Le pape François a recommandé le recours à la psychiatrie pour les enfants présentant des tendances homosexuelles. Ces déclarations n'ont qu'un but : « détourner l’attention des crimes pédophiles » de prêtres qui discréditent l’Église.

L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 30 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche
Le pape François a recommandé le recours à la psychiatrie pour les enfants présentant des tendances homosexuelles. Ces déclarations n'ont qu'un but : « détourner l’attention des crimes pédophiles » de prêtres qui discréditent l’Église.
Publié le 30 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire
Projet de construire 6 réacteurs EPR :
une plaisanterie alors qu'EDF est
incapable d'en construire un seul !
Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org
(*) Faillite d'Areva et de Westinghouse ; désengagements d'entreprises en Allemagne, au Japon, aux USA ; annulation de programme nucléaire en Afrique du Sud, en Tchéquie, ralentissement net en Chine, etc
Publié le 27 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville, Résistance
Ce qui a été publié du "projet portuaire" actuel et qui n'en n'a que le nom , comme bien d'autres avant lui , laisse entrevoir un pur projet immobilier. Il faut noter au passage que depuis 43 ans , date d'ouverture du bassin de plaisance , aucun investissement conséquent n'a été réalisé dans le port de Granville , en dehors de ce qui a été financé par les taxes d'usage sur la valeur de la pêche débarquée .
Donc projet immobilier dont les défauts ont déjà été soulignés par plusieurs formations et associations locales , à savoir :
-- orientation tout loisir et tourisme
-- sabordage du port de commerce
-- privatisation des quais et du Domaine Public Maritime
-- détournement de la clientèle du centre ville vers le seul quai sud .
A l'heure ou la saison touristique montre ses limites et où la pêche artisanale , après un cycle de vaches maigres, se remet à gagner sa vie de façon satisfaisante - on fait le choix de ce qui va banaliser le port sur des orientations incertaines du point de vue maritime. C' EST SUR LA PÊCHE QU' IL FAUT MISER AUJOURD'HUI ! Comme par le passé . Les quais ici ne sont pas très longs, il faut en réserver chaque mètre à nos marins. Faire tout pour soutenir un nouvel essor des activités productives traditionnelles, du cabotage, de l'emploi et de la manne qu'elles représentent - agrandir le terre plein de carénage et remettre la forme de radoub en service , par exemple, pour relancer les activités de maintenance qui s'appauvrissaient depuis quelques années .
Des hôtels , un casino , des salles de cinéma , une galerie marchande et des lieux de congrès ne sont pas à leur place sur un port . Est-ce avec ces trucs que l'on trouve n'importe où (genre Disney land) que l'attractivité et le caractère de Granville vont être relancés ? si encore on nous proposait un Musée de la Mer et d'histoire locale ... !
Ce mauvais projet n'a même pas fait réagir "l'opposition" départementale qui , comme tout le monde , connaît par contre le coût réel à long terme de ce genre d'aliénation du Domaine Public (DSP ou PPP) donc d'abandon de la maîtrise du futur de la Ville .
Ce projet ne fait pas du tout l'unanimité localement et nous soutenons sans réserve des Associations qui l'attaquent ainsi que l'analyse qu'elles en font .
Août 2018.
JMS
Publié le 27 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière, Politique, Jupiter
Le premier ministre a présenté les grandes orientations d’un futur budget 2019 marqué par l’austérité. Il s’en prend au pouvoir d’achat des familles et des retraités, attaque l’assurance-chômage et les emplois aidés.
On nous promettait un acte II plus social de la politique gouvernementale. Mais ce qu’a décrit longuement Édouard Philippe dans le Journal du dimanche, hier, en est l’opposé. Le budget 2019 s’annonce frappé du sceau de l’austérité. À l’exception notable des cadeaux faits aux entreprises, qui, à force de baisses de cotisations, vont sérieusement mettre à mal le financement de la solidarité nationale. Sous prétexte « de faire le choix du travail », le premier ministre s’en prend aux prestations sociales en les désindexant de l’inflation. Décryptage.
C’est l’attaque la plus franche et la plus antisociale annoncée dans le Journal du dimanche par le premier ministre. Si Édouard Philippe rejette tout « gel » des prestations sociales et familiales, les hausses seront plafonnées à 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix s’envolent et que l’inflation s’élève à 1,7 % cette fin d’année, selon l’Insee. Ce qui équivaut dans les faits à une baisse nette du pouvoir d’achat qui se prolongera pendant deux ans. « À croire que ces gens se réveillent tous les matins en se demandant comment pourrir la vie des gens modestes… » a réagi Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes de 2019. Les pensions des retraités sont à nouveau en première ligne. « La désindexation des retraites combinée à la hausse de la CSG représentent 578 euros de perte de pouvoir d’achat par an pour un retraité qui a 1 300 euros de retraite par mois », a calculé Valérie Rabault, députée PS. La perte nette s’élève à 888 euros pour une retraite de 2 000 euros. Les familles seront aussi lourdement touchées au portefeuille : les allocations familiales, de rentrée scolaire, primes de naissance, aides à la garde, comme les APL – déjà attaquées l’année dernière – sont impactées et n’augmenteront que de 0,3 %. Seul le RSA reste indexé à l’inflation.
Publié le 27 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance, Enfumage, LINKY
Enfumage !
Le système « intelligent » consomme de 10 à 15% d’électricité en plus
En plus de l’augmentation de 20 à 30 % de la facture d’électricité qui résultera du fait que le comptage des compteurs Linky qui n’est plus en Kilo Watt heure mais en Kilo Volt Ampères,
il faudra d’après un poseur de compteur, ajouter la facturation (actuellement différée pour cacher son coût, c’est la raison pour laquelle ENEDIS dit que c’est gratuit) la pose du compteur estimée à plus de 200 € pièce, plus le compteur Linky lui-même dont on ne connaît pas le prix et le coût des 3 centres de gestion des données ni ceux des 3 réacteur qu’il faudra pour les faire tourner.
Les compteurs Linky mis au point en 2006 ont une durée technique de 5/7 ans, son logiciel ne pourra pas supporter les futures évolutions de la Transition énergétique, et la durée de vie de sa pile interne au lithium est limitée.
Après il faudra repayer un nouveau compteur.
La durée de vie des concentrateurs qui récupèrent les données émises par les compteurs est de 10/15 ans, et leur remplacement n’a pas été budgété.
Une fois déréglementé, les factures EDF vont déjà exploser pour rattraper les retards d’infrastructure, sans compter les Linky.
FUTURES FACTURES EN TRÈS FORTE HAUSSE Bonjour la note FINALE.
Il faudrait déjà commencer à affuter faux et faucilles de la Bastille, afin d’être prêts quand les totaux seront annoncés.
Argument fatal contre Linky
Lors d’une intervention chez un client particulier ou professionnel, l’Assurance Responsabilité Civile Professionnelle est OBLIGATOIRE.
Elle doit être présentée à jour de cotisation, sur simple requête du client, et couvrir l’ensemble des activités d’ENEDIS et/ou de ses partenaires, ainsi que les dégâts matériels et immatériels qui pourraient être occasionnés par l’installation ou le fonctionnement du compteur LINKY.
Or, la société EDF Assurances (immatriculation RCS Nanterre 412 083 347, au capital de 39.000 euros) est un société de « courtage d’assurances et de réassurances » et non une compagnie d’assurance, comme le prouve son extrait Kbis : la société EDF Assurances n’est pas un assureur de dommages.
Par conséquent, la SA ENEDIS, en tant que personne morale assurant la promotion du LINKY dont elle a apposé la marque sur le capot en plastique jaune du compteur mis en place chez les abonnés, contrevient à l’obligation d’assurance à laquelle elle est tenue au titre de l’article 1792-4 du Code Civil. Ce défaut d’assurance prive ENEDIS de toute possibilité de contraindre ses clients à accepter le Linky et ses risques, car personne ne peut contraindre quiconque à assumer un risque pour lequel il n’est pas assuré.
Si ENEDIS n’est pas assuré, les collectivités locales censées prendre le relais en cas de sinistre ne le sont pas non plus, si l’on en croit les exceptions prévues par GROUPAMA dans le cadre de sa police VILLASSUR pour les collectivités. Les collectivités ou leurs représentants peuvent donc faire l’objet de poursuites au civil comme au pénal car aucune compagnie d’assurance depuis 2003 ne couvre les risques et dommages résultant d’une technologie liée aux champs électromagnétiques.
Ce manquement constitue, à lui seul, un motif de refus du compteur LINKY.
Source : Morphéus Nov. 2017 – Article de Patick RICHARDET
Publié le 21 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Solidarité avec la Palestine
Haidar Eid – 24 juillet 2018 – Middle East Eye
Après l’approbation de la « nouvelle » loi État-nation, il semble que nous nous dirigeons vers l’inévitable : une confrontation avec la suprématie juive dans sa forme la plus hideuse.
Je suis un Sud-Africain naturalisé, un Palestinien d’origine. J’ai passé six ans en république d’Afrique du Sud à partir de 1997, trois ans après les premières élections multiraciales qui finalement ont abouti à la nomination de Nelson Mandela comme le premier Président noir du pays.
Ce furent des années agitées avec le spectre d’un apartheid qui menaçait toujours après avoir régné pendant 46 ans, laissant des cicatrices auxquelles le peuple d’Afrique du Sud, dans ses différentes races, a toujours à faire face.
Un système d’apartheid inhumain
Ce qui me préoccupe ici, c’est le fait que pas un seul pays dans le monde, à la fin des années 1980, ne voulait avoir quelque chose à voir avec le système d’apartheid inhumain, même pas reconnaître les soi-disant « terres d’origine indépendantes » accordées comme peau-de-vin à quelques Africains autochtones par le régime d’apartheid.
Ce qu’il faut noter là, c’est que la communauté internationale considère le crime d’apartheid comme le deuxième crime contre l’humanité le plus grave, après le génocide.
C’est pourquoi moi-même, en tant que descendant palestinien de réfugiés chassés de leur village de Zarnouqa, nettoyé ethniquement, j’ai le droit d’user de mon droit au retour, reconnu internationalement. Je me dois également d’exprimer mon désaccord avec la promotion de la solution à deux États comme étant LA solution « répondant aux aspirations nationales des Israéliens et des Palestiniens ».
Résidant à Gaza, je suis choqué constamment de voir des politiciens qui croient encore qu’il existe deux côtés égaux dans ce qu’ils appellent le « conflit israélo-palestinien ». Est-ce que ces mêmes politiciens ont cru dans les années 1970 et 1980 qu’il existait deux parties égales en Afrique du Sud, les Blancs et les Noirs, avec des revendications territoriales égales ?
Contrairement à la nouvelle Afrique du Sud, post-apartheid, au sein de l’État d’Israël tous les êtres humains ne sont pas égaux. Israël se définit maintenant comme un « État juif ». Et comme 22 % des citoyens d’Israël sont des Palestiniens, ceux-ci se trouvent exclus du statut de citoyen de cet État. (Il y a plus de quatre millions de Palestiniens qui vivent sous l’occupation militaire directe dans la bande de Gaza et en Cisjordanie).
Israël n’est pas un État pour tous ses citoyens. C’est un État pour le « peuple » juif, un État auquel la plupart d’entre eux n’ont aucun droit de par leur naissance. Donc, alors que quelqu’un peut être citoyen de n’importe quel pays du monde, s’il est juif, il profite des pleins droits en Israël, droits que l’Israël d’apartheid nous refuse, à nous les Palestiniens, qui sommes le peuple originaire de cette terre. Quand ils parlent de nous, ils disent les « Arabes israéliens », les « résidents de Jérusalem », les « Arabes des territoires ».
Une infériorité institutionnalisée
Pour ajouter l’insulte à la blessure, il n’existe pas de nationalité israélienne. À la place, il y a une « nationalité juive », tout comme il y avait une « nationalité blanche » dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. De sorte que si l’on naît de parents palestiniens vivant en Israël, on se voit aussi refuser les droits à « la nationalité juive », et on est tenu de se soumettre à une infériorité institutionnalisée, ou de faire le choix d’y résister, ce qui est la réaction naturelle de tout être humain qui se respecte, et choix qui fut celui de Nelson Mandela et de Martin Luther King.
Les mêmes lois racistes qui servaient à interdire aux Noirs toute acquisition foncière dans les zones blanches dans l’Afrique du Sud de l’apartheid sont une force dans l’Israël de l’apartheid. Les citoyens palestiniens indigènes en Israël n’ont pas seulement l’interdiction de vivre sur des terres acquises par « les institutions juives », mais ils ne sont pas davantage autorisés à résider dans toute zone classée comme étant « juive ».
Moi-même, je possède un titre juridique sur la terre de mes parents en Israël, mais je n’y ai aucun droit « légal » car la propriété de mes parents, comme celle de millions d’autres Palestiniens, nous a été enlevée, et donnée à des juifs qui en sont devenus propriétaires.
Et maintenant, après l’approbation de la « nouvelle » loi État-nation, il semble que nous nous dirigeons vers l’inévitable : une confrontation avec la suprématie juive dans sa(ses) forme(s) la plus hideuse. À Oslo, en 1993, la direction palestinienne a eu l’illusion qu’elle serait en mesure d’établir un bantoustan que le monde reconnaîtrait comme l’État de Palestine.
À l’époque, la proposition revenait à accepter le programme de la « gauche » sioniste, approuvé par les États-Unis. Aujourd’hui, on nous demande d’accepter le programme d’un gouvernement de l’extrême droite sioniste, approuvé par le gouvernement de droite des États-Unis et qui a reçu une nouvelle dénomination, « l’accord du siècle ».
C’est dans ce contexte que la nouvelle vieille loi État-nation juif peut être comprise : c’est la renaissance de l’apartheid.
Le Dr Haidar Eid est professeur associé au Département de la littérature anglaise à l’Université Al-Aqsa dans la bande de Gaza.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
Source: MEE
Publié le 17 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Résistance, Enfumage, Environnement
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barrage-voûte de Castillon |
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barrage de l'Aigle |
Publié le 15 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Tribune libre, Environnement, Santé
A la suite de mon précédent article « Zéro Phyto, Zéro pesticide » et la condamnation de Monsanto, les langues se délient, beaucoup veulent partir en guerre contre les pesticides, et pas seulement le glyphosate, alors que des centaines d’ONG tirent la sonnette d’alarme depuis des années sur ces produits en « CIDE » deux points manquent au débat et sont trop peu souvent cités.
1) l’Effet cocktail du Roundup composé de glyphosate et de nombreux adjuvants, évoqué dernièrement dans un reportage sur ARTE ou la CINQ sur les abeilles, mis également en évidence antérieurement bien que critiqués par Séralini et Christian Velot, et nombre de paysans parmi lesquels José Bové, et plus proche de nous François Dufour.
Voici donc pour éclairer le propos ce qu’écrivait Arsenic sur son blog sur Médiapart hier :
« Le glyphosate revient sur le devant de la scène et N.Hulot reprend des couleurs. Les industriels sèment la confusion pour cacher la dangerosité probable de leurs produits. Ils publient des articles innocentant le glyphosate alors que les agriculteurs pulvérisent du Roundup. Et, systématiquement, Monsanto teste le glyphosate isolément tandis que les agriculteurs sont au contact du Roundup.
On y revient, nonobstant la pusillanimité de la Commission européenne et du gouvernement français face aux vendeurs de désherbants.
Au milieu du débat scientifique, un grand écart : Monsanto-Bayer parle du glyphosate (le principe actif) seul -en termes élogieux en public mais moins dans les courriers internes publiés dans les "Monsanto papers".
Les utilisateurs respirent et reçoivent sur la peau du Roundup dont la composition duquel entrent les adjuvants (équivalents aux excipients des médicaments) suivants :
Chlorométhylisothiazolinone (CMIT) ou Benzisothiazolinone : Biocide, conservateur. Réactions allergiques cutanées.
FD&C BIue No 1 : Colorant bleu (E133)
Butylcarbamate d'iodopropynyle (IPBC) : Conservateur, biocide. Lésions oculaires (fiche INRS n° 320)
Light aromatic petroleum distillate : Pétrole lampant (fiche INRS n° 140) Polyoxyethylene alkylamine : Tensioactif. Irritant oculaire, toxicité pour les poissons et batraciens
Propylène glycol : Solvant. Irritant pour les yeux
Sulfite de sodium : Conservateur (E221). Pas d'effet documenté
Benzoate de sodium : Conservateur (E211). Suspecté d'effets sur la santé des enfants
Ces produits facilitent la pénétration du glyphosate dans les plantes mais aussi à travers la peau.
En cultivant des sols traités au glyphosate, ils bénéficient en outre du principal produit de dégradation :
Acide aminométhylphosphonique (AMPA) : Produit de dégradation du glyphosate, persistant dans l'environnement (demi-vie dans le sol de prés de 3 ans). Toxicité chronique chez l'animal
Sans clarification sur ce point, la bataille de mots risque de durer et les maux des agriculteurs et de la nature en général de perdurer. »
2) Peu dans les commentaires de ce procès historique, ont évoqué le fait que Monsanto (qui a fait appel) a été racheté par Bayer et que le contrat de rachat mentionne la disparition du nom « Monsanto ».
Il serait donc intéressant de connaître ce que contient ledit contrat, par rapport au passif de l’entreprise Monsanto, et de l’issue des procédures en cours.
Quand au commentaire judicieux à la suite de l’article d’hier renvoyant à un entretien du Sénateur Manchot Bizet sur BFMTV, il est affligeant, consternant, d’un soutien inconditionnel mais peut être pas désintéressé à Monsanto, mais surtout d’un anti-démocratisme primaire niant toute légitimité à un jury populaire, c’est pitoyable !
Alors Monsieur le Ministre de la Transition Écologique, Monsieur le Président/Empereur de la république, sortir du glyphosate, c’est une chose, sortir de l’ensemble des pesticides en est une autre beaucoup plus ambitieuse, et demande un courage politique fort de l’ensemble des chefs d’États de l’Union Européenne.
Ce n’est donc pas dans 3 ans, mais allez au pire dans un an comme le suggérait sur France 2 hier soir José Bové qu’il faut sortir de l’utilisation de ces saloperies en mettant en place un autre mode de production agricole, rendant en plus le pays moins dépendant des énergies fossiles et augmentant le revenu des paysans.
Joël BELLENFANT
Publié le 12 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement, Tribune libre
ZÉRO PESTICIDES QUAND ?
A l’heure ou vient de tomber le jugement du tribunal de San Francisco (1), condamnant Monsanto (Bayer désormais) à verser à Dewayne Johnson 290 millions de dollars, rendant la firme responsable de son cancer du système lymphatique après utilisation du Round up pro et du ranger pro, il est navrant de constater comme vient de le dénoncer dans un communiqué de presse du 27 juillet 2018 France Nature Environnement (FNE) : « PAS DE SURPRISE : L’USAGE DES PESTICIDES CONTINUE D’AUGMENTER EN FRANCE ».
L’augmentation de l’utilisation des pesticides par l’AGRICULTURE FRANÇAISE (j’ajouterai PRODUCTIVISTE) a été pour 2016/2017 de 12,4 % par rapport à 2009 !
Il faut l’admettre les plans Echophyto lancés dès 2008, dont l’objectif principal était de réduire l’utilisation des pesticides de 50 % d’ici à 2018, sont un échec total.
Pendant ce temps le ministre de l’Agriculture (de concert avec l’empereur Macaron 1er) annonce un plan Ecophyto 2+, la sortie du glyphosate en 3 ans et l’interdiction des Néonicotinoïdes.
C’est de l’éparpillement façon puzzle (comme diraient les tontons flingueurs) qui sera de toutes les manières combattu par les firmes chimiques, soutenues en cela par la trop puissante FNSEA.
Pour aller plus avant dans l’efficacité des mesures à prendre, au lieu de déclarations fumeuses dans le communiqué de FNE, par la présidente du CREPAN « L’outil echophyto est intéressant, mais la sortie des pesticides ne se fera as sans l’activation d’autres leviers économiques et règlementaires nécessaires pour obtenir une mobilisation de l’ensemble de la profession ».
Désolé pour les nouveaux « leviers » mais pour parler clair il s’agit d’un CHANGEMENT RADICAL DE MODE DE PRODUCTION AGRICOLE, assorti d’un cadre législatif d’interdiction totale de la chimie en ce domaine.
Pour ce faire il faut une volonté politique forte au niveau national mais surtout au niveau européen, et l’abandon de l’usage de la langue de bois et de la parcellisation au niveau de la commission européenne et du parlement européen, ce qui n’est pas gagné, mais ce qui est jouable si les consommateurs se réveillent !
Quand j’utilise le mot éparpillement, cette année le ministère de l’agriculture a refusé de signer la dérogation d’utilisation d’un pesticide pour les carottes de Créances (voir l’article : Créances… les carottes sont cuites) c’est bien, mais sur le glyphosate on verra dans trois ans afin de trouver des solutions alternatives, mais enfin vous prenez les gens pour des imbéciles, elles existent ces solutions et sont pratiquées les agriculteurs de la CONFEDERATION PAYSANNE, soit en agriculture paysanne, soit en bio, soit en en biodynamie.
ZERO PHYTO QUAND ?
Cela fait belle lurette que nombre d’ONG, comme Greenpeace, Générations futures, tirent la sonnette d’alarme sur la fin des pesticides. Dans cette démarche plusieurs élus de la Manche ont été rencontrés il y a 4 ans, Messieurs BAS, BIZET, HUET et TRAVERT, eh bien devinez lequel était le plus retord ? Travert, et qui est devenu ministre de l’Agriculture macronien = Travert !
Mais quel est l’exemple à partir du moment ou la loi imposait aux communes l’interdiction des produits phyto-sanitaires depuis le 1er janvier 2017, et nous sommes en août 2018.
Certaines communes n’avaient pas attendu et heureusement cette obligation légale pour démarrer un processus « Zéro Phyto » notamment la Lucerne d’Outremer, citée dans l’article comme étant une des premières (avec La Mouche, Cavigny, Coudeville, et Jullouville) communes à avoir obtenu les trois feuilles, délivrée par la FREDON organisme régional accompagnant les collectivités dans leur démarche, ce qui n’est aucunement obligatoire.
Avranches fait donc simplement partie des 70 communes du département à avoir décroché les trois feuilles.
Quant à dire comme le titre l’article que « La Manche est (à) la pointe » du fait que 181 communes ont engagé une démarche zéro phyto avec la FREDON, il faut rappeler que le département en compte 477 !
On est loin du compte et la date est largement dépassée !
A cela il faut ajouter qu’à partir du 1er janvier 2019, ce sera au tour des particuliers de se passer des produits pesticides (se décomposant éthymologiquement en pesti provenant du latin pesto se traduisant par maladie contagieuse, peste, puis de cide, provenant du latin cidae = tuer). Théoriquement des personnes dédiées devraient déjà accompagner les acheteurs de ces produits dans les jardineries ou les grandes surfaces où ils sont en vente, mais que nenni et perte de temps.
En ce qui concerne justement l’enlèvement des « mauvaises herbes » rien n’est plus efficace que l’huile de coude avec binette et sarclette. Mais ne gaspillez pas l’eau chaude même celle de la cuisine qui refroidie peut être utilisée pour arroser les plantes.
Mais pour pallier à la pénurie certains feront des réserves avant la date fatidique, ou iront comme certains agriculteurs frontaliers en chercher en Espagne, notamment pour ceux interdits d’utilisation en France.
Quels seront les contrôles ? Comment seront détruits les stocks ? Quelles garanties aura-t-on ?
Parce que c’est avant tout :
- Un problème grave de santé publique tant humaine qu’animale.
- Un problème grave d’atteinte à la qualité de la biodiversité.
Comme le rappelle à juste, mais inquiétant titre, FNE :
- 80 % des insectes ailés ont disparu en Europe depuis 30 ans.
- Les oiseaux des milieux agricoles ont diminué de 33 % entre 1989 et 2017 (Pendant ce temps les productivistes agricoles continuent d’arracher massivement les haies bocagères en toute impunité.
Alors pour en revenir sur le Zéro Phyto communal, c’est déjà une bonne démarche, mais ce sera beaucoup mieux pour tout le vivant quand il s’agira d’un « zéro phyto sur l’ensemble du territoire de la commune » ?
Dans quel monde vit on ? Est-il vraiment sérieux, comme je le titrai dernièrement ?
(1) Le jury du tribunal de San Francisco avait à répondre à onze questions parmi lesquelles :
"Est-ce que le roundup ou le ranger pro ont contribué à la maladie du plaignant ? Oui.
Est-ce que Monsanto connaissait la dangerosité de ses produits contenant du glyphosate ? Oui.
Est-ce que le groupe a volontairement choisi de ne pas accompagner ses pesticides d’un avertissement destiné au consommateur ? Oui."
Joël BELLENFANT
Publié le 10 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Enfumage
Tout ce que vous devez savoir sur
LE BUSINESS DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
(pour accéder directement à la Consultation Nationale sur la Sécurité Routière, cliquez ici)
Madame, Monsieur,
Si vous faites partie de ces millions de Français qui n'ont pas une conduite dangereuse, mais qui conduisent dans l'angoisse de se faire piéger par des radars situés à des endroits absurdes ou cachés dans des voitures banalisées en circulation...
...qui ont peur de perdre des points et payer une amende pour quelques km/h de plus que la limite autorisée, …
… alors ce que je m'apprête à vous révéler est de la plus haute importance.
Beaucoup de Français supposent qu'en mettant des radars partout, de plus en plus sophistiqués et indétectables, nos dirigeants ont à cœur de nous protéger, d'assurer notre sécurité. D'autres pensent aussi que l'argent des radars sert à renforcer la sécurité routière, à payer la police ou les routes.
On en est bien loin. Et je vais vous le prouver, chiffres à l'appui.
Dans quelques secondes, vous allez découvrir que, lorsque vous vous faites flasher, vous alimentez la cash-machine la plus juteuse depuis l'invention de Las Vegas… Où d'énormes entreprises privées encaissent des bénéfices gigantesques sur votre dos.
Et comment, derrière le mythe de la "sécurité grâce aux radars", le gouvernement a cassé la dynamique de ce qui avait fait le succès de la sécurité routière depuis les années 70, …
... au point de faire repartir à la hausse le nombre de tués sur les routes entre 2014 et 2017.
Pourquoi les autorités acceptent-elles de sacrifier ainsi notre sécurité sur les routes tout en faisant mine d’en faire une grande cause nationale ?
C'est que la répression routière est devenue un incroyable business. Qui rapporte, chaque année, 1,8 milliard d'euros.
Et l’État n’est pas le seul à profiter de ce jackpot : au fil des années, des dizaines d’entreprises nationales et multinationales sont parvenues à s’approprier une part grandissante de ce juteux marché.
C’est ce business que je vais vous détailler dans quelques instants. Un business très lucratif pour certains, et absolument dévastateur pour les conducteurs et les familles qui perdent l’un des leurs sur la route.
Mais avant cela, laissez-moi vous dire que je milite aux côtés de la Ligue de Défense des Conducteurs.
C'est une association de citoyens qui ont décidé de s'organiser pour résister ensemble aux dérives de la répression routière, et pour restaurer enfin une politique de sécurité routière juste et efficace.
Vous avez peut-être entendu parler de notre association dans les médias, lors de nos différents combats contre la frénésie répressive des gouvernements successifs, ou par le biais de nos manifestations et actions auprès des hommes politiques.
Vous recevez peut-être tout simplement nos messages d'information.
Si c'est le cas, vous savez que chaque fois que le gouvernement sort une nouvelle sanction injuste envers les conducteurs, il nous trouve sur sa route. Nous avons à plusieurs reprises obtenu gain de cause, en empêchant par exemple la généralisation du 110 km/h sur autoroute, ou comme lorsque nous avons réussi, avec d'autres associations, à empêcher le retrait des panneaux des radars.
Mais pour sortir une bonne fois pour toutes de ce système de répression injuste et déshumanisé, et revenir à une politique de sécurité routière qui sauve vraiment des vies, notre association doit pouvoir informer un maximum de conducteurs.
Ne vous y trompez pas : je ne viens pas faire l'apologie de la violence routière. Je ne suis pas là pour défendre les conducteurs dangereux.
Comme tout le monde, je souhaite du fond du cœur qu'il y ait moins d'accidents chaque année. Et c'est justement pour ça qu'il est grand temps que tous les Français connaissent la vérité sur les radars.
La vérité, la voici :
Contrairement à ce que le gouvernement répète en boucle depuis des années, les radars n’ont jamais sauvé de vie.
Je suis conscient pour que de nombreuses personnes, cette vérité est difficile à entendre. Comment pourraient-elles soupçonner que les pouvoirs publics font de la propagande mensongère sur un sujet aussi grave ?
Pourtant, les faits sont là :
Les chiffres fournis par l’ONISR, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, montrent clairement que le nombre de tués sur les routes baisse de façon quasi-continue depuis 40 ans.
Il y a cinq fois moins de tués sur les routes aujourd’hui qu’en 1972, alors que la circulation a augmenté de près de 80 % dans le même temps. C’est un formidable succès. Mais il ne doit rien aux radars.
Au contraire.
La baisse de la mortalité s'est même infléchie depuis leur mise en place à la fin de l’année 2003 et la répression aveugle qui s’en est suivie.
Les raisons de ce recul de la mortalité routière depuis plus de 30 ans sont bien connues :
- amélioration constante des routes et des carrefours
- amélioration des véhicules : airbags, abs, aide à la conduite, port de la ceinture...
- campagnes de sensibilisation et de prévention efficaces
- lutte contre l’alcool au volant, répression ciblée et mesurée des conduites dangereuses.
Pourtant, à partir de la fin de l’année 2003, la politique de prévention routière qui avait si bien fonctionné jusque-là, est progressivement abandonnée.
L’État commence à investir dans les radars :
Ils deviennent la pierre angulaire d’un système de répression de masse qui frappe essentiellement les petits excès de vitesse. Pourtant, rouler à 3 ou 4 km/h au-dessus de la limite autorisée, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une conduite dangereuse.
Le système du « tout radars » punit aveuglément le plus grand nombre sans réduire pour autant le nombre d’accidents et de morts sur les routes.
Quinze ans après, la situation est catastrophique :
Les petits dépassements de vitesse représentent 96 % des retraits de points.
Chaque année, 218 000 personnes perdent leur permis.
Et environ un tiers d’entre elles - près de 72 000 - perdent leur emploi par la suite. Des VRP, des livreurs, des infirmières libérales, des médecins qui ne peuvent plus exercer.
Malgré cette hécatombe, le gouvernement s’acharne à diaboliser la vitesse.
Cela permet de verbaliser les gens qui conduisent raisonnablement, et ont d’ailleurs 50% de bonus sur leur assurance, mais qui ont le malheur de dépasser de quelques km/h la limite autorisée.
C’est un réservoir gigantesque de nouvelles rentrées fiscales déguisées.
Rien d’autre ne justifie cette frénésie anti-vitesse.
Aujourd’hui encore, aucune étude scientifique n’établit de lien direct entre vitesse et mortalité routière.
Je sais que ça paraît invraisemblable, mais c’est la stricte vérité : aucune étude scientifique n’a jamais été menée en France pour vérifier le bien-fondé ou l’efficacité des mesures répressives anti-vitesse prises depuis 2003.
Les statistiques officielles de l’ONISR tendent même à prouver que les accidents de la route n’ont rien à voir avec la vitesse.
Prenons juste quelques exemples :
- 2012 : la vitesse moyenne augmente en France. Et pourtant, le nombre de tués sur la route diminue de presque 8%.
- Entre 1998 et 2002, la mortalité diminue de 15 %, alors que, sur cette période, la vitesse moyenne de circulation augmente sur tous les types de réseaux : autoroutes, Nationales et réseaux urbains.
- 2003 : alors que le nombre de tués sur les routes baisse de 26 %, de façon "historique" juste avant l’implantation des premiers radars, la vitesse de circulation reste stable cette année-là.
- Et en 2015, bien que la vitesse moyenne ait diminué, cela n'a pas empêché la mortalité sur les routes d'augmenter de 2 %...
Non, vraiment, aucun lien entre vitesse et mortalité.
Pourtant, le discours du gouvernement et des associations anti-vitesse qu’il subventionne à 100 % est toujours le même. A chaque fois qu’il faut justifier une nouvelle mesure répressive, comme l'abaissement à 80 km/h sur les routes secondaires, ils nous ressortent la même litanie :
"1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins"
C’est un dogme absolument infondé. Notre association a d'ailleurs publié une étude d'un mathématicien indépendant, qui a longtemps travaillé pour la Défense nationale, qui démontre clairement que cette formule ne s'appuie sur aucun fondement mathématique.
Mais pour le gouvernement, ce dogme, imprimé dans les esprits à grands coups de campagnes publicitaires, est très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel.
Ce qui, bien sûr, légitime la multiplication débridée des radars.
Le système est bien ficelé :
un impôt vitesse camouflé derrière un dogme pseudo scientifique …
Et l’État peut tranquillement faire fructifier le pactole des radars, et le partager avec quelques entreprises bien implantées et proches du pouvoir.
Car derrière les radars, c’est tout un business qui s’est développé pour orchestrer le racket des conducteurs...
Dès l’origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en place sa nouvelle politique de répression routière.
Excellente affaire pour quelques entreprises triées sur le volet. Le gouvernement leur ouvre du jour au lendemain des marchés colossaux totalement garantis. Une situation de rente pour quelques privilégiés – beaucoup d’argent, aucun risque.
C'est ce qui se passe notamment pour la gestion des PV.
Au départ, c'est Atos, la société d'un ancien ministre des Finances, qui règne en maître sur ce marché pendant 12 ans.
2015 : soupçons d'entente sur Atos. Le marché change de mains.
Capgemini remporte le morceau pour 4 ans. Montant du pactole ?
15 millions d'euros, pour cette entreprise dont le PDG est un proche du président de la République.
D'autres entreprises profitent allègrement de ce jackpot :
-Docapost, filiale de La Poste, qui achemine chaque année des dizaines de millions de PV.
-Morpho, qui fabrique et entretient une grosse partie des radars en France depuis 2003.
-Et, au fil des ans, de nouvelles entreprises qui inventent en permanence de nouvelles techniques répressives toujours plus perfectionnées : Parifex et ses radars double sens, Gatso avec les voitures radars, Vitronic pour les radars autonomes…et maintenant les sociétés qui font tourner les voitures-radars avec chauffeurs dans la circulation.
Désormais, 4 700 radars (500 de plus qu'il y a deux ans !) sévissent sur le territoire français.
Et chaque année, ces grosses boîtes se partagent un gâteau de plus de 178 millions d’euros que le gouvernement investit pour avoir des appareils de plus en plus sophistiqués :
Radars fixes, radars mobiles, radars tronçons qui calculent la vitesse moyenne sur plusieurs kilomètres ; radars discriminants capables de distinguer les poids-lourds des véhicules légers ; radars double sens qui flashent dans les deux sens de circulation ; radars feux rouges, qui vont maintenant pouvoir flasher aussi la vitesse ; radars autonomes, qui flashent jusqu'à 7 500 voitures par jour ; radars embarqués dans des voitures se fondant dans le flot de la circulation...
Sans parler des dernières technologies qui arrivent chaque jour sur le marché : l'un des derniers radars mis au point, le Mesta Fusion, est capable de flasher sur six files en même temps et peut même voir ce qui se passe à l'intérieur des voitures, pour verbaliser le conducteur qui a mal bouclé sa ceinture !
Depuis 2017, les fabricants de radars et consort sont même allés encore plus loin pour rentabiliser au maximum les radars :
Pour pouvoir piéger un maximum de conducteurs à toute heure, sur n'importe quelle route, et faire fructifier la cagnotte de la répression routière, ils ont eu l'idée du siècle : faire conduire les voitures-radars, celles qui flashent en toute discrétion les voitures qui les dépassent ou qui les croisent, par des chauffeurs privés...
...et le gouvernement s'est empressé d'accepter ! Les premiers contrats ont été signés pour la Normandie, et le système est en train d'être déployé petit à petit dans toutes les régions de France...
...Avec, à la clef, des milliards d'euros de nouvelles recettes potentielles à se partager entre l'Etat, les sociétés privés et les fabricants de radars...
Encouragé par les entreprises qui exploitent les radars, les gouvernements successifs ont mis en place un système de répression routière et de contrôle des citoyens, à une échelle encore jamais vue.
Un système où la répression est massifiée, robotisée, automatisée.
Et avec les voitures-radars privatisées, ça va carrément être le casse du siècle pour les sociétés qui fabriquent et font tourner les radars, et pour le gouvernement.
Je n'exagère pas : rien que pour ces voitures radars, ils ont prévu de passer de 1,5 million de PV par an à... 12 millions !
Vous l'avez compris : plus la répression est automatisée et systématique, et plus les grandes entreprises qui entretiennent ce système profitent de l'argent des conducteurs.
Mais il y a plus grave : en misant tout sur les radars et la répression automatique, l'État ne s'attaque pas seulement à votre portefeuille : il sacrifie votre sécurité sur la route.
Ces dernières années, alors qu'il dépensait des centaines de millions dans l'achat et l'entretien des radars, le gouvernement a décidé de "faire des économies" en coupant dans les budgets d’entretien des routes.
Peut-être n’avez-vous pas entendu parler de ce scandale ? En 7 ans, le gouvernement a amputé de près d'un quart le budget alloué à l'entretien des routes nationales et départementales. C'est pourtant sur ce type de routes qu'ont lieu 3 accidents mortels sur 4 !
Combien de vies auraient pu être épargnées si l'État avait entretenu les routes au lieu de mettre de l'argent dans l'achat de nouveaux radars ?
Des conducteurs sont envoyés dans le décor à cause d'un nid-de-poule ou d'une chaussée déformée. Des familles entières sont ainsi brisées.
Mais tout cela est laissé de côté par le gouvernement, qui préfère diaboliser la vitesse.
Si, aujourd'hui, je vous révèle toutes ces vérités sur la répression routière, ce n'est pas pour vous démoraliser. Au contraire : je veux vous proposer d'agir, ensemble, contre ces dérives intolérables de la répression routière.
Le but de notre association, la Ligue de Défense des Conducteurs, est d'alerter l'opinion publique, les médias, les hommes politiques, et faire entendre la voix des conducteurs.
Notre objectif :
En finir avec le business des radars et l'inconscience du gouvernement qui sacrifie notre sécurité sur les routes, et revenir à une politique de sécurité routière qui sauve vraiment des vies.
Ce n'est pas en laissant faire le racket par les radars qu'on empêchera les accidents sur la route.
Bien entendu, une personne seule ne peut rien contre ce système.
Mais des dizaines, des centaines de milliers de citoyens organisés, faisant front commun, peuvent faire changer les choses !
Par expérience, je sais que, lorsque les conducteurs se mobilisent massivement, ils peuvent obtenir gain de cause
Il y a sept ans, après une manifestation et une forte mobilisation des conducteurs à travers toute la France, le gouvernement a dû renoncer à ne plus signaler les radars fixes...
Aujourd'hui, si vous recevez cette vidéo, c'est parce que les membres de la Ligue de Défense des Conducteurs ont réuni les fonds nécessaires pour la concevoir et la diffuser et vous demander de participer à notre Enquête nationale sur la Sécurité Routière.
Les résultats de cette Enquête seront communiqués aux médias, ainsi qu'aux députés, au gouvernement et au Président de la République. Nous devons les submerger d'Enquêtes pour qu'ils prennent conscience de l'ampleur du ras le bol des conducteurs.
C'est pourquoi la participation de chacun est cruciale.
Après avoir rempli votre Enquête, vous aurez la possibilité de faire un don à notre association.
Cela peut vous paraître superflu, mais c'est en réalité essentiel pour le combat que nous devons mener ensemble.
En effet, pour obtenir des résultats, nous devons multiplier les actions qui demandent un énorme travail en amont :
**Information et sensibilisation des parlementaires : de nombreux députés prêtent une oreille attentive à nos arguments, et nous multiplions les rendez-vous à l'Assemblée nationale pour faire voter des lois qui vont dans le sens des conducteurs. C'est grâce à ce type de travail continu que nous avons pu, en 2016, obliger 169 députés de tous bords à prendre position sur les radars invisibles, ou que nous avons pu faire déposer en 2017 un amendement "anti-radars" co-signé par 44 députés : une première à l'Assemblée nationale !
**Mobiliser l'opinion publique : la Ligue de Défense des Conducteurs organise des campagnes nationales de pétitions à chaque fois que le gouvernement veut encore resserrer l'étau autour des conducteurs. Notre pétition "Non à la baisse des limitations de vitesse" a rassemblé plus de 2,1 millions de signatures dans toute la France !
**Faire passer nos idées dans les médias : nous devons mener un travail intense auprès des journalistes pour qu'ils citent nos travaux, reprennent nos arguments en faveur des conducteurs et donnent la parole à nos experts. Pour développer notre mouvement, il est indispensable de créer un débat public sur la répression routière.
**Études et recherches sur la sécurité routière : notre association a constitué, au fil des ans, un réseau d'experts (avocats, assureurs, ingénieurs...) que nous avons pu rassembler lors d'un colloque au Sénat pour combattre les idées reçues sur la vitesse.
Maintenant, nous voulons continuer ce travail en créant un véritable comité d'experts pour étudier en profondeur les causes d'accidents. Nous pourrons ainsi, non seulement démolir une bonne fois pour toutes le dogme anti-vitesse qui justifie la répression insensée que le gouvernement nous fait subir, mais surtout proposer des réformes qui permettraient vraiment de sauver des vies sur la route.
A tout ceci s'ajoutent les frais de dépouillement des Enquêtes, des courriers, l'envoi d'informations régulières aux membres de l'association, ainsi que les frais de téléphone, d'internet, et le loyer de nos bureaux.
Sans le soutien financier des membres de l'association, nous ne pourrions jamais financer tout cela.
Mais si nous voulons étendre notre mouvement, nous allons avoir besoin de l'aide du plus grand nombre de citoyens possible.
La Ligue de Défense des Conducteurs ne reçoit aucune subvention publique, ni d'aucune autre organisation d'ailleurs. Cela nous permet de garder notre indépendance et de pouvoir contester librement la politique répressive du gouvernement.
C'est pourquoi je me permets de vous demander d'aider à financer tout ce travail. Notre association ne peut compter que sur des citoyens responsables comme vous pour agir.
C'est vous, et vous seul, qui déciderez du montant utile pour nous aider.
Votre don peut être de 5 ou 10 euros. Vous pouvez aussi donner 50 ou 100 euros. Souvent, les gens donnent 20 ou 30 euros. Chacun participe en fonction de ses possibilités, et c'est ça qui est important.
Si les conducteurs ne s'organisent pas dès aujourd'hui pour faire front commun contre la politique de répression routière scandaleuse qu'on nous impose, au détriment de notre sécurité sur la route, le gouvernement continuera dans sa lancée.
Maintenant, c'est à vous de décider.
Vous pouvez laisser le gouvernement continuer son racket sur les conducteurs raisonnables pour le plus grand profit d'un business florissant.
Vous pouvez le laisser sacrifier votre sécurité en n'entretenant plus les routes, et en focalisant sa politique routière sur la répression au détriment de la prévention et de la formation.
Si c'est votre choix, vous pouvez fermer cette vidéo et laisser la situation sur les routes se dégrader.
Si au contraire, vous décidez qu'il est grand temps que les conducteurs de ce pays s'organisent pour faire barrage, tous ensemble, aux dérives de la répression routière.
Si vous êtes prêt à rejoindre un grand mouvement de résistance, organisé de façon professionnelle, regroupant déjà 55 000 citoyens, pour qu'ensemble on fasse changer les choses, alors cliquez sur le bouton ci-dessous.
Pour participer à l'Enquête nationale sur la sécurité routière organisée par la Ligue de Défense des Conducteurs, et faire un don à notre association :
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Après avoir répondu à votre Enquête, vous pourrez faire votre don à l'association en toute sécurité, sur une page bancaire de paiement en ligne.
Ce don est parfaitement libre. Il n'est pas obligatoire.
C'est vous qui décidez, ou non, de soutenir notre travail pour organiser la résistance aux excès de la répression routière. En tout cas, si vous décidez de nous aider à financer ce mouvement, votre contribution sera un apport précieux.
Notre mouvement a été créé il y a neuf ans. Depuis, 55 000 citoyens sont venus grossir nos rangs et soutenir nos actions. Grâce à leur générosité, nous avons pu faire de la Ligue de Défense des Conducteurs le premier grand mouvement national de résistance aux dérives de la répression routière.
C'est grâce à eux que notre organisation acquiert chaque jour un peu plus de notoriété, auprès des médias comme source d'information et auprès des hommes politiques comme force de proposition.
Il n'y a pas de miracle : si un grand nombre de conducteurs ne se mobilisent pas maintenant pour dire STOP à la répression insensée qu'ils subissent sur les routes, et soutenir financièrement notre mouvement, alors notre association n'aura pas les moyens de continuer le combat.
Tout dépendra de ce que vous décidez maintenant.
Je vous remercie d'avance.
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Ligue de Défense des Conducteurs