L’accès aux soins est de plus en plus compliqué, à la ville, à la campagne ! Les déserts médicaux se généralisent et l’hôpital public ne
répond plus présent à la demande de soins...
Le budget de la Sécu
doit répondre aux besoins.
Signez la pétition !
La pétition pour un projet de loi de financement de la Sécurité Sociale répondant aux besoins lancée à l'initiative de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, de la Convergence des Services Publics et de Convergence Rail est soutenue par de multiples organisations dont vous trouverez une première liste en pièce jointe ou en cliquant ici.
Elle est aussi un moyen pour aller à la rencontre de la population : les premières initiatives en ce sens témoignent d'échanges intéressants et de signatures sur papier : Sedan 170, Lannion 140, Sarlat 80, Ivry sur Seine 40, Fête de l'Humanité... .
- La pétition sur papier que nous vous invitons à signer et à faire signer (ces documents peuvent être adressés ou déposés dans la boîte aux lettres du CUDHPP Forum Jules Ferry 41 rue St Paul 50400 GRANVILLE
Remaniement: La nouvelle composition du gouvernement d'Élisabeth Borne
Un remaniement a minima? Avec quels départs? Et quelles entrées? Les questions agitent le microcosme politique depuis des semaines, avec à chaque jour ou presque son lot de rumeurs, de pronostics. Désormais, les hypothèses laissent place au concret: Élisabeth Borne a annoncé ce 20 juillet la formation de sa nouvelle équipe gouvernementale. Emmanuel Macron l'avait confortée dans ses fonctions au préalable ce dimanche, avant que les médias ne relayent l'information le lendemain par la voie de son entourage. Une victoire pour celle dont le départ semblait inéluctable après la séquence compliquée de la réforme des retraites, même si la forme est loin de marquer un franc soutien du président de la République. Charge à elle désormais de poursuivre à Matignon avec ce nouveau gouvernement.
Voici la composition du gouvernement:
Élisabeth Borne, Première ministre
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Sébastien Lecornu, ministre des Armées
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion
Gabriel Attal, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition énergétique
Rima ABDUL-MALAK, ministre de la Culture
Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention
Aurore BERGÉ, ministre des Solidarités et des Familles
Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Amélie OUDÉA-CASTÉRA, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Sont nommés ministres délégués:
Olivier VÉRAN, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
Franck RIESTER, chargé des Relations avec le Parlement
Bérangère COUILLARD, chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
Roland LESCURE, chargé de l’Industrie
Jean-Noël BARROT, chargé du Numérique
Olivia GRÉGOIRE, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme
Thomas CAZENAVE, chargé des Comptes publics
Dominique FAURE, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
Philippe VIGIER, chargé des Outre-mer
Olivier BECHT, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger
Carole GRANDJEAN, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels
Clément BEAUNE, chargé des Transports
Patrice VERGRIETE, chargé du Logement
Agnès FIRMIN LE BODO, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé
Fadila KHATTABI, chargée des Personnes handicapées.
Sont nommés secrétaires d'État:
Charlotte CAUBEL, chargée de l’Enfance
Hervé BERVILLE, chargé de la Mer
Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, chargée de la Ville
Sonia BACKÈS, chargée de la Citoyenneté
Laurence BOONE, chargée de l'Europe
Chrysoula ZACHAROPOULOU, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux
Prisca THEVENOT, chargée de la Jeunesse et du Service national universel
Patricia MIRALLÈS, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire
Ce mercredi 28 juin est à nouveau l'occasion, partout en France et en Europe de nous rassembler pour nous opposer à la décision de l’État de dissoudre les Soulèvements de La Terre :.
Localement un rassemblement festif citoyen est organisé à partir de 19h30 devant la mairie de Granville.
Au programme :
- prises de paroles,
- disco salade (éplucher et déguster des légumes en musique),
- espace enfants.
Pourquoi se rassembler ?
Pour nous indigner face à la décision de l’État de dissoudre les Soulèvements de La Terre :
Le 21 juin le conseil des ministres a décidé, après trois mois d’hésitation, à dissoudre le mouvement car «Le recours à la violence n'est pas légitime en État de droit et c'est bien cela qui est sanctionné», a déclaré Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Nous dénonçons l’erreur du gouvernement de qualifier les Soulèvements de la Terre de violent et de nous criminaliser. Nous nous revendiquons citoyens du monde, désobéissant à l’autorité en place pour que les décideurs politiques agissent pour préserver notre planète plutôt que de continuer à la détruire. Que ce soit par les observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme ou les experts de l’ONU, les autorités françaises sont unanimement décrites comme engagées dans une grave dérive anti-démocratique.
Pour être solidaires avec les personnes arrêtées :
Suite aux dernières mobilisations, le gouvernement a décidé de faire porter la responsabilité sur 8 personnes : le porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres, le porte-parole de la Confédération paysanne nationale, les secrétaires départementaux de Solidaires et de la CGT des Deux-Sèvres, le porte-parole de Bassines Non Merci et trois personnes qui participent aux Soulèvements de la Terre.
Pour faire savoir à nos dirigeants que nous continuerons à nous mobiliser pour défendre les terres agricoles qui nous nourrissent et pour revendiquer un partage équitable de l’eau :
Le mercredi 21 juin, nous étions déjà une cinquantaine de citoyens devant la préfecture de Saint-Lô, trois banderoles ont été déployées visibles du grand public venu fêter la musique, des prises de paroles et surtout de très nombreux échanges constructifs avec des personnes de tous les âges curieux de savoir qui nous étions. À l’échelle nationale, c’était plus de 150 rassemblements et des dizaines de milliers de personnes qui se sont organisées en moins de 24 heures suite à l’annonce du gouvernement. Cela montre vraiment que l’on ne peut dissoudre un mouvement populaire.
Nous sommes et nous resterons les Soulèvements de la Terre ; des citoyens non violents œuvrant pour défendre les terres agricoles et l’eau comme biens communs qui se raréfient.
À mercredi !
Le comité Sud-Manche
collectifencoretempsgtm
(si vous voulez communiquer vos réflexions, exemples, liens, données... aux autres participants et contacts des ateliers citoyens, vous pouvez nous écrire à cette adresseet nous transmettrons à tout le monde)
Campagnes de presse, manœuvres au sommet de l’État, pressions, chantages… Le lobby agro-industriel a mené une offensive tous azimuts pour que le gouvernement dissolve Les Soulèvements de la Terre.
On croyait l’opération enlisée et repoussée aux calendes grecques, mais le lobby agro-industriel a encore une fois eu gain de cause face aux écologistes. À la suite de la pression insistante de la FNSEA — la Fédération nationale des exploitants agricoles, syndicat dominant —, le gouvernement a accéléré brutalement la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. C’est chose faite depuis le mercredi 21 juin. En conseil des ministres, l’exécutif a présenté son décret de dissolution.
Tout s’est joué en quelques jours la semaine dernière, alors que l’opération était gelée depuis deux mois, du fait de nombreuses difficultés juridiques. Mais après l’action des Soulèvements de la Terre à Saint-Colomban (Loire-Atlantique) le 11 juin et la dégradation de serres de maraîchers industriels, tout a changé. Le syndicat majoritaire est passé à l’offensive et a arraché à ses opposants une première victoire. Il a activé ses réseaux au plus haut sommet de l’État et mené une campagne dedénigrement massive dans les médias dominants. Quitte à dramatiser à l’excès la situation.
En procédant à la dissolution des Soulèvements de la Terre, le gouvernement se méprend en pensant museler la nécessaire radicalité qui s’exprime à l’égard de l’effondrement des écosystèmes.
Pour Agir pour l’Environnement, cette dissolution est une faute politique majeure.
Faute d’avoir agi avec célérité et ambition afin de lutter contre le bouleversement climatique et l’effondrement des écosystèmes, le gouvernement en vient à prendre des mesures discrétionnaires visant à censurer les lanceurs d’alerte.
Faute d’avoir pris la mesure des actions à engager, le gouvernement espère, par cette mesure illibérale, museler la contestation.
Pour plagier Victor Hugo, "Rien n’est plus puissant qu’un soulèvement dont le temps est venu".
Agir pour l’Environnement appelle le gouvernement à lutter contre les bouleversements climatiques plutôt que contre celles et ceux qui alertent et s’engagent. Reconnaître la pertinence de la légitime défense climatique, ce n’est pas sombrer dans le chaos mais au contraire l’éviter en mettant hors d’état de nuire les destructivistes.
Agir pour l’Environnement apporte son plein et entier soutien aux Soulèvements de la Terre et saisira tout prochainement le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation du décret de dissolution des Soulèvements de la Terre.