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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

Contre la réforme des retraites : Rassemblement 1er mars

Publié le 26 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes, retraite par pts

Bonjour à tous,
 
Contre la réforme des retraites, un rassemblement est prévu le dimanche 1er mars, 11 H,
au Mont St Michel, départ des navettes.
Co-voiturage au départ de Granville, parking du stade 10 h.
 
Le Comité d'Usagers pour la défense de l'hôpital public de proximité
 
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Du collectif citoyen des axes Sud Normandie aux candidats des élections municipales

Publié le 26 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Services publics, Municipales de Granville

 

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Urgence climatique : "putins de camions ! putins de capitalistes !"

Publié le 26 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Politique, Environnement, Jupiter

Du haut de la mer de glace, Macron nous contemple et nous délivre son message environnemental : "il faut qu'au plan européen nous produisions de nouveaux types de camions." Ainsi la messe est dite !

Pour faire face à l'urgence climatique, la seule réponse c'est de continuer à développer le transport routier, outil de la dérégulation mis en place pour concurrencer le fret ferroviaire, afin de servir les intérêts des multinationales du transport. Stratégie largement soutenue et mise en place par la ministre des transports Élisabeth Borne avec la contre-réforme de la SNCF. Euphémisme quant à la nature de cette "réforme" quand on connaît la structure de la nouvelle entité. Une holding façon multinationale, détenue par l’État et dont les parts seraient incessibles sans que l'on sache jusqu'à quand, laquelle comporte 5 filiales avec une société à actions simplifiée dont notamment le fret. Cette architecture financière vise à la séparation des activités pour mieux introduite les acteurs de la concurrence ferroviaire afin de répondre au dogme du libéralisme dicté par Bruxelles depuis plus de 30 ans.

 

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Lexique pour temps de réforme des retraites

Publié le 25 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Enfumage

par Frédéric Lemaire, Henri Maler, Yves Rebours,

Depuis le début des grèves et mobilisations récentes, on entend la même petite musique médiatique : réforme inéluctable, galère des usagers, manifestants réfractaires... Un vocabulaire bien connu, que nous mettions déjà au jour en 2003, dans un « lexique pour temps de grève et des manifestations » (réactualisé en 2010). Nous proposons ici une nouvelle adaptation de ce lexique dont la plupart des termes sont (hélas) toujours aussi pertinents... comme chacun pourra le constater !

Note : nous serons présents jeudi 20 février pour distribuer ce lexique sous forme de tract pendant les manifestations contre le projet de réforme des retraites. Le tract est disponible en format PDF.

Pédagogie de la réforme


« Réforme » : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle LA réforme. Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ». Le terme désigne tout spécialement les attaques successives du système des retraites par répartition. La réforme est bonne par essence, et louée par les éditorialistes. « Les réformes de fond, comme celle des retraites, sont nécessaires et même indispensables. » (Sonia Mabrouk, FigaroVox, 12/12/19) « C’est la réforme la plus nécessaire et la plus symbolique du quinquennat. » (Alain Duhamel, 13/09/19)

« Modernisation »  : L’effet attendu de LA réforme. LA modernisation est, par principe, aussi excellente que LA réforme... puisque, comme l’avait fort bien compris M. de La Palisse, la modernisation permet d’être moderne. « Personne ne peut contester qu’il était urgent de moderniser l’un des piliers centraux de notre protection sociale » (Les Echos, 23/01/20)

« Ouverture » : Se dit des opérations de communication du gouvernement. « L’ouverture » traduit une volonté « d’apaisement », de « dialogue » ou de « compromis ». Exemple : « Ce matin, le Premier ministre se dit confiant sur un compromis […] c’est une position d’ouverture, de dialogue que voilà. » (Sonia Mabrouk, Europe 1, 07/01/20)

« Apaisement » : Se dit de la volonté que l’on prête au gouvernement. « Édouard Philippe joue la carte de l’apaisement . » (20h de France 2, 06/12/19)

« Concertation » : Se dit des réunions convoquées par un ministre pour exposer aux organisations syndicales ce qu’il va faire et pour écouter leurs doléances, de préférence sans en tenir aucun compte. Le gouvernement est toujours « ouvert » à la « concertation ». Il est de bon aloi d’enjoindre aux syndicalistes d’y prendre part : « Serez-vous à la table des négociations ou de la concertation tout à l’heure ? » (Nicolas Demorand face à Philippe Martinez, France Inter, 07/01/20)

« Pédagogie » : Devoir qui s’impose au gouvernement (plus encore qu’aux enseignants...). Ainsi, le gouvernement fait preuve (ou doit faire preuve...) de « pédagogie ». Tant il est vrai qu’il s’adresse, comme nos grands éditorialistes, à un peuple d’enfants qu’il faut instruire patiemment. « La gageure pour ce gouvernement, c’est de trouver, enfin, la bonne pédagogie pour sa réforme. » (Bernard Poirette, Europe 1, 04/01/20)

« Concession » : À l’issue d’une « concertation », des modifications à la marge du projet de réforme sont parfois jugées nécessaires pour « casser le front syndical » (Alain Minc, CNews, 11/12/19). Ces « concessions » sont parfois décriées : « Est-ce que vous n’avez déjà pas fait trop de concessions ?  » (Éric Brunet face à une députée LREM, BFM-TV, 19/12/19)

« Réformistes » : Désigne ou qualifie les personnes ou les syndicats qui soutiennent ouvertement les réformes gouvernementales ou se bornent à proposer de les aménager. Les syndicats « réformistes » sont aussi parfois également qualifiés de « progressistes ». Ils sont « condamnés à s’entendre » avec le gouvernement (Nathalie Saint-Cricq, France 2, 12/12/19), à l’opposé des syndicats « réfractaires » (voir ce mot).

 

Dans le « chaos » des grèves


« Pagaille » : Se dit des encombrements un jour de grève des transports. Par opposition, sans doute, à l’harmonie qui règne en l’absence de grèves. « Un week-end de pagaille dans les gares aujourd’hui, vous leur présentez des excuses ce matin à ces Français qui sont dans la galère ? » (Damien Fleurot, Europe 1, 22/12/19)

« Galère » : Se disait des conditions d’existence des salariés privés d’emploi et des jeunes privés d’avenir. Se dit désormais des difficultés suscitées par la grève. On peut aisément les mettre en images et les imputer à un coupable : le gréviste. « Qui galère ? Le salarié de la SNCF galère ? Ou celui ou celle qui fait 20 km à pied pour aller bosser ? Qui galère le plus ? Qui ?? » (Jean-Jacques Bourdin, BFM-TV et RMC, 10/12/19) La « galère » recouvre également toutes les perturbations liées aux mobilisations sociales, déclinées à longueur de journaux télévisés.

« Usagers »  : Victimes par excellence des « galères », les « usagers » sont l’objet de la compassion sans faille des éditocrates. Quand bien même lesdits éditocrates ignorent superbement, en temps normal, la condition des populations concernées… « Cette grève elle pénalise les plus fragiles, ceux qui n’ont pas forcément de voitures pour aller travailler, ceux qui habitent loin des centres-villes… » (Marc Fauvelle face à Philippe Martinez, France Info, 09/12/19) « Cette France qui a envie de travailler, à cette France dont on parle peu, à cette France qui souffre du manque à gagner dû au contexte social, est-ce que vous y pensez ? » (Sonia Mabrouk face à Yves Veyrier, Europe 1, 05/12/19)

« Otages » : Synonyme « d’usagers ». Terme approprié pour attribuer les désagréments qu’ils subissent non à l’intransigeance du gouvernement, mais à l’obstination des grévistes… Ainsi certains éditorialistes expriment leur solidarité avec « ceux qui vont être pris en otage par la SNCF ou la RATP » (Nicolas Beytout, Europe 1, 25/11/19). Un terme cependant moins employé à la suite de la prise d’otage (bien réelle) de novembre 2015.

« Noir »  : Qualifie un jour de grève. En 2005, c’était un mardi. En 2009, un jeudi. En décembre 2019 ce fut carrément une « semaine noire ». « Rouge » ou « orange » sont des couleurs intermédiaires réservées aux embouteillages des week-ends, des départs ou des retours de vacances. Le jour de grève, lui, est toujours « noir ».

« Chaos » : Se dit sobrement des conséquences des journées « noires ». « Grève des transports : dans le chaos de la gare du Nord » (JT de France 2, 12/12/19). Pour désigner les conséquences d’un tsunami ou d’un tremblement de terre… chercher un autre mot ?

 

Feu médiatique sur les mobilisations


« Réfractaire » : Se dit des opposants aux mesures imposées par le gouvernement : « Avec Martinez, on est dans le camp […] des Gaulois réfractaires . » (Wendy Bouchard, Europe 1, 15/12/19) Les « réfractaires » forment un « front du refus ». « Vous ne voulez pas faire un pas […] C’est non à tout.  » (Nicolas Demorand face à Philippe Martinez, France Inter, 07/01/20)

« Radicalisation » : Se dit de la résistance des grévistes et des manifestants quand elle répond à la « fermeté » du gouvernement. « On est en train de parler de radicalisation pour certains actes : bloquer des raffineries, s’introduire, si ça a été le cas, dans un siège de parti, et d’autres choses. » (Sonia Mabrouk, Europe 1, 04/01/20) À l’inverse, on ne parlera pas de la « fermeté » des manifestants ou de la « radicalisation » du gouvernement.

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« Selon que vous serez puissant ou misérable. Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »

Publié le 23 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Justice

 

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Municipales Granville

Publié le 23 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Municipales de Granville

 

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Le palmarès 2019 des éditocrates (BD)

Publié le 22 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche

ACRIMED par Antonin Padovani,

Une chose est sûre : ils ne se sont pas ménagés. Aussi la compétition a-t-elle été rude et le choix difficile. Mais nous vous proposons notre palmarès 2019 : le meilleur du pire des éditocrates ! Les visuels sont issus du dernier numéro de notre revue Médiacritiques... que vous pouvez encore vous procurer, si ce n’est pas déjà fait !

 

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Municipales Mars 2020

Publié le 21 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Jupiter

 

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Hommage à Greame Allwright

Publié le 20 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Art et culture

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Infirmière tuée à Thouars : la CGT exige des excuses et la démission de Richard Ferrand

Publié le 19 Février 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droits des femmes, Santé, Politique

La CGT du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres a réagi aux propos du président de l'Assemblée nationale qui, en séance, a refusé une minute de silence pour Elodie Multon, l'infirmière mortellement agressée à Thouars. Le syndicat ne mâche pas ses mots.

Lors d'un échange à l'Assemblée nationale, au cours duquel la député de Meurthe-et-Moselle Caroline Fiat (La France Insoumise) a demandé une minute de silence en hommage à Elodie Multon, infirmière mortellement agressée à Thouars le 13 février dernier, le Président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a refusé sa demande, argumentant notamment que "l'usage limite la pratique des minutes de silence à des cas exceptionnels et solennels".

 

La CGT du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres (CHNDS) a tenu à réagir à la réponse de Richard Ferrand par l'intermédiaire d'un communiqué véhément. Extraits choisis.

"Comment oser prétendre, quand on est le troisième personnage de l'Etat, que l'assassinat d'une infirmière dans l'exercice de ses fonctions n'est pas un cas exceptionnel et ne relève pas de la solennité !!!???"

"C'est toute sa famille qui est insultée, c'est toute la communauté soignante qui est bafouée !

C'est pourquoi le syndicat CGT du CHNDS demande :

1-Des excuses publiques vis-à-vis de la famille et des proches d’Élodie ainsi qu'auprès de tous les personnels des hôpitaux qui ont été profondément affectés par ce drame,

2-Qu'Elodie puisse recevoir l'hommage national qui lui est dû sous la forme de la minute de silence qui lui a été refusée,

3-Que M. Ferrand démissionne de ses fonctions car, à l'évidence, on ne peut être le président d'un hémicycle où le peuple français est représenté, dans son ensemble, et où ceux qui tombent dans l'exercice de leur fonction au service de leur pays ne peuvent recevoir les honneurs qui leurs sont dus, en tout cas sous la présidence de M. Ferrand,

4-Que tous les élus de la République s'associent à notre demande tant il en va de l'honneur de leur mandat et des valeurs du pays qu'ils représentent et en premier lieu Messieurs Fiévet et Chiche, députés LREM de notre département."


 
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