L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Premières victimes d’une réforme des retraites dont le gouvernement veut se saisir pour dégrader toujours plus leurs conditions de travail, les enseignants pourraient être nombreux dans la rue le 5 décembre.
Du passé, faisons table rase. « Le pacte social implicite qu’on a fait depuis des décennies dans l’éducation nationale (…) ne correspond plus à la réalité. » En quelques phrases brutales, prononcées à Rodez (Aveyron) le 3 octobre dernier, Emmanuel Macron a levé le voile sur le sort qui attend les enseignants dans le cadre de la réforme des retraites. Ceux-ci savaient déjà, de la bouche même du haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, que faute d’aménagements spécifiques, ils pourraient être les plus lésés par le passage à une retraite par points. À Rodez, celui qui, avant la présidentielle de 2017, avait intitulé Révolution son livre-programme, est venu lui-même leur dire que, pour eux, plus rien n’était acquis
Aujourd’hui vendredi 29 novembre, c’est le black friday, temple temporel de la consommation de masse. Des groupes de militants écologistes, comme Extinction Rebellion, Youth for Climate ou Attac s’insurgent et se mobilisent contre cet événement mondial dédié à la dépense et s’en prennent notamment à Amazon qui va générer ce jour un chiffre d’affaires record, en payant le minimum d’impôts en France…
La réforme chômage est entrée en vigueur le 1er novembre dernier. Et les changements sont nombreux : dégressivité des allocations pour les cadres au bout de six mois, rallongement de la période de travail exigée pour ouvrir droit à indemnisation, modification et rétrécissement de la base de calcul des indemnités. Du coup, le nombre de chômeurs va considérablement diminué, c'est bon pour les statistiques du chômage !
Publié le 19 Novembre 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansEnfumage
A grand renfort de PUB, Bruno Le Maire a annoncé, jeudi 7 novembre le lancement officiel de la privatisation de la Française des Jeux. Bonne ou mauvaise affaire ? En tout cas, cette ouverture de capital devrait rapporter plus de 2 milliards d’euros à l’état.
Comme d'habitude on privatise les profits et on nationalise les pertes !
Jeudi après midi se tenait à Champeaux un « Café Foncier » organisé par la chambre d’agriculture de la Manche, avec la participation de Terre de Liens, mais aussi les Jeunes Agriculteurs, la Région Normandie, et autres.
Bien premier constat brossé par le représentant de la Chambre (non élu pour une fois, ce qui évite le seul son de cloche du syndicat dit majoritaire la FDSEA) « le foncier agricole est rare dans le sud Manche ».
Certes mais la faute à qui ? Et la franchement cela se corse :
- D’abord la communauté de communes GRANVILLE TERRE ET MER (GTM) qui artificialise l’espace sans compter, qui pour des lotissements souvent pour le plus grand profit des promoteurs locaux, qui pour des zones d’activités, et ce sans avoir jamais réalisé d’inventaire précis et détaillés des friches industrielles et artisanales du secteur, des friches agricoles, de l’état du foncier bâti et non bâti précis et détaillé, ni d’inventaire des friches urbaines.
De plus les élus qui la composent pensent peu, notamment avant d’instruire un PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) :
a) On essaie de mesurer les conséquences du réchauffement climatique en cours.
b) On réalise l’ensemble des inventaires sus-visés.
c) On pense réhabilitation de l’ancien plutôt que neuf, vertical plutôt qu’horizontal (même le Conseil Départemental le préconise).
d) Densification plutôt qu’étalement.
- Ensuite la chambre d’agriculture phagocytée par la FDSEA (plusieurs articles sur ce blog l’ont mentionné) laquelle phagocyte également la SAFER pratiquant ainsi la politique des petits copains !
La SAFER dont les pouvoirs en matière de préemption doivent être absolument augmentés, notamment sur les cessions de parts de sociétés détenant des biens agricoles, sur les préemptions en réduction de prix avec blocage de la vente si le cédant n’est pas d’accord, vendre uniquement à des agriculteurs tirant au moins 80 % de leurs revenus de la ferme, et la liste est encore longue.
Or et il en a été question sur ce blog :
- la vente de 6,6 ha de terres agricoles à un non agriculteur sur le Tanu n’aurait jamais du avoir lieu.
- La vente de 1,1 ha de terre agricole sur la Haye Pesnel à deux non agriculteurs n’aurait jamais du avoir lieu.
- la vente à la découpe d’une ferme en production laitière sur la Lucerne d’Outremer et la Rochelle Normande (Sartilly-Baie-Beauce) de 41 ha avec bâtiments d’habitation et agricoles, ainsi que les terres, NE DEVRAIT PAS AVOIR LIEU, pourquoi ?
Parce que d’après le voisinage, une partie des terres serait acquises par un productiviste laitier et engraisseur, et par un productiviste porcin, et le surplus des terres et les bâtiments seraient convoités par un NON AGRICULTEUR argenté pour y installer ses chevaux et éventuellement engraisser quelques bovins.
Les communes ont été informées par la SAFER leur permettant ainsi de candidater à l’achat afin de constituer une réserve foncière agricole, mais paraît-il elles n’ont pas d’argent, évidemment l’une d’elle a dépensé une fortune pour restaurer l’église et ce n’est pas fini !
Quant à la communauté de communes, il faudrait qu’elle ait une autre vision des terres agricoles qui ne doivent pas être l’objet de compensation pour continuer à artificialiser.
D’ailleurs dans l’article une explication est donnée « Granville Terre et Mer a engagé une démarche inédite ; recenser les terres agricoles touchées par les projets d’urbanisation, les projets routiers, afin de mieux anticiper les besoins et les compensations ».
Mais c’est se ficher du monde, c’est le pompier pyromane qui crie au feu.
Le grand compensateur communautaire lui propose de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Encore une fois LA COMPENSATION est impossible une terre artificialisée est perdue pour l’agriculture.
Donc il faut penser autrement et penser globalement pour agir localement.
Dans cet article comme par hasard (enfin non) GTM annonce l’artificialisation de 300 ha pour les dix ans à venir, c’est beaucoup, beaucoup trop (la Clémentière 34 ha parfaitement inutile – la ZAC du Bas Theil à Saint Planchers 23 ha parfaitement inutile, etc.).
Par miracle dans l’article, enfin il est question de réchauffement climatique avec pour conséquence la montée des eaux dans le secteur St Jean le Thomas/Dragey-Ronthon.
Mais aussi de la pression exercée par les éleveurs équins sur le foncier, allant jusqu’à proposer des prix supérieurs à ceux des Domaines et de la Safer.
C’est insupportable et intolérable, le prix du foncier naturel, agricole et forestier ne devrait pas faire l’objet de spéculation, c’est un outil de travail qui doit mis à disposition des agriculteurs (enfin des paysans respectueux de la terre et de l’animal).
L’article dépeint le climat local par rapport notamment aux effets du grignotage des terres agricoles par les lotissements, mais aussi les zac, ou les infrastructures routières (dont le département est largement pourvu) et plus particulièrement l’inutile et désastreuse 2X2 voies GRANVILLE/AVRANCHES provoquant une artificialisation définitive de terres agricoles, mais une rupture de biodiversité considérable, dont les générations futures vont subir les conséquences
Enfin la cerise sur le Gâteau émane de GTM qui dit « Pour éviter l’explosion de la bulle agricole, GTM prête une attention particulière à la question dans l’élaboration du PLUi et du SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIAL (ce dernier est en révision) » en précisant « De 600 ha par an urbanisables, nous ne sommes plus qu’à 350 ha aujourd’hui dans la Manche ».
Eh bien c’est faux, cela tourne bon an mal an autour de 540 ha, ce qui veut dire que 10 % seulement de l’objectif est atteint.
Par ailleurs pour l’élaboration du PLUi dont il a déjà été rendu compte dans ces colonnes, nous avons proposé afin de stopper net cette artificialisation effrénée un MORATOIRE sur tous les projets fonciers en concordance tant avec le plan pour la biodiversité du 3 juillet 2018 que de l’instruction gouvernementale du 29 juillet 2019.
Enfin cela pose une question de fond à qui doit appartenir le foncier agricole, naturel et forestier ? SURTOUT PAS AUX SPÉCULATEURS !
En zone urbaine le droit de préemption urbain est un outil majeur pour enrayer la spéculation foncière, mais il manque le courage des élus quand à son application.
Publié le 18 Novembre 2019
par Alternative Citoyenne de la Manche
dansAnnonces
De Pietro Marcello
(Italie 2019)
Inspiré du chef d’œuvre de Jack London, le film « Martin Eden » nous conte l’histoire d’un jeune marin d'origine modeste qui sauve un bourgeois d'une agression sur le port de Naples. Pour le remercier, le jeune homme l'invite chez lui, où Martin rencontre sa soeur, Elena et en tombe amoureux. Martin décide d'étudier et de devenir écrivain, tout en continuant à travailler pour vivre. Sa relation avec Elena se consolide. A la fête de fin d'études de cette dernière, Martin rencontre Brissenden, qui l'introduit dans les milieux socialistes et l'initie à la philosophie.
Venez rencontrer le collectif pour un projet à gauche et écologique
mardi 19 novembre, 20 h
Bar Le Django, 51, rue Couraye, Granville
(si vous voulez communiquer vos réflexions, exemples, liens, données... aux autres participants et contacts des ateliers citoyens, vous pouvez nous écrire à cette adresse et nous transmettrons à tout le monde)
Dans le cadre de la journée internationale pour l’éradication des violences faites aux femmes, le Comité Manche Droits des Femmes a prévu plusieurs actions dans le département.
Le samedi 23 novembre, pour sensibiliser aux violences intraconjugales, nous inviterons les passants à rendre hommage à l'une des 131 (à ce jour !) femmes ayant trouvé la mort sous les coups de leur conjoint depuis le début de l'année 2019
Coutances : de 16 heures à 18 heures, avec une prise de parole à 18 heures Place St Nicolas.
Granville de 10 heures 30 à 12 heures 30 à l’entrée du marché couvert.
Saint Lô de 10 heures 30 à 12 heures 30 devant la statue de la licorne.
Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.
Nous rendrons hommage à celles qui ne peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Nous n’arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités si leurs plaintes n’avaient pas été classées sans suite, si leurs appels à l’aide avaient été entendus.
La société est prête à se mettre en mouvement contre les violences. Il faut maintenant la volonté politique et les moyens d’enrayer ct engrenage des violences.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec les féminicides, à venir le manifester.
Faites connaitre notre action, transférez nos informations
Les députés de la Manche (voir article d’Ouest France du 26/27 octobre 2019) Sorre, Krimi, Travers et Gosselin, se félicitent que lors de l’examen de la loi de finances pour 2020, le gouvernement ait supprimé la baisse du budget alloué aux chambres d’agriculture, afin (sic) que celles ci puissent continuer leur modernisation, et (re sic) puissent bénéficier d’une stabilité financière en adéquation avec les projets portés.
D’emblée il est bon de re préciser que la chambre d’agriculture de la Manche est phagocytée ( comme beaucoup trop d’autres) par la FDSEA antenne départementale de la FNSEA, qui pèse de tout son poids dans les commissions y compris et dénonçant des chartes paysages établies en commun dont elle a pourri les réunions de préparation.
Son diktat allant même jusqu’à demander l’exclusion des associations environnementales de ces réunions, un comble, ce qui donne une idée de la façon dont la chambre d’agriculture conçoit la démocratie participative !
Bigre, mais de quels projets est-il question ? Rien aucune information, mais on aimerait savoir, car au vu de ce que l’on sait concernant le département de la Manche, c’est plutôt la continuité du modèle productiviste dont on constate de visu chaque jour les effets néfastes sur le bocage et les prairies qui disparaissent au profit de la culture de maïs pour nourrir des bovins en stabulation courte plutôt qu’au pré.
D’ailleurs c’est curieux d’entendre et de voir su France 3 Normandie depuis lundi un reportage consacré à la commune de Marchésieux dans le marais du Cotentin, qui compte entre autre un agriculteur de poids le président de la Chambre d’Agriculture M. Ferey auquel le micro est tendu pour déclarer entre autres :
- que l’on est arrivé au bout du système. Là c’est un scoop car cela fait des années qu’on vous le dit ainsi que les paysans de la Confédération Paysanne.
- Qu’il tenterait bien une conversion en bio, mais qu’il a la trouille (sic) mais la trouille de quoi : d’être désavoué par ses adhérents ou/et de devoir se mettre au travail.
- D’expliquer en paraphrasant André Pochon, l’un des fondateurs du CEDAPA et de l’agriculture durable, donc de l’élevage des bovins au pré (herbe, trèfle, graminées) ayant renoncé il y a longtemps au tout maïs : « la vache c’est barre de coupe à l’avant et épandeur de fumier à l’arrière ».
En conséquence le président Ferrey se serait il convertit à ce modèle agricole, économe en énergies fossiles et en production de CO2, que nenni, mais il n’hésite pas à montrer son linéaire récent de haies (bien maigre toutefois) constatant qu’avec les arbres à fruit le retour des oiseaux s’opérait.
Eh bien je vous le dis tout net on est sauvé, le président va quitter la FDSEA et rejoindre la Conf en lui confiant bien sûr pour la survie de tous les paysans mais aussi des consommateurs les clés de la Chambre d’Agriculture.
Mais raison gardons nos députés sont aux antipodes de cette réflexion et manifestent une nouvelle fois leur soutien à l’agriculture productiviste prônée et imposée par la FNSEA.
Enfin dans la même édition du journal la parole est donnée notamment aux jeunes agriculteurs (anti chambre de la FDSEA) à propos de l’étiquetage et de la provenance des produits dans les grandes surfaces et ailleurs, en osant déclarer que des informations soient données aux consommateurs. Mais ils ne manquent pas de toupet mais qui (entre autres) s’est opposé lors du vote de la loi EGALIM (EGALITÉ ALIMENTATION) à l’étiquetage des produits contenants des pesticides, à l’interdiction du glyphosate, et j’en passe. D’ailleurs ils déclarent dans l’article : « que les consommateurs s’orientent de plus en plus vers le manger local, le manger français » Oui absolument d’accord, mais bio ou cultivé dans pesticides et de saison !
Lors de l’élaboration d’une démarche d’approvisionnement local la communauté de communes de Granville Terre et Mer, n’a courageusement pas voulu faire le choix primordial du bio, ne voulant pas opposer deux modèles de production agricole, ce sont les propos de Monsieur MESNAGE.
On se fiche éperdument du consommateur, mais on sent la pression de l’agriculture productiviste développée par la chambre d’Agriculture.
Monsieur SORRE vous êtes toujours conseiller municipal de SAINT PAIR SUR MER, elle même membre de GTM, député de la Manche et accessoirement porte parole du modèle agricole (malheureusement) dominant.