L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Agnès qui ne connaitra pas Granville…un peu quand même !
Quelle grande tristesse en apprenant ce vendredi la mort d’Agnès Varda, notre grand-mère de cinéma restée si jeune jusqu’à ses 90 printemps !
Elle avait décliné l’invitation de Ciné Débat Granville, il y a un an et demi, car elle ne voulait pas présenter « Visages villages » en dehors de la présence de JR son coréalisateur.
Elle nous avait fait le cadeau d’un message téléphonique où elle disait beaucoup et l’essentiel de ce qui faisait sa démarche artistique. Elle nous disait qu’elle n’avait fait que passer à Granville pour aller tourner…à Chausey.
En plus de cette belle soirée, qui s’inscrivait dans le festival photo « L’œil ouvert » (elle était aussi une immense photographe), nous lui devions une séance émouvante lors de la première édition de notre festival « Toutes Toiles dehors » avec son film « Les glaneurs et la glaneuse ».
Alors que les abeilles disparaissent à un rythme particulièrement inquétant, nous vous proposons d'agir concrètement en créant une "zone de BZZZ". En semant des graines mellifères, agissez pour les insectes pollinisateurs.
// Les abeilles et insectes disparaissent, nous devons agir !
Les écosystèmes s'effondrent, il y a urgence :
chaque année en France, ce sont près de 300 000 ruches qui disparaissent.
plus de trois quarts des insectes volants ont disparu en à peine 30 ans !
En 2017 et 2018, nous avons été plus de 10 000 à créer une "Zone de BZZZ" - des espaces de protection pour les abeilles et insectes pollinisateurs - en semant des millions de graines mellifères.
Par ce geste, nous avons :
agi concrètement pour offrir une zone refuge aux abeilles et insectes pollinisateurs particulièrement sensibles aux effets des pesticides ;
rendu possible les actions engagées par Agir pour l'Environnement contre les pesticides ;
pris du plaisir en admirant un jarin ou un bacon fleuri et bourdonnant.
En 2019, nous espérons être encore plus nombreux !
// ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
Commandez dès présent des sachets de 5, 25 ou 50 grammes de graines mellifères sélectionnées par nos amis de "La semence bio".
Les variétés sélectionnées sont nectarifères et pollinifères et elles permettent de maintenir une floraison du printemps à l’automne. Chaque sachet de graines contient entre 1 000 et 10 000 graines, couvre une surface entre 1 à 10 m² selon son poids et contient des graines de : phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, serradelle, souci officinal, cameline cultivé, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, mauve des bois.
// Mode d'emploi
Les graines sont à semer de mai à juillet, après avoir gratté légèrement le sol puis en arrosant correctement en cas de coup de chaud. Ensuite… laissez pousser et ouvrez bien les yeux pour admirer le foisonnement d’une biodiversité qui ne demande qu’à s’exprimer.
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
Stéphen, Martin, Benjamin, Magali, Mathias, Marie-Laure, Céline, Michèle, Manon et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
Publié le 19 Mars 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansPolitique, Jupiter
Ce qui s’est passé sur les Champs-Élysées dépasse les Gilets Jaunes. Le black bloc met en scène une violence spectaculaire, mais n’exprime aucune revendication. Si les « blacks blocks » ont pu agir aussi brutalement samedi, c’est d’abord parce qu’ils étaient très nombreux. Selon le ministère de l’Intérieur, 1.500 individus ultra-violents avaient infiltré la manifestation et s’étaient dissimulés au sein de milliers de « gilets jaunes ».
A cinq jours de la fin officielle du grand débat national, La République en marche a mis dimanche sur la table ses propositions, dont l'instauration d'un jour de travail supplémentaire pour financer la dépendance, mais les premières réponses de l'exécutif attendront avril. Avant le coup de sifflet final programmé vendredi, le parti présidentiel, qui veut être "l'aiguillon de la majorité" selon son patron Stanislas Guerini, a mis en exergue ses contributions lors d'un meeting devant environ 600 sympathisants - et une poignée de "gilets jaunes" - à Chartres.
LREM, qui avait dévoilé dès samedi certaines de ses pistes, a complété le panel, issu de 3.500 contributions en ligne et de 50 auditions, au sein de quatre groupes de travail. M. Guerini a ainsi évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance, à l'image de la journée de solidarité instaurée en 2004. "C'est un vrai débat de société que nous lançons aujourd'hui", a souligné le délégué général devant la presse.
Parmi les autres mesures avancées dimanche, le plafonnement de l'indemnisation du chômage, "peut-être à 5.000 euros" selon la députée Bénédicte Peyrol, et encore la taxation des produits non démontables et non réparables. Samedi, M. Guerini avait ouvert la porte à une réindexation des retraites, alors que le gouvernement avait décidé de limiter à 0,3% la revalorisation des pensions en 2019, bien en-deçà de l'inflation.
Cette mesure a été accueillie avec sarcasme dimanche par la cheffe de file des députés socialistes Valérie Rabault, qui a souligné sur Twitter qu'un recours de son groupe devant le Conseil constitutionnel avait déjà annulé cette "non-revalorisation" pour 2020. Autre contribution : le n°1 LREM avait évoqué des "propositions de loi citoyennes". "Dès qu'un sujet mobilise un certain seuil de citoyens, un million par exemple, un projet de loi est élaboré par une conférence de consensus de citoyens tirés au sort, avant d'être examiné par l'Assemblée", a précisé M. Guerini au Parisien.
Le mouvement propose également "une meilleure prise en compte du vote blanc" ou encore un "alourdissement de l'impôt sur la fortune immobilière", qui a remplacé l'ISF. Cette restitution des "marcheurs" ouvre le temps prochain des synthèses des consultations menées depuis la mi-janvier. Une "dizaine de ministres" devaient se réunir en parallèle dimanche autour d'Edouard Philippe pour "une réunion de travail et un point d'étape et de calendrier, avant le lancement d'une nouvelle phase", a indiqué Matignon à l'AFP.
La biodiversité est en péril, mais les haies et le bocage continuent de disparaître.
L’agriculture productiviste s’industrialise de plus en plus et consomme toujours plus de pesticides.
Nous ne cessons d’alerter sur ce blog sur les atteintes à la biodiversité.
Depuis des années nombre d’associations environnementales dénoncent les exactions commises par les élus, par les promoteurs, par les agriculteurs productivistes, par les industriels et malheureusement par des citoyens.
La sixième extinction qui est en chemin est strictement du fait de l’être humain.
Il faut réveiller les consciences et inverser l’ordre des choses en commençant par faire pression sur les décideurs partout, mais surtout sur nos lieux de vies, pour stopper de toute urgence :
- les coupes à blanc des haies bocagères précédent souvent l’arasement des talus à l’exception de celles qui font l’objet d’un plan réfléchi de gestion pour du bois de chauffage ou du bois d’œuvre.
- l’artificialisation des espaces naturels, agricoles et forestiers.
- le retournement des prairies pour développer la culture du maïs pour nourrir des herbivores en stabulation courte faisant passer leur consommation d’eau de 15 litres/jour (au pré) à 105/110 litres/jour à l’étable.
Eh bien au lieu de cela les élus consomment sans modération la terre nourricière pour les zones d’activité (St Plancher) la deux fois deux voies entre Granville et Avranches, qui de surcroît a généré sur le secteur de SARTILLY BAIE BOCAGE des opérations de remembrement aux effets dévastateurs.
Les photos qui suivent vous en donnent un aperçu, elles sont datées, donc nous surveilleront l’évolution sur le terrain, car les témoins de bornes laissent augurer des modifications soit par élargissement de chemins pour le passage des engins agricoles, soit l’arasement afin de générer des grandes parcelles de culture (Maïs).
Tout ce désastre est quand même le résultat de décisions d’Élus LOCAUX (Conseil départemental, Communauté de Communes de Granville Terre et Mer, Communauté de communes d’Avranches, Municipalités) qui consomment sans compter des terres agricoles, perdues à jamais et surtout non compensables, malgré les dires de Monsieur Blanchet.
A chaque projet, aucune alternative n’est proposée, aucun inventaire des friches immobilières ou industrielles, aucune situation sur le remplissage des zones d’activité en cours, malgré les demandes associatives !
Les élus restent muets lorsque des associations osent les interpeller , les questionner.
De son côté le gouvernement les appuie fortement en proposant de supprimer les enquêtes publiques se contentant d’une consultation par Internet, dont il se fiche éperdument des réponses, surtout si elles sont hostiles. Il suffit d’aller sur les sites de consultation des ministères pour avoir une idée de la fausse démocratie antichambre de la dictature.
Heureusement La Normandie ne fait pas partie des zones testées !
Le plan pour la biodiversité publié par Nicolas Hulot le 3 juillet 2018 circule dans les Directions Départementales des Territoires prévoyant ZERO ARTIFICIALISATION de terres agricoles, naturelles ou forestières.
Précision que le plan pour la biodiversité renouvelle l’objectif de lutte contre l’artificialisation des sols inscrit dans la loi depuis le Grenelle de l’Environnement en stipulant que toute nouvelle artificialisation devrait être compensée par une re naturation d’espaces artificialisés non utilisés.
En conséquence on ne peut que constater que rien de tout cela n’a été produit et envisagé par les élus de GTM à qui nous avons demandé des inventaires tant des friches industrielles que de l’état de remplissage des ZAC existantes sans répondre.
Les élus régionaux, départementaux ou locaux l’ignorent totalement, c’est consternant et irresponsable tant vis à vis de la biodiversité que des générations futures.