7 décembre 2006
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Après un congrès brouillon de plus, où ils ont gaspillé des tonnes d'énergie renouvelable pour rien, les Verts se retrouvent encore une fois quasi-nus, esseulés et inaudibles dans une France pourtant de plus en plus acquise aux grandes thématiques écologiques.
Et c'est un télé-écologiste, mi-sincère, mi-bidon, Nicolas Hulot, qui fait un hold-up médiatique et dépouille Dominique Voynet de ses espérances politiques personnelles. Preuve en est puisque de nombreux Verts seraient prêts à se ranger derrière l'homme de Le Lay et Chirac. Car, le petit homme Vert, n'est pas un nouveau venu en matière de communication. Appointé par TF1 pour ses émissions annuelles à hauteur de 30 000 € mensuels, il est aussi créateur du label Ushuaïa et de son business de produits dérivés douteux, ainsi que d'un magazine qui vante les vertus des 4X4, et d'une fondation aux ambitions modérées et cantonnée à l'éducation à l'environnement qui compte comme sponsors : TF1, l'Oréal, Bouygues, EDF, Lafarge...
Comme nous le voyons, nous sommes en plein développement durable!
Triste sort réservé aux idées écologistes que d'être défendues et popularisées par un présentateur businessman qui est là pour pour repeindre le capitalisme en vert tout en gommant la crise sociale liée aux déséquilibres écologiques.
Et nos Verts dans tout cela? Il semblerait que leur visibilité ne se cantonne plus maintenant qu'aux problèmes locaux, qu'aux luttes de terrain indispensables mais localisées, dont la multiplicité et la dispersion empêchent de se faire une idée juste et entière, limitant ainsi leur portée politique nationale et la perception globale de leurs combats.
Les grandes luttes pour la planète sont maintenant portés autant par les Verts que par les éléments du mouvement social : Alternatifs, Altermondialistes, Paysans de la Conf, citoyens non organisés. Et si quelque fois les routes militantes de certains d'entre eux se croisent c'est loin d'être toujours le cas, puisque que l'écologie politique représentée par Voynet reste au plus bas dans l'opinion! Les alliances politiques avec le social libéralisme, ainsi que le positionnement désastreux sur le Traité constitutionnels européen des Verts, ne sont pas pour rien dans cette fonte de crédibilité qui vaut bien celle programmée de la banquise.
Il faudra pourtant engager les grands combats écologiques de l'avenir, avec un porte-drapeau plus crédible que Nicolas Hulot ou que des forces vertes atomisées. Ce sera peut-être à nous, antilibéraux, de le faire.
C.R
Et c'est un télé-écologiste, mi-sincère, mi-bidon, Nicolas Hulot, qui fait un hold-up médiatique et dépouille Dominique Voynet de ses espérances politiques personnelles. Preuve en est puisque de nombreux Verts seraient prêts à se ranger derrière l'homme de Le Lay et Chirac. Car, le petit homme Vert, n'est pas un nouveau venu en matière de communication. Appointé par TF1 pour ses émissions annuelles à hauteur de 30 000 € mensuels, il est aussi créateur du label Ushuaïa et de son business de produits dérivés douteux, ainsi que d'un magazine qui vante les vertus des 4X4, et d'une fondation aux ambitions modérées et cantonnée à l'éducation à l'environnement qui compte comme sponsors : TF1, l'Oréal, Bouygues, EDF, Lafarge...
Comme nous le voyons, nous sommes en plein développement durable!
Triste sort réservé aux idées écologistes que d'être défendues et popularisées par un présentateur businessman qui est là pour pour repeindre le capitalisme en vert tout en gommant la crise sociale liée aux déséquilibres écologiques.
Et nos Verts dans tout cela? Il semblerait que leur visibilité ne se cantonne plus maintenant qu'aux problèmes locaux, qu'aux luttes de terrain indispensables mais localisées, dont la multiplicité et la dispersion empêchent de se faire une idée juste et entière, limitant ainsi leur portée politique nationale et la perception globale de leurs combats.
Les grandes luttes pour la planète sont maintenant portés autant par les Verts que par les éléments du mouvement social : Alternatifs, Altermondialistes, Paysans de la Conf, citoyens non organisés. Et si quelque fois les routes militantes de certains d'entre eux se croisent c'est loin d'être toujours le cas, puisque que l'écologie politique représentée par Voynet reste au plus bas dans l'opinion! Les alliances politiques avec le social libéralisme, ainsi que le positionnement désastreux sur le Traité constitutionnels européen des Verts, ne sont pas pour rien dans cette fonte de crédibilité qui vaut bien celle programmée de la banquise.
Il faudra pourtant engager les grands combats écologiques de l'avenir, avec un porte-drapeau plus crédible que Nicolas Hulot ou que des forces vertes atomisées. Ce sera peut-être à nous, antilibéraux, de le faire.
C.R