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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse
Publié le 28 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 23 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
accueille depuis une dizaine d'années pour des entretiens approfondis des réfugiés ayant survécu au génocide du Darfour, dont l'OFPRRA a rejeté la demande d'asile et qui souhaitent présenter un recours aupres de la cour Nationale du Droit d'asile ( lire note de soutien de la LDH)
Projection suivie d'un débat sur le droit d'asile avec des intervenants de la commission juridique d'ISM
et du groupe de travail "étranger " de la LDH
Avec des témoignages de réfugiés ayant été auditionnés devant la Cour Nationale du droit d'asile
Publié le 23 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 22 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Selon Mediapart, le lycée Stanislas a reçu un rappel à l’ordre du ministère de l’Enseignement supérieur concernant ses pratiques de contournement de la plateforme Parcoursup, censée organiser de la façon la plus juste et transparente possible la « concurrence » entre lycéens pour les formations post-bac. Parmi les 41 contournements détectés par l’Inspection générale au printemps dernier, 38 émaneraient de l’établissement catholique privé. Le fils de la ministre de l’Éducation nationale compterait parmi eux.
À chaque jour son lot de révélations édifiantes sur le système Stanislas, mis en lumière par les justifications hors sol de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale qui y a scolarisé ses enfants. Alors que, chaque année, près de 600 000 lycéens (du public comme du privé) sont tenus de se plier, la boule au ventre, à la procédure Parcoursup, qui impose de formuler une dizaine de vœux, sans certitude d’en obtenir un seul, Mediapart nous apprend que le fils aîné d’Amélie Oudéa-Castéra, 17 ans et en classes préparatoires à Stanislas, a pu contourner ce passage obligé grâce à une petite cuisine interne à l’établissement.
Dans un courrier consulté par le site d’informations en ligne, le ministère de l’Enseignement supérieur a ainsi rappelé à l’ordre le lycée Stanislas pour ses procédés visant à contourner le système, au mépris de ” l’égalité des chances “ censée prévaloir. Le ministère, se basant sur des conclusions de l’inspection générale, qui a mené des investigations sur le lycée après plusieurs enquêtes journalistiques l’an dernier, a pointé des pratiques « contraires aux principes et aux règles » de Parcoursup, qui « visent à garantir la liberté d’accès, la transparence, la non-discrimination, l’égalité de traitement et l’équité de la procédure ».
Comment ce contournement se traduit-il ? Le tour de passe-passe consiste en une forme d’arrangement entre l’établissement et certains de ses élèves de terminale formulant le souhait d’intégrer ses prestigieuses classes préparatoires. Ces derniers sont ainsi invités à n’inscrire qu’un seul vœu sur la plateforme, gage pour qu’une place au chaud leur soit par la suite assurée, alors même que l’Éducation nationale recommande aux lycéens de multiplier les établissements.
Publié le 17 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 15 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
28 décembre 2023 | Loïc Le Clerc | DOSSIER. L'enfer de la Macronie - Inégalités - Macronie
Régulièrement, les esprits subtils et intelligents de la Macronie viennent rappeler au bon peuple que, de l’argent « magique », il n’y en a pas. Les caisses sont vides, le déficit, la dette, tout ça, tout ça. Tout ça, c’est de la poudre de perlimpinpin !
Ceci est une liste non-exhaustive des abus financiers de l’État. N’hésitez pas à nous écrire pour nous en signaler d’autres : redaction@regards.fr
DE L’ARGENT MAGIQUE… Y’EN A. Décembre 2023. On apprend, via franceinfo, le coût potentiel de la mise en place de l’uniforme à l’école : « Ce kit coûtera 200 euros, mais les familles n’auront rien à payer. La piste privilégiée est celle d’un financement à moitié par l’Etat, à moitié par la mairie, le département ou la région volontaire. » Le calcul est donc élémentaire : 200 euros x 12 millions d’élèves = 2,4 milliards d’euros. À titre de comparaison, comme le rappelle Benjamin Gault sur X, « le coût d’une augmentation de 10% du salaire de TOUS LES PROFS = 1,9 Md€ ». Quant à savoir qui va réellement payer l’addition, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal n’aura pas mis une semaine avant d’émettre l’hypothèse d’une participation des familles…
Y’EN A. Novembre 2023. On découvre, via Politis, que le « ministère de l’Intérieur vient de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre en plus de dix ans » pour la coquette somme de… 78 millions d’euros.
Y’EN A. Mars 2023. Dans Le Monde, on apprend que « plus de 16 millions d’euros de sondages confidentiels dépensés entre 2019 et 2022 par les différents services gouvernementaux ». Une dépense qui est appelé à augmenté à l’avenir : « Un appel d’offres du gouvernement, en cours jusqu’au 4 avril, ouvre un marché de 21,5 millions d’euros d’études d’opinion pour les quatre prochaines années, en hausse de 54 % par rapport au dernier appel d’offres, en 2019. Ces chiffres pourront ne pas être atteints, précise le service d’information du gouvernement, mais ils pourront aussi être dépassés : l’appel d’offres prévoit un plafond maximal de 50 millions d’euros. »
Y’A PAS. Mars 2023. La ministre de l’Enseignement supérieur met sur la table 500 millions d’euros pour 35 000 étudiants boursiers supplémentaires. Un beau geste qui, rapporté pour un étudiant, correspond à une enveloppe de… 4 euros par jour.
Y’A PAS. Mars 2023. La ministre de l’Enseignement supérieur met sur la table 500 millions d’euros pour 35 000 étudiants boursiers supplémentaires. Un beau geste qui, rapporté pour un étudiant, correspond à une enveloppe de… 4 euros par jour.
Y’EN A. Mars 2023. L’Inspection générale des finances rapporte que les dépenses de l’État en consultants (cabinets de conseil, informatique, communication, etc.) se sont élevées à 2,5 milliards d’euros en 2021. « Une enveloppe qui a augmenté de 329 % en six ans », commente L’Humanité.
Y’EN A. Février 2023. Le Sénat et la Cour des comptes ont produit des estimations de ce que coûterait à l’État la généralisation du Service national universel : entre 1,75 et 3,4 milliards d’euros. Mais selon Playbook Paris, « tout le monde trouve que la généralisation du SNU est une mauvaise idée mais personne n’ose le dire au Président. »
Y’EN A. Janvier 2023. Emmanuel Macron annonce une hausse des dépenses de 100 milliards d’euros pour la nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030 – ce qui amène le budget militaire de l’État au-delà des 400 milliards. Soit une bagatelle de 14-15 milliards en plus par an. C’est plus que le déficit annoncé du système des retraites…
Y’EN A. Octobre 2022. Combien coûte le gouvernement aux contribuables ? 174 millions d’euros annuels. Tout ça pour faire tourner une équipe de 41 ministres et 565 conseillers. C’est, lit-on dans Libération, « l’équipe la plus chère de l’histoire ».
Y’EN A. Octobre 2022. Dans Libé, on apprend que « 44 millions d’euros [ont été] alloués pour le seul premier semestre 2022 aux cabinets de conseil afin d’appuyer le ministère de la Transition écologique ». Au total, le gouvernent a dépensé auprès de cabinets de conseil la coquette somme de 118 millions, toujours pour ce premier semestre 2022. À titre de comparaison, Emmanuel Macron s’est targué d’avoir « pris la décision de créer un fonds de 100 millions d’euros pour permettre aux Ukrainiens d’acheter du matériel dans son effort de guerre ». On dit ça…
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Publié le 15 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
La nomination de Rachida Dati à la Culture, Bruno Le Maire (Économie), Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture), Sébastien Lecornu (Armées), Éric Dupond-Moretti (Justice) ou encore Christophe Béchu (Transition écologique) ont été reconduits à leur poste, tandis que Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarités) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) font leur entrée au gouvernement et qu'Amélie Oudéa-Castéra hérite d'un grand ministère (Éducation et Sports).
Publié le 13 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Publié le 10 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche
Docteure en pédiatrie, Seema Jilani, membre de l’International Rescue Committee (IRC) et de MAP (Medical Aid for Palestinians), a exercé entre fin décembre 2023 et début janvier à l’hôpital Al-Aqsa de Gaza.
Propos recueillis par Madjid Zerrouky
Publié le 10 janvier 2024 par Le Monde
Seema Jilani, docteure en pédiatrie, à l’hôpital Al-Aqsa de Gaza, le 4 janvier 2024. INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE
L’hôpital Al-Aqsa est le seul encore fonctionnel dans la partie centrale de la bande de Gaza. La pédiatre américaine Seema Jilani y a officié pendant deux semaines, pour le compte de l’International Rescue Committee (IRC). L’ONG a retiré son personnel de l’établissement durant le week-end, en raison de l’intensification des attaques israéliennes à proximité.
Pourquoi avez-vous dû évacuer la bande de Gaza?
J’ai dû quitter la bande de Gaza le 9janvier parce qu’à cause des bombardements israéliens dans les environs immédiats de l’hôpital Al-Aqsa nous n’étions plus en mesure d’y exercer notre mission. Al-Aqsa représente la dernière ligne de vie pour la population de ce secteur, avec des services portés à bout de bras par des médecins et des infirmiers travaillant dans des conditions terribles. L’hôpital lui-même a été la cible de tirs. Depuis le service de pédiatrie, où je travaillais, je pouvais voir par les fenêtres les nuages de fumée provoqués par les raids aériens et les bombardements. Les échos des explosions et des coups de feu sont malheureusement devenus notre quotidien. C’est comme une normalité qui s’est installée. Mais les tirs se rapprochaient de l’hôpital. Chaque jour, la tension augmentait autour de nous.
Quelle est la situation dans l’hôpital?
Al-Aqsa, en plus d’être un établissement médical, est un lieu abritant des milliers d’habitants qui y ont trouvé refuge en fuyant les bombardements. Une vague humaine l’a envahi. Les gens recherchent un lieu sûr, où ils ne sont pas tués ou blessés. Mais un tel sanctuaire n’existe tout simplement pas dans la bande de Gaza. Les services de l’hôpital d’Al-Aqsa sont encombrés par les familles de réfugiés des quartiers environnants, les familles des personnels médicaux... Le système de santé gazaoui n’est tout simplement pas calibré ni prêt à faire face à une telle catastrophe.Même si j’ai l’expérience des zones de guerre, je n’avais jamais pensé me retrouver confrontée à cela. En temps de guerre, vous avez généralement affaire à un certain type de victimes, principalement des jeunes hommes. A Gaza, quatre de mes patients sur cinq étaient des enfants, blessés ou mourants. Nous ne sommes même pas en mesure de dresser un bilan. Nous avons été submergés par le nombre de ces victimes, amenées par leurs familles, transportés sur des charrettes, tirées par des ânes. Seuls les plus «chanceux» arrivent à bord d’ambulances.
Comment arriviez-vous à soigner ces blessés alors que le système de santé de la bande de Gaza est décrit comme proche du point de rupture?
L’un de mes premiers patients était un nourrisson âgé de 1 an dont la jambe et le bras droit avaient été arrachés par une explosion. J’ai dû prendre en charge ce bébé à même le sol, car il n’y avait plus de chambre, plus de lit, plus de box disponibles du fait de l’afflux de blessés. Quand sa mère a vu ce bébé, sans sa jambe et son bras, se noyant dans son propre sang, elle s’est mise à pleurer et, en état de choc, elle s’est enfuie. Cette image me hante.A côté de cet enfant, allongé par terre, un homme était lui en train de rendre son dernier souffle. Il agonisait depuis vingt-quatre heures. Son corps était assailli par des mouches. Et je ne décris là qu’une scène parmi tant et tant d’autres. La majorité des blessés que nous avons reçus ont été déclarés morts à leur arrivée. Après trois mois de guerre et de siège, les capacités de l’hôpital Al-Aqsa sont extrêmement limitées en termes de moyens et de médicaments.Avez-vous été en mesure d’évacuer les blessés les plus gravement atteints hors de la zone des combats?Je n’ai pas réussi, pendant que j’étais présente dans l’hôpital, à transférer mes patients. A ma connaissance, aucun d’entre eux n’a pu être évacué vers l’Égypte. Peut-être que certains ont pu être transportés vers d’autres hôpitaux à Gaza. Mais il faut se rendre compte du chaos total qui règne dans les rues, les tirs, les bombardements, l’état de dévastation général. Il faut aussi comprendre que la nature et la gravité des blessures dont souffrent nos patients rendent tout transport extrêmement périlleux.
Dans quelles conditions les équipes médicales localestravaillent-elles?
Les médecins et infirmiers palestiniens devraient pouvoir témoigner dans les médias. Leur travail est indescriptible. Ce sont des gens qui, eux-mêmes, ont été déplacés par les bombardements non pas une fois, deux fois, mais parfois cinq, six fois et qui font tout leur possible pour sauver des vies. Certains sont des volontaires. J’ai le souvenir d’un médecin, venu rendre visite à un de ses amis hospitalisés, qui a décidé de rester après avoir constaté la situation dans le service des urgences, alors qu’il ne travaillait pas dans cet hôpital. C’est un exemple du niveau d’engagement que j’ai pu constater parmi le personnel médical. Mes collègues des services d’urgence font preuve d’un dévouement hors normes, alors que personne ne se préoccupe de leur sort. Certains travaillent nuit et jour et doivent en même temps s’occuper de leurs propres familles, sans abri ni nourriture.J’ai vu un médecin veiller sur le corps de l’un de ses collègues pendant toute une nuit, dans l’aile réservée au personnel, avant de reprendre son service dès le lendemain matin...
Appelez-vous à un cessez-le-feu?
L’IRC est profondément affecté par le fait que ses équipes ont dû évacuer les hôpitaux dans lesquels elles étaient déployées. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils, les hôpitaux, les blessés et les malades. Les installations médicales doivent être en mesure d’exercer leurs missions humanitaires et de sauver des vies sans interférences.
Vous décrivez des civils ciblés par des bombardements. Comment qualifieriez-vous les actions de l’armée israélienne?
Je ne suis pas juriste et je ne peux donc pas qualifier ces actes. Je ne peux que décrire ce que j’ai vu de mes propres yeux: des blessures catastrophiques infligées à des femmes et à des enfants. Des blessures de guerre, massives, des amputations. Les cas de brûlures graves que j’ai eu à traiter, à la suite des bombardements, font partie des pires expériences auxquelles j’ai été confrontée. On se retrouve face à des blessés aux yeux et aux visages méconnaissables, à des enfants dont les parties génitales ont été brûlées et dont il est impossible de soulager les souffrances faute de médicaments et d’anesthésiques. Cette situation est inhumaine. C’est une tragédie pour l’humanité. Ce à quoi nous avons assisté à Al-Aqsa ne doit pas se reproduire dans le sud du territoire. Nous assistons à l’effondrement d’une ville, et aussi à l’effondrement des hôpitaux. Nous sommes juste en train d’attendre le moment où le prochain hôpital de Gaza va succomber.D’attendre la prochaine tragédie.
Publié le 9 Janvier 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche