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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Les retraité·e·s chez le député, 31 janvier

Publié le 30 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville, Luttes

La réponse des retraité·e·s au président de la République : rendez-nous notre pouvoir d'achat !
 
Rassemblement des retraité·e·s devant la permanence de Bertrand Sorre
jeudi 31 janvier, à 10h30
62, rue Ampère, Saint-Pair-sur-Mer
 

 

Un covoiturage est prévu au départ d'Avranches, à l'UL CGT, 2, rue Boudrie.
Répondre à ce message si vous cherchez/proposez un autre covoiturage
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Forum droits des femmes 9 mars à Granville, appel à témoignages

Publié le 29 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droits des femmes

Le 9 mars 2019 à Granville nous organisons la deuxième session de notre forum "pour les droits des femmes d'ici et d'ailleurs"
Nous aurons deux tables rondes: une sur "Sport et Sexisme", et une autre sur "La Tyrannie du Paraître"
Pour cette deuxième table ronde, nous cherchons des intervenant-e-s témoins ou expert-e-s 

«  Vous avez dans votre environnement ressenti du sexisme lié soit à votre taille, votre poids soit à des contraintes liées à votre paraître seriez-vous d’accord pour témoigner lors de notre forum du 9 mars à Granville ?  »

 

Mieux vaut être beau, jeune et en bonne santé pour trouver sa place dans la société. Paraître est aujourd'hui presque devenu vital

Ce règne du paraître entraîne nombre de préjugés : les personnes en surpoids ou obèses par exemple sont décrites comme étant moins intelligentes, moins dynamiques, moins compétentes, avec une personnalité faible... Mais il n'y a pas que le surpoids qui peut être un handicap. La couleur de peau, l'âge, la manière de s'habiller, de se maquiller, etc... le sont également.

Cette dictature du paraitre touche particulièrement les femmes « soit belle et tais-toi » !

Par exemple, le métier d’hôtesse ! (Politis, cette semaine)

« Les hôtesses doivent être désirables. Le corps est une « ressource » à part entière dans cette activité, il demande un investissement considérable qui, lui non plus, n’est pas reconnu – et n’est donc pas rémunéré. Car outre les caractéristiques physiques plus ou moins valorisées et discriminantes (la couleur de la peau, la taille, le poids, la beauté), les hôtesses doivent veiller à être désirables via leur tenue, leur maquillage et leur coiffure, qui sont contrôlés et standardisés. Leur maquillage ne doit pas être « vulgaire », mais « soigné ».

Si vous avez été confrontée à ces dictats parce qu’on vous les  a imposés, parce vous avez dû les appliquer, ou parce que vous les avez observés, vous pouvez nous aider à organiser notre table ronde.

Si vous avez envie de partager votre expérience dans ce domaine parce que, à titre personnel ou professionnel, vous avez été confrontée à ces formes de discriminations,si vous connaissez quelqu'un qui peut nous apporter son concours,  vous pouvez nous aider à organiser cette table ronde.

Merci de nous répondre vite 

Faites connaitre notre action, transférez nos informations
 et notre adresse mail à vos réseaux:

visitez et faites visiter notre page Facebook ICI

Assemblée générale samedi 2 février
Nous vous rappelons que notre assemblée générale se déroulera le samedi 2 février 2019 au Foyer des jeunes travailleurs de Coutances à partir de 15 heures
Accueil et adhésions à partir de 14h 30
Nous vous espérons nombreuses et nombreux... Faites suivre
Pour le comité
Chantal Tambour
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La dette est une illusion...

Publié le 29 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Austérité et dictature financière

 

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Grève générale

Publié le 29 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes

Seules les Révolutions et grèves qui bloquent… débloquent les systèmes
Blocages et déblocages ?
Fabrice AUBERT

Présentation : Les mots ne sont pas qu’une suite de lettres qui s’assemblent. Ils sont souvent la représentation, pour ne pas dire la matérialisation des rapports sociaux qui fondent nos relations. Ainsi le terme « bloquer » donne à priori un sens négatif à l’évolution de ce que le système appelle « progrès ». Si tel est le cas, alors toute opération de « déblocage » devient de fait, un combat pour la liberté…

Pourtant entre « bloqueurs » et « débloqueurs », si l’on regarde l’Histoire à l’aune des « rapports sociaux » et non du simple rapport juridique de propriété des moyens de production (Capitalisme), la mise en perspective historique donne raison aux « bloqueurs », aujourd’hui dénoncés, contre les « débloqueurs »… Et si en définitive, c’étaient les « bloqueurs » qui « débloquaient » l’Histoire ???

Du blocage des facs ? Les événements récents du « blocage des facs » face à la loi ORE et les images des « dégâts » occasionnés à cette occasion semble donner raison aux « débloqueurs » des « forces de l’ordre », qui permettent ainsi aux étudiants de reprendre leurs études, rôle dévolue à l’Université…

Pourtant le fait que l’Université de Tolbiac au cours de leur blocage s’intitule « Commune libre de Tolbiac », renvoie bien à cette histoire sociale, matrice de nos ruptures politiques qui sont l’écriture spécifique de notre Pays. La « Commune  », c’est cette période historique de « blocage » de Paris ayant proclamé à la face du monde capitaliste, l’émergence de la Commune (mis en commun) comme système social en rupture avec le capitalisme émergent, dont le seul objectif fut la création du prolétaire, uniquement payé en salaire et non sur la valeur de son travail. Il est rassurant de voir que les étudiants en révolte contre la « modernité » du monde trouvent dans la « commune  » de 1871, les germes de l’espoir. Que cherchent les étudiants en bloquant l’université ? juste à débloquer un système qui fait de la sélection, le moyen d’accéder pour une infime minorité aux emplois de managers du capitalisme financier dominant et bloqueur…

La France un Pays de Révolutions : Notre Pays a cette matrice historique, qu’il ne sait faire les évolutions nécessaires qu’a coup de Révolutions. Macron lui-même a intitulé son livre « Révolutions » mais pour lui et ses soutiens, c’est une Révolution rétrograde d’un retour en arrière vers le règne des banquiers. Pour le reste observons les faits :

  • 1789 fut la Révolution, qui par « le blocage du pouvoir monarchique », l’occupation des châteaux, déclenchant la nuit du 4 août, mis à bas le régime féodal et ses privilèges. C’est donc bien le « blocage Révolutionnaire » des « prises de châteaux » et de destruction des « titres de propriété » qui « débloquant » le système féodal, participa à la création et à l’Institutionnalisation de la République. Ici le « blocage » fut source de progrès.
  • Les révolutions de 1830, 1848 et 1871 ne furent en définitive que des répliques de 1789, car après chaque Révolution, les « rétrogrades d’ancien régime » voulurent, à chaque fois, revenir sur les « conquis politiques démocratiques », obtenus par les « bloqueurs-débloqueurs » de 1789. Avec par ordre d’apparition Louis XVIII [1], Charles X [2] Louis-Philippe [3], et Napoléon III…qui visait un retour à l’empire. La défaite militaire de ce dernier, déclencha la Commune dont les avancées politiques et sociales sont innombrables [4] et dont certaines ne sont toujours pas appliquées aujourd’hui.
  • La Révolution de 1917 : Les bolchéviques à leur manière, ne furent que des « débloqueurs » du « Tsarisme » plus vieux système féodal en Europe.

J’imagine les antimarxistes primaires se délectant à la lecture des phrases précédentes et pouvant se pavoiser d’avance sur ce « discours » franco-français ou de soutien à une révolution soviétique disparue et anachronique à l’ère de la mondialisation, d’un gauchiste dépassé. Mais que dire alors de…

La Révolution Américaine : Mais voilà la Révolution Américaine… et comment se déclencha-t-elle, si ce n’est, là aussi, que par le « blocage » des navires anglais dans le port de Boston et « l’occupation blocage » de ces mêmes navires. C’était donc bien le système anglais du capitalisme colonial, qui « bloquait » l’émancipation du peuple américain…Et les « bloqueurs américains », sans doute minoritaires au début, ont eu raison de le faire au vu de l’Histoire humaine déroulée et du résultat obtenu (U.S.A première puissance mondiale). En fait de minoritaire, on pourrait même parler « d’avant-garde » puisque ce sont 60 bostoniens, dénommés « les fils de la liberté » qui s’emparèrent des bateaux : « Le 16 décembre 1773, soixante Bostoniens nommés Les Fils de la Liberté grimpèrent à bord des trois navires (le Dartmouth, le Eleanor et le Beaver) costumés en Amérindiens de la tribu des Agniers car ces derniers suscitaient la terreur à cette époque. Silencieusement, entre 18 et 19 heures ils ouvrirent les tonneaux et jetèrent 342 caisses de thé par-dessus bord ». [5] Non seulement ils bloquèrent mais ils détruisirent, de vrais gauchistes.

Ces 60 bostoniens étaient donc encore plus minoritaires que les étudiants occupant les facs aujourd’hui, mais on peut être minoritaire et être dans le sens de l’Histoire, tel est le sens des Révolutions progressistes, qu’il ne faut pas confondre avec les révolutions conservatrices, pour ne pas dire réactionnaires.

Le blocage des résistants : En 1940, les résistants au nazisme et au régime de Vichy étaient aussi peu nombreux, une minorité agissante dont le premier but fut d’appeler à « l’insoumission » et à la Résistance. Puis organisé notamment dans les entreprises (C.G.T-P.C.F) et notamment à la S.N.C.F, ils se mirent à « bloquer » le système militaire nazi. Dans le même mouvement, au cœur de la nuit noire, ils élaborèrent un programme au titre lumineux « Les jours heureux » dont la portée visait justement à « débloquer » le vieux capitalisme des « rentiers de l’industrie  » qui pactisaient avec le régime : « Mieux vaut Hitler, que le front populaire ». Les « blocages » (déraillements des trains de chars allemands), permirent le succès du débarquement américain et plus tard ce rôle de la Résistance et des « blocages » opérés permirent à De Gaulle de pouvoir s’imposer comme chef de l’Etat légitime. Ce sont donc ces « blocages » qui permirent de « débloquer » la situation militaire et politique, permettant de reconstruire la France, sa sécurité sociale, son école publique, ses hôpitaux, ses Nationalisations et ses services publics. Les blocages et Résistances désormais soutenue par une immense majorité de la population, permirent de sortir du régime de Vichy. D’un coup, le Patronat devint silencieux, acceptant les nationalisations et la Planification.

Des mouvements sociaux : Ce sont les différents mouvements sociaux de « blocage » des productions par grève qui ont obligé le patronat à négocier et à signer des avancées sociales, « débloquant » de fait la situation immédiate et améliorant la situation de chacun…

  • Les mineurs bloqueurs : Ce sont les 1.300 grèves des mineurs de 1906, « Bloquant » la production des mines qui ont contribué à l’écriture du premier code du travail de 1910, « débloquant » ainsi les protections collectives.
  • Les grévistes bloqueurs de 1936 : En 1936, c’est le « blocage » des entreprises et de la production par les ouvriers en grève qui permirent d’obtenir des « conquis sociaux » et notamment de l’obtention des premiers « congés payés », dont désormais ouvriers, employés ou cadres bénéficient chaque année. Une fois de plus l’Histoire donne raison aux « bloqueurs »… véritables « débloqueurs de système ».
  • Les « bloqueurs » de Mai 1968 : Là encore il fallut que la « classe ouvrière organisée » bloque la production pour obtenir en un temps minimum des « conquis sociaux » d’une importance inégalée (30 % de hausse du SMIG, section syndicale d’entreprise, 3ème semaine de congés payés etc.).
  • Les bloqueurs du Larzac : Face au projet d’extension du camp militaire du Larzac, en 1971, les paysans s’opposèrent et bloquèrent le projet. Avec le recul historique ce blocage était justifié et a permis de « débloquer » un autre avenir [6].
  • Les bloqueurs de la Z.A.D : Face à un projet d’Aéroport indécent au vu des objectifs de CAP 21, les « bloqueurs de la Z.A.D » sont à l’avant-garde de l’humanité qui pense à demain.
  • Les bloqueurs à l’aune des rapports sociaux : Que l’on soit pour ou contre le gouvernement actuel et ses « réformes » le lecteur honnête ne peut contester cette articulation entre « blocages et débloquages de système ». Cette histoire est celle des rapports sociaux sous-jacents qui s’opposent frontalement à « l’histoire des jours qui passent »…

Le blocage médiatique : Les médias aujourd’hui, par leur pratique de répétition en boucle de la phraséologie du système contre les « bloqueurs cheminots » et « bloqueurs étudiants » (« usagers pris en otage », « galères des transports », « grèves qui coutent chers », « blocage des facs », « violence des manifestations »), contribuent au maintien du système bloquant. Mais quel est ce système qui bloque la société ?

Le capitalisme un système bloqué et à bout de souffle. Au-delà des mots utilisés (« modernité », « modernisation », « management », « entreprenariat », « mobilité », « nouveau monde » etc.) qui visent à masquer le réel, le capitalisme, est avant tout un « système bloqué et bloquant ». Arcbouté sur le défense de son privilège d’obtenir du profit par l’exploitation des autres, du fait de son rapport exclusif de propriété des moyens de production et d’échange, il refuse toute évolution sociale, visant à un meilleur partage des richesses et des ressources, expliquant par ailleurs ses crises financières, boursières et de suraccumulation, entraînant la paupérisation le chômage et la précarité du plus grand nombre et ses guerres inhérentes : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage » [7].

Celui-ci est de plus à bout de souffle, car dans un système technologique qui change (« Révolution informationnelle »), il veut nous faire revenir en arrière aux rapports sociaux du XVIII ème siècle (réforme sur le code du travail) et dont l’ubérisation est la matrice, là où « l’humanité qui marche », a besoin de « ruptures d’avenir » d’un progrès social mondialement partagé d’un « autre monde ».

Le capitalisme en tant que système ne peut donc en aucun cas permettre à la société de voir et de se projeter dans l’avenir, car « bloqué » sur son système de profit financier, primant le développement de la société et faisant des peuples,
de simples variables d’ajustement. Une nouvelle Révolution politique n’est de ce fait point à exclure et Mai 2018 a plus à voir avec 1789 qu’avec Mai 1968, du fait de ce blocage obscurantiste du « tout marchandise », application du « tout profit » appliqué au monde entier (« mondialisation »).

Penser et réfléchir / Ouverture :

 

Blocage ou déblocage ? Et l’on voit en définitive selon le regard historique que l’on porte, celui de l’instant donc du marché (« rencontre entre une offre et une demande fixant un prix ») ou une matrice historique sociale, celle renvoyant à une approche en termes de « lutte de classes » la réponse sera différente.

Dans tous les cas, cheminots et étudiants en bloquant, ont ce mérite démocratique, de nous obliger de penser et de réfléchir, car bloquer signifie arrêter le mouvement et nous octroie ainsi le temps de réfléchir.

La critique sur le fait qu’ils sont minoritaires ne tient pas au regard de l’Histoire. De tout temps les premiers bloqueurs ont toujours été minoritaires, mais ils portent en actes, la matérialisation du progrès social à venir d’un « autre monde » à enfanter.

Et si tout le monde se mettait à « bloquer » ce système, la réflexion serait d’autant plus profonde qu’elle pourrait déboucher, non sur un « nouveau monde » [8] idéologie du retour en arrière versus Macron, mais sur un …. « Autre monde » [9] celui qui depuis Spartacus brise les chaines des esclaves dans une démarche nécessairement éruptive et tremblante. Tel est le chemin de l’émancipation.

Pour les étudiants et cheminots bloqueurs, le 28 Avril 2018, Fabrice

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Les militants de Greenpeace à La Hague pour dénoncer le risque nucléaire 25 Janvier 2019

Publié le 26 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Nucléaire

 

Ce matin vendredi 25 janvier 2019 vers 10h30, des activistes de Greenpeace ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit du bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde, à l’usine Orano La Hague. Une nouvelle fois, nos activistes ont agi pour dénoncer le risque nucléaire lié à ces installations mal protégées et au bord de la saturation

VOIR LES IMAGES
Alors que nous tirons la sonnette d’alarme depuis des années, les réponses ne sont toujours pas à la hauteur des menaces qui pèsent sur la population française.

Après un survol du site, le drone a déclenché plusieurs fumigènes sur le toit d’une piscine d’entreposage de combustible irradié. Ce toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour empêcher un acte malveillant. Le fait que ce bâtiment, qui contient pourtant l’équivalent de plus de cent cœurs de réacteurs nucléaires, soit aussi vulnérable est extrêmement choquant.

Une commission d’enquête parlementaire a pourtant reconnu ces problèmes de sécurité et de saturation il y a plusieurs mois. Ses recommandations ne doivent pas rester lettre morte et doivent être suivies d’action de toute urgence.

Nous devons continuer ensemble de dénoncer ces risques qui concernent directement notre sécurité, en partageant le plus largement nos messages.

Merci de votre soutien ! 
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Michel Étiévent : « La Sécu a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante »

Publié le 25 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droits de l'homme, Liberté - Egalité - Fraternité, Santé, Services publics, Société

Michel Étiévent : « La Sécu a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante »

Avec Macron, la privatisation de la Sécu est en marche forcée : augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée), milliards d’euros “économisés” (et lits d’hôpitaux en moins), chasse aux fraudeurs, augmentation du forfait hospitalier… Pour comprendre pourquoi on devrait défendre la Sécurité sociale avec acharnement plutôt qu’accepter béatement sa destruction méticuleuse, nous revenons sur les conditions de sa création et son histoire avec Michel Étiévent – historien militant né dans la même maison que l’homme à l’origine de la Sécu – dans le numéro deux de notre revueConstruite envers et contre le Capital dans un pays ruiné par la guerre, la Sécurité sociale est probablement le service public qui a le plus changé la vie des Français au siècle dernier. 

Le Comptoir : Comment les gens se soignaient-ils en France avant la création de la Sécurité sociale en 1945 ?
 

Michel Étiévent : En 1938 en France, il y a sept millions de salariés. Cinq millions d’entre eux n’ont aucune protection sociale. Les deux millions restants ont de vagues assurances sociales. Celles-ci sont nées en 1930 et s’apparentent plutôt à de l’aumône. Certains ont aussi de vagues mutuelles mais elles sont épuisées à la moindre épidémie de grippe. La majorité des gens ne se soignent pas et attendent la mort. C’est l’insécurité totale du lendemain. Cinq millions de salariés n’ont pas de retraite non plus. La seule retraite à l’époque, c’est le cimetière. On imagine la rupture qu’apportât la Sécurité sociale en amenant simplement de la dignité. La Sécu, au final, ce n’est rien d’autre que le droit de vivre.

En 1945 en France, le taux de mortalité infantile est de 100 pour 1 000. Neuf ans après seulement l’institution de la Sécu, on passe à 30 pour 1 000. De 1915 à aujourd’hui, on a gagné près de trente années d’espérance de vie. On le doit essentiellement à la Sécu qui a apporté à tous la possibilité de se soigner et qui a mis à la disposition de tous les grands succès médicaux, comme la naissance de médicaments tels que la pénicilline, ou ceux pour soigner l’hépatite, qui ont pu sauver des vies.

« La Sécu, ce n’est rien d’autre que le droit de vivre. »

À la faveur de quoi le processus de création de la Sécurité sociale s’est-il enclenché ?

Après la guerre, le Conseil national de la résistance (CNR), un groupe de 18 jeunes résistants mené par Jean Moulin avant sa mort, a décidé d’en finir avec cette insécurité du lendemain. C’est l’idée de cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins. C’est le sens d’ailleurs de la première intervention d’Ambroise Croizat, ministre communiste de la Libération, à l’Assemblée nationale en 1945 : « Désormais, nous mettrons fin à l’insécurité du lendemain, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin, nous ferons de la retraite non plus l’antichambre de la mort mais une étape de la vie et nous ferons de la vie autre chose qu’une charge et un calvaire. » Du programme rédigé par le CNR naît la fameuse ordonnance du 4 octobre 1945 qui institue la Sécurité sociale.

Qui est Ambroise Croizat ?

Ambroise Croizat est un fils d’ouvrier, un fils de manœuvre, qui naît le 28 janvier 1901 à Notre-Dame-de-Briançon, en Savoie. Très vite, Antoine Croizat, son père, comprend que si on veut améliorer les conditions de vie extrêmement dures des travailleurs, il faut se bouger. Il lancera une grève en 1906. Ce sont les prémisses des revendications pour la protection sociale. Il s’agit de changer les rythmes, d’avoir des conditions de travail plus décentes et surtout d’obtenir une caisse de secours, l’ancêtre de la Sécu en fait, qui amènerait une couverture en cas de maladie ou d’accident de travail, puisqu’à l’époque, il n’y avait rien. Il se fera licencier pour ça. La famille va alors partir pour Ugine avant de rejoindre Lyon. Ouvrier depuis ses 13 ans, Ambroise va devenir un syndicaliste important de la CGT [Confédération générale du travail, NDLR]. Il adhérera au Parti communiste en 1920. En 1936, il est secrétaire de la fédération nationale CGT des métaux et il devient alors député de Paris. C’est le Front populaire. Dans les batailles menées à l’époque, c’est lui, avec d’autres, qui imposera les 40 heures, les congés payés, les conventions collectives.

Suite au pacte germano-soviétique d’août 1939, le PCF est dissous et ses militants incarcérés, dont les 36 députés communistes de l’Assemblée nationale. Croizat est ainsi arrêté et sera déporté au bagne d’Alger par Pétain. Il est libéré en 1943, après le débarquement anglo-américain sur les côtes algériennes et marocaines, et il rejoint le général de Gaulle dont le gouvernement provisoire est alors à Alger. Il fera ainsi partie de la commission consultative du premier gouvernement provisoire de la France, qui est en lien avec le CNR fondé la même année. Croizat est nommé président de la commission Travail par de Gaulle et il est chargé de préparer clandestinement la mise en œuvre du programme social du CNR.

Ambroise Croizat, au centre

En 1945, à la Libération, et suite au succès du Parti communiste aux élections législatives, il est nommé ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Il laissera un héritage social considérable : les retraites, les comités d’entreprise, la médecine du travail, le triplement du montant des allocations familiales, le doublement du congé maternité, la prévention dans l’entreprise, la reconnaissance des maladies professionnelles, et la mise en place de tous les statuts sociaux (de la fonction publique, des mineurs, d’électricien-gazier, etc.) avec Marcel Paul. Croizat a permis aux travailleurs d’avoir un rôle social, avec la création des comités d’entreprise notamment, dans la gestion et l’avenir de leur profession. Il va le payer très cher puisqu’il va mourir très jeune, en 1951. Il a 50 ans. Un million de personnes suivent le cortège dans les rues de Paris lors de son enterrement. C’est un enterrement à la Victor Hugo. Il n’y en a pas eu beaucoup. Les gens lui ont rendu hommage.

J’imagine qu’Ambroise Croizat n’a pas mené cet immense chantier seul. Sur le terrain, qui a bâti la Sécu ?

La Sécu va être bâtie par le peuple français, par un petit groupe de militants de base, essentiellement issus de la CGT en fait. Ces mêmes militants géraient la Sécu. La CGT avait d’ailleurs la majorité dans les conseils d’administration des caisses où 75 % des sièges étaient réservés aux travailleurs syndiqués et 25 % aux patrons. Ce sont donc des ouvriers comme Jolfred Fregonara, qui apparaît dans le film La Sociale, qui ont bâti en un temps très court la Sécu. On dit souvent que ça a pris 18 mois parce que ça correspond au temps qu’Ambroise Croizat, qui avait la maîtrise d’œuvre de ce chantier, est resté au gouvernement, mais en fait la création des caisses a eu lieu du 22 mai 1946 à août 1946. C’est un travail considérable. Ces militants vont construire 138 caisses de Sécu et 113 caisses d’allocations familiales, qui vont complètement changer la vie des gens. Il faut imaginer que les caisses de l’époque, c’est parfois une baraque en planches, parfois un wagon aménagé dans une gare, c’est un petite pièce ici ou là où des bénévoles, ramassent les feuilles de Sécu, payent les gens, etc.

On comprend l’enthousiasme indescriptible dans lequel ces militants ont bâti la Sécu, hors de leur temps de travail, pendant leur temps de congé et de manière totalement bénévole. Ils ont bouleversé la vie des Français en un temps très court, dans un pays totalement ruiné.

Au moment de la création de la Sécu, quelles ont été les résistances ?

Immédiatement, dès l’apparition de l’ordonnance d’octobre 1945 instituant la création de la Sécu, des défiances sont apparues. Elles viennent, naturellement, d’abord des patrons qui n’en veulent pas puisqu’il faut payer des cotisations sociales. Ensuite, ça vient de syndicats minoritaires, comme la CFTC [Confédération française des travailleurs chrétiens, NDLR], qui voulaient revenir aux anciennes caisses. Les oppositions proviennent évidemment des mutuelles dont la Sécu prend alors les biens puisque c’est elle qui va désormais tout gérer. Ça vient aussi des médecins, notamment du syndicat des médecins libéraux, qui s’opposent tout de suite à la Sécu parce qu’elle fixe leurs honoraires. Ils supportaient par ailleurs difficilement que la Sécu soit gérée par des ouvriers, qui plus est par des ouvriers de la CGT. Les assurances privées ont également lutté contre la Sécu, on comprend pourquoi. La droite française s’est battue farouchement bien qu’elle se refusait à le faire ouvertement puisque le rapport de force était contre elle. C’est d’ailleurs ce rapport de force au moment de la Libération qui a permis à la Sécu d’être mise en place : les cinq millions d’adhérents à la CGT, les 29 % d’adhérents au Parti communiste et les classes ouvrières sont sortis grandis de leur résistance alors que le patronat était totalement mouillé par la collaboration. Ce dernier pouvait difficilement dire quelque chose.

« Cotiser selon ses moyens et de recevoir selon ses besoins.« 

Quels sont les principes qui ont orienté la création de la Sécurité sociale ?
Illustration d’Héloïse Goude pour La Revue du Comptoir (n°2)

Il y en a quatre et ils ont tous été volés aujourd’hui.

Le premier, c’est l’unicité : dans une seule caisse, au plus proche des habitants, par département, on va grouper tous les risques sociaux (maladie, vieillesse, maternité). De la naissance jusqu’au décès, les gens peuvent disposer de tous leurs droits sur place et au même endroit.

Le deuxième grand principe au moment de la fondation de la Sécu, c’est celui de l’universalité. On le doit principalement à Croizat. Tout le monde sera soigné. Ceux qui ne le veulent pas, c’est parce qu’ils l’ont refusé, comme les fonctionnaires ou les cheminots qui ont décidé d’avoir leurs propres caisses.

Le troisième, et il constitue l’exception française, c’est la solidarité. La Sécu est financée essentiellement par la cotisation sociale par répartition et par solidarité, qu’on soit bien portant ou malade, vieux ou jeune, actif ou non actif. Ce qui est formidable dans la cotisation sociale, contrairement à l’impôt, c’est qu’elle va directement du cotisant au bien-être des gens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle aujourd’hui, on voudrait supprimer les cotisations sociales, parce que cet argent ne passe par aucun actionnaire, aucune banque, il va directement aux gens qui en ont besoin.

Le dernier pilier de la Sécu, qui est à imputer à Croizat aussi, c’est la démocratie. Si on veut permettre l’accès au droit de la santé pour tous, il faut que l’institution soit gérée par les intéressés eux-mêmes. C’est l’idée des conseils d’administration à majorité ouvrière.

Comment la Sécurité sociale a-t-elle évolué depuis ?

Dès 1947, les mutuelles qui géraient certaines des anciennes caisses sont arrivées à imposer leur existence grâce au retour de la droite au pouvoir après l’expérience gaullo-communiste de 1945-47. Et puis, la même année, les Américains vont s’en mêler en proposant le plan Marshall, c’est-à-dire en offrant une aide financière colossale à condition qu’on arrête l’invention sociale. Les communistes sont alors évincés du gouvernement. Au même moment, la classe ouvrière va se diviser, notamment avec l’invention de FO [Force ouvrière, NDLR], qui est d’ailleurs directement le fruit de la CIA1 [Central intelligence agency, les renseignements américains, NDLR]. Elle est destinée à casser l’unité ouvrière de manière à ce que les caisses n’appartiennent plus entièrement à la CGT. Ça a notamment été reconnu par George Meany, le chef des syndicats américains, qui a financé FOi. Cette époque correspond aussi au début de la Guerre froide, où une répression formidable est menée contre les communistes mais aussi contre les syndicalistes – les grandes grèves de 1947 seront d’ailleurs durement réprimées.

Ce mouvement s’est amplifié avec les années puisque dès 1953, les premières vraies batailles contre la Sécu apparaissent. On essaye d’abord de miner la retraite des fonctionnaires. Puis, en 1959, on va essayer d’imposer ce qu’on appelle les franchises, c’est-à-dire que les gens ne seront remboursés qu’à partir d’une certaine somme dépensée en soins médicaux, à l’époque c’était 3 000 francs. L’opposition a été si forte qu’elles n’ont pas pu être mises en place.

En 1958, c’est la première attaque forte contre la Sécu par le général de Gaulle, pourtant porteur de l’idée en 1945 quoiqu’elle lui ait été imposée par le rapport de force. Les directeurs de caisses seront dès lors nommés et non plus élus. Puis, il revient sur l’idée même de Sécurité sociale en imposant les ordonnances Jeanneney d’août 1967. Celles-ci imposent le contrôle préalable des budgets et le paritarisme, supprimant ainsi la gestion de la Sécu par les travailleurs puisque 50 % des sièges du conseil d’administration passent alors aux mains des patrons, laissant 50 % aux ouvriers. Il suffira alors d’un syndicat patronal minoritaire (mais unique) pour faire basculer la gestion vers le patronat. De Gaulle casse aussi la Sécu en plusieurs branches : auparavant tout était lié, les accidents de travail, la maternité, la maladie, la vieillesse. C’est comme un saucisson, quand on le coupe c’est plus facile de le manger. Le principe de solidarité est supprimé.

« Aujourd’hui, alors que la France est la 5e puissance du monde, 32 % des Français hésitent ou renoncent à se soigner pour des raisons financières. »

Et puis, il y aura toute une succession d’attaques. Avec le plan Barre, l’État commence à vouloir faire des économies sur la Sécu. Le ticket modérateur – le reste à charge pour l’assuré – était très mince sous Croizat et, dès lors, il ne cessera plus d’augmenter sous tous les gouvernements successifs dans le sillage de la privatisation rampante de la Sécu via le contrôle de l’État. Rocard impose ensuite la CSG (Contribution sociale généralisée), qui est un impôt et plus du tout une cotisation sociale prélevée sur le salaire. Georgina Dufoix va essayer d’imposer des franchises dans les années 1980. Et l’ensemble des plans Juppé, Raffarin, Chirac vont allonger la durée de travail et de cotisation. Et ça continue jusqu’à aujourd’hui avec l’ANI (Accord national inter-professionnel) de 2013 que la CGT n’a pas signé mais que la CFDT [Confédération française démocratique du travail, NDLR] a avalisé. Celui-ci impose une mutualité dans l’entreprise et constitue une rupture d’égalité puisque tout le monde n’est pas concerné, mais uniquement ceux qui travaillent (vieux, chômeurs et précaires ne l’ont pas). La mutuelle est au choix du patron. L’ANI impose aussi une rupture de confidentialité dans la mesure où les patrons peuvent potentiellement connaître le profil pathologique de leurs employés. Tout ça participe à privatiser la Sécu.

 

 

Il ne faut pas oublier que la Sécu a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante. Aujourd’hui, alors que la France est la 5e puissance du monde, 32 % des Français hésitent ou renoncent à se soigner pour des raisons financières [chiffres Insee de 2007, NDLR]. Tout ça est imposé par les réductions budgétaires décidées par l’État et votées par les députés. Si on voulait en finir avec le “problème” du “trou” de la Sécu, pourtant, on le pourrait. Celui-ci est de 10 milliards d’euros et dû au fait qu’il y a de moins en moins de recettes. Ceci est notamment imputable à la baisse de l’emploi : alors que plus de trois millions de personnes ont été mises au chômage, 100 000 emplois en plus en France correspondraient à deux milliards de plus dans les caisses de la Sécu. Aujourd’hui, il y a 40 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales pour le patronat, obtenus par le chantage à l’emploi. Il y a 20 milliards de fraude aux cotisations, principalement obtenues par le travail au noir. Il y a 80 milliards d’évasion fiscale. Enfin, il y a 312 milliards d’euros de revenus financiers en France qui ne sont soumis à aucune cotisation sociale. L’État vient d’employer 270 personnes pour courir après les chômeurs. Est-ce qu’on ne pourrait pas plutôt employer ces gens-là pour courir après l’évasion fiscale, c’est-à-dire après les gens qui ne payent pas de cotisations ?

Le problème du prix des médicaments est scandaleux par ailleurs : un traitement pour l’hépatite C aujourd’hui coûte 100 dollars à la fabrication et est vendu 48 000 euros à la Sécu. On pourrait très bien créer un Pôle public du médicament avec des médecins et des usagers qui géreraient tout ça. Un autre moyen “d’économiser” serait de faire enfin de la prévention : par exemple, on connaît la toxicité de l’amiante depuis 1967 mais il a fallu attendre 1997 pour l’interdire. Entre temps c’est 30 000 morts et on en annonce 100 000 nouveaux. Il y aurait beaucoup de choses à faire avant de vouloir supprimer la Sécu. Il faudrait seulement un peu de courage politique. Et c’était la vertu cardinale de certains de nos représentants au moment de la Libération : ils plaçaient l’humain au centre de tout leur champ politique. Ce n’était pas les banques qu’ils voulaient sauver, c’était l’homme.

Note :

1 George Meany a déclaré peu après “l’opération” au club de presse de Washington : « Je suis fier de vous dire, parce que nous pouvons nous permettre de le révéler maintenant, que c’est avec l’argent des ouvriers de Detroit et d’ailleurs qu’il nous a été possible d’opérer la scission très importante pour nous dans la CGT, en créant le syndicat ami Force ouvrière. »(cité dans E… comme espionnage, de Nicolas Fournier et Edmond Legrand, éditions Alain Moreau, 1978).

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Nouveau rapport d’Attac : « Les grandes entreprises françaises : un impact désastreux pour la société et la planète ! »

Publié le 20 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Dictature des multinationales et du MEDEF, Politique

samedi 19 janvier 2019, par Attac France, Observatoire des multinationales

Attac France, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, publie ce rapport qui synthétise le véritable bilan des entreprises du CAC 40 en matière de justice sociale, justice écologique et justice fiscale.

A l’occasion du Forum économique mondial de Davos 2019 et de la deuxième édition du « Choose France summit », Attac France fait une série de propositions concrètes lesquelles, si elles étaient mises en œuvre par les pouvoirs publics, contribueraient à répondre aux exigences de justice sociale, fiscale et climatique, aujourd’hui portées par la majorité de la population.

Dans ce rapport il est révélé qu’entre 2010 et 2017 : les impôts versés par les entreprises du CAC 40 ont baissé de 6,4 % en valeur absolue, alors que leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 % et les dividendes versés aux actionnaires de 44 % en valeur absolue également sur la même période, tandis que leurs effectifs en France ont baissé de 20 %.

  • Quelle justice sociale alors que les profits des grandes entreprises françaises, les dividendes et les rémunérations des hauts dirigeants s’envolent quand les effectifs mondiaux stagnent et qu’ils diminuent fortement en France ?
  • Quelle justice climatique alors que les émissions de CO2 des sites les plus polluants du pays ont augmenté de 5 % en 2017 et que ces émissions, notamment issues d’entreprises du CAC 40, échappent largement à la fiscalité carbone ?
  • Quelle justice fiscale alors que les entreprises du CAC 40 ont plus de 2 500 filiales dans les paradis fiscaux et payent moins d’impôts aujourd’hui qu’en 2010 ?

Pour afficher le rapport en « plein écran », cliquez sur ce lien.

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Granville le 2 février Salle St Nicolas 20h : Nous voulons des coquelicots

Publié le 19 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces, Environnement

 

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A PROPOS DU GRAND DEBAT : NON A LA STIGMATISATION

Publié le 19 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droits de l'homme, Jupiter, Liberté - Egalité - Fraternité, Politique

 

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Grand débat : propositions fiscales % d'attac

Publié le 18 Janvier 2019 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Justice, Fiscalité

 

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