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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

les Ateliers citoyens souhaitent devenir une association

Publié le 27 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Front de gauche

les Ateliers citoyens souhaitent devenir une association

Si tu lis ce message, c'est que tu as déjà entendu parler des ateliers citoyens ou que tu y as déjà participé.

Les ateliers citoyens, c'est l'envie de revenir aux sources de la démocratie, où la parole de chacun-e est respectée.

Le principe ? une salle, les chaises en rond, un thème, des propositions écrites, des intervention courtes, et, dans la mesure du possible : des idées d'action et un compte-rendu.

Les ateliers citoyens ont été initiés par le Front de gauche en juin 2013 dans le but de construire un projet citoyen avec les habitant-e-s du Pays Granvillais en vue des élections municipales.

A Granville, un projet citoyen a été porté aux élections municipales par la liste "La Parole aux Granvillais-es" composée par 33 d'entre vous et représentée par Miloud Mansour, tête de liste, qui découvrait, comme la majorité des candidat-e-s, ce qu'était une campagne électorale.

Si le projet construit par les ateliers citoyens a rencontré un certain écho dans la population, nous avons échoué de peu à intégrer le conseil municipal.

Depuis les élections, comme nous l'avions promis, les ateliers citoyens ont continué à rassembler des citoyen-ne-s sur l'hôpital public, le transport ferroviaire, la réforme territoriale, les attentats de Charlie, l'Union européenne, une visite du port, une projection sur la situation en Grèce… en essayant de diversifier la forme des ateliers.

Mais ça ne suffit pas à changer les choses, à rassembler utilement et largement les citoyen-ne-s qui partagent les mêmes valeurs pour fabriquer du commun.

Nous avons la responsabilité, ensemble, de faire bouger les lignes et construire une alternative, face à la montée des peurs et devant la faiblesse politique d'élus qui devraient faire feu de tout bois pour défendre la République partout et se battre aux côtés des citoyen-ne-s contre la suppression des service publics et pour laisser un environnement vivable à nos enfants.

C'est pourquoi les Ateliers citoyens souhaitent devenir une association, dans le but de diversifier et pérenniser ses modes d'actions, travailler en collaboration avec d'autres associations, élargir son champ d'action (correspondants dans communes de la ComCom, mais aussi dans chaque quartier de Granville), mais surtout permettre à chaque citoyen-ne qui le souhaite de se saisir des questions qui l'intéressent : en fin de compte, c'est ça, la vraie politique !

Plus on sera nombreux, et + on pourra imaginer des initiatives riches et variées, et + on pourra gagner des droits nouveaux pour les habitants de notre territoire.

Pour transformer en actions concrètes cette volonté, nous proposons à toutes/tous celles/ceux qui ont envie de faire quelque chose pour modifier la situation actuelle, dans le pays Granvillais comme ailleurs, de se réunir pour décider ensemble de l'avenir des Ateliers citoyens.

Rendez-vous donc mardi 3 novembre à 20h30 à la cafétéria du centre social l'Agora pour un atelier citoyen spécial.

​Si vous ne pouvez pas venir mais que vous avez des idées à nous soumettre, n'hésitez pas !

Et merci de transmettre, parmi vos connaissances, à qui pourrait être intéressé !

les Ateliers citoyens souhaitent devenir une association
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« Un sacrilège »

Publié le 22 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement

Vue du Mont-Saint-Michel entouré d'eau.DR
Vue du Mont-Saint-Michel entouré d'eau.DR

L’Etat a la charge de 80 % du Mont, au travers du CMN, qui a investi 20 millions d’euros en travaux de restauration des remparts, des tours, de l’église abbatiale, du cloître, du réfectoire… redonnant tout son éclat à la Merveille. Dans le village, « les constructions parasites du XIXe siècle ont été supprimées et transformées en espaces publics, jardins et terrasses », précise Xavier Bailly, administrateur de l’établissement public.
L’inspecteur général du patrimoine, Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments
historiques, chargé de 1983 à 2003 de la sauvegarde de l’abbaye et du village classés, raconte le retour au bâti médiéval. « J’ai travaillé sur le plan-relief de 1701, réalisé par les moines du
Mont-Saint-Michel et offert à Louis XIV. Chaque maison y est représentée. On a rétabli les façades de bois, avec leurs couleurs – gris, vert, bleu –, refait les charpentes, les toits en chaume, châtaignier, ardoise. » La population a joué le jeu, chacun finançant ses propres travaux.
Les locaux désertent le site Mais les aménagements font grincer des dents. Large comme une route, le pont-passerelle bute sur un gué de 300 mètres, amarré au rocher, qu’il a fallu creuser. « Un sacrilège, s’emporte Henry Decaëns, président des Amis du Mont-Saint-Michel. Quand il est à sec, c’est une tache de béton.
Les navettes [entre le parking et le Mont] – sont trop petites, on y est tassé comme des animaux. Et
Transdev [délégataire chargé du transport des visiteurs] présente des comptes en déficit pour
justifier des augmentations exorbitantes. » Les tarifs sont passés de 6,50 euros à 8,50, puis à
12,50 euros la journée. Un nouveau prix pourrait être appliqué, de 11 à 23 euros pour six heures, selon la saison. Le tribunal administratif de Caen, saisi par la commune du Mont-Saint-Michel, doit trancher le 3 novembre.
Sur 102 électeurs montois, une vingtaine loge sur place. En l’absence d’école et de boulanger, la plupart préfèrent habiter sur le continent. L’été, jusqu’à deux mille personnes travaillent sur l’île.
Dépendre des navettes leur pèse. « On est comme pris en otage par cette espèce de frontière, se désole Christine Gaulois, propriétaire de l’Hôtel Saint-Pierre et présidente de l’association des
commerçants, dont la famille est montoise depuis 1870. On a l’impression qu’une société
tentaculaire vient nous prendre notre liberté. Il y a des caméras partout. Dans un rayon de 100
kilomètres, on y venait une fois par mois, c’était la promenade en famille. Le Mont-Saint-Michel est une commune, à quel moment l’ont-ils pris en compte ? » De fait, les locaux désertent le site.
Une inquiétude attisée par le récent « Contrat cadre de destination touristique » destiné à doper
l’arrivée des étrangers, également en recul. Les Japonais seraient trois fois moins nombreux
qu’en 2012. Un projet d’établissement public, prévu pour remplacer à terme le syndicat mixte, ne fait rien pour rassurer. « Il faut que l’Etat garde son rôle dans cette affaire au sein de la nouvelle
structure. Il ne faut pas oublier que le Mont-Saint-Michel n’est pas un parc d’attractions mais un monument historique », rappelle Philippe Bélaval, président du CMN. Devenir la locomotive
touristique de la région n’est pas sans danger.

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Diana Buttu: Sur la Crise Actuelle en Palestine/Israël

Publié le 22 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans International

Diana Buttu: Sur la Crise Actuelle en Palestine/Israël

"Ce qui est clair, c’est que les Palestiniens ont maintenant besoin du soutien international pour mettre fin à l’impunité d’Israël. Si le monde croit authentiquement que tous les peuples devraient vivre libres, il devrait soutenir le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) et les autres moyens permettant de tenir Israël pour responsable, y compris en poursuivant les fonctionnaires israéliens pour crimes de guerre devant la Cour Pénale Internationale. »"

Lire la suite de Diana Buttu, analyste basée à Ramallah sur le site de l'Agence.

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Granville : Expo Marion Le Pennec du 17 oct au 1er nov

Publié le 20 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

Granville : Expo Marion Le Pennec du 17 oct au 1er nov

Bonjour,

Je suis heureuse de vous informer de ma prochaine exposition à la Galerie du Crabe (Granville)

qui aura lieu du 17 octobre au 1er novembre

et de vous convier au vernissage le 17 octobre à 18h.

La galerie sera ouverte tous les jours de 15h à 19h ainsi que le samedi de 10h30 à 13h30 et de 15h à 19h ou sur rdv au 0680952042.

Au plaisir de vous retrouver prochainement,

Marion Le Pennec

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Un clip animé à l’occasion des 70 ans de la Sécurité sociale

Publié le 15 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

A l’occasion de la commémoration des 70 ans de la Sécurité sociale, l’UFAL a réalisé une vidéo pédagogique afin de rappeler l’importance de la place de la Sécurité sociale dans le quotidien de la vie des citoyens.

Qu’est-ce que la Sécurité sociale ? Pourquoi est-elle menacée ? Pourquoi le trou de la Sécurité sociale n’est-il qu’un mythe ? Pourquoi la Sécurité sociale doit être au cœur des préoccupations citoyennes de chaque français ? Comment peut-on la sauver ?… les réponses en images :

A regarder et à partager sans modération !

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Quand les chemises tombent, les masques aussi

Publié le 15 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Quand les chemises tombent, les masques aussi

Vu sur la lettre de ReSPUBLICA

Combat social

mercredi 14 octobre 2015

Par Guillaume Etiévant
Secrétaire national à l'économie du Parti de Gauche

Afficher cet article dans son contexte d'origine (source : http://guillaumeetievant.com/2...)

Les salariés d’Air France qui ont arraché la chemise de deux cadres dirigeants ont dévoilé bien plus que leurs torses. Ils ont ce faisant contribué à mettre en lumière la tragédie des plans sociaux qui s’imposent aux salariés. Ils ont aussi divulgué la mascarade du « dialogue social » entre « partenaires sociaux ». Quelques semaines après le vote de la loi Rebsamen sur le dialogue social et les annonces du rapport Combrexelle qui va donner lieu à une nouvelle loi début 2016, le conflit à Air France tombe bien mal pour le gouvernement.

D’une chemise, l’autre

L’acharnement politique et médiatique contre les syndicalistes et les salariés d’Air France s’explique en partie par les millions de dépenses publicitaires, dont la compagnie arrose les grands médias du pays. Il est également dû à la gêne de l’État quant aux choix très contestables qu’il fait pour maximiser les remontées de dividendes et dont il n’a pas intérêt à tenir la population informée. De fait, la part minoritaire de l’État dans Air France (300 millions d’euros) ne pèse pas grand-chose face à son rôle d’actionnaire majoritaire d’ADP (Aéroport de Paris) dont il détient 5 milliards d’euros du capital. Pour augmenter les profits des aéroports et donc les remontées de dividendes, l’État favorise en effet activement les concurrents d’Air France, quelles que soient leurs pratiques et l’origine de leur financement. Il multiplie notamment les autorisations de décollage et d’atterrissage pour la compagnie Qatar Airways. Il y a quelques mois François Hollande a même été jusqu’à décorer la chemise du patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, de la médaille d’officier de la légion d’honneur. Et ce sont les salariés d’Air France qui payent le prix de ces choix. Quant aux 66 millions d’euros de CICE (Crédit impôt compétitivité emploi), que les contribuables français ont, bien malgré eux, versés à Air France en 2014, ils n’ont, force est de le constater, aucunement été utilisés pour l’emploi.

Vous avez dit « dialogue social » ?

Pourtant, là n’est pas la principale explication de l’acharnement médiatique et politique contre les syndicats et les salariés d’Air France. Ce que n’a pu supporter le pouvoir en place, c’est que soudain, ce lundi 5 octobre, comme l’a à juste titre relevé Jean-Luc Mélenchon, la question sociale est revenue sur le devant de la scène. Avec cette question, le patronat, et le gouvernement qui défend à la lettre ses intérêts, espéraient bien en avoir fini pour de bon. Depuis des années, un rouleau compresseur idéologique assène à la population l’idée qu’employeurs et salariés auraient des intérêts communs, qu’ils pourraient paisiblement s’asseoir autour d’une table, et déterminer ensemble les meilleurs choix pour tous, aboutissant à des accords « gagnant-gagnant » débouchant le plus souvent sur la destruction de l’emploi et du droit du travail, la baisse des salaires, la précarisation généralisée.

C’est ce qu’ils appellent la « démocratie sociale ». Curieuse « démocratie » que celle où le patron (et donc l’actionnaire qui lui donne les ordres) a droit de veto sur l’ensemble des revendications des salariés. Étranges « partenaires sociaux », dont l’un risque tous les jours le licenciement décidé par l’autre. Étonnant « dialogue social », dans lequel les propositions rejetées par les représentants des salariés sont mises en œuvre malgré tout. Elles seront même au-dessus du code du travail et s’imposeront à lui ; c’est en tout cas la volonté du rapport Combrexelle1. La fable du « dialogue social » s’est développée et répandue à grand renfort d’études et de rapports (Terra Nova, Institut Montaigne, etc.) rédigés par des « experts » qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et qui, par ignorance, par bêtise et, le plus souvent, par volonté idéologique, nient en bloc le rapport de classe au fondement de la relation actionnaires/ salariés.

Cette mascarade se renforce par les humiliations médiatiques à répétition contre les syndicalistes qui organisent des grèves et démontrent ainsi que le dialogue dans l’entreprise n’existe pas réellement, mais qu’il y a au contraire une confrontation d’intérêts divergents. De Jean-Marie Cavada dans les années 1990 à David Pujadas aujourd’hui, le procédé est toujours le même : ridiculiser et culpabiliser les syndicalistes ; ne jamais remettre en cause les agissements ni la représentativité du Medef ; ne jamais s’étonner que les négociations nationales interprofessionnelles se déroulent dans les locaux du Medef, à partir de textes rédigés par le Medef, et validés dans des réunions bilatérales avec le gouvernement, alors même que ce syndicat patronal ne représente qu’une part infime des entreprises françaises.

Si Manuel Valls a parlé « d’agissements de voyous », de « violence inqualifiable et inadmissible dans notre société », et exigé « des sanctions lourdes à l’égard de ceux qui se sont livrés à de tels actes », ce n’est pas seulement à cause de son habituel mépris des salariés, c’est aussi qu’il ne supporte pas que sa mise en scène si adroitement montée puisse s’effondrer. Soudain, les médias sont obligés de laisser apercevoir que derrière l’ambiance tamisée des négociations lors desquelles les délégués syndicaux font de leur mieux (malgré de maigres moyens, encore dégradés par les dernières réformes) pour limiter la casse, il y a des millions de salariés qui n’en peuvent plus et n’ont pas conscience de la force qu’ils constituent.

Un moment utile

Grâce aux salariés d’Air France, nous avons vu des syndicalistes et des élus d’un CCE (Comité central d’entreprise) à la télévision. Nous avons aperçu des syndicalistes dans leur confrontation avec leur direction, pour essayer de sauver des emplois. Nous avons aperçu, un instant, les salariés être plus forts que les patrons, car plus nombreux. Bien sûr, ça n’est qu’un moment, seulement quelques images, qui n’empêcheront nullement la direction d’Air France d’aller au bout de ses nuisibles intentions. Et pourtant c’est utile. Car l’unique possibilité, un jour, de renverser l’ordre capitaliste des choses, c’est que les salariés prennent, par leurs actes, conscience de leur force collective. Tout au long du 20e siècle, le socialisme parlementaire n’a rien détruit du système qu’il prétendait briser de l’intérieur. Il l’a au contraire favorisé, développé, sécurisé. Les prédictions de Jaurès ne se sont jamais réalisées, les socialistes n’ont jamais permis aux classes populaires d’investir le pouvoir. La social-démocratie n’a jamais transposé sur le terrain politique le combat de classe qui se joue dans l’entreprise. Elle a, au contraire, effectué le mouvement inverse, et transcrit dans l’entreprise les évolutions de la démocratie politique. A peine arrivé au pouvoir au début des années 1980, le Parti socialiste s’est rallié aux idées libérales et a, dans le même mouvement, commencé à considérer que les intérêts des employeurs et des salariés étaient communs. Alors que la négociation collective avait parfois permis d’obtenir des acquis sociaux qui pouvaient se généraliser (par exemple la troisième semaine de congés payés suite à l’accord Renault de 1955), on inverse peu à peu son rôle et elle devient aujourd’hui un outil puissant de réduction des droits. Seuls les salariés peuvent renverser cette donne, en se considérant non pas seulement comme des consommateurs, mais comme des producteurs. Si les salariés s’arrêtent de travailler, le profit disparait et le monde capitaliste s’arrête de tourner. Comme le disait Jules Cazelle, président de la commission de grève des menuisiers en 1879 : « les patrons s’inclineront devant nous, car nous sommes les producteurs et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe »2.

L’air de rien

De nombreux salariés, derrière leur téléviseur, ont esquissé de larges sourires en voyant ces deux dirigeants d’Air France ramenés à ce qu’ils sont. De pauvres types. De riches bourgeois n’ayant pas une once de dignité, capables même de défendre le travail des enfants et de louer l’emprisonnement des syndicalistes de Qatar Airways3. Des gens capables de briser des vies, des familles entières, l’air de rien, en passant, sans aucune conscience. Bref, ceux que Sartre appelait des salauds, ceux qui croient ne pas choisir, ne pas avoir le choix, alors qu’ils sont pleinement responsables de leurs actes. Oui, voir cette direction soudain humiliée, ça donne de l’espoir. Pas grand-chose ; une petite étincelle. Dans la période, c’est déjà beaucoup. Alors merci aux salariés d’Air France.

  1. Que je dénonce avec des confrères dans un ouvrage à paraître fin octobre aux éditions Syllepse : Le code du travail en sursis? Note de la Fondation Copernic, Emmanuel Dockès, Josépha Dirringer, Guillaume Etiévant, Patrick Le Moal, Marc Mangenot, éditions Syllepse, 2015. []
  2. Cité dans l’excellent recueil de textes Déposséder les possédants, La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906), éditions Agone, 2008. []
  3. Voir l’enquête de Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/france/160315/le-pdg-dair-france-divague-sur-les-acquis-sociaux []
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Santé. Syndicats et usagers mobilisés contre les fermetures

Publié le 12 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé

Santé. Syndicats et usagers mobilisés contre les fermetures

Face aux fermetures annoncées ou avérées de certaines maternités et service d'urgence en Basse-Normandie, la CGT, FO et Sud santé ont décidé de se mobiliser avec les usagers.

La coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité avec les comités et usagers de Coutances, Granville, Avranches, Valognes et Vire et les syndicats santé sociaux Sud, CGT et FO se sont réunis hier, à la Maison du peuple de Colombelles, près de Caen, dans le Calvados.
Ils refusent "l'hôpital entreprise", demandent une augmentation de salaire "pour une meilleure reconnaissance de nos professions", des "moyens adaptés" pour un accès aux soins "identique pour tous". Ils réclament de "meilleures conditions de travail, de soins, de prise en charge des patients".
Ils regrettent aussi les déserts médicaux qui s'accentuent en Basse-Normandie.

Article de Ouest France du 9 octobre

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Violences à Air France : 54% des Français comprennent selon un sondage

Publié le 10 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Société

Violences à Air France : 54% des Français comprennent selon un sondage

A propos de chemises déchirées qui ont ému la planète plus que le sort de 2900 salariés d'Air France , une citation de Jaurès à méditer : "le patronat n'a pas besoin, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses" .

Yann LP

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PACA : catastrophe naturelle ? ou urbanisation délirante ?

Publié le 9 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Changement climatique

PACA : catastrophe naturelle ? ou urbanisation délirante ?

Les catastrophes naturelles se suivent, avec des morts, des dégâts considérables et l’on assiste a des commentaires, déclarations, mesures en dépit du bon sens, des peines dérisoires.

Mais le message fort c’est qu’in fine c’est le contribuable qui paie, soit par ses impôts, lorsque l’Etat rachète les biens devenus ‘inhabitables », soit par les assurances dont les cotisations augmentent. C’est facile le contribuable est taillable et corvéable à merci.

Quant aux responsabilités des élus, des responsables administratifs, des promoteurs, lotisseurs de tout poil, on a vu ce qu’il en a résulté pour LA FAUTE SUR MER et l’AIGUILLON sur MER.

Il faut savoir aussi que la région PACA est une zone de non droit, d’obédience mafieuse, donc il ne faut pas s’étonner.

Quant on regarde la carte sur internet, premier constat pourquoi deux aéroports : NICE et MANDELIEU ? (C’est un peu comme CAEN et TROUVILLE), mais il y a le reste, non respect des plans de prévention, urbanisation délirante fournissant de l’argent facile ou permettant d’en blanchir, élus et promoteurs corrompus et corrompants.

Exemple pas plus tard qu’au journal de 13 h sur FR2, un reportage sur des relogés de La Lande des Maures (Inondations en janvier 2014) rachat de leur maison par l’Etat au prix de 520000 €, ils sont bien relogés et avec piscine (cette connerie pour bobos briqués). J’appelle cela de la dilapidation de fonds publics car le bien est en zone rouge du PPRI, donc valeur négative à savoir le coût de la démolition et de l’évacuation des gravats. Comme pour l’immeuble de Soullac sur la côte Atlantique. C’est n’importe quoi.

Quid des assurances qui devraient supporter ce coût et permettre à leur adhérents de se retourner contre les élus, mais surtout les promoteurs. Il y a quelque chose d’indécent.

On risque d’avoir des situations sur les côtes Manchotes qui vont peut être faire réfléchir, pourtant il y a déjà des cabanes ou pavillons dans la flotte.

Joël BELLENFANT

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Communiqué de presse relatif aux défauts constatés sur le réseau d'eau granvillais…Histoire d'eau !

Publié le 8 Octobre 2015 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Services publics

Communiqué de presse relatif aux défauts constatés sur le réseau d'eau granvillais…Histoire d'eau !

Il faut une régie publique de l'eau sur notre communauté de communes. La mairie de Granville peut toujours regretter que Veolia tarde à faire des travaux pour lesquels on a bien voulu prolonger son contrat : Veolia a fait des bénéfices et nous avons une fuite de 200000m3. La gestion publique a toujours démontré son efficacité face aux marchands d'eau gouvernés par le profit. De Paris à Grenoble, en passant par Montbéliard , un nombre croissant de villes en France ont donc fait le choix du retour à une régie publique, avec une baisse moyenne de 25 % sur la facture d'eau. Le Front National peut toujours accuser indignement roms, belges ou martiens : il révèle ainsi son vrai visage qui est de toujours protéger les intérêts des grandes entreprises, y compris en désignant des boucs émissaires. Nous estimons que l'eau est un bien commun et une affaire trop sérieuse pour l'abandonner à l'appétit d'intérêts privés. Il faut une régie publique de l'eau.

pour le Front de Gauche Granvillais

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