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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 10:32
 
 
  
 
   
   
 
Les signes de la faillite du nucléaire français se font toujours plus nombreux. Près du tiers des 58 réacteurs français est arrêté, les anomalies se multiplient sur le parc dans l’indifférence des autorités et l’EPR de Flamanville a toujours plus de plomb dans l’aile. Une nouvelle étude d’analyse financière sortie la semaine dernière vient enfoncer le clou : elle lève le voile sur une entreprise au bord de la faillite qui minimise de graves problèmes.

Les comptes d’EDF à la loupe

Selon une étude effectuée par le cabinet d’analyse financière AlphaValue à la demande de Greenpeace, EDF surévalue considérablement ses centrales et sous-évalue drastiquement le coût des provisions nécessaires au démantèlement de ses installations nucléaires et à la gestion des déchets.

Si EDF mettait vraiment de côté l’argent nécessaire au démantèlement des centrales et à la gestion des déchets, sa faillite serait déjà déclarée ! Ce n’est pas qu’une histoire de chiffres : EDF doit, dès aujourd’hui, mettre 50 milliards d’euros de côté. L’entreprise en est tout simplement incapable.

L’entreprise doit de plus faire face à un mur d’investissement de 165 milliards d’euros d’ici à 2025, soit plus de 15 milliards par an. EDF en est bien incapable et se garde bien de communiquer sur cette somme astronomique.

L’étude des comptes d’EDF démontre que la stratégie industrielle de prolongation des réacteurs coûte plus cher que de les fermer. En misant sur le tout nucléaire et en s’obsédant à vendre ses réacteurs, l’entreprise est tout simplement non compétitive. Le nucléaire n’est pas une énergie d’avenir, et l’entreprise EDF n’aura pas d’avenir du tout si elle persiste dans cette voie.

 
 
 
Lire notre analyse
 


Les conclusions de cette étude d’analyse financière viennent s’ajouter à un contexte très lourd pour EDF. L’entreprise accumule les erreurs et tente désespérément de les cacher sous le tapis. C’est par exemple le cas sur l’EPR de Flamanville.

Flamanville : l’EPR à la ramasse

 

 
   
 
Déjà six ans de retard accumulés dans la construction, et une facture qui a été multipliée par trois : voilà le bilan actuel de l’EPR de Flamanville. De plus, fin 2014, l’ASN a identifié une anomalie sur la cuve de cet EPR, qui est donc inapte.

EDF parle de “tests rassurants” mais la vérité est que de simples tests ne suffiront pas. Comme le démontre un rapport d’experts en sûreté nucléaire publié par Greenpeace il y a deux mois, la seule solution pour savoir si cette cuve est apte à la mise en service de l’EPR est de procéder à sa destruction.

En tentant de cacher sous le tapis les signes de la faillite du nucléaire français, les dirigeants d'EDF font un coup de communication irresponsable et dangereux. Une entreprise en faillite et un État hors-la-loi sur la transition énergétique : que faudra-t-il de plus pour que la France se décide enfin à s’engager sur la voie du 100% énergies renouvelables ?


 
 
 L’équipe climat-énergie de Greenpeace France 
 
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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 10:29

En racontant létonnante histoire de la Sécu, La Sociale rend justice à ses héros oubliés, mais aussi à une utopie toujours en marche, et dont bénéficient 65 millions de Français.
Les Ateliers citoyens ont prévu de projeter ce film en début d'année 2017, en présence de Michel Etievent, auteur d'une biographie d'Ambroise Croizat, qui animera un débat.

En attendant, si vous avez hâte de le voir, vous pouvez aller à Villedieu, le vendredi 25 novembre, où il sera projeté à 20h.

Pour le débat, c'est Bernard Friot qui est invité (sociologue, historien de la Sécu, animateur de "Réseau salariat".

 

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 10:20

Les résultats de la primaire de droite (des droites de la droite) laisseront-ils préfigurer une recomposition politique à la mairie de Granville dont la majorité (sans étiquette) a offert le théâtre de l'explosion des fidélités partisanes et des consensus d'antan conduisant à d'invisibles glissements tectoniques dont nul ne sait encore prévoir et prédire l'aboutissement. La perspective de l'élection présidentielle agiterait-elle des recompositions à droite et l'apparition de nouvelles ambitions. Pour l'heure, les démissions au sein de la majorité (et non du conseil) mettraient en question le mode de gouvernement (la gouvernance?) de madame le maire, celle-ci dénonçant le sexisme d'une  opposition interne rétive à son caractère bien trempé. Nul enjeu politique, par conséquent, sur des questions concernant les citoyens: la réduction des réunions de conseils "plus costauds" tous les deux mois, des prises de décisions autoritaires, dit-on, laissant peu de place et de temps à l'étude des dossiers et au débat,. Crise de la démocratie, par conséquent, valant symptôme d'une conception managériale de la gestion d'une commune considérée comme une entreprise? Faudrait-il discerner dans cette décomposition une repolarisation improbable du personnel politique granvillais au sein d'un "extrême centre" conduisant, dans le contexte actuel, à un déplacement du champ politique vers la droite...toujours sans étiquette?   

YLP  

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 09:17

Publié par http://atelierscitoyensgranvillais.blogspot.fr/

Samedi 12 novembre 2016 se sont tenues à Granville, salle Saint-Nicolas, les Assises debout du Sud-Manche, réunissant hommes et femmes, associations, élus, partis et mouvements politiques qui avaient répondu à l'invitation du Front de gauche du Sud-Manche, pour discuter, confronter leurs points de vue, établir un constat de la situation et lancer des pistes d'action.
 
 
 
Certains retiendront du 12 novembre 2016 que c’était une journée pluvieuse et sans visibilité. Mais ceux qui participaient aux Assises debout du Sud-Manche dans la salle Saint-Nicolas de Granville ont regardé avec lucidité les conséquences sociales, écologiques et inégalitaires des politiques d’austérité sur notre région, et ont tracé pour l’avenir des pistes multiples et diversifiées pour reprendre en main notre avenir.
Autour de quatre débats, près de cent cinquante personnes ont participé à cette journée citoyenne. D’une soixantaine aux deux débats du matin, les auditeurs se sont retrouvés près de cent pour le débat sur la fraternité. Tout un symbole.
Le principe était simple et incisif, mais chacun a pu s’exprimer en conservant son identité et sa façon de penser. Quatre intervenants et un animateur à la tribune se partageaient la première demi-heure pour exposer leur perception du sujet ; la salle, par l’intermédiaire d’un micro baladeur, donnait son avis. Sur écran géant, le script du débat se déroulait en temps réel.
 
 
 
L’auberge citoyenne fut un moment très convivial durant lequel les participants purent, autour d’une soupe chaude et des différentes spécialités que chacun avait apportées, partager autant leurs idées que des préparations culinaires aussi différentes que les sensibilités exprimées. Si ce moment fut l’occasion d’échanger autour des témoignages de la matinée, la question de l’avenir restait dans toutes les discussions. Les participants ont pu mesurer que ce qui les rassemblait était souvent plus important que ce qui les différenciait. Le débat de l’après-midi allait confirmer la tendance.
Cette journée a permis à tous les participants de tracer des perspectives et des espoirs pour le Sud-Manche. Le Front de Gauche, à l’initiative de ces débats, a pu constater des convergences intéressantes avec d’autres partenaires de la vie locale.
 
 
Avec l'aimable autorisation de Mouky (granvilleapoil.com)
 
Liens vers :
Compte rendu intégral.

À la reconquête des services publics

Intervenants : Yann Alary, cheminot, syndicaliste ; Didier Leguelinel, pêcheur, conseiller municipal de Granville, membre du collectif d’élus pour la défense de l’hôpital public ; Françoise Podeur-Rayon, directrice d’école maternelle, syndicaliste ; Anne-Marie Legoubé, secrétaire du comité des usagers pour la défense de l’hôpital public de proximité.
Animatrice : Jacqueline Martinez 

Les transports, l’école, la vie locale, l’hôpital, notre commun est malmené au quotidien par les politiques libérales et l’austérité. L’aspect humain, souvent relégué au second plan pour conforter les profits, est revenu avec force dans le débat. Ce qui s’est esquissé à la tribune a aussitôt été illustré dans la salle par de nombreux témoignages. Un débat qui met en évidence les carences organisées des services publics dans notre région, mais qui évoque aussi des perspectives si on réussit à dépasser le dogme de la rentabilité.
Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.
 

Commençons la transition !

Intervenants : Gérard Dieudonné, maire de La Lucerne-d’Outremer ; Frédérique Sarazin, médecin ; Guillaume Hédouin, responsable de la maison du parc des marais du Cotentin, EELV ; Yves Graal, Manche-Nature.
Animateur : Miloud Mansour

L’eau que nous consommons, le bio et les circuits courts dans les restaurations collectives, la survie des écosystèmes du bocage qui nous entoure, tout est lié. Vu par un élu, un médecin, un responsable politique ou un défenseur de la biodiversité, le constat est très similaire. Il faut réagir et prendre en main notre environnement, de façon individuelle et collective, et ne pas le laisser aux mains des administrations ou des entreprises privées. 
Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.
 

Égalité… fraternité

Intervenants : Chantal Tambour, membre du Comité Manche des droits des femmes ; Yann Le Pennec, membre des Mots Bleus et de Port d’Attache ; Thierry Fagart, avocat.
Animateur : Miloud Mansour
 
 
Oppression des minorités, difficultés à vivre avec peu de moyens, droit à la différence.
Les femmes ne sont pas une minorité, elles constituent la majorité de notre humanité. Pourtant, elles ne sont pratiquement pas représentées dans les instances dirigeantes, et plus on s’élève dans les responsabilités, plus leur nombre diminue. Petit clin d’œil en forme d’autocritique, sur la difficulté à trouver une seconde femme pour animer ce débat citoyen !
Des constats par les chiffres, des explications juridiques et techniques, mais aussi des témoignages émouvants.
Dans une France qui se dit le pays des droits de l’homme, mieux vaut ne pas cumuler les difficultés : être femme immigrée et handicapée laisse-t-il un espace pour vivre ? 

Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.
 

Pistes d’action économique

Intervenants : Élisabeth Brault, maire de Saint-Senier-de-Beuvron ; Pierre Hédouin, ancien marin-pêcheur, membre de l’APPG ; Laurent Brégeon, directeur du pôle espoir et du centre d’entraînement de haut niveau voile habitable des Côtes d’Armor ; Ludovic Lecrosnier, producteur de lait bio et de cidre, membre de la Confédération paysanne.
Animateur : Jean-Paul Rousselot.
 
Sans être une conclusion de la journée, ce quatrième débat montre à quel point des solutions sont envisageables pour redynamiser notre région. De l’agriculture biologique ou raisonnée, en passant par la promotion de la pêche et du cabotage, sans oublier les débouchés que sont le sport ou le tourisme populaire, la transformation des produits locaux, les idées ne manquent pas. Il faut sortir de la spirale centralisatrice et des dogmes de la rentabilité immédiate (pour qui?) et s’appuyer sur les savoir-faire et les opportunités locales en respectant les populations. Que Bayer ou Monsanto amplifient leurs profits n’apporte rien aux habitants du Sud-Manche, mais la multiplication des initiatives locales, véritable gisement d’emplois, permettrait de redynamiser la région en développant commerces, activités de proximité et services publics.
 
Vu dans le journal... Ouest-France du 16 novembre 2016
 
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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 18:43
 
Bonjour,
Le comité Manche droits des femmes interviendra dans le débat organisé par la Ligue des droits de l'Homme, section de Coutances et le cinéma d'Hauteville sur Mer, autour du film "une histoire banale"
Jeudi 24 novembre à 20 h30

Faites connaitre notre action, transférez nos informations

 et notre adresse mail à vos réseaux:
visitez et faites visiter notre page Facebook ICI
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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 09:55

Bonjour,

Un bon article dans OF de ce jour pour annoncer notre conférence à voir ci dessous.

 

Cependant, il y a beaucoup de concurrence ce  vendredi à Coutances et dans le coutançais, merci de relancer vos réseaux!

Faites connaître notre action, transférez nos informations et notre adresse mail à vos réseaux:

comitemanchedroitdesfemmes@gmail.com

visitez et faites visiter notre page Facebook ICI

Pour le comité, Chantal Tambour

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 11:55

Donald Trump est élu président des Etats-Unis. Hillary Clinton a reconnu sa défaite. Donc, le sexiste misogyne machiste Donald Trump, Donald Trump qui avoue toute honte bue utiliser son pouvoir pour harceler sexuellement des femmes, Donald Trump qui devra être jugé pour agressions sexuelles après une douzaine de plaintes, Donald Trump qui dit que certaines femmes ne sont pas assez belles pour qu’il les agresse sexuellement, Donald Trump qui prend la défense des hommes de toutes classes contre les « méchantes femmes », Donald Trump qui estime que les femmes qui avortent devraient être punies, Donald Trump qui explique pourquoi le réchauffement climatique est un complot des chinois, Donald Trump est le 45e président des Etats-Unis, représentant 325 millions d’êtres humains (dont un petit peu plus de la moitié de femmes semble-t-il), Donald Trump est à la tête de la première puissance économique et culturelle du monde.

On a peine à mesurer ce que cela pourra signifier pour les quatre (voire huit !) prochaines années, on a du mal à y croire tellement le CV politique et moral du personnage milliardaire sexiste, homophobe, xénophobe ou raciste est rempli de casseroles (en or massif).

Et mises de côté les félicitations de Viktor Orban ou Vladimir Poutine, les extrêmes droites sont les premières en France à avoir félicité Trump (record pour Marine Le Pen le 8 novembre à 22h20, soit une bonne dizaine d’heures avant que ce ne soit mathématiquement fait).

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 11:47

 

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 17:57

Bagnolet, le 08 novembre 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE

NDDL :
Fin de chantier ?


Le rapporteur public du tribunal administratif de Nantes a demandé hier l’annulation de quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l’eau et aux espèces protégées. S’il était suivi, cet avis pourrait conduire à l’annulation du projet d’aéroport. Une alternative tout à fait envisageable pour le rapporteur qui a basé son argumentation sur la faisabilité d’un réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique. La Confédération paysanne et les militants sur place attendent la décision des juges avec prudence. Cet avis doit être suivi pour mettre fin à ce projet destructeur, une bonne fois pour toutes.

Face aux défis sociaux, sociétaux et environnementaux, la préservation du foncier et le maintien de paysannes et paysans nombreux sur les territoires doivent absolument être priorisés. A Notre-Dame-des-Landes et ailleurs, la Confédération paysanne restera vigilante pour que cesse la bétonisation des terres agricoles !

Contacts :
Michèle Roux, Secrétaire nationale en charge du foncier : 06 12 66 80 68
Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22
Elina Bouchet, Chargée de communication : 06 95 29 80 78

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 10:45

Immigration, économie, sécurité, politique étrangère, terrorisme, écologie, avortement... Quel est le programme de Donald Trump ?

Sa victoire est une énorme surprise. L'application du programme de Donald Trump en sera une autre. "Make America Great Again" : le slogan du candidat républicain a donné le ton. Isolationniste, ultra-conservateur, anti-immigration... Le programme de Donald Trump, parfois flou, souvent non-chiffré, donne des sueurs froides. 

Le milliardaire populiste, à l'en croire, engagera le changement au pas de charge, durant ses 100 premiers jours. Il les a détaillés le 22 octobre à Gettysburg, en Pennsylvanie, lieu historique de la guerre de Sécession et d'un discours célèbre du président Abraham Lincoln en 1863.

  • Immigration : un mur et "2 millions" d'expulsions

Un mur de 1.600 kilomètres de long à la frontière mexicaine : c'est l'idée originelle de Donald Trump pour, dit-il, "endiguer" l'immigration. Le mur sera financé, et selon lui entièrement remboursé, par le Mexique. 

Le milliardaire républicain a aussi promis d'"expulser plus de 2 millions d'immigrants criminels" dès son arrivée dans le bureau ovale, et d'"annuler les visas de pays étrangers qui ne les reprendront pas". 

Donald Trump a également déclaré au cours de la campagne que dès son premier jour à la Maison-Blanche, il engagerait l'expulsion des 11 millions d'immigrants clandestins, ou encore la fin du programme d'accueil des réfugiés syriens. Ces mesures ne figuraient pas dans le discours de Gettysburg. Mais compte-tenu de la légèreté de la parole du candidat républicain, rien n'indique qu'il ne passera pas à l'acte. 

Autres promesses : revenir sur le droit du sol, qui permet à une personne née aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine ; tripler le nombre d’agents de l’immigration ; imposer une peine de prison fédérale de deux ans minimum à tous les immigrants clandestins expulsés qui reviendraient aux États-Unis.

  • Economie : isolationnisme et baisse d'impôts

Dès son premier jour, Donald Trump, qui a toujours défendu le protectionnisme, entend annoncer son "intention de renégocier" le traité de libre-échange nord-américain (Nafta) et le retrait des États-Unis du partenariat trans-pacifique (TPP).

Pour Donald Trump, c'est simple : la Chine "est responsable de près de la moitié de notre déficit commercial". Le milliardaire s’est dit prêt à accuser officiellement Pékin de manipulation des taux de change. Il souhaite aussi imposer des droits compensatoires sur les produits "made in China". En 2011, Donald Trump disait déjà qu'il taxerait à hauteur de 25% les produits chinois s'il était élu président des États-Unis.

En dépit de ses tensions avec son parti, pour l'instant majoritaire à la Chambre et au Sénat, Donald Trump promet aussi de travailler avec le Congrès pour introduire et pousser à l'adoption d'un plan économique créant 25 millions d'emplois sur dix ans, à travers notamment des baisses d'impôts substantielles pour la classe moyenne et les entreprises. Avec l'objectif d'une croissance de 4% par an.

Concrètement : le projet économique du candidat républicain vise à relancer l'activité par le déficit et la déréglementation. Il promet 3,5% à 4% de croissance (contre 1,8% projeté pour 2016) en réduisant l'impôt sur les sociétés de 35% à 15%, ainsi que celui des contribuables les plus riches (la tranche la plus élevée passant de 39,6% à 33%) - ce qui gonflerait fortement le déficit budgétaire.

A son programme également, 1.000 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures dans les dix ans, grâce à des partenariats public-privé et des investissements privés encouragés par des abattements fiscaux.

Comment financera-t-il ce programme ? Que pourra-t-il vraiment accomplir ? De nombreux experts sont dubitatifs, d'autant que Donald Trump a souvent varié dans ses propos.

  • Sécurité : la torture

Pour lutter contre le terrorisme, Donald Trump a des idées simples :

  • Il propose d’autoriser la torture.
  • Il a appelé également à tuer les familles des terroristes, dans le but de dissuader les candidats au djihad.
  • Il "suspendra aussi l'immigration de régions enclines au terrorisme", et mettra en place des "contrôles extrêmes aux frontières".

Il a aussi promis une forte hausse du budget de la défense. L'armée a été tellement "affaiblie" qu'elle a besoin d'être renforcée à grande échelle, avec davantage de soldats, d'avions et de navires.

  • Politique étrangère : Otan, Etat islamique et Russie

Donald Trump souhaite que les alliés des Etats-Unis au sein de l’Alliance Atlantique (Otan) payent plus pour assurer leur propre sécurité. Et si ils ne le font pas, il menace de sortir les Etats-Unis de l’organisation. 

Il veut "mettre KO" l'organisation Etat islamique, avec notamment une coopération avec la Russie, sans donner davantage de détails. 

"Immédiatement après avoir pris mes fonctions, je demanderai à mes généraux de me présenter un plan sous 30 jours pour vaincre et détruire l'EI".

Il évoque "une guerre classique, mais aussi une guerre sur internet, une guerre financière et une guerre idéologique".

"Ma priorité numéro un est de démanteler l’accord catastrophique avec l’Iran", avait lancé Donald Trump en mars dernier devant la convention annuelle de l'Aipac, le groupe de pression juif américain favorable à Israël.

  • La famille et l'avortement 

Après plusieurs volte-face, Donald Trump s’est finalement aligné sur les positions conservatrices du Parti républicain sur l'avortement. Il affirme donc que l’embryon "a un droit fondamental à la vie qui ne peut être enfreint".

En ce qui concerne sa politique, il veut permettre aux familles de déduire de leurs impôts les coûts de garde d’enfants. Il propose d’accorder six semaines payées comme une indemnité chômage pour le congé maternité, qui n'existe pas au Etats-Unis.

  • La fin de l'Obamacare

Donald Trump travaillera aussi à l'abolition la plus rapide possible de la loi sur l'assurance maladie surnommée "Obamacare".

  • Les armes à feu : "Un droit donné par Dieu"

Le programme du candidat républicain réaffirme que la détention d’armes à feu est "un droit naturel et inaliénable".

"Un droit donné par Dieu à l’autodéfense".
  • La fin de la lutte contre le réchauffement climatique

Donald Trump a promis qu’il annulerait l’accord de Paris sur le climat et qu’il supprimerait l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

Il lèvera aussi les restrictions à la production d'énergies fossiles et relancera le projet d'oléoduc Keystone XL auquel le président Barack Obama avait mis son veto en février 2015.

Donald Trump entend aussi annuler des milliards de dollars de paiements prévus aux Nations unies pour les programmes visant à lutter contre le changement climatique.

Paul Laubacher

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