le blog alternative 50 : Manche

Isigny le Buat, le 16 Novembre, manif contre l'usine à tomates

Publié le 31 Octobre 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche

INFO à DIFFUSER SANS AUCUNE MODÉRATION

Bonjour tout le monde !

Soyons nombreu.se.s à dire

Non à l’agro-industrie maraîchère

qui tue les paysan.ne.s !

A noter sur vos calepins, une journée pour mettre un coup d’arrêt au projet d'extension de 20ha de cette méga serre à tomate de déjà 12ha, hors sol, chauffée au gaz, éclairée… méga beurk !

Animations et musique prévues toute l'après midi!

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soirée cabaret Brassens Pirou le samedi 16 novembre 20h30

Publié le 29 Octobre 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche

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Le risque nucléaire aggravé par la crise climatique

Publié le 29 Octobre 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche

Saviez-vous que le site de la centrale nucléaire de Gravelines (Hauts-de-France) est menacé par des risques d’inondations et de submersion par la mer ? Des inondations historiques ont d’ailleurs gravement impacté la population locale en novembre 2023 et janvier 2024.

Pourtant, EDF projette d’y construire deux nouveaux réacteurs nucléaires (EPR2), ce qui reviendrait à ajouter un risque nucléaire supplémentaire sur un territoire déjà très exposé au risque climatique.

Dans un rapport publié le 3 octobre 2024, nous avons révélé la vulnérabilité du site face à la montée des eaux. Reprises par de nombreux médias comme France Info, France 3, Mediapart ou encore Libération, les conclusions du rapport sont claires : l'aggravation du dérèglement climatique expose directement la centrale - et donc la population et l’environnement - à des risques majeurs.

EDF continue de maintenir une opacité inquiétante autour de la gestion de ces risques alors que de vraies questions se posent :

Comment assurer pleinement la sûreté nucléaire de la centrale sur le long terme dans des conditions extrêmes causées par l’aggravation du dérèglement climatique ?
Pourquoi s’obstiner à relancer l’énergie nucléaire qui est dangereuse, productrice de déchets radioactifs, trop chère, trop lente à développer, alors que d’autres solutions sont bien plus efficaces face à la crise climatique ? Par exemple, les économies d’énergie, la réduction du gaspillage, la rénovation énergétique des logements et le développement des énergies renouvelables.

EDF doit renoncer à la construction de ces nouveaux réacteurs nucléaires inadaptés aux conséquences du dérèglement climatique.

Informer sur ce sujet est essentiel pour protéger les populations locales, les travailleurs et les travailleuses de la centrale et empêcher une catastrophe écologique.

C’est pourquoi, aujourd’hui, avec quarante activistes, nous sommes présent⸱es à la centrale de Gravelines pour dénoncer ce projet irresponsable.

Vous aussi vous pouvez vous mobiliser dès maintenant, en signant la pétition lancée par le collectif régional STOP EPR Hauts-de-France.

Merci de votre soutien.

Jeanne pour l’équipe Énergie de Greenpeace France

PS : vous voulez en apprendre davantage sur la situation de la centrale nucléaire de Gravelines ?
Découvrez le rapport que nous avons publié au début du mois.

Greenpeace dépend uniquement de la générosité de citoyens et citoyennes comme vous.
Seul votre don peut nous aider à œuvrer au quotidien pour protéger la planète.
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Thon et mercure : la grande distribution doit retirer le poison de ses rayons

Publié le 29 Octobre 2024 par Alternative Citoyenne de la Manche

Le thon est à la fois l’un des poissons les plus contaminés par du mercure, celui le plus consommé en Europe et aussi celui avec les normes les moins protectrices pour les consommateurs et consommatrices. 

Un non-sens total au vu des risques pour la santé du mercure et de ses dérivés. Ce métal lourd est l’une des 10 substances les plus préoccupantes au monde selon l’Organisation mondiale de la santé, comme l’amiante ou l’arsenic. Son dérivé présent dans l’alimentation, le méthylmercure, est classé comme cancérogène possible par le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC).  Ce métal est aussi un puissant neurotoxique : il est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et pour les enfants mais peut aussi attaquer le fonctionnement cérébral des adultes.

Dans son rapport publié fin octobre 2024, l'association BLOOM a testé près de 150 boîtes de thon à travers l’Europe (Allemagne, Angleterre, Espagne, France et Italie). Les résultats sont sans appel - 100% des boîtes sont contaminées au mercure, 10% dépassent la norme actuelle tolérée pour le thon frais (de 1mg/kg) et 57% dépassent la teneur de 0,3 mg / kilo, plus protectrice pour la santé, et déjà appliquée à d’autres poissons.

En raison des dangers posés par une ingestion régulière de mercure, même à faibles doses, l’ensemble des boîtes de conserve dépassant la norme de 0,3 mg/kg devraient être interdites à la vente.

Ensemble, exigeons des dix  enseignes de la grande distribution les plus importantes d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie de prendre leur responsabilité et d’agir immédiatement en prenant d’urgence 3 mesures : 

Retirer le thon contaminé (au-dessus de 0,3 mg/kg)  de vos rayons et appliquez au thon sous toutes ses formes la norme la plus stricte déjà en vigueur sur d'autres espèces de poissons (0,3 mg/kg au lieu de 1 mg/kg)
Cesser toute publicité et promotion pour le thon 
Informer les consommateur·ices des risques sanitaires liés à la contamination des poissons au mercure via un étiquetage visible appliqué sur les produits à base de thon vendus dans vos supermarchés et sur les sites de vente en ligne. 
Pétition envoyée chaque jour par e-mail avec les nouvelles signatures à :

Alexandre Bompard - Président directeur général du groupe Carrefour (Pour carrefour Espagne et carrefour France)

Thierry Cotillard – Président des Mousquetaires pour Intermarché

Michel Edouard Leclerc - Président de E. Leclerc France en France

Juan Roig, Président de Mercadona (supermarché espagnol)

Michel Biero directeur général de LIDL en France et Claus Grande directeur général de Lidl en Espagne

Claudio Alibrandi, Président de Conad (Italie)

Marco Pedroni, Président de Coop Italia

Marina Sylvia Caprotti, directrice générale de Esselunga en Italie

Pétition remise par courrier à :

Markus Mosa, directeur général de EDEKA (Allemagne)

Lionel Souque, directeur général de REWE groupe (Allemagne)

Pascal Hirth, directeur de ALDI France, et Torsten Hufnagel, directeur d’ALDI Nord (Allemagne)
Monsieur, Madame, 

La santé des consommateurs et consommatrices est menacée. L’analyse en laboratoire de 148 boîtes de thon achetées à travers l’Europe dans différents supermarchés montre leur contamination sans exception par du mercure. 

Le mercure est un métal lourd et un puissant neurotoxique qui s'accumule dans la chair des animaux marins et surtout des poissons prédateurs comme le thon, situés en haut de la chaîne alimentaire. Il est classé parmi les dix substances chimiques les plus préoccupantes pour la santé publique d’après l’Organisation mondiale de la Santé et comme cancérogène possible par le Centre international de recherche sur le cancer. Le thon est l'une des espèces les plus contaminées en métaux lourds. C’est aussi le poisson le plus vendu en Europe. 

De faibles doses prises régulièrement peuvent entraîner de nombreux risques pour la santé des adultes et peuvent être dramatiques pour les populations les plus sensibles en s’attaquant au développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants.  En tant que distributeur, vous avez la responsabilité de proposer dans vos rayons des produits qui ne mettent pas en danger la santé des consommateurs et consommatrices à court, moyen ou long terme. 

Les normes actuelles sur le thon n’ont pas été construites pour protéger véritablement les consommateurs et consommatrices. Il est nécessaire au vu de la toxicité du mercure et de la forte consommation de thon à travers l’Europe d’appliquer à minima la norme la plus protectrice pour la santé déjà existante sur certains poissons. 

En tant qu’acteurs de la grande distribution, vous pouvez et vous devez agir en urgence pour réduire l’exposition des consommateurs et consommatrices à ce risque clairement identifié pour leur santé, et ce sans attendre les changements réglementaires nécessaires pour limiter la contamination au mercure du thon commercialisé.

Nous vous demandons de : 

Retirer le thon et les produits contenant du thon contaminé (au dessus de 0,3 mg/kg)  de vos rayons 

Appliquer au thon sous toutes ses formes la norme la plus stricte déjà en vigueur sur d'autres espèces de poissons (0,3 mg/kg au lieu de 1 mg/kg)

Cessez toute publicité et promotion pour le thon et informer les consommateur·ices des risques sanitaires liés à la contamination des poissons au mercure via un étiquetage visible appliqué sur les produits à base de thon vendus dans vos supermarchés et sur les sites de vente en ligne.