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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

"Dessiner comporte des risques" Jean-Denys Philippe

Publié le 19 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

"Dessiner comporte des risques" Jean-Denys Philippe

Une Expo à voir absolument !

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Pour la fin de l’enseignement religieux obligatoire en Alsace Moselle.

Publié le 16 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Laïcité

Pour la fin de l’enseignement religieux obligatoire en Alsace Moselle.

Par UFAL le 12 avril 2016 Laïcité

Appel aux organisations et personnalités laïques

Aujourd’hui encore, en Alsace et Moselle, l’école publique n’est pas laïque. Dans le cadre du statut scolaire local l’État y organise l’enseignement religieux avec les « cultes reconnus » (catholique, protestants, israélite) dans les locaux et sur le temps scolaire. Il rémunère les intervenants de religion aux frais de tous les contribuables de la République.
Cette situation n’est pas conforme à trois principes constitutionnels :

Liberté de conscience.
Aujourd’hui encore, les parents d’élèves sont toujours soumis à l’obligation de dispenser officiellement leurs enfants sous peine de sanctions pour les élèves s’ils ne suivent pas le cours de religion.

Neutralité.
Alors que la charte de la laïcité doit être affichée dans tous les établissements scolaires, la réglementation permet encore aux enseignants de l’Éducation nationale d’assurer l’enseignement de la religion à leurs propres élèves au mépris de leur obligation de neutralité.

Égalité.
Le droit à l’égalité est bafoué à l’école élémentaire où l’heure de religion est incluse dans l’horaire obligatoire de 24h. Les élèves d’Alsace et de Moselle sont ainsi privés de 180 heures de cours communs durant leur scolarité primaire.

En 1974, Les instituteurs ont obtenu la liberté de ne pas enseigner la religion à l’école publique en Alsace et Moselle. Aujourd’hui, nous devons obtenir une avancée de même nature.

Nous appelons l’État à faire respecter ces trois principes sur l’ensemble du territoire de la République.

Nous appelons l’État à mettre en œuvre, en Alsace et Moselle, dès la rentrée de 2016, les recommandations de l’Observatoire de la laïcité :

  • Rendre l’enseignement religieux optionnel en l’organisant pour les seules familles volontaires.
  • Organiser cet enseignement optionnel en dehors de l’horaire dédié aux enseignements de l’Éducation nationale.

Nous appelons L’État à faire respecter à l’école publique en Alsace et Moselle la séparation du domaine des savoirs dispensés par l’Éducation nationale de celui des croyances inhérentes au domaine religieux.

www.egalite-alsace-moselle.fr
Pour plus d’info sur la signature de cette pétition, veuillez vous adresser au collectif : appel5avril@gmail.com

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"Nuit debout" et "En Marche!", Deux nouvelles visions de la politique s'affrontent

Publié le 12 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance

"Nuit debout" et "En Marche!", Deux nouvelles visions de la politique s'affrontent

Des Français expriment ces derniers jours leur "ras-le-bol" du pouvoir traditionnel et leur envie de faire de la politique autrement.

Depuis une semaine, chaque soir, des centaines de personnes se retrouvent sur la place de la République à Paris pour dénoncer la précarité, le mal logement, les "violences policières", la corruption, la collusion des élites. Ce mouvement, baptisé "Nuit Debout" a gagné de grandes villes de province, et se répand en Belgique.

"L'idée, c'est de recréer une agora dans l'espace public", résumait Marc, 26 ans, qui a passé la nuit de mercredi à jeudi sur la place du Capitole à Toulouse (sud-ouest). "On veut exprimer un ras-le-bol général, contre la société, le gouvernement. Reprendre la politique entre nos mains."

Dans un autre registre, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, 38 ans, annonçait lors d'une "rencontre citoyenne" le lancement d'un nouveau mouvement "ni à droite, ni à gauche" intitulé "En marche". Le ministre, qui incarne le virage "social-libéral" du gouvernement socialiste, "est le seul homme politique qui propose quelque chose de transpartisan et quand on est jeune, on a du mal à se mettre dans les cases droite/gauche", commentait Pierre Wolff, à l'issue d'un débat organisé à Amiens (nord).

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Panamapapers : pauvres riches !

Publié le 11 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Evasion fiscale

Panamapapers : pauvres riches !

En France, l’ancien ministre délégué au Budget accusé de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac, est cité ainsi que le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, Arnaud Claude, l’associé de Nicolas Sarkozy, l’homme d’affaires franco-israélien Patrick Drahi, patron d’Altice et propriétaire de SFR, de Libération et de L’Express, Jean Marie Le Pen et plusieurs proches de Marine Le Pen, l’éditeur Jacques Glénat, patron des éditions Glénat. Deux banques francophones font partie des entreprises nommées, la Société générale et la banque Edmond de Rothschild. Selon le journal belge Le soir, Waldemar Kita, le président du FC Nantes est lui aussi concerné.

En savoir plus – Source : Wikipedia

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"Le prix à payer", documentaire québécois sur l'évasion fiscale

Publié le 11 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

"Le prix à payer", documentaire québécois sur l'évasion fiscale

Ciné droits de l'Homme - Avril -

vendredi 17 avril à 21h

cinéma de la Plage à Hauteville/Mer
avec la présence de l'économiste, Nicolas Béniès

C’est bien connu, c’est avec de l’argent qu’on fait de l’argent… Le documentaire « Le prix à payer » qui vient de sortir dans les cinémas québécois – et qui est sorti en France le 4 février dernier en recueillant des commentaires élogieux - confirme l’adage et il laisse un goût très amer dans la bouche du téléspectateur. Parce que pendant une heure et demie, le film détaille l’impact de l’évasion fiscale sur la vie du citoyen ordinaire, celui qui paie ses taxes et ses impôts, celui qui plus souvent qu’autrement galère pour finir le mois, pendant qu’une infime minorité, riche comme crésus, ne paye pas sa juste part d’impôts et de taxes en allant planquer son argent dans des paradis fiscaux ou en installant des antennes dans des paradis fiscaux comme le font sans vergogne depuis des années les grands du numérique Apple, Amazon ou Google pour ne citer qu’eux.

Le documentaire est réalisé par Harold Crooks, inspiré par le livre de la fiscaliste québécoise Brigitte Alepin « La crise fiscale qui vient ». Elle est d’ailleurs co-scénariste du documentaire, une expérience qu’elle m’a décrite comme passionnante et extrêmement enrichissante quand je l’ai rencontrée.

La construction des paradis fiscaux

La première partie du documentaire s’attache tout d’abord à expliquer comment ces paradis fiscaux ont été mis en place, sous l’initiative de Britanniques notamment, dans la foulée de la décolonisation, soit dans les années 60. Et on revient aussi sur le statut particulier de la CITY de Londres, ce quartier de la capitale londonienne qui est le paradis fiscal numéro 1 sur la planète. Le documentaire précise d’ailleurs que près de la moitié du système mondial de paradis fiscaux est britannique. Ce retour dans l’histoire est passionnant et il nous apprend des détails fascinants sur cet univers opaque peuplé d’avocats et de fiscalistes chevronnés et aptes à déjouer toutes les réglementations des États afin que leurs clients puissent mettre leur argent à l’abri du fisc.

Les chiffres donnent le tournis : on évalue que quelque 32 mille milliards de dollars sont placés dans des paradis fiscaux et qu’entre 10 à 15% du patrimoine financier mondial est mis à l’abri du fisc. Après la City, LA plaque-tournante en la matière, les îles Caïman sont le quatrième centre financier dans le monde : 1 600 milliards de dollars sont placés dans les banques de ces îles des Caraïbes.

La destruction de l’État-Providence

Le documentaire explique par la suite que la mise en place et la consolidation de ces paradis fiscaux ont conduit, ni plus ni moins, au démantèlement pièce par pièce de l’État-providence. « Notre histoire, racontée par un ensemble exceptionnel d’anciens insiders de la finance et de la technologie qui ont repris leur droit de parole, montre comment la finance offshore alliée aux empires de l’économie numérique menace les acquis majeurs du 20ème siècle : la classe moyenne et le filet de sécurité sociale » explique Harold Crooks. « Ces régimes d'imposition archaïques, poursuit Brigitte Alepin, creusent un trou dans les finances publiques parce qu'ils sont incapables d'aller imposer adéquatement une catégorie grandissante de contribuables et ce faisant, met en péril le filet social qu'on espère pour notre génération et nos générations futures et ultimement est une menace à la démocratie. »

Dès le début des années 80, on assiste à un changement drastique de discours des grands de ce monde pour louanger le néo-libéralisme et s’inquiéter des coûts de l’État-providence. Margaret Tchatcher en Grande-Bretagne, Ronald Reagan aux Eu, etc. Les politiques mises en place alors dans ces pays ont détruit plusieurs des avantages que l’État-Providence avait offert aux familles de la classe moyenne, l’aide au logement, l’éducation, les régimes de retraite.

Le célèbre économiste français Thomas Piketty explique dans le documentaire que l’inégalité entre les revenus, qui avait progressivement diminué entre 1910 et 1970, reprend à la hausse à compter des années 70. L’un des spécialistes interviewés déclare « C’est le sens même de l’État qui se dissipe dans cette logique des paradis fiscaux ». Brigitte Alepin s’inquiète de son côté que l’on soit en train de reproduire en ce moment la structure sociale qui existait sous les monarchies européennes des siècles passées, quand la grande noblesse échappait aux impôts qui étaient alors presque entièrement assumés par ce que l’on appelait le « tiers-État ». « Alarmant pour les générations à venir » dit-elle.

Des dangers de la concurrence fiscale entre les États

Les fiscalistes, économistes, sociologues, politologues interviewés dans le documentaire s’inquiètent du phénomène de concurrence fiscale « destructrice » qui prévaut actuellement entre les États. L’exemple de l’Irlande, qui offre aux multinationales qui viennent s’installer sur son territoire des taux d’imposition minimal, est ainsi cité. On y entend des citoyens se désoler des taxes et impôts qu’ils doivent débourser alors que ces grandes compagnies ne paient quasiment rien, c’est ce que l’on appelle le « double irish ».

On apprend ainsi dans le documentaire que 70% des profits d’Apple Inc. sont faits dans trois compagnies basées en Irlande. Amazon a de son côté choisi de s’implanter au Luxembourg pour l’ensemble de ses opérations en Europe, ce qui lui permet de faire des affaires en or dans tous les pays européens sans devoir payer un centime d’impôt dans ces pays. Les témoignages des dirigeants d’Amazon devant une commission d’enquête britannique sont absolument croustillants à ce sujet. Idem pour Apple devant des parlementaires américains. Il ressort de ces témoignages que ces pratiques ne sont certes pas illégales mais qu’elles sont profondément amorales. Surtout au regard des profits faramineux de ces géants du numérique.

De l’utilité de la taxe Robin des Bois

La dernière partie du documentaire s’attache à trouver des solutions après le constat par plusieurs spécialistes interviewés que ce système ne peut pas continuer à fonctionner tel qu’il est. Et l’une de ces solutions, c’est l’imposition d’une taxe sur les transactions financières qui se font partout dans le monde, ce que l’on a baptisé à juste titre « la taxe Robin des Bois ». Cette taxe, disent ses partisans, n’empêcheraient pas les riches de s’enrichir mais pourrait éviter que les pauvres et la classe moyenne ne s’appauvrissent davantage en perdant au fil des ans leurs avantages sociaux.

Sauf que cette taxe ne pourra s’imposer que si la majorité des pays le décident, tout comme la lutte contre l’évasion fiscale nécessite une collaboration entre tous les États afin d’être efficace. Tout comme il faudrait revoir les lois fiscales des États désuètes dans la nouvelle réalité de l’économie numérique. Mais tant pour la lutte contre les paradis fiscaux que pour l’imposition de la taxe Robin des Bois et la révision de la fiscalité, la volonté politique semble pour l’instant inexistante.

Brigitte Alepin est malgré tout optimiste. Elle m’a expliqué que quand elle a commencé à écrire sur ces questions, il y a 15 ans, il n’y avait pas vraiment de volonté d’agir, mais depuis, la prise de conscience de la nécessité de lutter contre l’évasion fiscale est amorcée et l’OCDE a même pris la direction de cette lutte. « Je suis très confiante, me confie-t-elle, qu'on va réussir à remettre l'équilibre dans nos régimes d'imposition mais entre aujourd'hui et le moment où on va y arriver, nos régimes d'imposition est en ébullition, notre pacte fiscal est probablement brisé, il faut espérer que cette période de transition ne sera ni trop douloureuse ni trop longue ».

« En fin de compte, conclut l’un des spécialistes interviewés, le système offshore est un projet des gens les plus riches et les plus puissants du monde, et ils vont toujours faire pression pour le défendre, le défi c’est d’amener les populations à résister, à comprendre ce qui se passe et à savoir comment contre-attaquer ».

Le mouvement « Occupy Wall Street » qui s’est répandu un peu partout dans le monde, les récentes manifestations en France, en Espagne, au Québec, en Grèce, en Italie et dans d’autres pays pour dénoncer les politiques d’austérité des gouvernements sont peut-être les signes de cette contre-attaque. Mais le peuple semble bien impuissant pour lutter contre le monstre de la finance internationale, tout comme les dirigeants semblent avoir les poings liés pour lutter contre ces inégalités indécentes.

Oui, le prix à payer est lourd, très lourd… et ce sont toujours les mêmes qui le paient.

Oui, le prix à payer est lourd, très lourd…

et ce sont toujours les mêmes qui le paient.

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Comment Israël fait de l’argent avec le blocus de Gaza

Publié le 11 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans International

Comment Israël fait de l’argent avec le blocus de Gaza

« Les Israéliens exportent des produits palestiniens et il les exportent avec une étiquette israélienne », a dit Taghrid Jooma, du Comité du syndicat des femmes palestiniennes à Corporate Watch. « Par exemple, ils exportent des roses de Gaza qu’ils ont achetées pour presque rien et il les revendent à un prix très élevé »

Lire la suite de cet article du journaliste Ryan Rodrick Beiler d'Electronic Intifada sur le site de l'Agence.

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Il y a 60 ans, naissait le planning familial...et la lutte pour les droits à l'avortement et à la contraception est plus que jamais d'actualité!

Publié le 5 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droit des femmes

Il y a 60 ans, naissait le planning familial...et la lutte pour les droits à l'avortement et à la contraception est plus que jamais d'actualité!

Comité DROITDESFEMMES

Il y a 60 ans, naissait le planning familial...et la lutte pour les droits à l'avortement et à la contraception est plus que jamais d'actualité!

Et la vigilance est plus que jamais de mise! florilège:

Aux Etats Unis, Donald Trump, favori des républicains pour les présidentielles propose de "punir les femmes qui avortent"!

voir ici !

LE FRONT NATIONAL:

Il y a 60 ans, naissait le planning familial...et la lutte pour les droits à l'avortement et à la contraception est plus que jamais d'actualité!

LE FRONT NATIONAL:

Et pour mémoire, les plus sordides:

·        "Ces femmes veulent un enfant sans le vouloir tout en le voulant." (Eric Zemmour)

·        "Les avorteurs sont les fils et les petits-fils des monstres d’Auschwitz."(Michel Tournier)

·      
"L'avortement est plus grave que le viol d'enfants par des prêtres."(Fabio Martínez Castilla archevêque, installé à Tuxtla Gutiérrez au Mexique)

·       
"Les plannings familiaux ont été bien plus meurtriers pour les noirs que le Ku Klux Klan." (E. W. Jackson)

 

·        "L'Etat prétend protéger les citoyens contre Daech et s'engage dans une campagne pro-IVG condamnant des innocents à la violence : illisible !" (Marc Aillet, évêque de Bayonne)

·       
"Le viol est moins grave que l'avortement." (Cardinal Giovanni Battista Re)

 
Adhérer à notre comité, faites connaitre notre action, transférez nos informations
 et notre adresse mail à vos réseaux:

visitez et faites visiter notre page Facebook ICI

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Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

Publié le 3 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

La puissante journée de grève et manifestations rassemblant plus d’un million de personnes dans 260 villes a démontré la détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et retraité-es à obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d'explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d’un même territoire et d’une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.

Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l’investissement.
Le gouvernement doit entendre les milliers d'étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d'emploi et de retraité-es mobilisé-s massivement aujourd'hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s'expriment, 70% de la population estime en effet, qu'il faut retirer le texte, qu'il n'est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.

Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.

Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d'emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.

D’ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l’initiative des organisations de jeunesse.

Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l’interpellation des parlementaires.

Le 9 avril, elles appellent à la réussite d’une nouvelle grande journée d’action de grèves et de manifestations.

Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminé-es à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir Ie retrait du projet de loi travail et àconquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.

Montreuil, le 31 mars 2016

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Paris. Le vent se lève place de la République

Publié le 3 Avril 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Paris. Le vent se lève place de la République

Eugénie Barbezat

Vendredi, 1 Avril, 2016

Photos : Emilien Urbach et Eugénie Barbezat

"Rester debout" : c'est le mot d'ordre qui a conduit des milliers de personnes à rejoindre la place de la République à l'issue de la manifestation du 31 mars contre la loi travail. Délogés par la police à 5h du matin, ils sont revenus en nombre ce vendredi soir pour jeter les bases d'un mouvement citoyen profond et durable de résistance aux attaques contre les droits de salariés. Reportage.

A l'appel du mouvement convergence des luttes, qui a mobilisé via les réseaux sociaux, ils étaient plusieurs centaine à affluer vers la place de la République ce vendredi en fin d'après midi. Au programme, une assemblée générale où chacun prend la parole à tour de rôle pour proposer des idées d'action, tenter de structurer ce mouvement spontané de citoyens, indépendants de toute organisation politique, mais qui partagent un intense besoin de s'exprimer et de s'inscrire ensemble dans un mouvement de résistance à la casse des droits sociaux et de la solidarité nationale.

En dehors du grand cercle qui ne cesse de l'élargir, des petits groupe se forment sur la place de la République. les gens se parlent, s'écoutent. Les générations se mêlent. Quelque chose est en train de germer. Sous l’œil des policiers casqués et lourdement harnachés, dans la lumière rouge du soleil couchant un vent nouveau se lève !

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