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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Imposture ! Macron "champion de la Terre"

Publié le 29 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Jupiter, Environnement

 
De qui se moque-t-on ?

Emmanuel Macron a reçu le prix de "champion de la Terre" des mains d'Erik Solheim, le directeur du Programme des Nations unies de l'environnement (PNUE). Tous les ans depuis 2005, cette émanation de l’ONU récompense cinq à sept personnes reconnues comme "leaders environnementaux exceptionnels". Emmanuel Macron rejoint ainsi une liste de quelques dizaines de récipiendaires, dont l'ex-présidente chilienne Michelle Bachelet, l'ex-candidat à la présidentielle américaine Al Gore ou le documentariste français Yann Arthus-Bertrand.

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Tous en grève le 9 octobre contre la régression sociale, pour la répartition des richesses !

Publié le 29 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes, Annonces

 

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L'avenir de la loi littoral : débat public samedi 6 octobre 2018

Publié le 29 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Environnement, Annonces

 

 

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Abandon en 2022 du réseau téléphonique commuté, dit RTC

Publié le 25 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Services publics

 

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Quel avenir pour la loi littoral ?

Publié le 25 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Politique, Environnement

« Trop sévère » disent certains, « nécessairement stricte » pensent les autres. Les premiers veulent l’assouplir pour créer de nouveaux secteurs d’urbanisation dans les communes littorales, les seconds souhaitent son renforcement pour tenir compte des effets du changement climatique.

Mais à force de proposer des amendements, on laisse penser que sa modification est inéluctable.

Or, cette loi est soutenue par les citoyens français. Un sondage IFOP de 2014 faisait état de l’opposition de 91 % de la population française à l’ assouplissement de la loi littoral.

Si les amendements sont discutés entre parlementaires, aucun débat réel au niveau national, impliquant ces mêmes citoyens, n’est organisé.

Dans ce climat délétère pour la loi littoral, Manche-Nature organise, à son échelle,

un débat public et contradictoire,
sur l’avenir de la loi littoral
le samedi 6 octobre 2018 de 14 h à 18 h,
à la salle municipale de Lingreville

avec les élus : Mme Sonia Krimi, députée de la Manche, M. Grégory Galbadon, député de la Manche et M. Gérard Dieudonné, maire de la Lucerne d’Outremer et membre du comité de pilotage de Notre littoral pour demain ; et Les associations : Manche-Nature, Granville et Pays de Granville Environnement et l’association des Fermes de Carteret, et en présence de France Nature Environnement pour ouvrir et clôturer le débat.

Programme
  • 14 h accueil, avec café.

  • 14 h 20 : Présentation par M. Yves GRALL, président de Manche-Nature

  • 14 h 30 : Rappel historique de la loi Littoral (France Nature Environnement)

  • 15 h 00 : point de vue des différents intervenants.

  • 15 h 30 : 1ère partie du débat :

    • Faut-il assouplir les dispositions de la loi Littoral ?

    • Quelles seraient ou seront les incidences des amendements proposés dans le cadre de la loi ELAN ?

  • 16 H 30 : 2e partie du débat :

    • Faut-il renforcer les dispositions de la loi Littoral ?

    • Comment anticiper les effets du changement climatique ?

  • 17 h 30 : Clôture de la journée par France Nature Environnement

18 h 00 : Pot de clôture.

 


Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire la note de positionnement de FNE (France-Nature-Environnement) concernant les amendements loi Littoral du projet de loi ELAN ainsi que l’analyse personnelle ci-dessous d’un adhérent de Manche-Nature.


Amendements loi littoral
Préambule

Je suis assez d’accord sur le constat que fait France Nature Environnement par rapport à la loi Littoral, notamment et plus précisément sur le titre « Vers un affaiblissement de la loi Littoral ».

Nous sommes bien placés dans le département de la Manche pour en constater les atteintes constantes tant de la part des élus que de la part des « bâtisseurs » de tout poil plus prompts à faire gonfler leur compte en banque, qu’à respecter l’environnement et la biodiversité.

En conséquence :

J’ai relu l’ensemble des articles du Code l’urbanisme de L121-2 à L121-24, et très franchement je ne vois pas l’intérêt de ces amendements qui n’ont effectivement qu’un but : légaliser le mitage organisé du littoral par les élus depuis plusieurs décennies, sans ou au travers des documents d’urbanisme successifs, en évoquant de combler des « dents creuses » qui n’ont aucune existence juridique.

Sur l’article 12 quinquies :

Seuls certains SCOT (tel celui du Pays de la Baie du Mont Saint Michel) ont tenté d’en donner une définition géographique, ainsi d’ailleurs qu’un document de la DDTM de la Manche.

Concernant encore les « dents creuses » et pour parler pratique, en qualité de représentant de l’association MANCHE NATURE à la CDPENAF de la Manche, tous les documents d’urbanisme qui nous sont présentés doivent identifier lesdites dents creuses, dont nous rejetons une grande partie parce qu’elles n’en sont pas, ou parce qu’elles ne sont pas identifiées.

La remarque est très juste concernant les SCOT car le fait d’outrepasser la procédure normale de révision de ces derniers est d’autant plus pernicieux que ceux-ci devraient être encore plus vertueux, notamment en matière de consommation d’espace et plus particulièrement agricole.

Par ailleurs l’article L121-8 modifié prévoit en b) des constructions en dehors de la bande des 100 m… Ce n’est pas acceptable, les effets du réchauffement climatique, entrainant un recul du trait de côte, vont nécessiter une bande littorale non aedificandi plus importante, en tenant compte notamment des plans de prévision des risques littoraux.

Il y a aussi à revoir la notion de « hameaux nouveaux intégrés à l’environnement » figurant dans l’actuel article L121-8, qui mérite d’être redéfini pour ne pas justifier une extension excessive dans des endroits littoraux, susceptibles d’être touchés par le recul du trait de côte.

Ces deux amendements doivent être purement et simplement retirés.

Sur l’article 12 sexies :

Encore une fois les sénateurs tentent d’autoriser des constructions ou installations nécessaires aux activités agricoles, forestières et aux cultures marines !

Mais pourquoi diantre introduire ce genre de texte au sein de l’alinéa 2, et 4 du projet d’article L 121-10, ces activités n’ont aucun besoin d’être proches du rivage, notamment les activités conchylicoles souvent situées dans les dunes, certes en retrait de la bande des 100 m, mais modifiant considérablement la biodiversité de ces espaces.

Ceux-ci devraient au contraire être protégés et acquis par le conservatoire du littoral.

Par ailleurs curieusement ni les députés ni les sénateurs n’ont touché à l’article L121-18 qui dit que « l’aménagement et l’ouverture de terrains de camping ou de stationnements de caravanes sont interdits dans la bande littorale » ! Ce fait pour la simple raison que par exemple sur la commune de Gouville dans la Manche, deux terrains de camping limitrophes sont installés dans la bande des 100 m, la mer va très prochainement entamer la voie littorale d’accès, qui se trouve à quelques mètres du trait de côte, après avoir déjà mangé et détruit les « gros sacs » de sable mis en protection de la dune !

Cet amendement doit donc aussi être purement et simplement retiré.

Article 12 septies AA :

Effectivement cette réflexion de FNE est tout à fait juste, c’est un frein énorme à la décentralisation, alors qu’il faut justement des documents d’urbanisme plus vertueux à commencer bien sûr par les SCOT, d’autant plus que l’on se dirige de plus en plus par des PLUi, qui vont contraindre certaines communes à revoir leurs velléités d’urbanisation forcée (et je modère mon propos).

Cet amendement doit donc aussi être purement et simplement retiré.

Article 12 septies AB :

Il me semble que cet amendement émane d’un lobby quelconque.

Il est préférable qu’il soit purement et simplement retiré.

Article 12 nonies :

Les remarques de FNE sont parfaitement justes, de plus pour souligner le fait que l’article initial ne doit pas être modifié, c’est qu’il contient l’enquête publique pour les projets d’aménagement, alors que dans l’amendement est ajouté l’avis de la CDNPS.

Il est question aussi quelque part des espaces remarquables, mais heureusement les sites classés sont protégés, mais il ne faut surtout pas ouvrir la boite de pandore.

Les sénateurs de la Manche (Bas et Bizet, mais surtout ce dernier) ont tout fait pour obtenir la légalisation de la bergerie de Genêts (sur laquelle Manche-Nature a gagné devant les tribunaux).

Le sénateur Bizet avait d’ailleurs lors du passage de la loi ELAN au Sénat déposé un amendement spécifique, heureusement rejeté. C’est dire s’il a de l’obstination à vouloir détricoter la loi Littoral et encourager le massacre du littoral.

En ce qui concerne la Corse formant deux départements français, la loi doit s’y appliquer sans dérogation et sans statut particulier.

Ces amendements doivent être purement et simplement retirés.

Conclusions

Ces amendements à la loi Littoral ont pour objet soit de renforcer le rôle de l’État au détriment des documents d’urbanisme (SCOT – PLU – PLUI – Cartes Communales), mais surtout d’une manière assez pernicieuse soit d’empêcher les recours (notamment en réduisant les délais de recours ou en bloquant le principe de ces recours) soit en limitant les commissions départementales intervenantes, puisque dans les propositions faites il n’est question que de la CDNPS et que la CDPENAF n’est jamais citée alors que son rôle trop souvent cantonné à la consommation d’espace agricole, est de préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers.

A titre d’exemple, quand un projet de PLU prévoit une modification d’une zone NS, la CDNPS n’est interrogée que sur des espaces boisés classés, et qu’il est considéré que la remarque en CDPENAF de ce changement n’est pas retenue ni jugée de sa compétence.

Enfin la proposition de création d’une commission nationale Loi Littoral pour travailler à un renforcement de la loi face aux conséquences du changement climatique entraînant un recul inévitable du trait de côte, me paraît opportune à condition de ne pas être constituée uniquement de parisiens et d’énarques mais de représentants régionaux de terrain.

Enfin n’a pas été introduit par les députés ni les sénateurs la question de la forme du repli à organiser en fonction du recul du trait de côte. Ceci a fait l’objet d’autres réunions ou décisions notamment du conseil d’État en ce qui concerne l’immeuble du Signal.

Cette question doit être traitée par cette commission et introduite dans la loi de manière claire.

En gros il n’est pas question que le contribuable paie les inconséquences de permis délivrés par des élus avides de bétonisation, ou incompétents, voire les deux.

L’expertise immobilière est très technique sans tomber sous les fourches caudines du « Marché ».

Joël BELLENFANT

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les petites phrases de Macron

Publié le 24 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Jupiter

 

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Linky : Pourquoi les feux d’origine électrique ?

Publié le 21 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes, Linky

 

Voici un rapport très intéressant, établi par un Officier supérieur de Gendarmerie, relatif aux différentes causes d’incendie de Linky. On constate que les causes possibles sont nombreuses et les erreurs qui sont faites relèvent peut-être d’une inconscience criminelle…
Publié ici avec son autorisation. Qu’il en soit vivement remercié ! 
***
Les feux d’origine électrique ne sont pas rares (1/4) néanmoins il était rare qu’ils démarrent du compteur. Leur origine pouvait se trouver dans une installation ou des appareils défectueux. En particulier dans les desserrages au fil des ans des connecteurs « dominos » ou même au tableau et dans les prises qui peuvent conduire à la création d’arcs électriques. Avec l’augmentation des fréquences, circulant dans des installations non prévues pour cela, imposées par le CPL, le danger des arcs augmente en raison d’échauffement et de vibrations plus puissantes qu’en 50 Hz.
En 2016, le directeur d’EDF, interrogé sur les risques d’incendies du compteur Linky, a déclaré : “de toute façon, les incendies de compteur sont rarissimes” et les gens d’Enédis nous affirment que les compteurs Linky ne brûlent pas et cela semble vrai puisque ces boitiers sont traités pour ne pas produire de flammes ( même s’ils produisent des gaz toxiques dus aux retardateurs de flammes intégrés dans le plastique).
Or il est constaté par des témoins oculaires de parfaite bonne foi que des incendies démarrent au compteur Linky souvent posés de fraîche date ou dont le système CPL est récemment activé car le compteur est inoffensif, c’est en réalité le système CPL qui est dangereux.
Devant cette apparente contradiction l’O.P.J. viscéral que je demeure pense avoir trouvé la clef de l’énigme. Elle s’inscrit dans le non respect de la norme NF C14 100 qui s’impose au distributeur et à tous les intervenants en son nom. Les preuves de ces entorses à cette norme destinée à sécuriser les installations sont sous les yeux de tous ceux qui veulent bien regarder tant les photographies publicitaires de pose d’Enédis que celles également visibles pour illustrer les articles de presses. Elles sont innombrables.
Si les compteurs prennent feu alors qu’ils sont auto-extinguibles et qu’ils devraient se contenter de fondre, c’est qu’il y a un maillon faible dans la chaîne d’installation. Et cette carence on la découvre dans la fameuse norme. Pour les compteurs électroniques en général et le compteur Linky CPL en particulier les platines supports doivent être en plastique également auto-extinguibles. Le fournisseur Legrand par exemple teste ce matériel au fil à 960 °.
Dans les visites du laboratoire Linky de Nanterre on voit les alignements de compteurs qu’on teste ou qu’on « torture » selon l’expression même d’Enédis, installés sur des supports sûrement sécurisés. Il en va tout autrement in situ et en particulier dans l’existant qui représente la plus grande partie des installations.
Une chaleur intense se dégageant du compteur – pour des raisons de physique bien connues* et expliquées plus loin pour la clarté de la démonstration – au contact d’une matière particulièrement inflammable, le bois, va générer une flamme et l’incendie va démarrer bien que le boitier Linky soit traité.
– Première faute, ne pas remplacer les panneaux de bois ou tableautins par les platines auto-extinguibles.
– Deuxième faute ne pas tenir compte des emplacements désormais interdits pour ce type de compteurs et remplacer à moindre frais le robuste compteur électromécanique souvent installé dans ces endroits désormais interdits pour les nouveaux compteurs.
Bien entendu le remplacement du support de bois devrait être impératif et à la charge de la société qui veut imposer son nouveau dispositif mais aussi le changement de lieu qui ipso-facto imposerait parfois de gros travaux pour que l’emplacement réponde, au plan sécurité, à la norme.
Inutile de préciser que de tels travaux ne se font pas dans le laps de temps de 30 minutes accordé aux sociétés sous-traitantes qui sont soit complices soit dupes d’Enédis. Mais s’agissant de sociétés en principe spécialisées dans l’électricité elles devraient connaître les normes de leur domaine d’action.
Il semble peu crédible par ailleurs que les responsables politiques du déploiement du système Linky aient pu prendre leurs décisions en toute connaissance de cause et il est plus que problable qu’ERDF à l’époque ait passé sous silence les  contraintes de la normes exigées par le changement de
paradigme. Entre gens responsables on ne va pas s’abaisser à ces détails triviaux !
Pourtant les propres fiches, explicitant la norme, de la collection « SéQuelec » sont très pédagogiques et ne laissent pas la place au doute. Dans l’existant les panneaux de contrôle en bois doivent être éliminés et remplacés par des platines plastiques (Cf guide pratique n° 11 page 19). Dans d’autres fiches (N°19) l’installation des panneaux de contrôle est bien expliqué et lorsqu’il doit être posé sur une paroi en bois il est obligatoire d’ y intercaler une voire deux plaques de plâtre pour éviter l’inflammabilité.
Le constat à faire c’est qu’il y a une singulière différence de point de vue entre les électriciens d’ERDF et les responsables du marketing commercial d’Enédis et la sécurité n’en sort pas renforcée, au contraire tout est nié avec une mauvaise foi qui ne peut se comprendre que par l’immense responsabilité refusée dans la survenance du drame que constitue un incendie de maison, avec ou sans victimes humaines.
Parallèlement à ces preuves immédiatement tangibles il y a d’autres causes qui se cumulent pour générer l’incendie dans le système Linky.
L’un des arguments massues d’Enédis pour justifier le déploiement de son système c’est la possibilité de réglage à distance pour répondre à une éventuelle augmentation de puissance, sans déplacement de technicien, à la demande de  l’abonné.
Pour ce faire il est recommandé aux poseurs de régler au maximum la puissance de l’AGCP (Le disjoncteur). Or dans la propre fiche « SéQuelec » du compteur Linky cette augmentation est interdite et doit tenir compte de la puissance technique de l’installation (telle qu’elle a été contrôlée par le Consuel à l’origine). En effet une augmentation de puissance à distance sans s’être assuré que les câbles soient correctement calibrés est une cause supplémentaire d’échauffement et d’incendie surtout avec le CPL.
L’association Promotelec qui semble découvrir ce problème conseille dans une fiche du 18 avril 2018 de faire intervenir un électricien professionnel pour vérifier la compatibilité de l’installation avec le compteur Linky dès sa pose. C’est bien la preuve de la légèreté avec laquelle a été conçu ce projet exclusivement mercantile au préjudice de la population.
Ce serait donc à l’usager de payer pour compenser les carences d’un système qu’on veut lui imposer ! cela dépasse l’entendement.
Outre que la directive Européenne sur la métrologie 2014/32/UE du 26 février 2014 dans ses exigences essentielles § 8-1 prévoie qu’un compteur d’électricité ne doive pas être manipulable à distance par une connexion à un quelconque dispositif de nature à faire perdre confiance dans l’instrument de mesure, cette manipulation à distance est en elle-même une autre entorse à la norme NF C 14 100.
Celle-ci interdit formellement la possibilité d’un réenclenchement automatique au-dessus d’un AGCP (disjoncteur en langage courant) or c’est le principe même de la justification par Enédis de son système Linky.
Un ingénieur retraité de RTE (EDF), docteur et ingénieur en physique appliquée explique même qu’en cas d’inversion de phase et neutre, comme cela s’est vu avec des poseurs incompétents, cela peut conduire à des catastrophes.
On peut ajouter que le système de coupure unipolaire interne au Linky peut également générer des arcs électriques et participer à la mise à feu des tableaux de bois.
Toutes ces entorses graves à une norme qui se veut sécuritaire pour les installations opérées après le début 2008 et dont on tient aucun compte dans l’existant, pour une question manifeste d’imputabilité de coût à la société commerciale qui veut modifier unilatéralement le système, sont probablement à l’origine des nombreux et récents incendies de compteurs Linky qui conduisent à des drames humains et matériels.
Tous les organismes officiels qui se sont contentés de l’argumentaire mensonger ou tronqué d’Enédis auront une responsabilité au moins morale dans ces drames.
Il en est ainsi des inspecteurs généraux rédacteurs du rapport du CGEDD à la demande de la ministre de tutelle de l’époque.
Ils se sont montrés inconséquents en affirmant que la qualité professionnelle des poseurs n’étaient pas à remettre en cause alors même que les conclusions du rapport d’expérimentation d’Indre et Loire faisait état 6 ans plus tôt de graves fautes professionnelles comme des inversions de phase et neutre et des installations de compteurs en 380 v en lieu et place de 220 v et vice versa, plus tous les problèmes techniques toujours non réglés à la date de rédaction de ce rapport.
Ils se sont montrés incompétents en se contentant de suggérer dans certaines circonstances le déplacement du lieu d’installation du nouveau compteur alors que précisément la norme interdit la pose dans de nombreux lieux où se trouvent actuellement les compteurs électromagnétiques.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* – Introduire des fréquences importantes dans un conducteur entraîne un effet de peau c’est à dire que seule la périphérie du conducteur est utilisée. Cette particularité de physique entraîne ipso-facto une réduction de la section utile du conducteur, donc une augmentation de résistance avec l’échauffement qui va avec.
Les spécialistes s’accordent à dire qu’au delà de 8/9000 Hz l’échauffement se produit. Or avec le Linky G3 c’est 10 fois plus que l’on impulse dans les câbles et peut-être beaucoup plus avec les évolutions à venir et d’ores et déjà prévues. Enédis se moque donc du monde en assimilant cette situation à celle du CPL 175 Hz envoyé 2 fois par jour pendant une fraction de seconde pour le basculement heures creuses/heures pleines.
La plupart des installations domestiques sont en cuivre et cette matière est très sensible à ce phénomène. C’est pour cela que dans certaines circonstances on utilise des câbles d’aluminium, parfois creux, car ils refroidissent plus vite que le cuivre. Toutes les acrobaties sémantiques des responsables marketing d’Enédis ne pourront pas changer les lois de la physique au seul profit de leur cupidité commerciale.
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Le jeune horticulteur réagit à la leçon de Macron

Publié le 19 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Jupiter

 

Le jeune homme propose au président de la République de l’accompagner dans sa recherche d’un travail.
Il n’est pas vraiment content de sa rencontre avec le président de la République. Le jeune horticulteur au chômage à qui Emmanuel Macron a conseillé samedi de « traverser la rue » pour trouver du travail dit avoir pris « une claque ».

« Il n’est pas du tout dans la réalité, lui. Il est complètement à côté de la plaque. Lui, il est encore dans le monde des Bisounours. Lui, il rêve. Il est président, mais il ne s’occupe pas des personnes qui sont au chômage, il ne s’occupe pas de tout ça », a réagi Jonathan Jahan, 25 ans, interrogé par BFMTV.

« Ce que (Macron) a dit n’est pas normal, je l’ai un peu en travers de la gorge. J’avais envie de lui dire : dans ce cas-là, venez avec moi en chercher ! », a ajouté le jeune homme, interrogé cette fois sur Europe 1.

« Si vous êtes prêt et motivé, dans l’hôtellerie, les cafés, la restauration, dans le bâtiment, il n’y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu’ils cherchent des gens », avait affirmé le chef de l’Etat à Jonathan samedi, à l’Elysée, lors des Journées du patrimoine, dans une séquence, captée par les caméras de nombreux médias.

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Appel pour une relance de la filière hydrolienne

Publié le 17 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Pétition, Environnement, Politique

Nous, citoyens, militants, syndicalistes élus, nous faisons part de notre colère et de notre incompréhension suite à l'abandon de la filière Hydrolienne par Naval Énergie avec la complicité implicite de L’État qui fait le choix de tourner le dos à une filière d'avenir.

Ce choix financier est pris au moment même où une hydrolienne a été raccordée au réseau électrique au Canada par Naval Énergies.
Ce choix politique est pris quelques semaines après l'inauguration d'une usine financée et assurée par les collectivités, région, Cotentin et ex agglomération cherbourgeoise.
Cette décision est justifiée par l'argument d'une absence de rentabilité de ce type de production. C'est laisser de côté la nécessité pour l’État de procéder à des investissements dans la durée pour atteindre les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. 

Les effets de l'économie carbonée et des énergies fossiles sont à présent connus de tous les responsables, les décisions politiques devraient donc être prises au service de cette lutte d'intérêt général. 

En pleine révision de la loi de programmation pluriannuelle de l'électricité nous demandons au gouvernement de ré-affimer dans ce document une ambition pour cette filière. 

Nous demandons à l’État et à Naval Group la transparence sur les ressources publiques versées et reçues.

Nous demandons que l’État exige de Naval Group qu’il participe à la structuration des énergies marines renouvelables. Ce groupe doit devenir un outil et un levier au services de la politique énergétique. 

Dans le Cotentin il existe un outil participatif qui s'appelle le conseil de développement, nous demandons que celui-ci s'auto saisisse du sujet des EMR pour que le public puisse mieux encore appréhender les enjeux et les perspectives de développement économique du Cotentin et plus largement de toute la Normandie.

D’autres exigences sont nécessaires face à des décisions financières qui tournent le dos aux enjeux écologiques et sociaux.

Nous lançons cet appel parce que nous considérons que ces choix sont non débattus, non démocratiques, non légitimes.

Imposés par quelques-uns, ils doivent être revus et corrigés le plus rapidement possible.

Nous prendrons les initiatives citoyennes nécessaires pour populariser et faire grandir cet appel.

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Refusons le projet immobilier sur les ports de Granville

Publié le 17 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes, Granville

 

Granville est le 1er port coquillier de France, Granville est le 8e port de pêche en France, le CRNG a été nommé École française de voile de l’année 2017

Ce projet est une délocalisation des commerces et loisirs existants du centre-ville, au détriment des activités maritimes de Granville.

C’est dénaturer Granville et vendre son avenir aux promoteurs immobiliers avec la complicité très active de l’actuelle municipalité.

Pêche, fret, plaisance et transport de passagers sont le patrimoine économique et l’identité de Granville.

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