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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 31 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé
Publié le 31 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Santé
Bonjour à toutes et à tous,
À compter du 29 octobre 2020 minuit, il est possible de se déplacer à condition de se munir d'une attestation pour :
L'essentiel des établissements recevant du public sont fermés :
Publié le 31 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Démocratie, Société
Le système juridique est organisé de façon à ce que les normes inférieures soient en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure.
Les normes constitutionnelles occupent le plus haut degré dans notre ordonnancement juridique. Elles constituent le cadre régissant l’organisation et le fonctionnement de l’Etat.
Règle écrite et générale votée selon la procédure législative par le parlement (assemblée nationale et sénat). La loi peut être adoptée à l’initiative du parlement (on parle alors de proposition de loi) ou du gouvernement (projet de loi). Elle s’impose à tous dès lors qu’elle a été promulguée par un décret présidentiel. Avant sa promulgation, elle est susceptible d’être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par le Conseil Constitutionnel.
Acte réglementaire signé soit du Président de la République, soit du Premier Ministre. Les décrets dits “décrets en Conseil d’Etat”, ne peuvent être pris qu’après consultation de celui-ci. Dans la hiérarchie des normes, le décret se situe en dessous des lois auxquelles il doit nécessairement être conforme. Il doit être publié, après signature et éventuellement contreseing, au Journal Officiel.
Un arrêté est un acte administratif à portée générale ou individuelle (spécifique à une exploitation ou une zone géographique). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires
(arrêtés municipaux).
Dans la fonction publique française, une circulaire est un texte émanant d’un ministère et destiné à donner une interprétation d’un texte de loi ou d’un règlement (décret, arrêté), afin que ce texte soit appliqué de manière uniforme sur le territoire. Ce sont des recommandations ; elles ne s’appliquent qu’aux agents du service public (circulaires d’ordre intérieur). Dans certains cas, les circulaires introduisent de nouvelles règles (circulaires réglementaires).
Dernière mise à jour des données de ce texte : 30 octobre 2020
NOR : SSAZ2029612D
Publié le 31 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité, Société
Publié le 31 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Liberté - Egalité - Fraternité
Publié le 30 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Laïcité, Société
La pasteure de l’église protestante de Roubaix, Sandrine Maurot invite les croyants de toutes les religions à « publier une caricature sur leur propre religion, pour défendre la liberté d’expression ».
Superbe idée !!!
Sœur Marie-Thérèse des Batignolles est une série de bande dessinée humoristique française, écrite et dessinée par Maëster.
Publié le 22 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Droits de l'homme, Démocratie, Laïcité, Société
Publié le 19 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Art et culture, Luttes
Par Jean ESTIVILL
Le film Josep, que l’association « 24 août 1944 » a présenté aux Sept parnassiens le 29 septembre, date de sa sortie sur les écrans, en compagnie du réalisateur Aurel, et qui a été sélectionné à Cannes, vient de recevoir le « Bayard spécial du jury » au festival de Namur. En quinze jours, il a enregistré 120 000 entrées. Chiffre considérable pour un film d’animation, sur un sujet quasi inconnu du public français : la Retirada, du nom de l’épisode tragique de l’exil en France des républicains espagnols en 1939. Le Catalan Bartoli et ses dessins, reconnu mondialement, disparu en 1995, l’est tout autant, et cette découverte de l’homme, de l’œuvre, et d’une histoire oubliée ou volontairement tue, est le grand mérite d’Aurel et du scénariste de Marius et Jeannette, Jean Louis Milési .
Aurel a voulu, dit-il, partir d’un homme et de son œuvre, pour déboucher sur une page d’Histoire, qu’il ignore qu’il veut connaître, et qu’ainsi il met au jour. Bartoli, dessinateur estimé est aussi un militant révolutionnaire. La Retirada telle que nous la restitue Aurel, c’est son histoire, celles des 500 000 républicains espagnols réfugiés en France en janvier-février 1939, celle de la guerre d’Espagne et de la révolution. Josep Bartoli, commissaire politique du POUM (Parti ouvrier d’unification marxiste) franchit les Pyrénées dans une colonne sous commandement anarchiste. Il fuit, comme tous, face aux armées franquistes, mais également, face aux tueurs de la GPU, qui le menacent en tant que révolutionnaire et poumiste, comme tous ses camarades de parti et bon nombre des militants des « Amis de Durruti ». Pour cela, il a dû rejoindre l’armée dite régulière du gouvernement Négrin, exigée par Staline, et s’y incorporer. Combattre les fascistes tout en étant à l’abri d’un assassinat par les hommes de main de Staline, nécessite de trouver un bataillon dont le commandement leur échappe. Pour lui, ce sera celui qui porte le nom du cénétiste et révolutionnaire Ascaso. C’est dans ses rangs qu’il entrera en France.
C’est la Retirada pour tous les républicains espagnols, mais leur lutte contre le fascisme n’est pas terminée. Pour un grand nombre, ils la reprendront les armes à la main, dans les maquis, la division de Leclerc ou la Légion étrangère. Certains, prisonniers des Allemands dans l’armée française, seront remis aux nazis, déclarés apatrides et subiront les camps de la mort.
Pour tous, femmes, enfants et vieillards, ce seront, dès leur arrivée de ce côté des Pyrénées, les camps de concentration du gouvernement Daladier. Cependant qu’en Espagne se multiplient les bagnes, les exécutions, qu’on se prépare à assassiner plus de cent mille « rouges », souvent sans sépulture, comme en témoignent les centaines de fosses qu’on ne cesse encore de découvrir.
Pendant des dizaines d’années on a occulté la guerre d’Espagne, d’avantage encore la Révolution.
Pour ce qui est de la guerre au cinéma, on peut mentionner quelques exceptions notables : Mourir à Madrid, La guerre est finie… Pour la révolution : il a fallu attendre Ken Loach et son Land and freedom (Terre et liberté). Le sort réservé aux 500 000 exilés, réfugiés en France, l’existence des camps de concentration de la IIIe République de Daladier sur les plages et le long des Pyrénées furent longtemps passés sous silence, citons toutefois le camp du Vernet dans La lie de la terre d’Arthur Koestler. Au début des années 90, il faut mentionner les travaux de Geneviève Dreyfus Armand.
La Retirada fera l’objet de quelques allusions lors d’hommages tardifs à Antonio Machado… Enfin, l’époque de la Résistance est évoquée par Le roman des Glières de Véronique Salou, qui a eu le prix littéraire de la Résistance pour faire connaître le rôle des républicains espagnols dans le maquis de Haute-Savoie (2007).
L’histoire de la Nueve composée de républicains espagnols sous le commandement du capitaine Dronne, de la division de Leclerc, et qui arrive à Paris Le 24 août 1944 , émerge peu à peu grâce à l’association « 24 août 1944 » dont la présidente est Véronique Salou.
Grace aux archives de la FEDIP, l’ouvrage en français et en espagnol de Pierre et Véronique Salou Les républicains espagnols dans le camp de concentration nazi de Mauthausen permet de redécouvrir le sort de 9000 républicains espagnols dont la quasi-totalité appartenant aux compagnies de travailleurs sous commandement français, et qui seront déclarés apatrides après les accords Pétain-Hitler-Franco et déportés à Mauthausen.
Publié le 19 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Education, Laïcité
La liberté, c’est toujours la liberté de ceux qui pensent différemment.
Pour le mouvement révolutionnaire républicain, l’école publique, laïque et gratuite, est le lieu où se forge la communauté de discours et de pratiques qui institue l’espace public, c’est-à-dire la collectivité civique, le cadre même où doit se dérouler tout débat politique et social, faute de quoi la République n’est qu’un vain mot. C’est en ce sens que l’école forme les futurs citoyens : elle ne les formate pas mais leur donne les clés et la méthode pour comprendre le monde, se confronter aux opinions des autres, avancer par le débat vers des décisions et des convictions fondées en raison. C’est à l’école que s’acquiert l’éthique de la contradiction sans laquelle aucune émancipation collective n’est possible. C’est pour avoir fait son travail et exercé cette éthique de la contradiction en cours avec ses élèves que M. Samuel Paty, enseignant, fonctionnaire de l’école publique, a été assassiné par un fanatique.
Au-delà ou en-deçà de la liberté d’expression individuelle, le tueur a délibérément voulu punir cet apprentissage collectif du libre examen. Ce qui lui était odieux, comme à tous les prêcheurs d’arrière-mondes révélés par des textes sacrés, c’est l’idée que des citoyens en devenir puissent non seulement avoir des opinions divergentes, mais qu’ils et elles échangent librement et sereinement sur ces divergences. C’est l’idée qu’il existe un lieu, l’école, où ils et elles se mélangent, pour tisser ensemble la trame d’une communauté de principes républicains où chacun ait sa place sans ignorer les autres. Dans leur monde en noir et blanc, rien n’est plus dangereux que ce mélange, cette écoute, et cet apprentissage d’une loi qui transcende leurs différences et qui n’est pas la loi d’un dieu, mais l’universel rationnel, le Commun, tel qu’il émerge peu à peu du dialogue argumenté.
Certes, l’Infâme se dresse en tous siècles et en tous lieux pour diviser l’humanité et soumettre les masses à la tyrannie. Il trouve d’ailleurs un allié paradoxal dans le développement de « réseaux sociaux » censés faciliter l’information et le dialogue mais qui permettent aussi, voire surtout, la formation de bulles idéologiques autarciques, où règnent parfois, comme ce fut le cas ici, la calomnie, la délation et la haine. Partout et toujours, les mille visages de l’Infâme sont objectivement alliés, parfois tacitement comme ici le fanatisme islamiste et le racisme résurgent ; parfois ouvertement comme il y a peu, quand mille calottes censément différentes défilaient conjointement contre les droits des femmes ou ceux des couples de même sexe. Mais une étape dans l’horreur a été franchie vendredi, lorsqu’un fanatique a délibérément versé le sang de quelqu’un dont le crime supposé était de défendre, par le simple exercice de son métier, la liberté des autres. Le meurtre a été mis en scène comme une exécution, signalant par là que la loi collective, pour l’assassin, ne doit pas se fonder sur la parole multiple et libre de citoyens œuvrant continûment à leur propre émancipation, mais sur le Verbe jaloux d’un texte révélé. C’est l’idée même d’un gouvernement délibératif de l’humanité par l’humanité elle-même qu’il s’agissait de tuer par cet acte ignoble.
Plus que jamais, le combat pour l’émancipation individuelle et collective doit être repris à la base : la liaison du combat laïque, démocratique et antiraciste, et du combat social, contre toutes les formes d’oppression, tous les pouvoirs de la réaction, tous les obscurantismes, toutes les menées visant à fragmenter le corps social et politique en groupes aliénés, perdus pour l’intérêt général, incapables de construire ensemble les conditions de la liberté de toutes et tous. L’antiracisme radical et la séparation stricte de la loi humaine et des lois dites divines sont inséparables du combat pour l’appropriation collective du monde où nous vivons ensemble : il n’y aura de révolution socialiste, écologique et démocratique qu’à cette condition.
Contre l’Infâme, nous n’abandonnerons jamais la promesse de la liberté ni celle de l’universel.
Publié le 18 Octobre 2020 par Alternative Citoyenne de la Manche
Bonjour à toutes et à tous,
Martine Quesnel - Jérôme Dutron