L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Rinaldi, policier italien de grande expérience, est envoyé par son gouvernement en Libye afin de négocier le maintien des migrants sur le sol africain. Sur place, il se heurte à la complexité des rapports tribaux libyens et à la puissance des trafiquants exploitant la détresse des réfugiés.
Au cours de son enquête, il rencontre dans un centre de rétention, Swada, une jeune somalienne qui le supplie de l’aider. Habituellement froid et méthodique, Rinaldi va devoir faire un choix douloureux entre sa conscience et la raison d’État : est-il possible de renverser l’ordre des choses ?
Publié le 4 Octobre 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansEnfumage, Jupiter
Le président de la République joue gros en montant au front sur la réforme des retraites. A Rodez, il veut renouer avec la France profonde. Faire du Chirac ?
C’est dire si Emmanuel Macron tient à ce rendez-vous qui avait été repoussé suite à la mort de Jacques Chirac.....Emmanuel Macron a choisi de se rendre à Rodez pour défendre la future réforme des retraites.
Le revoilà donc dans son rôle favori, de batteur d’estrade, d’animateur de salle. Les mauvaises langues diront de bonimenteur, au sens où l’entendait Blaise Cendrars, c’est-à-dire « l’homme qui argumente habilement pour vendre sa marchandise ». Emmanuel Macron, à Rodez, joue donc les prolongations du Grand Débat national. L’exercice le ravit.
Problème : si la « marchandise » qu’il doit vendre n’est pas encore avariée, elle sent déjà le roussi. Elle a des relents de catastrophe annoncée. L’affaire de la réforme « révolutionnaire » des retraites, si belle sur le papier, si universelle, si juste, si égalitaire vue de loin apparaît, examinée à la loupe, de plus en plus pour les Français comme un attrape-nigaud, un trompe-l’œil. Comment, alors que le très sioux Jean-Paul Delevoye, désormais membre du gouvernement, négocie avec les partenaires sociaux depuis deux ans, en est-on arrivé à un tel degré d’incompréhension dans l’opinion ?
Comme pour la catastrophe industrielle de Rouen, on retrouve les mêmes ingrédients d’une gouvernance hasardeuse, d’interventions erratiques et désordonnées de ministres dont les éléments de langage paraissent flottants, marqués d’une forme d’amateurisme, d’impréparation. Combien de membres du gouvernement sont-ils intervenus sur le dossier des retraites ? Pas loin d’une dizaine. Et pas tous sur la même longueur d’ondes.
Dans ce brouhaha, où le vulgum pecus cherche toujours à comprendre comment va bien pouvoir fonctionner ce micmac de la retraite unique, l’idée que le pouvoir en place n’a d’autre but que de récupérer de l’argent, non pas pour améliorer le sort des plus humbles, mais par seul souci comptable, est en dangereuse progression. Le même quidam a les yeux qui s’écarquillent quand on lui vend l’affaire de la retraite par points, dont il n’imagine pas une seconde quelle serait la valeur de ce point, le grand mystère des années futures. En fait, il voit poindre une prise de contrôle à la hussarde du pouvoir sur les partenaires sociaux. Comment redonner un peu de lumière dans grand trou noir ?
L’anti-Chirac
C’est ce difficile travail pédagogique que doit engager le président de la République. Il doit éteindre l’incendie social qui guette, expliquer, encore et encore, éclairer, sortir des jeux de miroirs qui créent le doute, puis la défiance de ses concitoyens. Mais en a-t-il aujourd’hui le pouvoir politique ? Cette opération de la dernière chance, à Rodez, puis sans doute ailleurs, révèle l’extrême solitude du chef de l’Etat. Cet isolement est lié à la fonction présidentielle, mais aussi aux conditions de sa conquête du pouvoir. Il l’a avoué lui-même, il a pris l’Elysée « par effraction ». Une forme de hold-up électoral exécuté avec maestria. Joli coup de poker, certes, mais préparé dans la précipitation, sans parti enraciné dans la France profonde.
D’où ce sentiment tenace, chez la majorité des Français, exprimé un temps par les « gilets jaunes », qu’il n’est qu’un condottiere, un aventurier de la politique, le candidat des élites, à la légitimité incertaine. Un homme de passage ? Son parti peine à s’immerger dans les territoires, à l’occasion des élections municipales ? Comment pouvait-il en être autrement. Il n’a qu’un peu plus de deux ans d’âge. En politique, LREM sort donc à peine du berceau. Et ne peut pas faire de miracles.
Emmanuel Macron, d’une certaine façon, est l'anti Chirac. Il n’a jamais vraiment mis les pieds dans le crottin. Pour gagner en popularité, il lui faut donc aller grignoter des bribes du chiraquisme. Le choix de Rodez, si proche de la Corrèze, n’est pas un hasard. Macron, dans le rôle d’animateur de la France profonde doit impérativement réduire la défiance qui pèse sur son quinquennat. Et ne pas se retrouver dans le rôle de l’« animenteur » dans lequel tant d’observateurs veulent l’enfermer. Ira-t-il au bout de sa démarche, comme tant d’autres ? N’est-il pas déjà, à deux ans de l’élection de 2022, en campagne électorale, et donc condamné au compromis, voire à l’enterrement de ce projet si cher à son cœur, pour lui, « mère de toutes les batailles » ? Le président, sur un fil, va-t-il se défiler ?
Un sentiment d’abandon dans les fumées chimiques. Environ 2.000 personnes selon la CGT et une source policière ont manifesté mardi 1er octobre au soir à Rouen, pour dénoncer le groupe chimique et l’attitude des pouvoirs publics soupçonnés de “cacher la vérité” sur les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol, jeudi 26 septembre. “Nos enfants en danger” ou “le préfet doit sauter”, scandaient les manifestants partis du palais de justice en fin d’après-midi avant de rejoindre la préfecture de Normandie, qui a publié dans la soirée sur son site internet la liste des produits qui ont brûlé dans l’incendie.
“J’habite à 15 mètres de Lubrizol, on est laissé à l’abandon. Personne n’est venu nous voir pour nous dire d’évacuer”, s’est plainte auprès de l’AFP Camille, 28 ans. “On est venu pour se sentir moins seuls dans notre désarroi”, a assuré Aline, une intervenante sociale de 40 ans venue manifester avec son fils de neuf ans. “On va demander au préfet une expertise indépendante, le recensement des populations et des travailleurs exposés, un registre des cancers parce qu’ils vont arriver les cancers. Vous sentez cette odeur qui descend à la tombée de la nuit? Quand il y a odeur il y a des composants” polluants, a lancé face aux caméras Gérald Le Corre, de la CGT de Seine-Maritime.
“Rouen n’est pas confiante, elle respire de l’amiante”, était-il écrit sur une pancarte posée aux pieds d’une manifestante vêtue d’un ciré jaune pour se protéger de la pluie. D’autres manifestants, en combinaison blanche, brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire: “marre de se faire enfumer, rendez-nous notre air normalement pollué”. Certains portaient des masques.
“Une usine chimique qui brûle sans toxicité c’est comme une tarte aux fraises sans les fraises?”, ironisait une autre pancarte au-dessus de la foule compacte. “Ils cachent la vérité, à nous tous d’enquêter”, indiquait une autre affiche.
La communauté de communes de Granville Terre et Mer a convié le 24 septembre 2019 dans les locaux du pôle urbanisme de Bréhal, les associations communautaires pour leur présenter le projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal.
Une trentaine de personnes étaient présentes pour une présentation de la charte de gouvernance de ce document d’urbanisme par le bureau d’études.
Le président de GTM M. SEVIN et M. BLANCHET (le grand compensateur) nous ont fait l’honneur de leur présence pendant une demi-heure.
Pendant cet exposé de la charte la parole était donnée à la salle qui ne s’est pas privée de réflexions et questions pertinentes.
D’ailleurs suite à une interrogation sur l’avenir des documents existants, il a bien été spécifié qu’après approbation du PLUi, tous les autres documents sont purement et simplement annulés et soumis au nouveau document unique pour l’ensemble des communes y compris celles qui hors document étaient soumises au règlement national d’urbanisme.
Le Président de MANCHE-NATURE Yves Grall, n’a pas manqué que ce document devait s’inscrire dans une démarche permettant aux habitants du territoire inter communal de vivre dans un environnement sain et accessible à tous.
Il est vrai que les élus n’avaient à la bouche que le mot CROISSANCE et développement économique et touristique afin d’accueillir une population plus importante.
A aucun moment il n’a été question de réchauffement climatique et de ses effets, ni d’économie d’espace.
Ceci a généré une question d’un participant expliquant qu’en parlant d’une réflexion globale pour agir localement, deux points importants étaient à prendre en compte :
1) les conséquences du réchauffement climatique appliqués localement, notamment les risques de submersion marine dus à la montée inévitable des eaux, accentués par le dernier rapport du GIEC sur les océans.
2) Tendre à l’artificialisation ZERO des surface agricoles, naturelles et forestières, en application directe de l’instruction gouvernementale du 29 juillet 2019. Ce document reprenant les arguments du plan pour la biodiversité rendu public par Nicolas Hulot le 3 juillet 2018.
Le premier paragraphe de cette instruction est clair : « Le président de la république a annoncé la mise en place du principe de zéro artificialisation nette du territoire à court terme, faisant le constat des conséquences pour les populations et pour notre environnement.En effet, l’étalement de l’urbanisation, lié au développement de zones pavillonnaires et à l’implantation de zones d’activités et de surfaces commerciales à la périphérie des métropoles et des agglomérations, emporte des contraintes économiques, sociales et environnementales pour les collectivités et l’ensemble de la population ».
Par ailleurs le bureau d’études annonçant préalablement l’établissement des diagnostics du territoire, le problème a été posé de l’établissement d’un inventaire précis des friches industrielles sur le territoire communautaire, demandé depuis des mois par MANCHE-NATURE et GRANVILLE ENVIRONNEMENT, sans succès.
Dans un article paru dans la Manche Libre, Monsieur BLANCHET soutient que les zones d’activités sont remplies à 80 %, c’est faux, pour exemple la zone du Taillais avec deux lots vendus sur SEIZE.
De l’assistance au vu des réponses évasives des élus, un gros mot « MORATOIRE » a surgi, sans appeler commentaire ou explication, curieux non !
Alors Mesdames et Messieurs les élus de GTM et des communes de GTM, il vous faut impérativement prendre conscience que la planète pas plus que le territoire communautaire ne sont extensibles.
Nous savons que déjà des maires en cours d’élaboration de leur PLU suppriment des zones 1AU et 2AU pour les remettre en zone agricole, ayant pris la décision de limiter l’étalement urbain.
Il serait de bon ton que le conseil communautaire prononce un moratoire sur tout document d’urbanisation (permis de construire, autorisation de lotir) sachant que ces derniers mois les permis et autorisations ont été légion, notamment sur les communes de Granville, Donville, Yquelon, Saint Pair sur Mer, Jullouville, St Plancher, La Lucerne d’Outremer.
Et pour aller plus loin supprimer purement et simplement le projet inique en consommation d’espace agricole de la Clémentière (34 ha) à Granville, de la zac du Bas Theil (23 ha) à St Plancher et du lotissement sur 17 ha toujours à St Plancher.
Précision importante sur France 3 Normandie, récemment un responsable associatif granvillais déclarait tout de go que pour la Clémentière 34 ha c’était trop, mais qu’il pourrait accepter 7 à 8 ha, m’enfin c’est n’importe quoi, c’est ZERO M2, un point c’est tout.
Vu les prix pratiqués sur les communes littoral ces biens ne sont pas accessibles pour la population locale.
Prenons le cas de cette commune où un lotissement communal de 17 lots est pratiquement terminé et un non lotissement de 6 lots aux surfaces non conformes au SCOT, village sans aucun commerce actuellement, entrainant un risque de précarisation de ces nouveaux habitants, relégués en arrière littoral à cause des prix exorbitants pratiqués sur la côte.
Pourquoi les gens de peu n’auraient-ils pas droit à la vue sur mer ?
Il faut dire que l’on a entendu des remarques du style mais les gens veulent vivre en pavillon, vous êtes sûrs que ce sont eux ou qu’on leur impose un habitat, insipide, impersonnel et non convivial.
La densification est non seulement nécéssaire mais inévitable.
La CDPENAF dont la mission est de préserver les espaces NATURELS, AGRICOLES et FORESTIERS va devoir durcir ses avis.
En conséquence Mesdames et Messieurs les élus MORATOIRE sur les permis et autorisations nouvelles, réhabilitation de l’ancien, réaménagement urbain voilà l’urgence, telle que l’a préconisé au printemps le Conseil Départemental pourtant peu enclin à l’économie d’espaces surtout pour des infrastructures routières décidées et entamées sans projet alternatif.
Pour l’instant seul le préfet semble avoir pris la mesure de l’enjeu.
Publié le 1 Octobre 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansAnnonces
Jeudi 10 octobre 2019
20h00
GRATUIT
Résidence Autonomie les Herbiers
Quartier Saint-Nicolas
GRANVILLE
AVANT LE DELUGE
Film documentaire de Fisher Stevens
Avec Léonardo Di Caprio
Soirée organisée dans le cadre de la Semaine Bleue
En partenariat avec
- Le Service d’Actions Gérontologiques du Pays Granvillais
- Le Pôle Sénior
- La Résidence Autonomie Les Herbiers CCAS
Le film décrit de manière informative et captivante la façon dont la société peut empêcher la disparition des espèces en voie d'extinction, d'écosystèmes et de communautés autochtones à travers le monde. Le public découvrira des preuves visuelles de l'aggravation de la crise environnementale, qui inflige des dégâts irréversibles à des paysages immaculés, du Groenland à l'Indonésie, remettant en cause l'équilibre du climat et précipitant l'extinction des espèces animales. Dévoilé avant l'élection présidentielle américaine de 2016, le documentaire vise à avertir les citoyens et à les inviter à voter pour des dirigeants qui font du climat une priorité, tout en proposant des solutions réalisables et pratiques pour sauver la planète.
La projection sera suivie d’un échange avec la salle
en présence de participants à l’association
"Agissons pour le climat Granville Terre et Mer"
Tarif unique : 5 €
AMAL
Film de Mohamed Siam
Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?
Le débat d’après film portera sur le thème :
"Femme, égyptienne, insurgée : ce qu’elle nous dit sur les nouveaux modes de contestation »
En présence de Jacques Pélissier, distributeur du film
-Dates des prochains Rendez-vous avec Ciné Débat Granville :
oLUNDI 4 NOVEMBRE 2019, 20h00, Cinéma de la Plage
§Film « Les meilleurs poètes ne gagnent jamais » de Matthieu Simon en partenariat avec les Joutes Poétiques Granvillaises
oLUNDI 2 DECEMBRE, Cinéma de la Plage : AG de C.D.G suivie d’un film.
-Avant chaque séance : vente des cartes d’adhérents pour 2019/2020 : 10 €