Vendredi 13 janvier 2012
Jean-Luc Mélenchon était, jeudi 12 janvier, l'invité de l'émission de France 2 "Des paroles et des actes". Selon la chaîne publique, il a réuni plus de 3,2 millions de téléspectateurs, soit 13,3 % de parts d'audience. Mieux que Jean-François Copé (11,1 %), Alain Juppé (9,4 %) mais derrière Marine Le Pen (15,1 %). C'est pour lui une aubaine alors qu'il rêve de s'imposer dans la cour des "grands" candidats à l'élection présidentielle.
Alors qu'il est crédité de 7% à 8 % des intentions de vote (en hausse depuis un mois), M. Mélenchon est venu entouré de plusieurs personnalités du Front de gauche. On pouvait apercevoir dans le public, derrière lui, Marie-Georges Buffet (PCF), Clémentine Autain (Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fase) ou Christian Picquet (Gauche unitaire). Le candidat est parvenu, durant plus de deux heures, à détailler ses propositions et à bousculer quelque peu l'ordonnancement de l'émission.
"JE PARLE COMME JE VEUX"
Le président du Parti de gauche est apparu combatif, ne se laissant pas démonter par des statistiques affichées par le journaliste François Langlet et qui perturbaient sa démonstration, ou coupant la parole à ses interlocuteurs pour finir ses explications. Il a gardé tout au long sa voix de stentor, son ton en colère, l'abandonnant seulement face à Jean-Louis Beffa, ex-patron de Saint-Gobain.
Interrogé tout d'abord sur son tyle de campagne, souvent tonitruant, M. Mélenchon a répondu : "Je parle comme je veux et comme des millions de gens." "Trouver un trait, un bon mot, marque les esprits", s'est-il justifié, assumant une stratégie "rentre-dedans" vis-à-vis des médias.
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