L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 26 Octobre 2018
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansNucléaire
Le gouvernement envisage de décider entre 2021 et 2025 s’il lancera la construction d’une « série »de réacteurs nucléaires EPR, estimant qu’il faut d’abord en baisser les coûts, selon un document de travail gouvernemental consulté par l’AFP.
Ce document, dont l’authenticité a été confirmée par une source gouvernementale, a été élaboré dans le cadre de la définition de la feuille de route énergétique nationale, qui doit être présentée courant novembre.
La filière nucléaire est ainsi appelée à mettre au point avant mi-2021 un « programme industriel » qui garantisse que d’éventuels futurs EPR auront un coût acceptable (évalué entre 60 et 70 euros/mégawattheure).
Anciens réacteurs remplacés par des EPR
Certains des 58 réacteurs du parc français, autorisés pour l’instant à fonctionner pendant 40 ans, commenceront à atteindre cette échéance à partir de 2019. EDF prévoit de grands travaux pour prolonger leur fonctionnement jusqu’en 2029 et il compte après cette date en remplacer une partie par des EPR.
Le groupe travaille depuis plusieurs années au développement d’un modèle d’EPR simplifié, moins cher et moins long à construire, alors que les chantiers actuels, dont celui de Flamanville (Manche), ont multiplié retards et surcoûts.
Dans sa contribution au débat public sur la feuille de route énergétique, le groupe affirmait attendre « une décision prochaine » de l’État pour lancer le processus permettant de mettre une « première » centrale en service « en 2030 ou à peu près ».
Pas de fermeture de réacteur à l’horizon
Si le gouvernement ne se prononce pas avant 2025, ce calendrier a peu de chance de se concrétiser, d’autant que le futur modèle devra recevoir les autorisations nécessaires.
Le document de travail, axé sur les solutions technologiques d’avenir pour l’énergie, ne mentionne en revanche aucune fermeture de réacteur. Un « programme de recherche » doit même être lancé pour étudier le prolongement de la durée de vie du parc existant, sans précision sur l’échéance souhaitée.
Outre le nucléaire, il évoque également les énergies renouvelables, le stockage, la mobilité, le bâtiment ou encore l’hydrogène.
Le gouvernement est en cours d’élaboration de la feuille de route énergétique de la France à horizon 2028, baptisée programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Initialement attendue pour fin juin, sa présentation a été reportée au mois de novembre.
Centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas, près de Lyon. | ROBERT PRATTA / REUTERS
Publié le 26 Octobre 2018
par Alternative Citoyenne de la Manche
Retour à Créances :
Décidément les producteurs de carottes de Créances sont à la peine, car faute de pouvoir utiliser le dichloropropène, dont la dérogation n’a pas été renouvelée par l’ex ministre de l’agriculture Travers au printemps 2018, ils ont choisi de ne pas emblaver 240 ha sur les 840 du bassin de culture local.
C’est ce que nous révèle Ouest France du 24 octobre 2018, car comme se plaint la présidente du syndicat des producteurs de carottes toutes les alternatives au dichloropropène ont échoué, et ce avant la fin août.
Diantre, mais il manque quelques éléments d’informations, doit on comprendre que seulement 240 ha étaient réservés à la production de carottes ?
Quelles alternatives ont été utilisées puisque apparemment ils n’ont jamais retenu le principe de la rotation des cultures ?
Ce produit interdit dans l’union européenne depuis 2009, bénéficiait donc d’une dérogation d’utilisation comme pour les producteurs espagnols ou chypriotes, afin de lutter contre le ver de la carotte « le nématode ».
L’article nous apprend que des nématodes retrouvés congelés en Sibérie se seraient réveillés… au bout de 40000 ans !
Bigre, j’espère que certains ne vont pas nous congeler au risque de nous retrouver sur une planète morte du fait de l’homme !
Tout ceci n’est pas sérieux, car les paysans bios locaux produisent des carottes fort belles et de qualité, sans craindre ce ver et sans avoir besoin d’aucun pesticide.
Quid du Métam Sodium ?
Mais la cerise sur le gâteau est fournie par le Métam sodium !
Quèsaco ?
Vous savez c’est ce produit qui vient d’intoxiquer plusieurs dizaines de personnes en Maine et Loire, pulvérisé sur des champs de mâche à proximité de serres florales ?
De ce fait l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire va réexaminer les autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires utilisant du métam sodium qui détruit toute vie dans le sol après utilisation donc beaucoup plus dangereux que le glyphosate.
Pire encore lorsqu’il est pulvérisé sur un sol chaud dégageant un gaz extrêmement irritant.
Eh bien ce sont principalement les cultures maraîchères conventionnelles (pour ne pas dire productivistes) qui utilisent ce produit ; et il y a plusieurs secteurs maraîchers dans le département de la Manche.
Vous suivez ?
Quel est le département figurant au 4ème rang national pour l’utilisation du Métam Sodium, ben oui, bingo, c’est la Manche avec 165,3 tonnes pour la seule année 2017.
Quant on pense que lors de l’examen de la loi agriculture alimentation plusieurs députés avaient déposé des amendements demandant l’affichage sur les légumes du nombre de produits phytosanitaires utilisés.
Bien sûr ils furent rejetés, tout comme l’interdiction d’utilisation du glyphosate, vote au cours duquel nos députés de la Manche ont brillé par leur absence.
Que fleurissent les coquelicots !
Alors oui il faut saluer et soutenir massivement l’action de « NOUS VOULONS DES COQUELICOTS » qu’ils fleurissent partout et nombreux, pour éradiquer ce fléau (les pesticides) qui porte atteinte à la biodiversité donc à l’homme.
L’ANSES plus haut citée a publié 9 fiches de pharmacovigilance sur des produits phytosanitaires tels que le bentazone, le chlorméquat, le chlorotalonil, le farmosadone, la flumioxazine, le iodosulfuron, l’iprodione, le picolinafène et le thifensulfuron-méthyl.
Rien que du bon que l’on conseille aux ardents défenseurs des pesticides d’en consommer à souhait.
Mais il n’y a pas que de mauvaises nouvelles une étude réalisée sur 68946 personnes par l’INRA, l’INSERM, l’Université Paris 13 et le Cnam, révèle que le risque de cancer serait diminué de 25 % chez les consommateurs de produits bios.
Le dossier Monsanto/Dewayne Johnson :
Vous vous souvenez de Dewayne Johnson ce jardinier américain qui avait obtenu 289 millions de dollars de Monsanto, jugé coupable de son cancer dû à l’utilisation excessive et continue de produits à base de glyphosate. Eh bien la cour d’appel a jugé la somme excessive en la réduisant des deux tiers, mais elle a confirmé le jugement sur le fond. C’est encourageant pour les plaignants tant aux Etats Unis qu’en France où ils sont malheureusement de plus en plus nombreux.
Il est donc urgent d’obtenir le plus vite possible l’interdiction totale des produits phytosanitaires de synthèse et des intrants idoines.
L’alternative avant l’interdiction totale = Les distances d’épandage !
Nos amis québécois en matière d’épandage préconisent :
les agriculteurs préviennent tous les riverains plus ou moins éloignés des champs traités qu’ils allaient pulvériser des pesticides et cela pour qu’ils puissent prendre les précautions suivantes recommandées au Québec à savoir :
Fermer portes et fenêtres
Ne pas faire sécher de linge dehors
Enfermer les animaux qui risquent de ramener des pesticides dans la maison.
Interdire aux enfants de jouer dans le jardin
Et cela pendant quelques jours.
Et mieux encore, quitter sa maison pendant plusieurs jours !
Ben et puis quoi encore !
Mais que se passe-t-il au retour tout est pollué, le terrain, le jardin, la maison y compris à l’intérieur avec la VMC (Ventilation Mécanique Centralisée).
C’est en quelque sorte leur confirmer l’autorisation d’épandre et de mettre en danger la biodiversité et la vie des personnes.
Depuis quelques temps des associations, notamment dans le Bordelais, réclament l’instauration de distances d’épandages auprès des habitations, des écoles, des hôpitaux, des maisons de retraites, des lieux ouverts au public, mais que dit la loi :
Loi labbé: Interdiction pour les établissements publiques, l’État et les collectivités territoriales d’utiliser des pesticides, sauf certains cas (traitements bio et bio-contrôle, épidémies...).
Arrêté du 4 mai 2017 : Les pesticides ne peuvent être pulvérisés ou saupoudrés si le vent est supérieur à 19 km/h (3 sur l’échelle de Beaufort)
Article L251-7-1 du code rural:
Interdiction de certains pesticides à l’intérieur des lieux d’accueil de personnes âgées, handicapées, malades ou d’enfants (personnes vulnérables).
Des zones sont exemptes de ces pesticides autours des lieux d’accueil de personnes vulnérables. Ces zones sont variables d’une préfecture à l’autre. Des dérogations existent en cas de mise en place de olets anti-dérives, de haies ou de certains équipements de traitement.
Aucune disposition particulière n’est prévue autour des habitations et des lieux recevant du public (salle des fêtes, commerces ...).
Les pesticides interdits dans cet articles sont notamment les pesticides CMR, mais les perturbateurs endocriniens (PE) ne le sont pas.
En conséquence emmenés par Loïc PRUD’HOMME, député de Gironde (LFI) plusieurs députés ont déposé un projet de loi pour établi une zone tampon de 200 m afin de protéger les lieux d’habitations et ceux accueillants des personnes vulnérables.
Il est bien évident que ce ne peut être qu’une alternative en attendant l’interdiction totale des pesticides et qu’il ne faudrait pas que si cette loi est votée cela reporte d’autant le processus d’interdiction, qui, et il est bon de le rappeler, ne peut échapper à un changement radical de mode de production agricole.
Toutefois des arrêtés préfectoraux sont pris dans certains départements pour établir des zones tampons contre l’épandage des CMR (Cancérogènes, mutagènes et Reprotoxiques) ou PE (Perturbateurs Endocriniens).
Et si les préfets sont prêts à signer de tels arrêtés ne pourraient ils être appuyés par des maires courageux pour signer des arrêtés municipaux, qu’ils devraient donc légaliser.
Ce pourrait être le début d’une guérilla juridique, entrons en résistance active !
Chers collègues marcheurs, je vous le demande avec solennité :Vous n’avez pas honte ? Honte de votre paresse ? Honte de votre sectarisme ?
Je vais résumer, pas seulement pour les citoyens dehors, mais pour vous ici : pour que vous mesuriez votre déshonneur.
Nous avons, dans le pays, des femmes, des milliers de femmes qui accompagnent les enfants handicapés dans les écoles. Pour ce métier, elles sont sous-payées, 600€, 700€, sous le seuil de pauvreté, avec des contrats ultra-précaires, sans formation, sans qualification.
Commentaire de Joël Bellenfant: Ce député est pour le moins curieux dans son comportement. On lui demande d'organiser une réunion sur la loi littoral en mai, il nous répond que si on s'en occupe il viendra. On lui propose des dates, malheureusement il n'est pas disponible et préfère participer au concours "ma trombine partout" dans la presse locale, au lieu d'être à l'assemblée afin de voter les lois ce pour quoi il a été élu. Conséquence de cela, textes sur le glyphosate, sur la loi Elan : absent. Là passe un amendement au profit des accompagnants d'enfants handicapés, il votre contre, bravo surtout pour un ancien professeur de classes SEGPA !!! Franchement piètre comportement, et je comprends et approuve le courroux et l'intervention de François Ruffin à l'assemblée.
Voici les noms des 70 députés qui ont empêché qu’un débat ait lieu sur le statut des accompagnant.es pour enfants handicapés. Nulle délation, juste de l’information sur les choix de vos élus.
LREM : Damien Adam Aude Amadou Didier Baichère Aurore Bergé Pascal Bois Céline Calvez Émilie Cariou Lionel Causse Jean-René Cazeneuve Sylvie Charrière Fannette Charvier Fabienne Colboc François Cormier-Bouligeon Dominique David Marc Delatte Nicolas Démoulin Jacqueline Dubois Laurence Gayte Perrine Goulet Véronique Hammerer Pierre Henriet Sacha Houlié Yannick Kerlogot Rodrigue Kokouendo Aina Kuric Frédérique Lardet Célia de Lavergne Fiona Lazaar Gaël Le Bohec Fabrice Le Vigoureux Jean-Claude Leclabart Roland Lescure Monique Limon Richard Lioger Didier Martin Thomas Mesnier Amélie de Montchalin Sandrine Mörch Zivka Park Patrice Perrot Béatrice Piron Pierre-Alain Raphan Cécile Rilhac Véronique Riotton Stéphanie Rist Mireille Robert Laurianne Rossi Laurent Saint-Martin Jean-Bernard Sempastous Bertrand Sorre Bruno Studer Marie Tamarelle-Verhaeghe Adrien Taquet Stéphane Testé Huguette Tiegna Laurence Vanceunebrock-Mialon Annie Vidal Patrick Vignal
Les Républicains : Brigitte Kuster
Modem : Philippe Berta Marguerite Deprez-Audebert Marc Fesneau Isabelle Florennes Jean-Luc Lagleize Fabien Lainé Philippe Latombe Jean-Paul Mattéi Philippe Michel-Kleisbauer Bruno Millienne Michèle de Vaucouleurs
Le démantèlement des services publics continue dans le Sud Manche, avec la fermeture du guichet de la gare de Pontorson, l'annonce de supprimer un Caen Rennes et la privatisation du Paris Granville.
C'est pourquoi nous vous invitons à une réunion mercredi 17 octobre 2018 à 20h30 salle commandant Bindel à Avranches pour décider de nos prochaines actions qui pourraient être une distribution de tracts sur le marché de Pontorson, avec signature de la pétition et communiqué de presse.
N'hésitez pas à proposer des idées!
Nous devons aussi interpeller les élus pour les impliquer dans la défense des territoires du Sud Manche...
Publié le 14 Octobre 2018
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansJupiter, Politique
Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes pauvres vivant sous un seuil établi à 50% du revenu médian (855 euros par mois pour une personne seule) est passé de 4,4 à 5 millions.
La loi relative à la transition énergétique prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 à 50% d’ici 2025. Le gouvernement veut la reporter à 2035. Une échéance que le gouvernement actuel, qui prépare laProgrammation pluriannuelle de l’énergie, juge peu réaliste et devrait reporter à 2035.
Cette question de date ne change pas fondamentalement le scénario : dix-neuf réacteurs, sur les cinquante-huit du parc EDF, seront arrêtés à terme. A priori les plus anciens, c’est-à-dire les réacteurs de 900 MW. Or, ce sont ces mêmes réacteurs qui utilisent le combustible MOx, issu du recyclage par Orano dans ses usines de la Hague et de Melox.
Le président de l’ACRO, David Poilley, explique que les piscines de la Hague arriveraient rapidement à saturation :
Selon l’IRSN, le scénario d’arrêt de dix-neuf tranches de 900 MW en 2025 conduit à la saturation des piscines de la Hague et des réacteurs nucléaires en moins de cinq ans après la première fermeture. Tout le parc nucléaire devra donc s’arrêter pour cause d’occlusion intestinale après la mise à l’arrêt de moins de neuf tranches utilisant du MOx.
Les résultats de la simulation de l’IRSN confirment la conclusion d’EDF, souligne encore David Poilley.
Une piscine centralisée
EDF a certes un projet de piscine centralisée qui pourrait ouvrir en 2030.
Selon l’IRSN, le report à 2035 de la limitation à 50 % de la production d’électricité d’origine nucléaire, décalerait d’autant la perspective de saturation des piscines actuelles, « ce qui est compatible avec le calendrier prévisionnel de mise en service de la piscine centralisée ».
Mais rien ne dit que cette piscine sera effectivement opérationnelle.
En attendant, poursuit l’ACRO en se référant à l’expertise de l’IRSN, « on ne pourrait pas arrêter le retraitement et le MOx ». Lors du retraitement des combustibles usés, 1 % de la masse est du plutonium réutilisé pour la fabrication de MOx.
C’est ce petit pour cent qui peut bloquer toute la machine, note l’ACRO. Toute l’industrie nucléaire est dans une situation très fragile, car on peut imaginer des aléas qui entraîneraient un arrêt prolongé d’une des mailles de cette chaîne du plutonium.
Les évaporateurs, le maillon faible
Et le maillon faible, ce sont les évaporateurs de l’usine de retraitement de la Hague.
Ces évaporateurs, qui permettent de concentrer les produits de fission avant vitrification, présentent, selon des mesures réalisées en 2014 et 2015 par Areva (Orano aujourd’hui), une corrosion plus rapide que prévue lors de leur conception. Des fuites sont même apparues, confirmait en janvier 2017 l’ASN.
Un programme de remplacement, à l’horizon 2021 et 2022, a été lancé. Il représente un investissement de 700 millions d’euros.
En attendant, en cas d’arrêt des évaporateurs de l’un des ateliers, l’usine correspondante devrait être arrêtée. Et un arrêt des deux usines pour une durée supérieure à six mois pourrait conduire à une saturation des piscines d’entreposage.
L’IRSN demande donc à Orano et EDF de revoir leur copie sur ce sujet et de préciser la durée d’indisponibilité qui conduirait à la saturation des piscines, rapporte l’ACRO. La réponse est facile à estimer : la saturation interviendrait au bout d’une année environ.
Un scénario catastrophe pour l’ensemble de la filière.
L’industrie nucléaire française a mis en place un système que l’on ne peut pas stopper sur décision politique, sans risque d’un effet falaise qui arrêterait tout le parc en peu de temps. Mais ce système est extrêmement fragile et le piège pourrait se refermer sur ces concepteurs, à la suite de pannes », estime David Boilley.
Pour l’ACRO, ces éléments auraient dû être rendus publics dans le cadre du débat public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie. Ils doivent l’être en tout cas avant le nouveau débat sur le Plan de gestion des matières et déchets radioactifs.
Le Haut comité pour la transparence et l’information sur la sûreté nucléaire y est favorable. À tout le moins une version publique. L’IRSN, sollicité par l’ACRO, n’y est pas opposé. Et la présidente de la commission particulière du débat public les réclame elle aussi.