24 mars 2007
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Que pouvons-nous réaliser ? Quelles priorités nous donner ?
Malheureusement, nous devons partir d'une évidence : les limites que nous avons rencontrées, malgré nos efforts, pour construire un rassemblement des forces qui se réclament des positions antilibérales. Nous savons le rôle qu'a joué le refus de la direction majoritaire de la LCR. Nous avons, malgré toutes les tentatives de rassembler, subi la volonté de la direction du PCF, son refus de construire une campagne unifiée de tous les courants qui se trouvaient présents dans le Collectif national unitaire. Nous savons que la convergence qui se réalise autour de la candidature José Bové n'est que partielle mais construit un jalon dans la bataille politique qui est la nôtre.,
L'objectif reste
Nous voulons que la colère sociale et les luttes de résistance déploient leur force d'expression et puissent ouvrir, au travers de l'antilibéralisme, la voie de la transformation sociale. Nous ne pouvons pas accepter la misère de millions de personnes, le mépris pour l'écologie et l'avenir de la planète. Dans une société assez riche pour que toutes et tous profitent de services publics qui
doivent être un véritable bien commun (de l'eau à la santé, de l'éducation aux transports, à l'énergie, aux télécommunications.), vivent bien et travaillent autrement, à des emplois utiles. Tous les rapports sociaux dépendent des options antilibérales, car on ne peut transformer les institutions sans refuser le maintien des rapports de domination.
Que faisons-nous au travers de la présidentielle et des législatives ? Nous poursuivons le chemin. Nous pouvons consolider un rassemblement porteur du projet d'une unité de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas. Changer de politique et changer la politique sont inséparables.
Collectifs, comités et organisations politiques
Il serait vain de souhaiter des directions politiques quelles prennent des initiatives qui débouchent sur la solution qu'elles ont rendue impossible depuis le 29 mai. Que de forces dilapidées ! Que d'espoirs déçus. Cependant, nous ne nous résignons pas. Nous gardons la perspective de réaliser le rassemblement de toutes les forces antilibérales, quels qu'aient été leur comportement ces derniers mois : qu'elles aient considéré ne pas être concernées, ou qu'elles
aient tourné le dos à ce que nous visions.
Tout de suite nous agissons donc avec les forces et les personnes qui veulent rompre cette logique d'échecs.
Nous pensons que la volonté de changement, dans notre société est très forte et peut s'affirmer afin de recomposer le panorama politique et social.
Nous ne voulons pas opposer l'émergence militante aux organisations politiques. Nous savons qu'elles sont elles-mêmes traversées de discussions cruciales. Il faut tracer une voie au travers de ce gâchis. C'est pour cela que les responsabilités de notre regroupement, en l'état de ses forces, sont immenses.
Nous pouvons et nous devons consolider les collectifs, les comités, leur volonté d'unité alternative aux politiques libérales. Réunir des pratiques et des cultures différentes, apprendre à lier l'action commune tout en poursuivant les discussions, commencer à inventer des formes d'organisations qui ne reproduisent pas les expériences partidaires héritées du siècle passé.
Et nous ne pouvons donc nous contenter du « tous contre Sarkozy ». Sa politique antisociale, répressive contre les droits syndicaux et le droit du travail, sécuritaire et mensongère sur les causes et les réalités de la délinquance, sa propagande et sa politique raciste, sa manipulation des médias. rien de tout cela ne durerait longtemps si l'alternative que nous voulons trouve
les moyens de s'affirmer.
Les campagnes électorales en cours sont pour nous le moyen de construire pour l'avenir la force politique qui fait défaut.
Notre coordination de collectifs et de comités doit donc prendre les moyens d'être un ferment d'unité entre forces et engagements actuels différents.
La voie de l'unité et du succès
Sachons, modestement, nous appuyer sur ce qui, d'ores et déjà existe. Consolidons une coordination de tous les comités et collectifs antilibéraux qui font le choix de l'unité. Engageons nous à maintenir les acquis de la coordination qui existe, à la consolider par la prise en compte des combats populaires et par son ancrage dans les départements et les localités. Elle a et
elle aura les moyens de s'adresser à toutes les réalités militantes qui n'y participent pas encore, de proposer un regroupement : les propositions élaborées et adoptées en octobre 2006 (« Ce que nous voulons ») en est une base, comme le refus de se soumettre aux politiques de la droite et de la direction du Parti socialiste, cette gauche par avance soumise aux « exigences du libéralisme ».
Sans appartenance politique mais membres actifs des mouvements sociaux, féministes, antiracistes, citoyens, alterékolos, altermondialistes, communistes unitaires et militants unitaires de la LCR, utopistes divers, nous donnons déjà l'exemple que les rapprochements sont possibles. Notre rassemblement montre déjà qu'il faut passer des luttes de résistance aux luttes sur le terrain des institutions et que nous sommes capables de proposer une alternative.
Nous devons faire exister cette réalité militante qui s'organise et lancera un appel à l'unité : que tous les courants, partis, organisation qui veulent y participer viennent s'y joindre. Qu'ils mènent leurs débats politiques, comme ils l'entendent et au sein des collectifs, comités, coordination.
Dans les prochaines luttes sociales comme pour les prochaines échéances politiques (municipales, cantonales, construction européenne), nous devons être présents, avec un rassemblement, une coordination des antilibéraux, pour la transformation sociale.
Ce sera l'enjeu des Assises comme de notre intervention dans les luttes
Nous les préparerons dès après les échéances électorales de ce printemps et nous les organiserons à l'automne ; elles seront au cour de notre intervention dans les luttes.
Dans cette perspective, en prenant les moyens de consolider ce que nous sommes, nous servirons de lieu de regroupement de toutes celles et de tous ceux qui refusent les voies de la capitulation devant les politiques libérales et sécuritaires. Nous disons à la direction du PCF, à celle de la LCR : participez à ce rassemblement qui se construit. Agissons ensemble autour des exigences communes et poursuivons les débats, entre tous les courants. Reconstruisons un
avenir politique commun, une véritable alternative.
Si nous adoptons cette voie, avec la volonté de changer le rapport des forces, soyons les meilleurs porteurs d'unité. Mettons en ouvre une activité qui respecte toutes les militantes et tous les militants ; soyons la force qui propose l'unité dans l'action et le débat politique. Pas d'exclusive : nous devons savoir regrouper tous les courants qui ont leur place dans ce combat.
Pour en avoir la force, construisons la coordination de la gauche alternative ouverte le plus largement possible à tout l'arc des forces antilibérales.
Chacun le voit, nous ne posons pas la question d'une nouvelle « organisation politique » au sens classique du terme : l'essentiel est de ne pas laisser sans référence politique les luttes trop souvent éparses, de ne pas se laisser dilapider l'énorme capacité de propositions alternatives, de ne pas accepter la division et la dispersion des capacités militantes capables de changer notre
société, bien assez riche pour qu'il soit possible d'y vivre autrement. Nous savons bien l'écho qui aurait été le nôtre, en Europe et dans le monde, si nous étions parvenus à une véritable campagne unitaire des antilibéraux. Un échec ne sera pas la fin de notre combat. Nous bénéficions d'une expérience qu'il faut faire fructifier. Nous avons marqué un début. Notre lutte politique continue.
Premières signatures
Etienne Adam, Guy Barbin, Hamida Ben Sadia, Gérard Blanchet, Jean Brafman, Marylène Cahouet, Pierre Cours-Salies, Hendrik Davi Rosario Elia Anne Flambard, Dominique Herman, .Marie-Claude Herboux, Rémy Jean, Catherine Jouanneau, Sylvie Larue
Hervé Le Crosnier, Jacques Lerichomme, Pierre Laporte, Laurent Lévy , sabelle Lorand, Daniel Mino, Gilles Monsillon, Jean-Christophe Petite, Daniel Rome,..Patrick Silberstein, Jean-Robert Velveth;..Gérard Vidal, Pierre Zarka
Malheureusement, nous devons partir d'une évidence : les limites que nous avons rencontrées, malgré nos efforts, pour construire un rassemblement des forces qui se réclament des positions antilibérales. Nous savons le rôle qu'a joué le refus de la direction majoritaire de la LCR. Nous avons, malgré toutes les tentatives de rassembler, subi la volonté de la direction du PCF, son refus de construire une campagne unifiée de tous les courants qui se trouvaient présents dans le Collectif national unitaire. Nous savons que la convergence qui se réalise autour de la candidature José Bové n'est que partielle mais construit un jalon dans la bataille politique qui est la nôtre.,
L'objectif reste
Nous voulons que la colère sociale et les luttes de résistance déploient leur force d'expression et puissent ouvrir, au travers de l'antilibéralisme, la voie de la transformation sociale. Nous ne pouvons pas accepter la misère de millions de personnes, le mépris pour l'écologie et l'avenir de la planète. Dans une société assez riche pour que toutes et tous profitent de services publics qui
doivent être un véritable bien commun (de l'eau à la santé, de l'éducation aux transports, à l'énergie, aux télécommunications.), vivent bien et travaillent autrement, à des emplois utiles. Tous les rapports sociaux dépendent des options antilibérales, car on ne peut transformer les institutions sans refuser le maintien des rapports de domination.
Que faisons-nous au travers de la présidentielle et des législatives ? Nous poursuivons le chemin. Nous pouvons consolider un rassemblement porteur du projet d'une unité de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas. Changer de politique et changer la politique sont inséparables.
Collectifs, comités et organisations politiques
Il serait vain de souhaiter des directions politiques quelles prennent des initiatives qui débouchent sur la solution qu'elles ont rendue impossible depuis le 29 mai. Que de forces dilapidées ! Que d'espoirs déçus. Cependant, nous ne nous résignons pas. Nous gardons la perspective de réaliser le rassemblement de toutes les forces antilibérales, quels qu'aient été leur comportement ces derniers mois : qu'elles aient considéré ne pas être concernées, ou qu'elles
aient tourné le dos à ce que nous visions.
Tout de suite nous agissons donc avec les forces et les personnes qui veulent rompre cette logique d'échecs.
Nous pensons que la volonté de changement, dans notre société est très forte et peut s'affirmer afin de recomposer le panorama politique et social.
Nous ne voulons pas opposer l'émergence militante aux organisations politiques. Nous savons qu'elles sont elles-mêmes traversées de discussions cruciales. Il faut tracer une voie au travers de ce gâchis. C'est pour cela que les responsabilités de notre regroupement, en l'état de ses forces, sont immenses.
Nous pouvons et nous devons consolider les collectifs, les comités, leur volonté d'unité alternative aux politiques libérales. Réunir des pratiques et des cultures différentes, apprendre à lier l'action commune tout en poursuivant les discussions, commencer à inventer des formes d'organisations qui ne reproduisent pas les expériences partidaires héritées du siècle passé.
Et nous ne pouvons donc nous contenter du « tous contre Sarkozy ». Sa politique antisociale, répressive contre les droits syndicaux et le droit du travail, sécuritaire et mensongère sur les causes et les réalités de la délinquance, sa propagande et sa politique raciste, sa manipulation des médias. rien de tout cela ne durerait longtemps si l'alternative que nous voulons trouve
les moyens de s'affirmer.
Les campagnes électorales en cours sont pour nous le moyen de construire pour l'avenir la force politique qui fait défaut.
Notre coordination de collectifs et de comités doit donc prendre les moyens d'être un ferment d'unité entre forces et engagements actuels différents.
La voie de l'unité et du succès
Sachons, modestement, nous appuyer sur ce qui, d'ores et déjà existe. Consolidons une coordination de tous les comités et collectifs antilibéraux qui font le choix de l'unité. Engageons nous à maintenir les acquis de la coordination qui existe, à la consolider par la prise en compte des combats populaires et par son ancrage dans les départements et les localités. Elle a et
elle aura les moyens de s'adresser à toutes les réalités militantes qui n'y participent pas encore, de proposer un regroupement : les propositions élaborées et adoptées en octobre 2006 (« Ce que nous voulons ») en est une base, comme le refus de se soumettre aux politiques de la droite et de la direction du Parti socialiste, cette gauche par avance soumise aux « exigences du libéralisme ».
Sans appartenance politique mais membres actifs des mouvements sociaux, féministes, antiracistes, citoyens, alterékolos, altermondialistes, communistes unitaires et militants unitaires de la LCR, utopistes divers, nous donnons déjà l'exemple que les rapprochements sont possibles. Notre rassemblement montre déjà qu'il faut passer des luttes de résistance aux luttes sur le terrain des institutions et que nous sommes capables de proposer une alternative.
Nous devons faire exister cette réalité militante qui s'organise et lancera un appel à l'unité : que tous les courants, partis, organisation qui veulent y participer viennent s'y joindre. Qu'ils mènent leurs débats politiques, comme ils l'entendent et au sein des collectifs, comités, coordination.
Dans les prochaines luttes sociales comme pour les prochaines échéances politiques (municipales, cantonales, construction européenne), nous devons être présents, avec un rassemblement, une coordination des antilibéraux, pour la transformation sociale.
Ce sera l'enjeu des Assises comme de notre intervention dans les luttes
Nous les préparerons dès après les échéances électorales de ce printemps et nous les organiserons à l'automne ; elles seront au cour de notre intervention dans les luttes.
Dans cette perspective, en prenant les moyens de consolider ce que nous sommes, nous servirons de lieu de regroupement de toutes celles et de tous ceux qui refusent les voies de la capitulation devant les politiques libérales et sécuritaires. Nous disons à la direction du PCF, à celle de la LCR : participez à ce rassemblement qui se construit. Agissons ensemble autour des exigences communes et poursuivons les débats, entre tous les courants. Reconstruisons un
avenir politique commun, une véritable alternative.
Si nous adoptons cette voie, avec la volonté de changer le rapport des forces, soyons les meilleurs porteurs d'unité. Mettons en ouvre une activité qui respecte toutes les militantes et tous les militants ; soyons la force qui propose l'unité dans l'action et le débat politique. Pas d'exclusive : nous devons savoir regrouper tous les courants qui ont leur place dans ce combat.
Pour en avoir la force, construisons la coordination de la gauche alternative ouverte le plus largement possible à tout l'arc des forces antilibérales.
Chacun le voit, nous ne posons pas la question d'une nouvelle « organisation politique » au sens classique du terme : l'essentiel est de ne pas laisser sans référence politique les luttes trop souvent éparses, de ne pas se laisser dilapider l'énorme capacité de propositions alternatives, de ne pas accepter la division et la dispersion des capacités militantes capables de changer notre
société, bien assez riche pour qu'il soit possible d'y vivre autrement. Nous savons bien l'écho qui aurait été le nôtre, en Europe et dans le monde, si nous étions parvenus à une véritable campagne unitaire des antilibéraux. Un échec ne sera pas la fin de notre combat. Nous bénéficions d'une expérience qu'il faut faire fructifier. Nous avons marqué un début. Notre lutte politique continue.
Premières signatures
Etienne Adam, Guy Barbin, Hamida Ben Sadia, Gérard Blanchet, Jean Brafman, Marylène Cahouet, Pierre Cours-Salies, Hendrik Davi Rosario Elia Anne Flambard, Dominique Herman, .Marie-Claude Herboux, Rémy Jean, Catherine Jouanneau, Sylvie Larue
Hervé Le Crosnier, Jacques Lerichomme, Pierre Laporte, Laurent Lévy , sabelle Lorand, Daniel Mino, Gilles Monsillon, Jean-Christophe Petite, Daniel Rome,..Patrick Silberstein, Jean-Robert Velveth;..Gérard Vidal, Pierre Zarka