et ses partenaires européens doivent, d’urgence, ouvrir des voies d’accès légales et sûres pour les personnes qui se trouvent dans des pays tiers (Liban, Jordanie, Libye etc..) et qui souhaiteraient rejoindre l’Europe sans risquer leur vie et sans avoir recours à des passeurs. La délivrance de visas et la suppression des visas de transit aéroportuaire s’imposent, comme s’imposent le soutien au regroupement familial et la sécurisation des parcours.

Pour faire face à cette urgence, l’UE pourrait aussi mettre en œuvre le mécanisme prévu par la Directive 2001/55/CE du 20 juillet 2001 relative à l’octroi d’une protection temporaire en cas d’afflux massif de personnes déplacées, précisément conçue pour offrir, « en cas d’afflux massif ou d’afflux massif imminent de personnes déplacées en provenance de pays tiers qui ne peuvent rentrer dans leur pays d’origine », une protection immédiate à ces personnes.

Quant aux discussions avec les pays de départ et les pays de transit des migrants, nous constatons que, depuis des années, des politiques de coopération et d’aide au développement sont mises au service de l’externalisation des contrôles migratoires, entraînant parfois de graves conséquences en termes de droits humains des migrants. Nous sommes très alarmés par les travaux en cours dans le cadre du processus de Khartoum, où sont sous-traités, y compris à des régimes dictatoriaux, certains aspects de la politique migratoire de l’Union européenne. Nos organisations vous demandent solennellement de bannir, en matière de migrations, toute coopération avec des États tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et droits fondamentaux.

Monsieur le Président, l’émotion provoquée dans l’opinion par les images récentes, nous la ressentons depuis des années. Pour être à la hauteur des défis posés par la nécessaire protection des personnes qui frappent aux portes de l’UE, les dirigeants européens doivent faire preuve d’une grande volonté politique. Si cette volonté est bien expliquée, si vous et votre gouvernement vous engagez résolument, nous sommes persuadés que nos concitoyens seront de plus en plus disposés à accueillir ces personnes en quête de paix et de protection.

Nous souhaitons pouvoir évoquer de vive voix ces sujets avec vous, en particulier en vue du prochain sommet européen et des futures conférences internationales. Nous vous invitons une nouvelle fois à recevoir tous les acteurs de la société civile qui agissent concrètement, et certains depuis longtemps, en faveur d’un accueil digne et respectueux des réfugiés et des migrants. C’est ensemble que nous pourrons relever ce défi.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de notre très haute considération.


Organisations signataires :

L’ACAT-France,l’ACORT,Action tunisienne,ADTF,AMF,Anafé,ARDHIS,ATF,ATF-75,ATMF,CCFD Terre-Solidaire,Centre Primo Levi,La Cimade,Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers,COMEDE
Coordination SUD,CRID,DIEL (Droits Ici et Là-bas),Elena-France,Emmaüs France,Emmaüs International
Enda Europe,EuroMed Droits – REMDH,Espace Farabi,FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s),Fédération de l’Entraide Protestante,FIDH,FNARS
Fondation France Libertés - Danielle Mitterrand,FORIM,Français Langue d’Accueil,France Amérique Latine,FSU,FTCR,GISTI,Grdr Migration-Citoyenneté-Développement,IDD,IDEAL-92,JRS France
Ligue des Droits de l’Homme,Médecins du Monde,Migreurop,Mouvement de la Paix,Mouvement pour la dignité et les droits des Maliens,MRAP,l’Observatoire Citoyen du CRA de Palaiseau
l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle,Réseau Foi et Justice Afrique Europe,Secours Catholique-Caritas France,Secours Islamique France,Syndicat de la Magistrature,Terre des Hommes France
Union syndicale Solidaires

Cc : M. Manuel Valls, M. Laurent Fabius, M. Bernard Cazeneuve, Mme Marisol Touraine, Mme Annick Girardin, M. Harlem Désir

Publié par Front de Gauche Manche

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Nouveau retard pour l'EPR

Publié le 8 Septembre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

Nouveau retard pour l'EPR

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 933 associations et 60 000 personnes
Agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleai
re.org

Communiqué de presse - 3 septembre 2015

Le fiasco de Flamanville ne doit pas prolonger la folie de Fessenheim !

Alors qu’EDF vient de confirmer un nouveau report de la mise en route de l’EPR de Flamanville et de nouveaux surcoûts, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle à l’abandon du chantier. Il rappelle également qu’il est irresponsable et malhonnête de rendre l’arrêt de Fessenheim tributaire de la mise en service de Flamanville.

Une fuite en avant au mépris de la sûreté ?

EDF annonce avoir optimisé le chantier pour permettre le démarrage du réacteur au 4ème trimestre 2018, Jean-Bernard Lévy évoquant une « totale confiance en sa réussite ». Au nom de quoi EDF peut-il se permettre d’être aussi affirmatif, alors même que l’Autorité de sûreté nucléaire ne s’est pas encore prononcée sur les graves défauts qui affectent la cuve de l’EPR et qu’il n’est pas exclu que celle-ci ne soit ni réparable ni remplaçable ? Au vu des multiples péripéties du chantier, il est bien présomptueux d’affirmer que ces défauts – qui ne constituent d’ailleurs qu’une partie des malfaçons - seront corrigés. EDF compte-t-il donc les sous-estimer, au mépris de la sûreté, pour permettre une mise en service à tout prix ?

Coûts de construction triplés : il faut arrêter les frais !

Le nouveau coût de construction annoncé de 10,5 milliards d’euros représente le triple de ce qui était initialement annoncé, venant confirmer une nouvelle fois que le nucléaire bon marché est un mythe. Alors que les alternatives énergétiques manquent de financement, il est inacceptable que les Français continuent à payer plus longtemps pour le désastre industriel de l’EPR.

Une mise en service hors délai

Avec une mise en service annoncée fin 2018, l’EPR de Flamanville dépassera le délai de mise en service qui était initialement prescrit dans son décret d’autorisation de création, fixé à avril 2017. Quelle est donc la légalité de ce nouveau report au regard du décret d’autorisation de création ? Plutôt que d’accepter une mise en service hors délai, le gouvernement devrait se saisir de ce dépassement pour mettre fin à ce chantier calamiteux [1].

La fermeture de Fessenheim ne doit pas être tributaire de l’EPR !

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement toute tentative de conditionner l’arrêt de Fessenheim à la mise en service de l’EPR. Il faut rappeler que les 63,2 GW évoqués dans la loi de transition énergétique constituent un plafonnement, et non un plancher. Fessenheim peut tout à fait être arrêtée indépendamment de la mise en service de Flamanville. Il est donc irresponsable et malhonnête de prétexter du retard de l’une pour repousser l’arrêt de l’autre.

Comme le Réseau “Sortir du nucléaire“ et plusieurs associations alsaciennes l’ont rappelé en juillet dans une lettre adressée à François Hollande, c’est bien pour des raisons de sûreté que la fermeture immédiate de Fessenheim est requise. Quels que soient les aléas de l’EPR, Fessenheim reste vieille, située en zone sismique et en contrebas du grand canal d’Alsace.

La poursuite du chantier de l’EPR et la volonté de prolonger à tout prix le fonctionnement de Fessenheim relèvent d’une même folie, dangereuse au regard de la sûreté et coûteuse pour les Français. Il est urgent d’en tirer les leçons qui s’imposent et d’en finir avec une industrie sans avenir !



Notes :

[1] L’article L 593-13 du Code de l’Environnement permet de mettre fin à l’autorisation d’une installation nucléaire, après avis de l’Autorité de sûreté nucléaire, si l’installation n’est pas mise en service dans le délai fixé par son autorisation de création.


Contact presse :
02 43 94 72 88

Chargée de communication : 06 64 66 01 23

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