Le vote sur le mécanisme européen de stabilité a eu lieu à l’assemblée nationale mardi 21 février.
A la demande du front de gauche , le vote du MES s’est fait par vote nominal par scrutin public.
438 votants ont pris part au vote. 261 votants ont voté pour, 44 ont voté contre et 133 se sont abstenus.
Les élus du front de gauche et ceux d’EELV ont voté contre le MES.
20 élus du PS, parmi lesquels, Henri Emmanuelli ou encore Julien Dray, ont voté contre.
130 élus socialistes se sont abstenus, dont le candidat à l'élection présidentielle, François Hollande.
Sous réserve de confirmation, le député et porte parole de François Hollande Bernard Cazeneuve (consulter le courrier du fdg) n’aurait pas pris part au vote !
Le front de gauche de la Manche compte bien interpeller le sénateur Jean Pierre Godefroy, avant le vote au Sénat du 28 février.
Majoritaire, la gauche a au Sénat, une occasion de bloquer un texte frappé du sceau de l’Europe libérale la plus brutale et la plus bornée.
Vis à vis de ce qui se passe en Grèce, qui voudrait faire croire que ce mécanisme dit de stabilité apporte une quelconque solidarité européenne ? De solidarité il est peut être question, mais elle est exclusivement orientée vers les banques dont la fragilité n’en finit pas de faire vaciller le système financier.
Il est pour le moins filandreux d’affirmer comme l’a fait Claude Bartolone, que pour prétendre renégocier un traité, il est préférable de s’abstenir que de voter contre.
Cette conception du rapport de forces prépare au fond la capitulation face aux marchés financiers et face aux traités existants.
A ne pas avoir su entendre l’expression majoritaire du vote Non en 2005, la majorité des dirigeants socialistes sèment la confusion et ne permettent pas une démarche claire face à la dérive libérale et autoritaire de l’union européenne.
Ralph Lejamtel. : candidat Front de Gauche aux législatives