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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Chlordécone : Stop à l'empoisonnement des habitants de Martinique et de Guadeloupe!

Publié le 29 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé, Environnement

Adressée à Emmanuel Macron, Agnès Buzyn, Stéphane Travert, Nicolas Hulot, Annick Girardin

La Martinique, tout comme la Guadeloupe, connaît une pollution unique au monde de ses terres agricoles, de ses eaux de rivières et de son littoral. La responsable: la molécule de chlordécone utilisée comme insecticide dans les bananeraies, maintenant interdite.

Les conséquences sanitaires sont alarmantes. Contamination de la viande, des poissons et de nombreux légumes par cette molécule. Ces aliments contaminés sont pourtant ensuite autorisés à la vente.

Les impacts sur la santé des habitants sont sans appel:

  • Cancers
  • Retards cognitifs
  • Accouchements précoces

Les pouvoirs publics nous protègent? Pas du tout. Pire encore, depuis 2013, la réglementation européenne autorise de vendre de la viande de boeuf, de porc, d'ovins et de caprins avec 5 fois plus de chlordécone que la limite précédente. La viande de volaille et de canard est elle autorisée à la consommation avec 10 fois plus de chlordécone.

Décembre 2017, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publie ses résultats de l'étude "Kannari" portant sur l'exposition des consommateurs des Antilles au chlordécone.              

Sa conclusion est effrayante: elle déconseille de manger local mais en aucun cas ne remet en cause la décision de 2013!

Quel est l'objectif? L'empoisonnement de toute une population?

Nous, résidents de Martinique et de Guadeloupe, demandons:

  • Le droit fondamental d'un accès à une nourriture produite localement et exempte de poison
  • Un étiquetage des produits indiquant la présence ou non de chlordécone et sa quantité
  • Une politique publique permettant la production agricole locale d'une nourriture non contaminée

Maintenant nous agissons, maintenant nous signons pour faire entendre nos voix!

 
Signez cette pétition en un seul clic
 
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Emmanuel Macron et le mépris de la République, par Jacques Sapir

Publié le 27 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Politique, Jupiter

La déclaration faite le 24 juillet au soir par le Président de la République, M. Emmanuel Macron, est grave[1]. Elle est grave d’un point de vue constitutionnel. Elle est grave d’un point de vue politique. Elle est grave d’un point de vue moral. Nous devons toujours nous souvenir que le Président de la République est le premier magistrat. Sa parole est un acte. Si sa parole menace la Constitution, la mine ou la dévalue, c’est très exactement comme s’il avait agi pour subvertir cette Constitution. Si sa parole menace l’ordre politique, autrement dit la « Cité » dans laquelle nous vivons[2], car cet ordre politique est ce qui organise nos libertés, c’est très exactement comme s’il avait agi contre cet ordre, comme s’il avait pris des mesures niant la souveraineté du peuple. Si sa parole n’est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique ?

Un acte contraire à la Constitution

Emmanuel Macron a donc effectué une visite surprise à la réunion des élus de la majorité LREM organisée à la Maison de l’Amérique latine, réunion organisée pour la clôture de la session parlementaire, mardi 24 juillet. Ce faisant, il a visiblement oublié que, dans la Constitution, il n’est pas chef de parti. La Président de la République doit représenter tous les français. Reprenons les différents articles, sans intention d’exhaustivité, qui précisent son rôle de chef de l’Etat et non de chef de parti[3].

Article 5 « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

Article 14 : « Le Président de la République accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui. »

Article 16 : « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. »

Article 64 : « Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ».

La fonction décrite soit directement soit indirectement par ces différents articles n’est pas compatible avec la fonction de chef de parti. Bien entendu, la pratique politique nous dit que le Président fait campagne soutenu par un parti ou une alliance de partis. Mais, il est de tradition qu’il abandonne toute position à l’intérieur d’un parti ou d’un mouvement, et qu’il s’abstienne de participer aux réunions du groupe parlementaire qui le soutient à l’Assemblée nationale. Cela participe du principe de division des pouvoirs. Quand ses prédécesseurs recevaient les « ténors » de leur majorité respective, ils le faisaient en privé. En venant dans cette réunion des députés LREM, réunion où la presse était en partie présente, Emmanuel Macron a consciemment et délibérément foulé aux pieds ce principe.

Une subversion de l’ordre politique

Il a aggravé son cas en faisant une déclaration dans cette réunion[4].

Il a ainsi dit, se référant au trouble et au scandale causé par l’affaire Benalla : « “S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance, c’est moi qui ai confirmé la sanction”. Tout d’abord il s’est avancé un peu vite sur la « sanction » qui aurait été prononcée contre M. Benalla le 4 mai. Les auditions devant la commission d’enquête sénatoriale montrent que Benalla est resté actif du 4 au 18 mai, et que son salaire lui a été intégralement versé[5]. Mais, il y a nettement plus grave.

Cette manière de revendiquer la totalité de la responsabilité pourrait être considérée comme courageuse, si elle avait été faite devant l’ensemble des français. Mais, tel n’a pas été le cas. Emmanuel Macron a prononcé ces mots devant une assemblée de fidèles qui lui était entièrement acquise et ce alors que les français attendent de lui qu’il s’explique depuis le début de l’affaire. Or, jusqu’à présent, le Président n’a trouvé ni le temps ni le courage de venir s’expliquer devant les français ? Ce n’est donc pas un discours de Chef de l’Etat, c’est un discours de chef de clan, de chef mafieux, qui parade devant ses obligés.

Surtout, cette déclaration fait un lointain écho au discours que Benito Mussolini prononça le 3 janvier 1925, devant le Parlement italien, à la suite du meurtre du député Matteotti qui s’était élevé contre les fraudes électorales, les intimidations et les pressions lors des précédentes élections d’avril 1924[6] : « Je vous déclare ici en présence de cette assemblée et devant tout le peuple italien, que j’assume à moi tout seul la responsabilité politique, morale et historique de tout ce qui est arrivé… Si le fascisme n’a été qu’une affaire d’huile de ricin et de matraques, et non pas, au contraire, la superbe passion de l’élite de la jeunesse italienne, c’est à moi qu’en revient la faute !

Si le fascisme a été une association de délinquants, si toutes les violences ont été le résultat d’une certaine atmosphère historique, politique et morale, à moi la responsabilité de tout cela, parce que cette atmosphère historique, politique et morale, je l’ai créée par une propagande qui va de l’intervention dans la guerre jusqu’à aujourd’hui. »

L’histoire jugera. Mais, la manière de revendiquer toute la responsabilité, comme si le Président était la seule source d’autorité, est profondément choquante au regard des traditions politiques et de la pratique de la République. La phrase prononcée par Emmanuel Macron subvertit, tant dans la forme que dans le fond, de manière tant directe qu’indirecte, l’ordre politique républicain actuel en France.

Une faute morale

En aparté à cette réunion, Emmanuel Macron aurait alors déclaré : « qu’ils viennent me chercher »[7]. Mais, de qui parlait-il ? Des parlementaires de la France Insoumise qui souhaitent qu’il témoigne devant la commission d’enquête ? En réalité, on sait que ce n’est pas possible. Il suffit de regarder tant le texte de la Constitution que la pratique qui en a été faite. D’ailleurs, en vertu de l’article 67 de la Constitution, le Président de la République est irresponsable : « Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. »

La phrase d’Emmanuel Macron prend alors l’apparence d’une rodomontade, d’un défi sans risque. Ce n’est pas une attitude de Chef de l’Etat. Au mieux, c’est une attitude d’enfant en cours de récréation. On peut y voir le manque de sérieux qu’Emmanuel Macron porte tant à sa fonction qu’aux français. Quel que soit le bout par lequel on prend cette déclaration, elle apparaît bien comme une faute morale. Elle s’apparente aux mots qui furent prêtés à Marie-Antoinette : « ..s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ». On en connaît les suites.

Et si Emmanuel Macron devait être pris au mot, si les français se décidaient – dans un mouvement insurrectionnel ou révolutionnaire – à venir le chercher à l’Elysée, sa provocation aurait des conséquences véritablement incalculables. Après avoir subvertit l’ordre constitutionnel, après avoir subvertit l’ordre politique, son comportement nous conduirait aux portes de la guerre civile.

Notes

[1] https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-le-responsable-c-est-moi-declare-emmanuel-macron-face-a-la-majorite_2865345.html

[2] Car la Cité romaine n’est pas la ville, mais la communauté des citoyens. Cicéron, De res publica, (I-26-41). Voir Cicéron, La République, traduction d’Esther Breguet, T-1, Paris, Les Belles Lettres, 1980.

[3] http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/pdf/conseil-constitutionnel-5074.pdf

[4] https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

[5] http://www.leparisien.fr/politique/benalla-a-finalement-touche-son-salaire-pendant-sa-suspension-25-07-2018-7833378.php

[6] http://www.gauchemip.org/spip.php?article8465

[7] https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

 

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EPR de Flamanville: «des problèmes quasi systémiques de malfaçon et de dissimulation»

Publié le 26 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

EDF a annoncé mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche. Pour Yves Marignac, directeur d'une agence indépendante d'études sur l'énergie, la situation est très préoccupante.

INTERVIEW

Souvenez-vous, l'EPR de Flamanville devait initialement être livré en 2012. Finalement, il ne pourrait être prêt qu'au début de l'année 2020, pour une facture de 10,9 milliards d'euros, soit près de quatre fois plus que le montant estimé à l'origine. En effet, EDF a annoncé mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire situé dans la Manche.

"Un défaut dans le management de la qualité". "Il s'agit de problèmes de qualité de soudures sur des circuits secondaires mais très importants, qui évacuent sous forme de vapeur la chaleur du réacteur vers les turbines. Ce sont des soudures qui doivent être de très bonne qualité et qui ne le sont pas", indique l'ingénieur Yves Marignac dans la Matinale d'Europe 1 jeudi. Mais selon le directeur de Wise Paris, agence indépendante d'information et d'études sur l'énergie, "la cause profonde de ce problème, c'est un vrai défaut dans le management de la qualité chez EDF, qui n'a pas permis de détecter les problèmes jusqu'au dernier moment. D'où le besoin de ré-inspecter et de faire les travaux".

"Des signaux très inquiétants". Selon l'expert, ce nouveau report - qu'il n'hésite pas à qualifier de "catastrophe industrielle" - est un très mauvais signal pour l'industriel français. "C'est le signe d'une capacité insuffisante d'EDF à réaliser des travaux lourds avec des exigences de sûreté", déplore-t-il. "On a des signaux très inquiétants sur des défauts de conformité de réacteurs. Dès aujourd'hui, je considère que la qualité de sûreté du parc (nucléaire français) se dégrade. Et ça risque de se dégrader encore", alerte l'ingénieur.

Des conséquences économiques graves. La situation, si elle est calamiteuse d'un point de vue technique, l'est également économiquement. "Tout ça grève dramatiquement les finances d'EDF. L'EPR, qui devait être le fleuron de la filière nucléaire française, qui rêvait de s'exporter partout dans le monde, est un réacteur qui, en termes de design et de conception, est pratiquement mort-né. La perspective industrielle pour l'EPR est très noire aujourd'hui. Et les conséquences pour EDF, dans sa stratégie commerciale et dans sa stratégie financière, sont extrêmement problématiques", prévient Yves Marignac, qui s'attend déjà à voir la facture s'alourdir encore un peu plus dans les mois et années à venir.

Vers un surcoût des tarifs de l'électricité ? D'ailleurs, qui va payer cette facture à rallonge ? "In fine, les consommateurs d'électricité via leurs tarifs, mais aussi les contribuables", répond le directeur de Wise Paris. "On a déjà eu ces dernières années 7 milliards de réinjection d'argent frais dans EDF et dans la filière nucléaire française par l'État. Il va falloir compenser ce nouveau retard. Ça va se traduire en partie par les prix et par des taxes, des impôts, qui vont servir à renflouer ce fleuron industriel".

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Pétition 5G : nous exigeons l'arrêt immédiat de toute expérimentation

Publié le 26 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé, Démocratie

Auteur : Collectif Stop Linky-5G Montpellier

Créé le 23/07/2018

À l'attention : Députés

 

Véritable scandale démocratique, environnemental, sanitaire, menace pour nos libertés et aberration économique et même technologique, la 5G pourrait se généraliser. La mobilisation de chaque citoyen est indispensable.

 

Nous exigeons son arrêt immédiat pour les raisons suivantes :

 

1/ Le déploiement de la 5G n'a fait l'objet d'aucun débat démocratique.

 

2/ 180 scientifiques de 37 pays différents ont signé un appel pour un moratoire sur le déploiement des technologies 5G.

 

3/ Elle va augmenter le brouillard électromagnétique existant déjà beaucoup trop élevé avec, entre autres, la 2, 3 et 4G, le Wi-fi, le Bluetooth, les compteurs communicants d'électricité (Linky), d'eau et de gaz (Gazpar) et leurs infrastructures annexes.

 

4/ Le réseau 5G servira de support pour l'internet des objets (IdO) pouvant être une large variété d'objets de la vie courante, de la télévision au frigo en passant par la brosse à dent. Cela fera croître de façon exponentielle et incontrôlable le débit des données transmises sans-fil.

 

5/ Les ondes utilisées dites millimétriques sont facilement bloquées par des obstacles comme les feuilles des arbres. Il faudra donc couper des arbres pour ne pas gêner la transmission des données.

 

6/ La 5G n'est efficace que sur des courtes distances. Elle nécessitera le déploiement d'un réseau très dense de petites antennes.

 

7/ La nocivité des ondes électromagnétiques de bases et hautes fréquences est déjà démontrée par des milliers de publications scientifiques indépendantes comme le rapport Bionitiative 2012.

 

8/ La 5G utilise des bandes de fréquences autrefois seulement exploitées dans le domaine militaire dans la gamme des extrêmement hautes fréquences (EHF).

 

9/ La 5G est conçue pour le développement d'applications absolument inutiles et superficielles, notamment l'Internet des objet, véritable outil de contrôle de nos vies.

 

10/ Investir dans le développement du réseau de fibre optique permettrait une vitesse de communication 10 000 fois plus grande que celle du sans-fil à l'abri des cyberattaques et sans danger pour la santé et l'environnement.


- Signer la pétition "Arrêt de la 5G".

 

- Boycotter les objets connectés et refuser toute technologie superflue (préférer une connexion filaire au Wi-Fi, limiter autant que possible l'utilisation du téléphone mobile qui doit rester uniquement un outil de communication).

 

- Diffuser l'information sur le scandale de la 5G.

 

- Interpeller les professionnels de santé, votre opérateur de téléphonie mobile.

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Face à l’effondrement, fondons des alliances terrestres

Publié le 24 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Un autre monde est possible, Environnement

 

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Le gouvernement français recule sur l’étiquetage des produits des colonies israéliennes

Publié le 24 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Solidarité avec la Palestine

 

http://www.france-palestine.org/Le-gouvernement-francais-recule-sur-l-etiquetage-des-produits-des-colonies

À l’heure où le Sénat irlandais vote l’interdiction de l’importation des produits issus des colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, le gouvernement français fait lui un pas en arrière scandaleux en « suspendant » de fait l’obligation de l’étiquetage de ces produits, qui avait fini par rentrer dans la réglementation de l’Union Européenne (UE) après plusieurs années d’atermoiements.

Rappelons les derniers épisodes de ce feuilleton pitoyable

En novembre 2015, conformément à sa politique constamment affirmée de rejet de la colonisation et d’affirmation que les colonies, illégales en droit international, ne font pas partie du territoire israélien, l’UE produisait enfin une « notice interprétative » qui définissait les modalités concrètes de l’étiquetage des produits des colonies israéliennes, en imposant la mention « colonie israélienne », seule de nature à ne pas tromper les consommateurs sur l’origine réelle du produit. La France « donnait suite à cette notice de l’UE » et publiait en novembre 2016 un « avis aux opérateurs » qui reprenait pour l’essentiel la notice de l’UE, et notamment la mention « colonie israélienne » sur l’étiquette des produits.

C’était pourtant déjà trop !

C’était trop pour les soutiens indéfectibles de la politique de colonisation israélienne, ce qui n’est pas surprenant quand on sait qu’un des axes de cette politique est de normaliser les colonies afin qu’elles soient considérées comme partie intégrante d’Israël. Un producteur israélien de vin installé dans une colonie, et une officine de soutien à la politique coloniale d’Israël, l’Organisation Juive Européenne (OJE), ont formé une requête auprès du Conseil d’État pour mettre en cause la légalité de la « notice interprétative » de l’UE et de l’Avis du Ministère de l’Économie et des Finances.

Par sa décision du 30 mai 2018, le Conseil d’État saisi n’a pas répondu à la requête mais a posé une « question préjudicielle » à la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE).

L’étiquetage, c’était trop aussi pour le gouvernement français. L’AFPS, inquiète de la non application en France de la réglementation sur l’étiquetage, a été reçue le 17 juillet dernier par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Celle-ci annonce alors avoir décidé - en accord avec le Ministère de l’Économie et des Finances - de suspendre de fait l’application de l’avis de novembre 2016, en gelant les demandes de validation de poursuites faites par les services départementaux de contrôle. La « prudence » devant le risque de voir cet avis annulé par la CJUE sur une question de forme ne peut cacher le sens politique évident de cette décision : un encouragement à la politique coloniale du gouvernement israélien.

Un blanc-seing à Benyamin Netanyahu

Les colonies israéliennes, conformément au droit international, sont considérées comme illégales par la communauté internationale. L’Union Européenne en a déduit une politique qui consiste à distinguer les colonies du territoire israélien. En se contentant de cette politique de « différenciation », elle n’est pas allée jusqu’au bout de la reconnaissance de l’illégalité de ces mêmes colonies, qui serait d’en interdire l’importation des produits. Néanmoins, la réglementation sur l’étiquetage constitue (avec les « lignes directrices » de juillet 2013) un des seuls actes concrets pris par l’UE vis-à-vis de la colonisation, et elle offre un point d’appui non négligeable à la société civile dans sa lutte contre la politique coloniale d’Israël.

En gelant l’application de cette réglementation, le gouvernement français ouvre une brèche dangereuse dans son application et encourage le gouvernement Netanyahou dans ses tentatives de blanchiment de la colonisation.

Cette décision du gouvernement français est totalement révoltante ! La remise en cause du seul petit pas fait par l’Union européenne dans le sens de la « différenciation » entre produits israéliens et produits des colonies appelle clairement les citoyens attachés à l’application du droit, au boycott de l’ensemble des produits israéliens. Elle nous renforce également dans notre exigence d’interdiction complète de l’importation des produits des colonies.

A l’heure où la Knesset institutionnalise l’apartheid, à l’heure où la politique israélienne de colonisation et de nettoyage ethnique se poursuit contre les Palestiniens notamment dans la zone E1, à l’heure où le blocus de Gaza est encore aggravé, ses manifestants massacrés et sa population bombardée, ce sont des sanctions que la France doit prendre contre Israël au lieu de l’encourager à continuer à nier les droits nationaux du peuple palestinien.

Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité
23 juillet 2018

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HOLD-UP SUR LA SÉCURITÉ SOCIALE

Publié le 19 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé, Sécurité Sociale

 

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On veut le licenciement d'Alexandre Benalla et non une simple mise à pied de 15 jours !

Publié le 19 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Justice, Jupiter

Monsieur le Président de la République,

On croit rêver...On vient d'apprendre, par l'intermédiaire de Bruno Roger-Petit, porte-parole de la Présidence de la République, que Monsieur Benalla n'est juste que "mis à pied" après être intervenu violemment au cours des manifestations du 1er mai...

Je vous rappelle qu'on licencie des femmes et hommes en France pour faute grave pour beaucoup, beaucoup moins que cela..

Incontestablement, Monsieur Benalla n'a plus rien à faire dans vos services, son salaire provenant de l'impôt donc des contribuables français.

On attend donc de vous une décision rapide et claire et non une simple "mise à pied" ridicule.

Voir la Vidéo

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Du pain et des jeux pour endormir le bon peuple

Publié le 16 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre

Et en plus, ça a coûter un pognon de dingue pour fêter des milliardaires en short !

Si autant de citoyens s'étaient mobilisés pour manifester contre les les lois travail, la destructions des services publics et bientôt de la sécu, Jupiter aurait remballé ses réformes et rejoint l'Olympe.

Les ouvriers de Fiat sont en grève après la signature de Ronaldo à la Juventus !

"Il est inacceptable que l'entreprise demande aux salariés de faire d'énormes sacrifices financiers et que dans le même temps elle décide de dépenser des centaines de millions d'euros pour un joueur de football". Avant de compléter : "Nous sommes les salariés du même propriétaire, mais en cette période d'importantes difficultés sociales, cette différence de traitement ne peut et ne doit être acceptée. L'entreprise devrait plutôt investir dans des modèles de voitures qui garantissent le futur de milliers de personnes plutôt que d'enrichir seulement une autre."

Entre l'indemnité de transfert et les émoluments du joueur, l'investissement devrait s'élever aux alentours de 350 millions d'euros pour le géant italien.

Décidément je m'aime pas le foot !

Marc

 

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Gare du Nord, la SNCF vend la gare au groupe Auchan !

Publié le 10 Juillet 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Politique, Jupiter


La réforme ferroviaire à peine signée, la SNCF brade son patrimoine et commence à vendre les gares.

En marge d’un conseil d’administration extraordinaire de SNCF Mobilités, la direction a annoncé la privation de la Gare du Nord à Paris.

Elle devient ainsi la première gare Française dont l’actionnaire majoritaire sera une entreprise privée, pour une durée de 46 ans. Grand gagnant de cette opération : le groupe Auchan, qui avec sa branche immobilière Ceetrus, deviendra à terme l’actionnaire majoritaire de la gare. La SNCF ne conservera que 34% des parts.

Comme dans les aéroports, les arrivées et les départs seront séparés, faisant du train une activité parmi les autres dans la gare. On ne parlera plus d’usagers mais de clients.

Construction d’une salle de concert, des jardins et une piste d’athlétisme sur les toits... La superficie de la Gare du Nord doit passer de 36.000 à 110.000 m2, sans qu’aucune nouvelles voies de ne soient construire. La priorité est au commercial, pas au service public. C’est une mise à mort du service public ferroviaire.

Cette décision est inacceptable. C’est une insulte jetée aux milliers de cheminot-e-s mobilisés depuis des semaines pour s’opposer à la destruction du rail public.

Encore une fois, cette décision, prise sans concertation avec celles et ceux qui travaillent dans cette gare, est guidée uniquement par des intérêts financiers.

Avec la filialisation de Gare et Connexions, autorisée par le pacte ferroviaire, de telles situations risquent de se produire partout dans le pays dans les semaines à venir.

Nous serons extrêmement vigilants, et mènerons la bataille pour maintenir les gares dans le service public ferroviaire.

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