ENERGIE Pour être entendu, il faut parler clair : Les collectifs « Pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes » doivent se prononcer pour un moratoire sur la construction de tout nouveau réacteur nucléaire y compris l’EPR.
Nous étions plus de 3500 dans les rues de Saint Hilaire du Harcouët pour réclamer l’arrêt des travaux des lignes à très haute tension et de l’EPR le 28 octobre dernier. Forces militantes, forces citoyennes qui refusent des choix imposés sans débat public véritable… Les choix énergétiques décident du type de développement que nous voulons (ou que nous subirons) demain, nous mais également les générations qui nous suivront. Cette question qui divise encore les tenants d’une Gauche antilibérale, nous avons décidé de la régler le plus démocratiquement possible.
Le document programme « Ce que nous voulons » qui est la charte du Rassemblement antilibéral que nous soumettrons à l’ensemble des électeurs et électrices au cours d’une campagne menée par les mille collectifs dans la France entière le dit. Si nous sommes élus « un débat national sur la politique énergétique et le nucléaire sera conduit, de l’information jusqu’à la décision à l’issue d’un référendum populaire. Durant le débat, qui sera engagé dès la première année, un moratoire sur la construction de tout nouveau réacteur sera observé ». Dès lors, le bon sens et la simple observation de la logique veulent que nous exigeons, tous ensemble, et dès maintenant un moratoire sur l’ensemble des constructions des réacteurs nucléaires y compris l’EPR.
Ceux et celles qui veulent exclure l’EPR de cette exigence de moratoire prennent le risque d’être soupçonné(e)s de ne pas appliquer après les élections, les promesses d’avant les élections. En une phrase, de faire de la politique comme les autres, en excluant du débat public et citoyen, conclu par un référendum, les questions d’actualité, les questions qui fâchent. Le bon sens doit retrouver sa place pour que nous gagnons notre engagement : Battre la Droite et l’Extrême Droite, redonner aux citoyens et citoyennes le sens de la politique et rompre avec la social démocratie. En ce sens, nous saluons l’initiative de la municipalité de MARCHESIEUX, qui, à la demande du collectif « Marais sous tension » va d’ors et déjà organiser un référendum populaire sur la question des lignes THT à partir des listes électorales. A MILLIEN