L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 31 Juillet 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansJustice
Le rapport de l’IGPN dédouane – en grande partie – les forces de police présentes sur le quai Wilson dans la nuit du 21 au 22 juin dernier lors de la Fête de la musique. La synthèse conclut en effet qu’aucun lien ne permet « d’établir un lien direct entre l’intervention des forces de l’ordre et la disparition de M. Steve Maia Caniço vers 4h le même jour dans le même secteur. » Le rapport ajoute que l’usage de la force « était justifié et n’est pas apparu disproportionné », à l’exception de coups de matraque qui ont été portés sur une personne au sol. Du reste, le déroulé de la soirée est le même que celui décrit auparavant par la presse.
Source : LCI
Contre l’intérêt général et le climat, les députés de la majorité votent pour la ratification du CETA
Par 266 voix pour et 213 contre, les députés ont approuvé, ce mardi 23 juillet, la ratification du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada (CETA).
Greta Thunberg : les violentes charges contre sa venue à l’Assemblée
Qui a voté quoi ?
Vérifiez et interpellez votre député sur son vote sur le CETA
Vous avez été des dizaines de milliers à envoyer plus de 375 000 messages aux député(e)spour appeler les députés à voter contre la ratification du CETA.
Malheureusement, 266 d'entre eux ont voté "Pour", et seulement 213 ont voté contre. Plus de 70 autres se sont abstenus et une bonne trentaine d'entre eux étaient absents.
Pour que chacun(e) puisse savoir ce que son député a voté, en toute transparence, nous mettons à votre disposition unfichier donnant le vote de chaque député, avec des informations (groupe politique, adresse électronique, téléphone à l'Assemblée, compte twitter) qui permettent à celles et ceux qui le souhaitent de pouvoir les interroger sur leurs votes.
Le fichier permet également de savoir ce qu'ont voté les 160 députés membres du groupe "Accélérons la transition", à l'origine de l'invitation de Greta Thunberg et des jeunes mobilisés pour le climat.
Quelques données :
25% des députés En Marche n'ont pas voté Pour ;
par contre, sur les 160 députés du groupe "Accélérons la transition", moins de 25% se sont opposés au CETA, pourtant jugé non climato-compatible par les experts
123 députés de ce même groupe "Accélérons la transition" ont donc laissé passer le CETA en votant pour ou en s'abstenant ;
si seulement la moitié de ces 123 s'étaient opposés au CETA au nom de l'urgence climatique, le CETA n'aurait pas été adopté.
Violences policières : un mort par mois, en silence
Trois ans qu’Adama Traoré est mort. Trois ans que ses proches demandent la justice, la vérité. Samedi 20 juillet, une troisième marche est organisée à Beaumont-sur-Oise, à 14h30 au départ de la gare de Persan-Beaumont. Dans notre trimestriel du printemps 2017, nous avions publié l’article qui suit. D’une terrible actualité.
5 novembre 2016, Paris. Plusieurs centaines de personnes marchent, au départ de la place du Châtelet, laissant ainsi le Palais de Justice dans leur dos pour aller vers la place de la République. Tout un symbole. Des Noirs, des Arabes, des Blancs. Deux mondes cohabitent pour la mémoire d’Adama Traoré. Les uns protestent contre un racisme assassin, une justice sourde et muette. Les autres, antifascistes, témoignent de leur opposition face à un « État policier ». Ils n’ont pas les mêmes codes, mais ce jour-là, un même élan les pousse. Boulevard Saint-Martin, le cortège s’arrête. De longues minutes à égrener au porte-voix les très nombreux noms de ceux qui sont morts sous les coups de la police. Entre chaque nom, la foule scande : « On n’oublie pas, on ne pardonne pas ». L’écho laisse place au silence. Zyed, Bouna, Malik Oussekine, Rémi Fraisse, Adama Traoré, mais aussi des dizaines d’inconnus. La liste n’en finit plus. Et pour cause, en France, on estime les victimes des « gardiens de la paix » entre huit et quinze morts par an.
Données cachées
Si l’on ne dispose que des données de quelques médias, associations ou collectifs, de Basta ! à l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) en passant par Urgence notre police assassine, c’est que le ministère de l’Intérieur refuse de fournir des chiffres officiels. Pour Aline Daillère, responsable des programmes France à l’ACAT, la situation est très claire : « Si l’Intérieur ne publie pas ces chiffres, c’est par manque de volonté politique. Ces chiffres existent, mais on nous dit qu’on ne les a pas, ce qui paraît invraisemblable ». Le secrétaire général de la CGT-Police Alexandre Langlois [1] confirme : « L’Intérieur ne communique sur rien. On n’arrive même pas à savoir le nombre de suicides dans la police ». Alors, ce qu’Aline Daillère craint par-dessus tout, c’est que sans données officielles, « les gens n’y croient pas. Et comme les médias n’en parlent pas, ça n’existe pas ».
Publié le 21 Juillet 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansEnvironnement
Alors que nous fêtons les 50 ans de la mission Apollo 11 et du premier pas de l’Homme sur la Lune, nous franchissons en 2019 le début d’une nouvelle ère pour la conquête spatiale.
Dessin de Mutio pour Urtikan.net
Où est Steve ? Il y a plus de vingt jours que Steve Maia Caniço, 24 ans, participant à une soirée techno violemment dispersée par la police sur les bords de Loire à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin, n’a plus donné signe de vie. En trois semaines, l’espoir s’est amenuisé de retrouver le jeune homme en même temps qu’un épais silence politique s’est installé autour de l’affaire
Dessin de Cambon pour Urtikan.net
Le collectif "Il est encore temps Granville" (cf ci dessous) envisage une mobilisation début Septembre autour des projets d'urbanisation de la région granvillaise (Projet de la Clémentière / ZAC de St Planchers / 4 voies Granville-Avranches).
Pour approfondir nos connaissances sur ces sujets, une réunion est organisée à l'Agora Salle Santorin le Vendredi 19 Juillet à 20h. Elle sera animée par Alain Hirshauer (Granville Environnement) et Marcel Jacquot (Il est encore temps), diaporama à l'appui.
Vous y êtes les bienvenus !
Isabelle
Qu’est ce que le collectif “il est encore temps” Granville Terre et Mer” ?
Le collectif regroupe des associations, des entreprises et des habitants qui sont soucieux de proposer des alternatives pour limiter le réchauffement climatique et de contribuer à un avenir possible pour nos enfants;
La volonté est de contribuer à amener le territoire à la transition écologique.
Le collectif n’a pas d’existence juridique propre. Il ne fait pas à la place des associations. Il a vocation a donner du poids et être rassembleur.
Quels sont les objectifs du collectif ?
- faire du lien entre les initiatives qui œuvrent en faveur de la transition pour les faciliter et les amplifier
L’Éducation nationale prévoit la fermeture de plusieurs centaines d’écoles en zone rurale à la rentrée prochaine, pour concentrer les élèves dans de grands établissements, et pour réaffecter des professeurs en ville, dans les zones prioritaires où le gouvernement a promis des classes de douze élèves pour les CP et CE1.
Aider les enfants des ZEP en difficulté est un objectif louable, mais doit-il se faire au détriment de nos enfants, dont le seul tort est de vivre à la campagne ? La dynamisation des territoires reculés est également un objectif politique : elle ne se fera pas sans écoles – aucune famille ne viendrait s’installer dans un désert scolaire !
Rejoignez la pétition au ministre de l’Éducation, pour qu’il stoppe cette vague de fermetures de classes : "Non aux déserts scolaires !"
Ce sont encore 400 écoles qui vont disparaître à la rentrée prochaine !
Une fois de plus, ce sont les classes rurales qui vont être sacrifiées. Rien que dans la Somme, il y a 30 écoles qui vont fermer !
Dans certains endroits, les enfants seront obligés de faire bien plus d’une heure de bus pour aller à l’école tous les matins, parce que leur classe aura été supprimée et "fusionnée" avec une école lointaine.
Dans la presse, on annonce clairement "la fin des petites écoles de campagne" !
L’année dernière, 808 classes avaient déjà fermé dans les zones rurales.
Si l’on reste sans réagir, ce sera de pire en pire : de véritables déserts scolaires sont en train de se mettre en place, qui vont enclaver encore plus les territoires les plus reculés : des successions de villages, des zones entières, sans un enfant, faute d’école. Les familles qui restaient jusque-là vont déserter ces endroits pour s’agglutiner près des villes.
Alors quoi, doit-on tous aller vivre en ville pour que les enfants aient accès à un service public d’éducation décent ? Les agriculteurs doivent-ils obligatoirement choisir entre abandonner leur métier et aller en ville, ou rester à la campagne et envoyer leurs enfants en internat ?
Ceux qui habitent des petites villes et des villages y sont attachés. La plupart y ont leurs racines, d’autres sont venus y trouver la qualité de vie qui leur convient. Ils font vivre le tissu économique local, ils entreprennent, ils paient leur part d’impôts, et ce qu’ils demandent est simple : un peu de respect pour leur famille, et qu’on permette à leurs enfants d’être scolarisés dans des conditions acceptables.
Et qu’on arrête cette vague de fermetures délirante, où on supprime des classes à la campagne sous prétexte qu’il n’y a que vingt élèves, pour pouvoir permettre à d’autres d’être douze !
Qu’on ne nous dise pas que c’est une question de budget : un rapport du ministère de l’Éducation nationale montre que la part du personnel "non enseignant" (administration, personnel du ministère, des rectorats…), sur ses 1,1 million d’agents, atteint près de 20 %, pour un tiers de l’enveloppe salaires !
Ces dépenses généreuses mais superflues pourraient être réaffectées dans l’embauche de réels professeurs, et on pourrait ainsi garantir à nos enfants une école décente, sans augmenter d’un centime le budget de l’Éducation nationale.
En juillet 2017, le président de la République avait promis qu’il "n’y aura[it] plus de fermetures de classes dans les écoles primaires" des territoires "les plus ruraux".
Il faut faire pression pour que cette promesse soit tenue : rejoignez la pétition au ministre de l’Éducation !
Après avoir signé la pétition, s’il vous plaît, transférez ce message à vos amis, pour leur demander de rejoindre à leur tour la mobilisation : faites-leur savoir que 400 écoles vont fermer, et que ce sera encore pire en restant sans rien faire.
Et ensuite, n’hésitez pas à partager la pétition sur vos réseaux sociaux :
https://www.citizaction.fr/petition/non-aux-deserts-scolaires/
Publié le 3 Juillet 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
Mort à l’âge de 86 ans, Mordillo avait mis au point un humour universel, accessible à tous, hermétique au bouillonnement du monde extérieur.
Dessin deDeligne pour Urtikan.net