20 octobre 2006
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Vous en pensez quoi des politiques? Des hommes et femmes politiques : maires, députés, ministres... Et si on vous demandait à brûle-pourpoint comment vous les voyez? Sans réfléchir. Le premier jet.
Cela vient d'être fait il y a peu par le CEVIPOF. Et le résultat a été édifiant. Il a bien sûr provoqué hier soir dans les couloirs de l'Assemblée, dénégations, indignations et cris d'effroi.
La raison?
60% des français pensent que les hommes politiques sont corrompus. Ils n'étaient que 38% en 1977. Ça fait réfléchir! Non?
Et parmi les nominés la palme revient au gouvernement (77.9%), ensuite à la Présidence de la République (69.1%! on ne prête qu'aux riches!!!) et suivent les députés (68%).
Et 95% des personnes intérrogées disent qu'elles ne voteraient pas pour quelqu'un mis en cause dans une affaire. On comprend mieux pourquoi Chirac s'est rendu intouchable!
Malgré tout, on se demande encore pourquoi des Balkany, ou des Juppé sont rééllus. Quoi que si on fait le compte réel des voix récoltées par le maire de Bordeaux, on voit qu'ils ne sont pas à légion à le plébisciter.
Et puis il y a eu l'amnistie de Guy Drut, l'affaire Schuller en cours qui font tout pour accentuer le sentiment de défiance. Sans oublier Nabot Léon, sa femme et leurs magouilles municipales à Vitrolles.
D'ailleurs s'il fallait dresser une liste de délinquants politiques, à droite comme à gauche, nous y serions encore ce soir!
Pourtant, tous, loin de là ne méritent pas l'opprobe. Mais tous sans exception ont laissé pourrir cette royauté déguisée en République, en s'arrangeant de ses partis, de ses factions et de son fonctionnement anti démocratique dépassé.
Et, même le PS ne propose rien de bien convainquant pour redonner la parole au peuple, avec les moyens de construire une vraie démocratie participative, les outils nécessaires pour en contrôler les élus et l'utilisation de leurs mandats. Il fera comme ont fait ses prédécesseurs : il se servira du système. Jusqu'à ce qu'il lui pète dans les pattes. Quand à la droite, n'en parlons même pas.
Le Pen peut être content. Sans même aboyer, il engrangera encore les voix des mécontentements, puisqu'à part la gauche antilibérale que les médias baillonnent, personne ne fait entendre une musique audible et claire en matière de démocratie.
Il va vraiment être temps de porter haut et fort un autre discours.
Cela vient d'être fait il y a peu par le CEVIPOF. Et le résultat a été édifiant. Il a bien sûr provoqué hier soir dans les couloirs de l'Assemblée, dénégations, indignations et cris d'effroi.
La raison?
60% des français pensent que les hommes politiques sont corrompus. Ils n'étaient que 38% en 1977. Ça fait réfléchir! Non?
Et parmi les nominés la palme revient au gouvernement (77.9%), ensuite à la Présidence de la République (69.1%! on ne prête qu'aux riches!!!) et suivent les députés (68%).
Et 95% des personnes intérrogées disent qu'elles ne voteraient pas pour quelqu'un mis en cause dans une affaire. On comprend mieux pourquoi Chirac s'est rendu intouchable!
Malgré tout, on se demande encore pourquoi des Balkany, ou des Juppé sont rééllus. Quoi que si on fait le compte réel des voix récoltées par le maire de Bordeaux, on voit qu'ils ne sont pas à légion à le plébisciter.
Et puis il y a eu l'amnistie de Guy Drut, l'affaire Schuller en cours qui font tout pour accentuer le sentiment de défiance. Sans oublier Nabot Léon, sa femme et leurs magouilles municipales à Vitrolles.
D'ailleurs s'il fallait dresser une liste de délinquants politiques, à droite comme à gauche, nous y serions encore ce soir!
Pourtant, tous, loin de là ne méritent pas l'opprobe. Mais tous sans exception ont laissé pourrir cette royauté déguisée en République, en s'arrangeant de ses partis, de ses factions et de son fonctionnement anti démocratique dépassé.
Et, même le PS ne propose rien de bien convainquant pour redonner la parole au peuple, avec les moyens de construire une vraie démocratie participative, les outils nécessaires pour en contrôler les élus et l'utilisation de leurs mandats. Il fera comme ont fait ses prédécesseurs : il se servira du système. Jusqu'à ce qu'il lui pète dans les pattes. Quand à la droite, n'en parlons même pas.
Le Pen peut être content. Sans même aboyer, il engrangera encore les voix des mécontentements, puisqu'à part la gauche antilibérale que les médias baillonnent, personne ne fait entendre une musique audible et claire en matière de démocratie.
Il va vraiment être temps de porter haut et fort un autre discours.