Pour les commémorations du 75ème anniversaire du débarquement, nous organisons une projection du film REQUIEM POUR UN MASSACRE d’Elem Klimov, dans une version restaurée (Prix Venise Classics de la meilleure restauration à la 74e Mostra de Venise).
Sorti en 1985 après sept ans de censure, ce quasi-documentaire raconte les tueries de civils perpétrées en Biélorussie par les nazis, à travers les yeux d’un enfant. Une plongée dans l’horreur, à la fois splendide et terrifiante Le vendredi 7 Juin à 21h, le film sera présenté par Christian Savary, professeur d'histoire au lycée Lebrun de Coutances et président de l'association Les Sentiers de la Mémoire.
Le film sera précédé d’un court-métrage d’Agnès Varda de 1976
PLAISIR D’AMOUR EN IRAN
L’échange avec le public portera sur
«La place à part d’Agnès Varda dans le cinéma »
Avec la participation d’Elisabeth et Daniel ABECASSIS de « Ciné club en Baie »
Rappel : TARIF DES SEANCES : 6,50 €
Le tarif d’entrée peut être ramené à 5 € : il faut prendre une carte d’abonnement à 4 € et la charger, à raison de 25 € pour 5 places non nominatives : on peut prendre plusieurs places pour la même séance sur la même carte.
Cette carte est valable sur toutes les projections proposées dans un des 3 cinémas « Ciné-plages » : Hauteville sur Mer, Agon-Coutainville, Pirou.
Agnès qui ne connaitra pas Granville…un peu quand même !
Quelle grande tristesse en apprenant ce vendredi la mort d’Agnès Varda, notre grand-mère de cinéma restée si jeune jusqu’à ses 90 printemps !
Elle avait décliné l’invitation de Ciné Débat Granville, il y a un an et demi, car elle ne voulait pas présenter « Visages villages » en dehors de la présence de JR son coréalisateur.
Elle nous avait fait le cadeau d’un message téléphonique où elle disait beaucoup et l’essentiel de ce qui faisait sa démarche artistique. Elle nous disait qu’elle n’avait fait que passer à Granville pour aller tourner…à Chausey.
En plus de cette belle soirée, qui s’inscrivait dans le festival photo « L’œil ouvert » (elle était aussi une immense photographe), nous lui devions une séance émouvante lors de la première édition de notre festival « Toutes Toiles dehors » avec son film « Les glaneurs et la glaneuse ».
Du « Capitaine Fracasse » à « L’Horloger de Saint-Paul », en passant par « Salut l’artiste ! », « Un éléphant ça trompe énormément » ou « Nous irons tous au paradis », Jean Rochefort, mort dans la nuit de dimanche à lundi, aura été l’un des acteurs les plus populaires du cinéma français.
Granville. Pour la réouverture du fonds patrimoine de la Médiathèque
Auteur : Association du Collectif Citoyen du Pays de Granville
Créé le 06/09/2017
À l'attention : Madame le Maire de Granville et Madame l'adjointe chargée de la culture la culture
Granville. La médiathèque de la ville est un établissement public qui donne accès à plusieurs services dont le fonds patrimoine qui a fermé ses portes à compter du 1er septembre pour une durée indéterminée.
C’est au fonds patrimoine qu’est rangée une bonne partie des archives de la ville.
Livres, brochures, revues, presse hebdomadaire granvillaise depuis le 19ème siècle, dons de la famille de la Morrandière et même collections rares consultables sur place nous révèlent notre passé.
Beaucoup d’historiens professionnels et amateurs, des étudiants, quelques uns venant de très loin, fréquentent régulièrement les lieux.
Aucun ouvrage sur Granville ou sa région n’aurait pu être édité sans que des écrivains locaux n’utilisent ce service indispensable.
Si le carnaval de Granville est maintenant inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité ( Unesco) c'est aussi parce qu’il a été possible de reconstituer son histoire à partir de documents visibles au fonds patrimoine et au musée ville d’Art et d’Histoire.
Il n’y a pas si longtemps, le fonds patrimoine était tenu par des personnes qualifiées, titulaires de leur poste, et les heures d’ouverture étaient celles de la médiathèque. Ensuite, on est passé à trois après midi d’ouvertures par semaine, puis deux et maintenant fermeture pour une durée indéterminée sans aucune explication.
A Saint-Malo, les archives municipales sont à la disposition du public du lundi au vendredi 6 heures par jour. Voyez la différence !
Nous sollicitons la réouverture du fonds patrimoine à brève échéance. Après la fermeture pour travaux du musée Ville d’Art et d’Histoire, on ne peut accepter que la mémoire de notre cité soit enterrée dans tous les services de la ville.
À Grenoble, une fresque murale représentant Marianne à terre, aux prises avec deux policiers prêts à la matraquer suscite de vives réactions. D’autant plus que la peinture a été présentée dans le cadre du Grenoble Street Art Fest, un festival subventionné par la Mairie de Grenoble.
L’un des deux policiers est muni d’un bouclier sur lequel est inscrit « 49.3 », en référence à l’article de la Constitution permettant au gouvernement de faire passer une loi en force et auquel Manuel Valls a eu recours pour sa « loi travail ». Les deux agents menacent de battre le symbole de la République, à terre.