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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Granville. Cap sur l'aménagement du port avec 450 nouveaux anneaux

Publié le 14 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Enfumage

Un vote d'importance des conseillers départementaux, jeudi, pour le port de plaisance Granville. Travaux et solution pour son extension ont été validés. Le projet doit s'autofinancer grâce à la construction de bâtiments sur le port de commerce exploités par des commerces et de la restauration. voir l'article de OF

 

Tel est l’article que nous livrait fièrement Ouest France dans son édition du 12 novembre, qui soulignait la validation par les élus départementaux du projet d’aménagement du port de Granville.

Oh, bijou, du calme !!!

 

Validation du projet, contenu dans le Plan Local d’Urbanisme modificatif de la ville, lequel document n’a pas encore été mis à l’enquête publique, ensuite après remise de son rapport par le commissaire enquêteur, il pourra être validé par le Conseil Municipal (enfin ce qu’il en reste).

 

Il faut rappeler que ce document modificatif a reçu un avis négatif sur l’ensemble par la Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers le 10 novembre dernier. Sans oublier les recours éventuels, puisque le PLU a été partiellement annulé notamment par rapport à l’aménagement du Port, ça promet.

 

Donc messieurs les élus de Grâce, hâtez vous lentement, prenez le temps de la réflexion !!!

L’article souligne également que le projet a été validé par la Ville, Les pêcheurs, la Chambre de Commerce, les Plaisanciers, vous la sentez pas l’entourloupe.

 

En clair braves gens, n’allez pas déposer à l’enquête publique tout est ficelé d’avance, mais si il faut y aller et massivement, que chacun s’exprime sur tous les points discordants de ce document, qui est loin de la perfection et d’être vertueux.

 

Nous renvoyons les lectrices et lecteurs aux articles précédents, sur par exemple l’ineptie d’augmenter le nombre d’anneaux du port de plaisance, alors que près de 80 % des bateaux ne quittent jamais le leur ?

 

Oui il faut mettre l’accent sur la pêche à Granville, puisqu’elle est aussi outre la Monaco du Nord, la capitale du bulot. Animal que l’on trouve désormais à la Biocoop, pas bio, mais beau le bulot et Granvillais !

 

Quant à la construction de nouveaux commerces et restaurants on nous sert encore une belle salade public-privé dont ce dernier doit quand même tirer les marrons (pardon les bulots) du feu.

De plus dans l’article afin de s’enfoncer un peu plus le vice président du Conseil Départemental n’hésite pas à souligner la compatibilité avec le PLU, sauf qu’il est parti avant le vote par la CDPENAF ?

 

Les chiffres c’est sur que l’ancien projet annulé s’élevait à 180 millions et celui là à 60 millions, mais seulement 3,6 millions pour la pêche ! Et ils ont validé les pêcheurs ?

 

En conclusion tout ceci est bien prématuré, bonne année 2017 néanmoins.

 

Joël BELLENFANT

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Merci Patron ! à Avranches, au Star - lundi 12 decembre - 20h15

Publié le 7 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

 

Pour ceux qui l'auraient raté quand il est passé à Granville, ou pour ceux qui voudraient le revoir :

Lundi 12 décembre à 20h15

Ciné Parlant - Le Star, à Avranches

Merci Patron !, un film de François Ruffin

Projection suivie d'un débat : Réconcilier les riches avec la France d'en bas ?
avec Thibault L'honneur, du journal Fakir.

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2017 : créer le cadre unitaire le plus large possible, faisons Front commun

Publié le 5 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Présidentielles 2017

La réunion nationale des signataires de l’appel « En 2017, faisons Front commun » a réuni ce samedi 3 décembre à Montreuil près de 350 participant-e-s, en provenance de 47 départements. Des représentants du Parti communiste, d’Ensemble!, du Parti de gauche et de la France insoumise, ainsi que de la coopérative politique écologique et sociale issue d’ EELV ont accepté l’invitation qui leur avait été faite et se sont exprimés dans le débat. Des vidéos de ces débats seront disponibles dans les prochains jours.

Les participant-e-s ont considéré que le succès de notre appel (plus de 8.000 signatures à ce jour), et les nombreuses réunions qui se sont déjà tenues à notre initiative dans le pays ont permis que s’exprime fortement l’exigence d’un très large rassemblement pour 2017. Nous nous félicitons d’avoir ainsi pu contribuer aux décisions de ces diverses organisations de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Alors que la droite s’est dotée d’un candidat prônant une rupture néolibérale et conservatrice et que le retrait de François Hollande signe l’échec complet de la politique menée depuis 2012, la candidature de Jean-Luc Mélenchon apparaît de nature à pouvoir rassembler largement.

Les interventions des organisations présentes ont montré que le débat a évolué positivement. Cependant, en l’état, les conditions n’existent pas encore pour que, comme le demande notre appel, soit créé un cadre commun et pluraliste de la campagne. Cela demeure une condition indispensable pour que se rassemblent dans une même dynamique toutes les forces politiques, sociales et citoyennes désireuses de porter aux élections présidentielle et législatives de l’an prochain la perspective d’une véritable alternative à gauche. C’est une nécessité pour créer l’espoir et mobiliser les classes populaires aujourd’hui désorientées et mécontentes.

C’est pourquoi les participant-e-s ont décidé de poursuivre et d’amplifier leur effort et entendent pour cela continuer de proposer très largement la signature de leur appel sous toutes les formes possibles. Au-delà, ils et elles appellent à ce que partout, dans chaque département, ville et circonscription, les contacts soient pris avec toutes les forces et groupements susceptibles de mener cette campagne décisive les uns avec les autres, pour l’élection présidentielle comme pour les législatives. Il s’agit de créer au niveau local le cadre unitaire le plus large possible, condition pour permettre l’engagement citoyen lors de ces échéances. Dans les semaines qui viennent, seuls le nombre et l’ampleur des rassemblements concrets qui se formeront ainsi peuvent permettre de surmonter les obstacles qui demeurent à un très large rassemblement national de toutes les forces disponibles.

Une nouvelle réunion nationale aura lieu en février afin de faire le point de la situation.

Nous vous invitons à signer et faire signer l'appel : https://www.frontcommun.fr

 

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ITALIE : la réforme austéritaire imposée par l'Europe et la finance n'est pas passée, Matteo Renzi le valet de Goldman Sachs est viré !

Publié le 5 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière

La « gouvernance européenne » a besoin de gouvernements forts, capables de faire plier les Parlements récalcitrants pour adopter à la va-vite des réformes « structurelles ». Alors que la Constitution de 1948 accorde de larges pouvoirs au Parlement, Matteo Renzi, le président du Conseil, a cherché, dimanche, à faire adopter une réforme constitutionnelle par référendum. Cette révision, déjà appuyée par les commissaires européens Pierre Moscovici et Jean-Claude Juncker, par les agences de notation de la dette, et le soutien du ministre des Finances allemand… Wolfgang Schäuble.

L’argumentation de Renzi était simple. Le pays a connu 63 gouvernements depuis la proclamation de la République en 1946. Il fallait mettre un terme à cette instabilité. Pour ce, la réforme prévoyait la fin du bicaméralisme parfait. Une loi ne devait plus, comme c’était le cas auparavant, être adoptée dans les mêmes termes par la Chambre des députés et le Sénat. De même, le gouvernement n’avait plus à obtenir un vote de confiance des sénateurs. Par ailleurs, ceux-ci étaient désignés par les élus locaux et non plus choisis, comme aujourd’hui, au suffrage universel. Enfin, la réforme constitutionnelle organisait la répartition des compétences entre régions et État. Pour vendre sa réforme, Renzi chevauchait le thème, agité par les berlusconiens ou les démagogues du Mouvement cinq étoiles (M5S), de la réduction des « coûts » de la politique en vantant une diminution du nombre de sénateurs.

Cette réforme était jugée « dangereuse »

Les sondages évoquaient une défaite pour le premier ministre. Le M5S avait appelé à voter non, tout comme la droite et l’opposition interne à Renzi au sein du Parti démocrate. D’avoir, en début de campagne, annoncé sa démission en cas d’échec – il s’était  ravisé depuis –, Renzi avait renforcé le camp du non. À gauche, les milieux syndicaux, politiques, culturels et associatifs mènaient bataille. « Cette réforme concentrait le pouvoir dans les mains du gouvernement et réduisait les pouvoirs du Parlement, résumait sur la chaîne La7 Sabina Guzzanti, réalisatrice du film Draquila. Elle est antidémocratique. Elle arrive après des pressions de la droite européenne qui vont toutes dans la même direction. Il faut aller vite, parce qu’ainsi, on peut décider rapidement de vendre des morceaux de l’Italie au privé, sans trop discuter. »

Cette réforme « était dangereuse pour la vie démocratique du pays », expliquait à l’Humanité Luciano Guerzoni, vice-président de l’Anpi, l’association d’anciens résistants, qui compte plus de 120 000 membres depuis qu’elle s’est ouverte à la jeunesse pour faire vivre les valeurs de la Constitution antifasciste. « Les citoyens n’éliront plus les sénateurs », reprochait-il. « Nous ne croyons pas qu’il s’agisse d’un progrès pour la démocratie qu’un parti, seul, soit patron du Parlement. On n’aura plus affaire au gouvernement de la République, mais au gouvernement d’un chef. » En effet, le gouvernement ne recevrait plus la confiance que de la seule Chambre des députés. Or, selon la nouvelle loi électorale adoptée en 2015, l’Italicum, « un parti obtenant 20 % des voix aura 55 % des députés », qui devront leur poste au fait d’avoir été désignés par le secrétaire de leur parti.

Avec cette majorité, dénonce Luciano Guer-zoni, les « institutions de garantie » aurait été affaiblies. Le parti majoritaire aurait eu les mains libres pour désigner le président de la République, les membres du Conseil constitutionnel ou de la magistrature. Faute de contre-pouvoirs, cette réforme, « qui attribuait à la majorité un pouvoir énorme, aurait eu des effets lourds sur la première partie de notre Constitution, à travers un redimensionnement des droits sociaux », dénonçait dans une tribune publiée dans Il Fatto Quotidiano Lorenzo Fassina, responsable du service juridique de la CGIL, le premier syndicat du pays, l’un des fers de lance de l’opposition à la réforme. « Au nom de la vitesse (...), il sera possible d’imposer l’approbation d’une loi en 70 jours. On voulait empêcher que les personnes puissent s’organiser et lutter », relève le Parti de la refondation communiste, qui rappelait que cette réforme répondait aux vœux de J.-P. Morgan. En 2013, dans une note, la banque états-unienne déplorait que les Constitutions sud-européennes privilégiaient des « exécutifs faibles » et que leur esprit continue de refléter « la force politique des partis de gauche obtenue lors de la défaite du fascisme ».

Les yeux de la planète finance étaient tournés vers Rome

La pression était forte sur les électeurs italiens. Rien ne leur a été épargné. En prévision du référendum, qui pouvait conduire à une démission du premier ministre, Matteo Renzi, en cas d’échec, et à des élections anticipées ou la formation d’un gouvernement technique, les taux d’intérêt sur la dette italienne avaient commencé à grimper depuis trois mois. La presse économique anglo-saxonne estimait que le vote NON pouvait : accélérer la sortie de l’Italie de la zone euro, selon le Financial Times, ou relancer la crise bancaire dans la péninsule, selon le Wall Street Journal.

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François Hollande renonce : L'aveu d'échec

Publié le 2 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Présidentielles 2017

extrait de l'article de Patrick Apel-Muller Jeudi, 1 Décembre, 2016 Humanite.fr
La voix blanche, François Hollande a d'abord plaidé sans conviction pour son bilan. L'arrêté des comptes est à ce point catastrophique, les promesses si peu tenues, la déception - voire la colère -  si grande dans l'électorat de gauche, qu'il a dû en tirer la conclusion: il ne peut plus être candidat à la présidence de la République. On ne lui contestera pas à cet instant sa revendication de "lucidité". Il a à ce point malmené la gauche et ses valeurs qu'il ne peut plus les incarner. Déversement en pure perte de dizaines de milliards au profit du grand patronat, tentative d'imposer la déchéance de la nationalité, loi Macron puis pire encore la loi Travail... Les Français paient une lourde addition de la politique conduite par le tandem François Hollande- Manuel Valls. Ce dernier qui trépignait d'impatience depuis plusieurs semaines devient donc "l'homme du bilan", puisqu'il ne fait aucun doute qu'il se portera candidat à la primaire socialiste. L'ambition peut parfois être entravée par des semelles de plomb...
Le Premier ministre a d'ailleurs bien souvent accentué les traits les plus négatifs du régime, cultivant un autoritarisme incarné par son goût du 49-3 qui interdit au Parlement de débattre ou sa tentative d'interdire aux syndicats de manifester. Il a fait des déclarations d'amours aux grands patrons, de la promotion de politiques sécuritaires, de sa volonté de casser la gauche en deux moitiés irréconciliables, de son refus du dialogue social, de véritables marques de fabriques. Plus, de solides rampes de lancement sur lesquelles peuvent les propositions ultra-libérales et réactionnaires de François Fillon. Il ne serait pas une nouvelle voie pour la gauche, mais son chemin de croix.
L'avenir est ailleurs, dans l'agrégation des forces politiques, syndicales ou citoyennes qui veulent ouvrir une nouvelle ère de progrès social et dans l'édification de propositions qui placent en leur coeur la conquête de l'égalité.
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A Granville c'est Carnaval tous les jours !

Publié le 1 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

 

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Quelle place pour les partenaires de la France insoumise ?

Publié le 1 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Présidentielles 2017

Vu sur Regards.fr

Le PCF, Ensemble et Front commun ont choisi de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle 2017. Reste à définir un "cadre commun" préservant toutes les sensibilités dans une campagne qui s’étendra aux législatives, alors que persistent les tensions.

Le candidat de la France insoumise, crédité de 13% à 15% dans les sondages – toujours en tête de la gauche quel que soit le représentant socialiste – a enregistré le week-end dernier un soutien de poids. Il ne pouvait d’ailleurs pas espérer meilleur ralliement que celui des militants communistes qui se sont opposés à la ligne de leurs dirigeants – ces derniers avaient préféré à 55% une candidature interne au PCF.

Le peuple contre les puissants. Les militants contre les dirigeants. Eux contre nous. Le nouveau moteur de Jean-Luc Mélenchon. « C’est un choix qui reste partagé mais nous avons eu un débat respectueux des avis des uns et des autres », commente Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste français. « Il y a une sous-estimation au sein de la gauche de la gravité dans laquelle nous nous trouvons et les communistes ont surtout considéré qu’ils ne devaient pas ajouter un nouveau bulletin de vote », poursuit-il.

Des campagnes multiples ou un rassemblement large ?

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a salué cette décision : « [elle] m’honore beaucoup. J’en suis très heureux », a-t-il d’abord réagi sur France 2 dimanche soir, avant d’ajouter : « Mais ils ont pris leur décision par eux-mêmes, sans négociation. Ils m’apportent leur soutien à ma candidature du point de vue de leur propre démarche. Donc ils auront leur campagne autonome et voilà. Tant mieux pour moi ». Une réaction qui n’a pas manqué de surprendre – parfois d’inquiéter – les soutiens à sa candidature. Quelle va être la place des partenaires dans le mouvement de la France Insoumise ? Faut-il comprendre qu’il y aura deux campagnes, voire plusieurs : celle de ceux qui ont rejoint la France Insoumise, celle des communistes, celle des autres partenaires déclarés ? Des campagnes distinctes à l’échelle nationale et locale ?

Ces interrogations reposent sur une ambigüité qui se lit sur toutes les lèvres – y compris parmi les membres du mouvement de Mélenchon : la France Insoumise doit-elle être l’amorce d’une organisation politique pérenne ou bien doit-elle être considérée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire comme le cadre politique de la campagne présidentielle ? Pour l’heure, personne n’en sait vraiment rien, mais pour Olivier Dartigolles, il n’y a pas vraiment de doute : « Il n’y a aujourd’hui pas de cadre commun pour mener une campagne comme c’était le cas en 2012 avec le Front de gauche. Ce cadre commun ne peut pas être celui de la France Insoumise. Il y aura donc une campagne autonome du PCF, pour entendre la voix des communistes avec un appel à voter pour Jean-Luc Mélenchon ».

Plusieurs rencontres entre les différentes parties prenantes ont pourtant eu lieu afin de créer les conditions d’un rassemblement large, dans un cadre commun qui porterait la candidature de Jean-Luc Mélenchon. En vain. À l’issue de l’une de ses réunions qui s’est tenue la semaine dernière entre les représentants de la France insoumise et l’appel Front commun, un accord avait pourtant été obtenu sur la place des partenaires dans l’organisation de la campagne. L’idée serait de créer un espace de liaison entre la France Insoumise et les partenaires pour mener « une campagne collective harmonieuse ».

Le souhait d’amender la charte des candidats insoumis

La réponse officielle de la France Insoumise, pour acter l’accord, se fait encore attendre et des discussions internes au mouvement seraient toujours en cours. Une chose est pourtant acquise : Mélenchon n’entend pas dénaturer la fameuse charte politique des candidats insoumis aux législatives, qui a suscité tant de polémiques et commentaires et envisage qu’elle soit respectée par tous (lire "Soutenir ou ne pas soutenir Mélenchon ?->http://www.regards.fr/web/article/pcf-soutenir-ou-ne-pas-soutenir-melenchon]. Optimiste, Patrice Cohen-Seat, ex dirigeant communiste et initiateur de l’appel Front commun, veut croire qu’un accord est possible.

Une seconde rencontre doit avoir lieu prochainement. De son côté, Leila Chaibi, animatrice de l’espace politique de la France insoumise, se veut confiante et rassurante : « Lors de ces rencontres, Front commun nous a proposé des amendements que nous considérons tout à fait acceptables. Il y a une caricature faite sur la charte qui ne correspond pas à notre volonté. Mais nous devons poursuivre nos échanges avec tout le monde ».

S’agissant de la place des partenaires dans le cadre de la France insoumise, Leila Chaibi se montre plus tenace : « On joue sur les mots. Notre souhait c’est d’éviter les erreurs de 2012 où nous avons été rassemblés pour la présidentielle et divisés aux législatives. Aujourd’hui, quand on demande aux partenaires ce à quoi ressemblerait pour eux le cadre idéal, ils désignent ce que nous sommes, c’est-à-dire un espace où toutes les sensibilités sont représentées et s’expriment librement tout en jouant un rôle de conseil important de notre candidat commun, comme c’est le cas avec les communistes insoumis par exemple ». Et de conclure : « Nous devons faire encore plus de pédagogie auprès des partenaires et les convaincre de rejoindre ce cadre. Mais nous ferons tout notre possible pour trouver un terrain d’entente ».

De l’unité aux législatives

Autre source d’inquiétude, l’accélération du calendrier. La désignation des candidats aux législatives doit intervenir à l’occasion des assemblées générales de la France insoumise qui se réuniront dès demain soir dans deux à trois cents circonscriptions sur 577 pour désigner leurs représentants. Alors quid des candidats communistes sortants ? Quid de celles et ceux qui – non ralliés à la France Insoumise – souhaiteraient se porter candidat au titre de la diversité des soutiens à Jean-Luc Mélenchon ?

Pour l’heure, aucune réponse officielle. Olivier Dartigolles se montre d’ailleurs très inquiet : « Mélenchon évoque des candidats Insoumis dans chacune des 577 circonscriptions. Si tout le monde se met à présenter ses candidats, les communistes, Ensemble, les socialistes ou écologistes critiques, on se retrouvera dans une configuration catastrophique. Nous devons créer les meilleures conditions possibles pour obtenir un groupe parlementaire qui permettent l’expression de la diversité de la gauche de transformation sociale ». Même analyse pour Patrice Cohen-Seat : « La raison va l’emporter », veut-il croire. « Je ne peux pas imaginer un instant qu’il y ait 577 duels entre les candidats investis par la France insoumise et d’autres qui auraient soutenu Jean-Luc Mélenchon. Ça serait catastrophique et absurde ».

Pourtant, Leila Chaibi insiste : « On ne peut pas mener 577 campagnes différentes. Il faut de la cohérence. C’est le sens de la France Insoumise, c’est-à-dire un unique cadre à la fois pour la présidentielle et pour les législatives. Cela dit, les AG de demain n’ont rien de définitif. Elles ont d’ailleurs la possibilité de repousser à janvier la désignation des candidats. Et d’ici là, j’espère bien que les autres partenaires seront avec nous ».

Pour donner de la voix à la nécessité de créer un large espace autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, c’est-à-dire qui dépasse la seule France insoumise, Front commun – qui revendique près de 8.000 signataires – organise une réunion publique ce samedi à Montreuil. Sont attendus des représentants du PCF, du Parti de gauche, d’Ensemble et « peut-être de la France Insoumise », espère Cohen-Seat. Avec l’espoir de faire émerger cet espace commun, cette architecture commune que les soutiens à Jean-Luc Mélenchon appellent plus que jamais de leurs vœux. Et partir au plus vite en campagne, rassemblés. Leila Chaibi assure de son côté que la France insoumise sera représentée ce samedi. Rendez-vous est pris.

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La gaité Lyrique présente Stranded horse

Publié le 1 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces

Stranded horse

Quintet

Samedi 3 Décembre 2016 à 20h
La gaité Lyrique
Adresse : 3bis Rue Papin, 75003 Paris
Téléphone :01 53 01 52 00
SH

Fin 2012, Stranded Horse (alias Yann Tambour) dévoilait deux titres sous la forme d’un 45 tours, fruit d’une récente résidence de création à l’Institut Français de Dakar. Sur une singulière version du classique de Joy Division‘Transmission’, le musicien effectuait le grand écart : réchauffer les courants d’air froids de Manchester sous le soleil du Sénégal, conduire le morceau à travers la grâce de divers instruments à cordes d’Afrique occidentale. L’orchestration souligne alors une volonté d’instaurer un dialogue collectif: kora (Yann Tambour, Boubacar Cisssokho), Riti – violon peul – (Poulo K.), et balafon (Bakoutoubo Dambakhate).

Cette première résidence dakaroise est rapidement prolongée par une collaboration scénique : Boubacar Cissokho, Carla Pallone et Christelle Lassort au violon et Gaspar Claus au violoncelle.

Album aux arrangements contrastés et aux mariages inattendus, ‘Luxe’ se nourrit de collaborations et de voyages : sessions dakaroises, parisiennes et nantaises avec le trio Vacarme, B. Cissokho, Eloïse Decazes (Arlt), Sarah Murcia, ou encore Amaury Ranger (François And The Atlas Mountains) et Papis Morin Mbaye. Album nomade, ce nouvel opus puise également ses sources dans différentes tournées (Europe de l’Ouest et Centrale, Russie, Japon, Chine, États-Unis ou Afrique du Nord), et dans les disques glanés au fil de celles-ci. Album métissé enfin qui marie subtilement folk anglo-saxon, horizons mandingues et chanson française.

‘Luxe’ est le troisième album de Stranded Horse (auparavant Thee, Stranded Horse) après ‘Humbling Tides’ (2012) et ‘Churning Strides’ (2007). Ayant débuté sa carrière en 2001 avec un premier projet Encre, qui allie samples d’instruments à cordes, piano et voix, Yann Tambour y privilégie une approche personnelle de la kora : il fabrique ses propres instruments, compacts, plus légers, et dernièrement une kora chromatique à leviers de harpe en kéno, érable et formica : la formikora.

Projet bénéficiant du soutien du Centre musical FGO – Barbara (Paris), de l’Adami (société civile pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes) et du CNV (Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz).

Yann Tambour : kora, guitare classique, voix
Boubacar Cissokho : kora
Miguel Bahamondes-Rojas : violon
Amaury Ranger : percussions
Eloïse Decazes : voix

 

Et, en prime, un morceau à écouter   https://gaite-lyrique.net/stranded-horse

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