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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

L’Établissement français du sang sous perfusion

Publié le 29 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

 

L’Établissement français du sang sous perfusion

La situation financière de l’établissement français du sang va de mal en pis. En effet, un déficit de 41 millions d’euros pèse sur la structure. Les salariés ont entamé une grève, le 27 juillet. À l’approche de la présentation du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, une enquête de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale des affaires sociales, encore confidentielle, doit statuer sur le modèle économique de l’établissement.

L’établissement public n’ayant pas vocation à faire du bénéfice, il s’autofinance à 80 % grâce aux produits sanguins labiles (les PSL, destinés aux transfusions) comme les concentrés de globules rouges, le plasma et les plaquettes cédés aux hôpitaux ou au Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies, pour sa production de médicaments. Mais le prix des poches de plasma, en France, est en dessous du prix du marché européen, et l’établissement ayant le monopole du sang n’a pas d’autre choix que de céder une poche pour 120 euros, alors que la moyenne mondiale est aux alentours de 160 euros.

« Tout est fait pour qu’on coule », commente tristement Benoît Lemercier, délégué syndical central CFDT de l’EFS. Le plasma n’est cependant pas le produit qui remplit les coffres, contrairement aux PSL. « On est dans cette équation infernale pour le modèle économique de l’EFS où, encore une fois, nous fabriquons plus de produits déficitaires et, à l’inverse, nous en produisons moins de bénéficiaires », reconnaît la directrice générale des ressources et performance.

C’est donc une situation financière plus que délicate pour l’EFS. Au début de l’année 2023, l’État devait lui accorder une subvention de 26,5 millions d’euros, dont 15 millions au titre des revalorisations salariales des années précédentes, en attendant le rapport des inspections générales des finances et de l’action sociale. Puis, d’autres frais se sont ajoutés, la trésorerie de l’EFS s’est effondrée rapidement et, à la fin du mois d’août, un arrêté a débloqué une subvention totale de la Caisse nationale de l’assurance-maladie de plus de 54 millions d’euros. Mais ces perfusions ne guérissent pas l’établissement du déficit structurel.

La bataille des salaires

Autres dépenses qui justifient, selon Marie-Émilie Jehanno un déficit aussi important, ce sont les revalorisations salariales et hausses de salaires « historiques » en 2021 et 2022, ainsi que l’inflation, qui, a elle seule, a coûté 30 millions d’euros à l’établissement. N’étant pas concernés par l’accord du Ségur de la santé, les salariés de l’EFS n’ont pas touché la revalorisation salariale de 3,5 %, comme les personnels hospitaliers.

« Il y a de gros problèmes de recrutement : les métiers ne sont pas simples, les salaires pas terribles, donc les gens changent de métier car il y a une perte de sens. Grâce à une grève, nous avons obtenu une revalorisation salariale de 3,5 % avec une augmentation minimale de 1 200 euros, qui concerne 5 000 personnes sur 9 000. Quand on travaille dans le sanitaire, il y a beaucoup de femmes, donc les salaires sont bas », précise Benoît Lemercier. Ces évolutions de rémunération ont cependant permis à certains employés d’obtenir 5 % de salaire en plus en 2021, puis en 2022.

Mais l’inflation sévit toujours. Les syndicats demandent une augmentation de 4 % pour 2023. Impossible, selon Marie-Émilie Jehanno, du fait du déficit financier de l’établissement. « Ce qui est bien sûr problématique en termes de reconnaissance, mais aussi de capacité opérationnelle », concède la dirigeante.

FO et la CFDT, qui appellent à des débrayages réguliers depuis le 28 juillet, dénoncent des conditions de travail pénibles à cause du sous-effectif, ainsi que des salaires qui ne suivent pas. D’autant que, pour résorber son déficit, l’EFS a pris la décision de supprimer 150 équivalents temps-plein (ETP). « C’est complètement logique et légitime. Notre activité baisse de 5 % par rapport à l’année dernière. On réajuste les emplois au niveau de l’activité, alors qu’on a besoin d’équilibrer les comptes », justifie la directrice générale des ressources et performance. Les syndicats demandent au contraire des renforts humains et financiers, évoquant une autre réalité : celles de travailleurs qui dépassent les trente-cinq heures par semaine, alors qu’ils sont à temps partiel.

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Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

Publié le 27 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

 
 
 

Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

Il y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre le droit à l’avortement. De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes.

En ce 28 septembre, le Comité Manche Droits des Femmes exprime sa solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !
Nous affirmons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains.
En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques et des promesses, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.

Pour le droit à l’avortement, nous demandons :

  • L’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes partout en Europe soit respecté et garanti,
  • Des moyens financiers pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles sur tout le territoire,
  • La production suffisante des pilules abortives pour garantir l’accès à l’IVG,
  • La parution des décrets d’application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales,
  • La suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG ;
  • Une éducation aux sexualités prodiguée à toutes et à tous ;
  •  La pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l’encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie.

Le comité Manche Droits des Femmes de la Manche soutiendra et s’associera à toutes les mobilisations qui se dérouleront dans la Manche, le 28 septembre pour défendre ce droit fondamental

Faites connaître notre action, transférez nos informations
 et notre adresse mail à vos réseaux:
visitez et faites visiter notre page Facebook ICI
Pour nous aider, adhérez : 10 euros par an 
envoyez-nous un mail ou adhérez directement sur helloasso
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Aidons le financièrement des médias indépendants à produire une information pluraliste et de qualité.

Publié le 27 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

 
On peut, chaque année, s’indigner un peu plus. Se promettre de ne plus écouter les grandes radios, de zapper les chaînes d’info en continu, de laisser au fond de la poubelle certains journaux. Ou on peut agir. D’abord en découvrant la presse indépendante, sa réjouissante diversité et son souci de construire d’autres agendas d’informations.

Agir également, en aidant à produire une information pluraliste et de qualité. Elle est aujourd’hui menacée de toutes parts, par une extrême droite installée dans les grands médias du groupe Bolloré, et par un pouvoir politique qui s’est distingué par son inaction.

Le Fonds pour une Presse Libre (FPL) a pour mission d’aider financièrement ces médias indépendants à produire une information pluraliste et de qualité. D’aider un journalisme offensif, capable de surprendre, de révéler, de bousculer les conformismes (lire notre rapport d’impact).

Notre action est la somme de vos soutiens. Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation. Le Fonds pour une Presse Libre lance ce mardi 26 septembre une campagne de financement citoyen. Notre souhait est de réunir plus de 150.000 euros avant le 24 octobre pour financer des projets éditoriaux innovants.

Grâce aux dons d’environ quatre mille personnes, en trois ans, le FPL a pu soutenir 27 médias indépendants pour un montant global de 500 000 euros. Des reportages, des enquêtes ont fait bouger les lignes. Des entreprises, des pouvoirs locaux ont été obligés de s’expliquer, la justice s’en est parfois saisie.

Première fortune mondiale, Bernard Arnault a touché 14 millions d’euros d’aides publiques en 2022 pour ses deux journaux, Les Echos et Aujourd’hui/Le Parisien. Est-ce normal ? Le Fonds pour une Presse Libre n’a pas de milliardaires, pas de grandes entreprises et pas de subventions publiques pour financer ses actions.

Son action repose sur l’engagement de citoyennes et citoyens attachés à défendre ce bien public qu’est la liberté de la presse.

Alors rejoignez-nous ! Chaque don compte. Chaque euro est utile et aidera une presse vivante, pluraliste. Grâce à vous.

François Bonnet
Président du FPL
 

 

Finançons ensemble un autre journalisme
 
4 ans d’existence, 27 médias soutenus, pour un montant de 500.000€. Et tout cela seulement grâce à vous !
 
Loin des millions dépensés (et captés sur les aides publiques) chaque année par les groupes de presse des milliardaires, notre soutien a réellement de l’impact car il finance des projets concrets sélectionnés par un comité d’experts bénévoles.
Longues enquêtes, risques juridiques, outils techniques, pérennisation de modèles économiques

Nous avons jusqu’au 24 octobre 2023 pour réunir 150.000 euros.

La liberté d’information ne peut être reconquise qu’avec vous, lectrices et lecteurs, qu’avec votre implication.
 
 
 
  « Le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre.
Victor Hugo

 

Qui sommes-nous ?
 
Le Fonds pour une Presse Libre (FPL) a été créé en septembre 2019 à l’initiative des fondateurs et de l’ensemble de l’équipe de Mediapart. À l’origine, il s’agissait de rendre irréversible l’indépendance de ce journal, en sanctuarisant l’intégralité de son capital dans une structure à but non lucratif. Mediapart est devenu ainsi le 1er média national français non cessible, non achetable et non spéculable.

Aujourd’hui, nous sommes complètement indépendants de Mediapart dans notre action et notre fonctionnement. Aucun des dons versés au Fonds ne peut bénéficier directement ou indirectement à Mediapart.

Reconnu d’utilité publique, le FPL s’ouvre désormais à l’ensemble de la presse indépendante, pour offrir aides financières, expertise et accès aux avantages dont ces médias sont privés. Collecter des dons en leur nom et vous offrir une réduction d’impôt de 66%, c’est le point de départ de notre mission.

 

À quoi servent vos dons ?
 
Chaque euro que vous mettez dans le Fonds pour une Presse Libre va directement aux médias indépendants. Aucune contribution ne sert à couvrir le fonctionnement du Fonds.

Chaque année c’est :

Un appel à projets pour deux types d’aides financières

 
  • Des subventions directes
  • Des avances remboursables, sans aucune prise d’intérêts
  • Pour 6 à 9 médias soutenus chaque année
Des actions de plaidoyer pour la liberté d’informer

  Et parce qu’un soutien financier n’est pas tout à fait suffisant, notre équipe d’experts est aussi là pour aider chaque média à trouver et construire son propre modèle économique.

Ils et elles sont universitaires, éditeurs, professionnels des médias et du web, journalistes et participent bénévolement, à la condition d’être totalement indépendants dans leurs décisions.

Leur travail : dénicher les projets ambitieux, sélectionner celles et ceux qui recevront notre soutien financier, mais aussi conseiller l’ensemble des médias qui postulent pour les guider vers l’indépendance financière.

En savoir plus sur le fonctionnement du FPL
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Bertrand Sorre : A quoi sert-il ?

Publié le 27 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

Sur 18 votes :

15 absences

1 vote pour les pesticides !

2 votes contres l'interdiction des aéroports et de l'alternance avion/train !

Quel écolo !!!!!

Vous pouvez également voir l'activité de Stéphane Travert  et de tous vos députés c'est édifiant !

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L’étrange association entre Israël et la Turquie dans le conflit du Haut-Karabakh

Publié le 22 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

La guerre du Caucase entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie à propos de la région contestée du Haut-Karabakh crée de curieuses associations, au-delà des considérations sectaires. Même si l’Azerbaïdjan est majoritairement chiite, l’Arménie chrétienne est préférée par l’Iran, dont un tiers de la population est pourtant d’origine azérie, à commencer par le guide suprême Ali Khamenei.

Encore plus inhabituel est l’étrange couple formé par la Turquie et Israël, qui habituellement se témoignent de l’hostilité à la fois sur le plan diplomatique et sécuritaire. Les deux États, dominés par leurs communautés sunnite et juive respectives, soutiennent et arment l’Azerbaïdjan.

La Russie, qui dispose d’une base aérienne en Arménie, rejoue sa politique syrienne en travaillant avec plusieurs parties à la fois. La guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a éclaté le 27 septembre, connaît les affrontements les plus intenses depuis le conflit de 1988-1994. Les deux côtés s’accusent mutuellement d’avoir violé le cessez-le-feu précaire. 

Depuis le début de l’actuel conflit dans le Haut-Karabakh, qui a déjà tué 300 soldats et civils dans les deux camps, Israël accroît son assistance militaire à l’Azerbaïdjan. Au moins quatre avions Ilyushin II-76, opérés par la société azérie de fret aérien Silk Way, laquelle travaille pour le ministère de la Défense du pays, ont atterri et décollé depuis la base militaire aérienne israélienne d’Uvda, dans le sud d’Israël. Selon les autorités aériennes, les avions chargés d’explosifs sont autorisés à décoller uniquement depuis cet aéroport. La flotte Silk Way a fait un aller-retour direct entre Bakou et Uvda, selon les plans de vols documentés par différents sites web qui surveillent le trafic aérien. Certains de ces avions ont également fait le trajet entre Bakou et Ankara et Istanbul au cours des deux dernières semaines.

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Rassemblement devant l'Hôpital de Granvlle vendredi 22 septembre 11h

Publié le 20 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

 

De Comité des usagers Hôpital de Granville <usagers.hopital.granville@gmail.com>
 
 

L’accès aux soins est de plus en plus compliqué, à la ville, à la campagne ! 

 

Les déserts médicaux se généralisent et l’hôpital public ne répond plus présent à la demande de soins...

 

Ne pas donner les moyens nécessaires à la Sécurité sociale, c'est délibérément mettre en danger une grande partie de la population.

 

Le budget de la Sécu qui sera étudié en octobre 2023, doit répondre aux besoins !
 

C'est pour cela que nous vous invitons à nous rejoindre

 

 vendredi 22 septembre à 11h

devant l' hôpital de Granville

 

 

 
Le Comité d'Usagers pour la défense de l'hôpital public de proximité
Si vous ne voulez plus recevoir les informations concernant la défense de l'Hôpital de Granville, vous pouvez vous désinscrire en nous écrivant à usagers.hopital.granville@gmail.com

(si vous voulez communiquer vos réflexions, exemples, liens, données... aux autres participants et contacts des ateliers citoyens, vous pouvez nous écrire à cette adresse et nous transmettrons à tout le monde)

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Le budget de la Sécu doit répondre aux besoins. Signez la pétition !

Publié le 19 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

Appel  diffusé par le Comité de défense des  hôpitaux et maternités de proximité de Granville : usagers.hopital.granville@gmail.com

L’accès aux soins est de plus en plus compliqué, à la ville, à la campagne ! Les déserts médicaux se généralisent et l’hôpital public ne 

répond plus présent à la demande de soins...

 

 
 
 
Le budget de la Sécu
doit répondre aux besoins.
Signez la pétition !
 

La pétition pour un projet de loi de financement de la Sécurité Sociale répondant aux besoins lancée  à l'initiative de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, de la Convergence des Services Publics et de Convergence Rail est soutenue par de multiples organisations dont vous trouverez une première liste en pièce jointe ou en cliquant ici.

Elle est aussi un moyen pour aller à la rencontre de la population : les premières initiatives en ce sens témoignent d'échanges intéressants et de signatures sur papier : Sedan 170, Lannion 140, Sarlat 80, Ivry sur Seine 40, Fête de l'Humanité... .

Vous trouverez en PJ:
-  La pétition sur papier que nous vous  invitons à signer et à faire signer (ces documents peuvent être adressés ou déposés dans la boîte aux lettres du CUDHPP Forum Jules Ferry 41 rue St Paul  50400 GRANVILLE

 

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la culture effrayant les smartphones

Publié le 12 Septembre 2023 par Alternative Citoyenne de la Manche

 

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