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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 17:38
Macron tente d’imposer le nucléaire par tous les moyens en s’asseyant sur la démocratie et l’environnement !
 
 
Le débat public censé délibérer de la pertinence de construire -ou non- de nouveaux réacteurs nucléaires à Penly (Seine-Maritime) et ailleurs n’a pas encore commencé qu’Emmanuel Macron vient de balayer brutalement cette question. Le gouvernement assume un « déploiement à marche forcée » des nouveaux EPR et vient de saisir le Conseil National de la Transition Écologique pour un avis express sur son projet de loi de « mesures pour simplifier et accélérer la mise en œuvre de projets de construction de nouvelles installations nucléaires en France ».
 
En bref, les citoyens n’ont même pas encore été consultés qu’Emmanuel Macron est déjà en train de préparer, au pas de course, une loi pour accélérer les démarches, piétinant, au passage, le droit de l’environnement.
 
 Lire notre CP 
 
Lisez plutôt : le projet de loi veut dispenser d’autorisation d’urbanisme les nouveaux réacteurs nucléaires ! Et ce n’est pas tout : temps de consultation publique réduit, autorisation de débuter les premiers travaux avant la fin de l’enquête publique, octroi de dérogations sur la destruction d’espèces animales protégées… ce projet de loi est un véritable scandale démocratique et écologique !
 
STOP !
Ce passage en force est inadmissible. Le déploiement de nouveaux réacteurs impacterait l’environnement, la sécurité et l’économie de la France sur des décennies, voire des siècles concernant la gestion des déchets. Raccourcir les procédures ne rendra sûrement pas le nucléaire plus sûr et vertueux… et ne changera pas grand-chose à la lenteur d’une technologie hors-jeu face à l’urgence climatique !
 
Ces projets de construction sont extrêmement controversés, c’est pourquoi Emmanuel Macron veut passer en force pour que les travaux commencent dès la fin de son quinquennat. Il ne cherche pas à gagner du temps : il cherche à confisquer le débat et mater les avis contradictoires ! Nous ne nous tairons pas !
 
 Je signe la pétition 
 
 J’écris à Emmanuel Macron 
 
 
 
 

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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 08:32
 
 
 
 
Dimanche 28 février 2021 Par
 

 

La Commune du Creusot-Montceau-les-Mines : la nouvelle classe ouvrière à l’action !

Dès l’automne 1870, les villes françaises s’enflammèrent pour la République. Les premières tentatives de proclamation de Communes eurent lieu le 28 septembre à Lyon et les 1er et 2 novembre à Marseille. Malgré leur échec, à partir de l’hiver 1870-1871, l’agitation reprit dans de grandes villes comme Bordeaux ou Nantes et dans des cités moyennes comme Tours, Vierzon, Limoges, Carcassonne, Mâcon, Rouen, dans tout l’Ariège, le Vaucluse ou encore dans le Nord.

Après la proclamation de la Commune de Paris le 18 mars, il n’aura fallu que quatre jours pour que des délégations de villes de province arrivent dans la capitale afin de s’enquérir des objectifs de la révolution parisienne. Immédiatement, la Commune fut proclamée dans six villes : Lyon, Marseille, Le Creusot, Saint-Étienne, Toulouse et Narbonne. D’autres suivirent dans les semaines postérieures, notamment Limoges.
Par manque de coordination, mais surtout par manque de perspective politique d’ensemble, les Communes de province n’ont pas survécu longtemps. Parfois en raison de la répression comme à Marseille, mais le plus souvent en raison de la confusion entretenue par les politiciens pseudo-républicains locaux, le mouvement communard n’a jamais représenté un « contre-pouvoir » crédible face à la cohérence et à l’efficacité d’un Adolphe Thiers à la tête du pouvoir versaillais.

 

La Commune d’Alger : la désunion entre le prolétariat européen et le peuple kabyle mena à l’échec !

Pour illustrer notre propos, prenons deux exemples de Communes peu connus et assez révélateurs des rapports de force politiques dans la France de 1871.

L’annonce de la Révolution à Paris, dans la nuit du 4 au 5 septembre 1870, provoqua à Alger des manifestations révolutionnaires contre le Second empire. Les quartiers populaires, comme Bab El Oued, se soulevèrent. Dans la ville se formèrent des comités révolutionnaires.

Puis des clubs démocratiques firent leur apparition dans plusieurs villes d’Algérie. Une association républicaine fut créée, comprenant, entre autres, des proudhoniens, des fouriéristes et des néo-jacobins, le rôle dirigeant étant assuré par des démocrates petits-bourgeois. Ceux-ci eurent une attitude négative vis-à-vis de la population indigène, étant contaminés par un nationalisme français. Ce qui entraîna des mouvements contradictoires et interdit aux indigènes de prendre des initiatives en faveur de leur indépendance (les proudhoniens ignoraient totalement cette aspiration).

Le 24 octobre 1870, le gouvernement français nomma le général Chanzy gouverneur civil de l’Algérie, rattaché au ministère de l’Intérieur. Une manifestation dans laquelle se trouvaient des éléments français mais aussi de nombreux Arabes et Kabyles l’empêcha de prendre ses fonctions. Ils s’emparèrent du palais du gouvernement et obligèrent la délégation française à se réfugier sur un navire de guerre ancré dans la baie d’Alger.

Le 2 septembre 1870, la chute de Sedan entraîna un grand mouvement révolutionnaire, surtout dans les grandes villes comme Alger, Orléansville, Oran, demandant la démission du gouvernement.

En mars 1871, la nouvelle que s’était constituée la Commune de Paris provoqua une insurrection en Algérie. La Kabylie tout entière était soulevée et commençait à déferler sur Alger. La ville était alors dégarnie de troupes parties en métropole pour la guerre. Le nouveau gouverneur, l’amiral De Gueydon, mit plusieurs semaines à juguler la révolte. La répression de l’insurrection kabyle fit près de 20 000 morts… autant de morts que la Commune de Paris !

La question coloniale fut mise de côté par les immigrés européens de toutes les tendances républicaines. Seuls quelques militants de la Ière Internationale et des anarchistes appelèrent à l’unité révolutionnaire des prolétaires de tous les pays. Cette division ethnique, pour le plus grand bénéfice des magnats coloniaux, perdura pendant encore 90 ans, jusqu’à l’indépendance de 1962.

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 14:13

Le système juridique est organisé de façon à ce que les normes inférieures soient en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure.

La constitution

Les normes constitutionnelles occupent le plus haut degré dans notre ordonnancement juridique. Elles constituent le cadre régissant l’organisation et le fonctionnement de l’Etat.

La loi

Règle écrite et générale votée selon la procédure législative par le parlement (assemblée nationale et sénat). La loi peut être adoptée à l’initiative du parlement (on parle alors de proposition de loi) ou du gouvernement (projet de loi). Elle s’impose à tous dès lors qu’elle a été promulguée par un décret présidentiel. Avant sa promulgation, elle est susceptible d’être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par le Conseil Constitutionnel.

Le décret

Acte réglementaire signé soit du Président de la République, soit du Premier Ministre. Les décrets dits “décrets en Conseil d’Etat”, ne peuvent être pris qu’après consultation de celui-ci. Dans la hiérarchie des normes, le décret se situe en dessous des lois auxquelles il doit nécessairement être conforme. Il doit être publié, après signature et éventuellement contreseing, au Journal Officiel.

L’arrêté

Un arrêté est un acte administratif à portée générale ou individuelle (spécifique à une exploitation ou une zone géographique). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires
(arrêtés municipaux).

La circulaire

Dans la fonction publique française, une circulaire est un texte émanant d’un ministère et destiné à donner une interprétation d’un texte de loi ou d’un règlement (décret, arrêté), afin que ce texte soit appliqué de manière uniforme sur le territoire. Ce sont des recommandations ; elles ne s’appliquent qu’aux agents du service public (circulaires d’ordre intérieur). Dans certains cas, les circulaires introduisent de nouvelles règles (circulaires réglementaires).

Décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire

Dernière mise à jour des données de ce texte : 30 octobre 2020

NOR : SSAZ2029612D

JORF n°0264 du 30 octobre 2020

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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 08:33

 

 

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 08:52

 

“Godillot, nm. Parlementaire inconditionnel d’un homme ou d’un parti politique, qui vote sans discuter”. Voilà comment l’édition en ligne du dictionnaire Larousse définit ce mot, sans toutefois le féminiser, qui date de l’époque napoléonienne et qui se réfère, à l’origine, aux chaussures portées par les soldats de l’empereur, toutes identiques et pratiques afin d’obéir au mieux aux ordres militaires. Depuis le général de Gaulle et les années 1960, l’expression familière est utilisée pour parler des parlementaires du groupe majoritaire qui obéissent à l’exécutif au doigt et à l’œil, sans remettre en cause les textes qui leur sont soumis. 

Soixante ans plus tard, la pratique est toujours la même, mais le mot s’est adapté à l’époque. “Ce sont les députés Playmobil”, pestent régulièrement dans les couloirs de l’Assemblée nationale les députés de l’opposition à l’encontre de leurs collègues du groupe En Marche. “C’est une taquinerie. Ça veut dire qu’ils sont tous identiques, reconnaît Alexis Corbière, député de La France insoumise, On leur dit de voter contre, ils votent contre; le Président de la République dit de voter pour, ils votent pour”, moque l’élu de Seine-Saint-Denis, en référence à la polémique sur le congé pour parents endeuillés qui a fait l’objet le week-end du 1er février d’un immense rétropédalage imposé par Emmanuel Macron.

Le député du Nord s’étonne encore du manque d’écoute de la majorité sur ce texte pourtant si consensuel. “Je suis allé à côté de la ministre pour lui dire ‘attention, vous allez en prendre plein la figure’. Elle m’a regardé sans me répondre. Et en plus on les prévient!”, semble se désespérer ce représentant de l’Ancien Monde, 75 ans, passé par la case maire et conseiller départemental avant d’être élu à l’Assemblée nationale en 2017. 

Ils n’étaient pas nombreux, ce dimanche 2 décembre, au sein de la majorité, à se presser pour répondre au téléphone sur ce gigantesque couac qui rappelle, à certains égards, leur paralysie au moment de l’affaire Benalla et leur inexpérience qui avaient conduit deux poids lourds du monde ancien, Christian Jacob et Jean-Luc Mélenchon à prendre en étau un bataillon de députés LREM pour réussir à les faire céder et à reporter le projet de loi sur les institutions en juillet 2018 qui n’a toujours pas été reprogrammé depuis.

“C’est mécanique, ils votent mécaniquement”, abonde Guy Bricout, en référence aux personnages pour enfants dont le bras se lève et se baisse sans pouvoir se courber. “En commission, ils lèvent la main sans avoir écouté et adoptent la position du groupe, comme des automates”, décrit toujours le député UDI à l’origine de la proposition de loi visant à allonger le congé de 5 à 12 jours que les députés en Marche, appuyés par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ont rejeté jeudi 30 novembre à l’Assemblée nationale pour des motifs financiers avant de revenir en arrière après le tollé.

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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 08:10

Où est Steve ? Il y a plus de vingt jours que Steve Maia Caniço, 24 ans, participant à une soirée techno violemment dispersée par la police sur les bords de Loire à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin, n’a plus donné signe de vie. En trois semaines, l’espoir s’est amenuisé de retrouver le jeune homme en même temps qu’un épais silence politique s’est installé autour de l’affaire
Dessin de Cambon pour Urtikan.net

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 07:15


La section de Coutances de la Ligue des Droits de l'Homme

vous invite à une conférence débat le jeudi 20 Juin à 20h salle R2 à la mairie de Coutances, ayant pour thème :

Démocratie et .....dictature du numérique.

Les géants du numériques menacent
nos libertés et la démocratie.
Quelles ripostes collectives ? Quelles
résistances individuelles ?

Avec Hervé le Crosnier enseignant chercheur en informatique à l'Université de Caen

 

Cordialement

Alain

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 18:15

 

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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 08:53

En diminuant le nombre de parlementaires et en y ajoutant une dose de proportionnelle à hauteur de 20%, Emmanuel Macron chamboule l’Assemblée nationale. Pour le meilleur ou pour le pire ?

25/04/2019 : à la suite d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a précisé son intention de réforme des institutions : 30% de parlementaires en moins et une dose de proportionnelle à l’Assemblée nationale à hauteur de 20% (et non plus 15% comme évoqué au printemps 2018).

Début avril, l’exécutif avait détaillé les grandes lignes de sa réforme des institutions. Une réforme en trois volets et ce mercredi 23 mai, le gouvernement en présente deux en Conseil des ministres : les projets de loi ordinaire et organique, dont l’examen devrait démarrer à l’Assemblée avant l’été.

Un point de cette réforme voulue par Emmanuel Macron entend diminuer de 30% le nombre de députés et introduire une dose de proportionnelle à hauteur de 20% pour les élections législatives. Ça a l’air de rien, mais ces deux modifications pourraient bien avoir de grandes conséquences à l’Assemblée nationale.

Une telle réforme pose trois questions majeures : celle de la représentativité, celle de la légitimité et une dernière, n’est-ce pas un cadeau fait au Front national ?

Concrètement, l’Assemblée nationale du futur passera de 577 députés à 404. 20% d’entre eux seront élus à la proportionnelle, soit 81 parlementaires, et 80%, soit les 323 restants, seront toujours élus au suffrage majoritaire à deux tours.

Mais alors, qu’est-ce que ça change concrètement ? Nous avons fait l’expérience. D’un côté, 323 députés répartis proportionnellement selon les résultats du second tour des élections législatives de 2017. De l’autre, 81 élus à la proportionnelle, en tenant compte, donc, des résultats du premier tour des dernières législatives.

Et voici ce que ça donnerait avec la réforme, à comparer avec l’Assemblée réellement élue en juin 2017 :

Lire la suite sur regards.fr

 

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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 14:36

La cour d’appel de Caen a émis une ordonnance pour la démolition de l’abri des Gilets jaunes saint-lois, bâti sur un terrain appartenant au conseil départemental.

 

 

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