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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 30 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 30 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Extrait du livre de Jean-Paul Brighelli : « La fabrique des crétins »
« Notre système scolaire ne veut pas faire émerger de nouvelles élites. Or c’était la fonction de l’école telle que Condorcet l’avait définie en1791 dans dans ses mémoires sur l’instruction publique. A l’époque il fallait créer une nouvelle élite pour remplacer l’aristocratie.
Actuellement, les oligarques au pouvoir ne se soucient pas d’être remplacés si ce m’est par leurs enfants.
Depuis une trentaine d’années, ils ont établi un système à deux vitesses avec d’un côté, des écoles privées ou publiques qui fonctionnent extrêmement bien et, d’un autre côté, des écoles de seconde ou de troisième catégorie qui forment des « crétins » ou si vous préférez un terme moins excessif, des consommateurs.
Nous sommes pratiquement revenus en 1788 avec quelques élites autoproclamées qui confisquent tous les postes, qui les gardent au chaud pour leur progéniture et qui ignorent ou méprisent tout ce qui pourrait venir du peuple. Le meilleur moyen d’y parvenir, c’était de limiter les ambitions de l’école.
Il fut un temps où l’école avait pour objet de pousser chacun au plus haut de ses capacités, aujourd’hui il s’agit de rabaisser chacun au plus bas possible »
Publié le 30 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Alors que pour d’inexpliquables raisons, de plus en plus de baleines viennent s’échouer sur nos plages, on apprend que l’ex-préfet de Paris Didier Lallement, tristement connu pour sa gestion brutale de la crise des gilets jaunes (et toujours poursuivi par la justice), a été nommé lundi à la tête du secrétariat général de la mer sur proposition de la première ministre Elisabeth Borne.
Publié le 27 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 23 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Macron a réaffirmé sa volonté de s’en prendre très vite à l’âge de départ à la retraite. Une réforme qu’il veut appliquer dès l’été, et qui pourrait l’être à coup de 49.3.
Dessin de Sié pour Urtikan.net
Publié le 17 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 15 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Vu sur le site
Ce mardi, Emmanuel Macron a présenté “son projet pour les lycées professionnels » lors d’une visite au lycée Tabarly aux Sables d’Olonnes. L’objectif de cette réforme est de transformer en profondeur la voie professionnelle en la rapprochant du monde du travail.
Accompagné du ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye et de la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels Carole Grandjean, le président de la République a présenté un projet articulé autour de ces axes majeurs :
Ce projet avait déjà fait réagir le Snuep-Fsu lors de sa première annonce en mars : il le qualifiait alors de “scandale”. Le syndicat estime en effet que l’objectif caché de cette manœuvre est “d’orienter les jeunes [de la voie pro] vers des métiers pénibles, qui peinent à recruter et qui sont mal payés”. Moins de présence en classe pour répondre davantage aux “besoins immédiats des entreprises”, c’est ce que dénonce le syndicat qui qualifie ce projet de “destructeur”.
Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de conduire ce projet dans son discours de rentrée, suscitant à nouveau la colère et l’inquiétude de l’ensemble des organisations syndicales de la voie professionnelle. Réunies le 30 Août, elles ont en effet jugé que « ces annonces laissent planer une menace forte pour l’avenir des lycées professionnels, des PLP et des élèves de la voie professionnelle au sein du service public d’Éducation”.
L’intersyndicale a à nouveau fait part de son inquiétude dans un communiqué publié le 6 septembre, et demandé des “clarifications rapides”.
Le président de la République a promis à court terme, de lancer « un grand chantier de concertation » entre les différents acteurs concernés. Les directeurs d’établissement, les enseignants, les élèves et leurs familles, ainsi que les collectivités locales, les régions, les élus, et l’ensemble des tissus des entreprises seront concertés. Le président de la République a assuré que les décisions ne « viendront pas d’en haut ».
On a du mal à le croire !
Publié le 15 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 13 Septembre 2022 par Alternative Citoyenne de la Manche
par Évariste Pour réagir aux articles, écrire à evariste@gaucherepublicaine.orgdimanche 4 septembre 2022
Bruno Latour, nouvelle coqueluche de Jadot fait des émules. Exit la lutte des classes et le lien entre les reculs écologiques et le développement du capitalisme. Dans son sillage, Malcom Ferdinand, auteur de Pour une écologie décoloniale estime que la bataille contre le colonialisme et le néo-colonialisme peut se mener sans que la question de la classe soit centrale dans l’analyse en réduisant le colonialisme à un simple rejet moral de l’Autre. Il suffit donc de faire de la moraline pour résoudre le problème tout en fortifiant le capitalisme. Alors que tous les plus grands militants anticoloniaux du XXe siècle ont défendu l’idée que le colonialisme est dû à la recherche du profit maximum par l’oligarchie capitaliste. Revenir sur cette analyse de ces grands militants anticoloniaux du siècle dernier révèle l’imposture de néo-écologistes dont les intellectuels sont largement privilégiés dans les médias et l’université, avec des nominations décidées par l’oligarchie capitaliste !
Comme nous sommes devant un énorme défi écologique et climatique, il convient de construire une pensée écologique débarrassée des pensées magiques, religieuses et capitalistes. Pour cela, nous nous poursuivrons avec une analyse critique de la notion de sobriété et des propositions concernant le mix énergétique du projet politique de la République sociale.
Parce que sinon, nous serons soumis aux mêmes affres qu’en Amérique du Nord. Les incendies et les sécheresses font s’envoler la valeur de l’eau en Bourse. Une aubaine pour les spéculateurs. Et des difficultés supplémentaires pour le secteur agricole aux États-Unis et les consommateurs de fruits et de légumes au Québec. Bien entendu, la mise de l’eau en Bourse favorise le manque d’eau. La sénatrice Warren a déclaré aux États-Unis: « L’eau est un droit humain, et Wall Street ne devrait pas être autorisée à utiliser cette ressource vitale pour faire des profits aux dépens des travailleurs américains. L’une de nos ressources les plus essentielles ne doit pas être vendue aux enchères au plus offrant. »
Pour l’été 2022, 93 départements français sur 96 font l’objet de restrictions d’eau (restrictions agricoles dans une soixantaine de départements) et plus d’une centaine de communes sont privées d’eau potable. C’est du jamais vu. Face à cette sécheresse record, l’utilisation de l’eau est devenue une question de société, selon l’hydrologue Emma Haziza. Elle nous apprend que les trois formes de sécheresse (météorologique, des sols, et des masses d’eau) se conjuguent actuellement. Que les besoins en eau, c’est à la fois l’agriculture (45 % de l’eau consommée), l’énergie, l’eau potable et l’industrie. Mais aussi les milieux vivants, dont personne ne parle, à part les spécialistes de la biodiversité…
Si le gâteau est de plus en plus petit, on ne peut pas rester au même niveau de consommation d’eau. C’est une question de société. Avec le labour, avec les produits chimiques, nous avons détruit les micro-organismes dans les sols, or ceux-ci ont besoin de vie pour capter le carbone et pour retenir l’eau. Entre 1960 et 1990, ce sont 50 %, et par endroits 80 % de mares et de zones humides qui ont été détruites en France. Les zones humides constituent pourtant des réservoirs qui permettent de renouveler la pluie et la rosée. La terre ne transpire plus parce qu’elle n’a plus assez d’eau dans les premières couches de sol. La pluie vient du sol, elle ne vient pas d’en haut. Quand il n’y a plus de végétation et de zones humides au sol, il n’y a plus de pluie.
La seule solution, c’est de laisser pénétrer l’eau dans les sols. Et non pas de la prélever, comme certains veulent le faire, dans des mégabassines (gigantesques installations agricoles pour prélever de l’eau dans les nappes phréatiques). Plus on va remplir nos réservoirs naturels et non les mégabassines, plus on va protéger et soutenir nos rivières, plus on va soutenir le vivant. C’est un cercle vertueux. Un autre cercle vertueux serait de remplacer le maïs (graminée tropicale sans racines profondes) par du sorgho ce qui gagnerait beaucoup d’eau. Nous devons réinventer notre agriculture. Il y a par ailleurs des solutions alternatives : aménager des piscines naturelles, par exemple, ce qui aurait le mérite de recréer des écosystèmes. Ajouter des récupérateurs d’eau de pluie dans les jardins, faire des économies d’eau dans les usages sanitaires… Il faut recréer des systèmes vertueux.
Concernant l’eau, par ailleurs, la pollution continue de se développer notamment via les cyanobactéries. Partout où les constatations sont faites, toutes les collectivités locales concernés déclarent que ce n’est pas elles qui sont concernées. Quel avantage d’avoir développé une usine à gaz sans guichet unique pour les pollueurs !
Les conséquences énergétiques de la guerre Russie contre Ukraine et Otan vont alimenter la tendance à l’accélération du réchauffement climatique. D’abord avec un nouveau record du monde, 8 milliards de tonnes de charbon seront brûlés en 2022. Ensuite, la forte diminution de l’exportation du gaz russe déclenche une accélération de la demande de fourniture de GNL liquéfié. Comme ce prix augmente, les pays asiatiques prévoient de reprendre l’utilisation du charbon. Et d’après l’Agence Internationale de l’énergie, la hausse du prix du gaz bénéficie au pétrole. Conclusion : la guerre Russie contre l’Ukraine soutenue par l’OTAN profite aux multinationales des énergies fossiles, les plus productrices de gaz à effet de serre.
Dénonçons le projet réactionnaire, austéritaire et climaticide de démantèlement de l’Office National des Forêts qui sacrifie des milliers d’emplois, casse les statuts et les couvertures conventionnelles. Cette stratégie signifie la mort du service public forestier, de l’entretien et de la maîtrise de nos forêts. Dans un environnement forestier en perdition, la sécheresse de cet été s’inscrit dans la succession de crises écologiques dues à un développement anarchique, inhérent au capitalisme. Aucune région de notre pays n’est épargnée. Nos forêts sont en feu et le gouvernement cherche des boucs émissaires, allant jusqu’à culpabiliser les populations.
Il fait tout pour cacher ses responsabilités dans la gabegie générale. Une myopie volontaire qui ne sert qu’à cacher les conséquences de la casse de nos services publics, le désengagement d’une politique forestière nationale forte et ambitieuse et une activité économique capitaliste mortifère. Rien n’est fait pour renforcer les services de défense des forêts contre les incendies (Dfci) dans leurs activités d’entretien, de surveillance et de contrôle des réglementations. Ces mesures ont précipité nos forêts dans le gouffre. La privatisation de nos forêts s’est encore accentuée ces dernières décennies. Elle représente déjà les trois quarts de la forêt métropolitaine, soit près de 11 millions sur les 15 millions d’hectares forestiers, des enclosures privatisées par des milliardaires en recherche de safari prolifèrent et interdisent toute réelle protection organisée. L’ONF doit redevenir le service public de l’exploitation et de la gestion des forêts domaniales, communales et privées par la mise en place d’une régie directe sur tout le territoire national.
Il est bon de relire l’intervention de Marcel Boiteux.
Rendez-vous compte : la concurrence à EDF n’a pas produit d’électricité nouvelle, pendant des années, le compromis entre l’Union européenne et les pouvoirs publics français ont obligé EDF de vendre à perte plus de 100 TWh à la « concurrence ». Les profits pour la concurrence et les dettes pour EDF qui est dans l’incapacité de développer les énergies renouvelables et est obligé par manque d’investissement et de personnels d’arrêter 24 réacteurs sur 56 principalement à cause de la corrosion. En parallèle, 51 pays dont la France augmentent le soutien public aux énergies fossiles (source OCDE) de 362,4 milliards de dollars en 2020 à 697,2 milliards de dollars en 2021.
Elle organise une augmentation plus qu’exponentielle des subventions des chasseurs.
Le gouvernement vient d’engager les premières consultations avec les acteurs concernés par la future loi d’exception visant à combler le retard de développement de la France dans le secteur des énergies renouvelables qui contrevient à la loi de 2016 sur la biodiversité par suppression du principe de non-régression.
Sans une riposte coordonnée, point de salut !