
Je viendrais à douter de cette légitimité à entendre un candidat à la magistrature granvillaise s’en prendre aux néo-Granvillais supposés incapables d’exercer des responsabilités au sein du conseil municipal par manque de connaissance des problèmes locaux, sans doute, à moins qu’ils soient suspectés de ne pas aimer suffisamment leur ville.
Une telle attitude traîne des relents de xénophobie, cultive la méfiance à l’égard de l’étranger, du « horsain » qui pourrait bien arriver d’on ne sait trop où, des communes, des cantons, des départements limitrophes ou de la capitale…
L’auteur de ces mises en cause un tantinet populistes ferait bien de se méfier des retours de bâton à moins qu’il n’ait le courage de dire à partir de combien de générations un granvillais serait de « souche pure » afin de préserver la ville de toute contamination identitaire. A quand les tests ADN granvillais ?
Eh bien ! comme tant d’autres qui viennent ou reviennent dans la Monaco du Nord parce qu’ils aiment « passion-nément » vivre ici, parce qu’ils pensent que leur connaissances, leurs compétences et leurs expériences à l’étranger, aux quatre coins du pays et même à Paris peuvent servir, parce qu’ils sont en mesure de porter un autre regard sur les affaires granvillaises, je me sens pleinement autorisé à me présenter devant les granvillais pour contribuer à la recherche d’un mieux « vivre-ensemble » en notre belle cité maritime.
Yann Le Pennec