Isabelle
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Isabelle
107 millions d’euros, ça représente l’équivalent d’un téléthon, donc si quelqu’un a le culot de dire que c’est peu, alors que l’on sait que cela permet pendant un an de continuer la recherche sur les maladies génétiques, alors pour moi, oui c’est un scandale.
Colère et désillusion pour les salariés de Sanofi, qui sortent d'un plan social en 2012.On a nos expertises chimiques que l’on souhaiter pérenniser sur le site, il n’y aura aucune perte d’emploi à cause de la destruction de ce bâtiment, et Montpellier reste un des sites de développement chimie majeur pour le groupe Sanofi.
Les salariés de Montpellier devaient se rendre ce mercredi en fin d’après-midi à une assemblée générale des actionnaires afin de demander la conservation du bâtiment.
Le reportage de Thierry Will, Delphine Aldebert et Christophe Monteil
durée de la vidéo: 01 min 31
Par Dominique Muselet
A mon avis, il y a deux raisons, à cela. D’une part il ne faut pas perdre le contrôle de la population et d’autre part il faut la préparer à de plus grandes souffrances. Noémie Klein a expliqué tout ça dans la Stratégie du choc. Une population submergée par des émotions fortes ne peut plus penser logiquement. Ses défenses tombent et elle accepte de se soumettre à des mesures restrictives et/ou abusives qu’elle n’aurait jamais acceptées autrement. Tétanisée, elle se laisse dépouiller de ses libertés, de ses droits, de ses biens collectifs ou personnels, en échange de vagues promesses de sécurité.
Le gouvernement par la peur et la haine, dans sa version hystérique, a commencé, pour l’Occident, après les attentats du 11 septembre 2001 avec la guerre de Georges W. Bush contre le terrorisme, une guerre sans fin, puisque l’ennemi est à la fois partout et nulle part. Les États-Unis peinaient à maintenir sur le monde une hégémonie remise en cause par la Chine, la Russie, et les Républiques bolivariennes. La guerre contre le terrorisme a permis aux États-Unis d’entraîner la nation et ses satellites dans des guerres de pillage tous azimut. Cerise sur le gâteau, les dirigeants étasuniens ont pu imposer le Patriot Act, et les dirigeants français l’État d’urgence à leurs populations. A l’époque, on nous a répété sur tous les tons qu’il fallait nous habituer à vivre avec le terrorisme et, aujourd’hui, on nous rabâche qu’il faut s’habituer à vivre avec le coronavirus. Nos dirigeants ne cessent de nous désigner des ennemis, au dehors et au-dedans, qui changent tout le temps. On ne peut s’empêcher de penser à 1984 de Georges Orwell :
« Au sixième jour de la Semaine de la Haine … Alors que « la haine générale contre l’Eurasia avait atteint son point culminant … juste à ce moment, on annonça qu’après tout l’Océania n’était pas en guerre contre l’Eurasia. L’Océania était en guerre contre l’Estasia … Il n’y eut naturellement aucune déclaration d’un changement quelconque. On apprit simplement, partout à la fois, avec une extrême soudaineté, que l’ennemi c’était l’Estasia et non l’Eurasia … L’orateur, qui étreignait encore le tube du microphone, les épaules courbées en avant, la main libre déchirant l’air, avait sans interruption continué son discours. Une minute après, les sauvages hurlements de rage éclataient de nouveau dans la foule. La Haine continuait exactement comme auparavant, sauf que la cible avait été changée.»
La Macronie veut que nous comprenions bien qu’il n’y aura pas de « retour à la vie normale » Nous serons en liberté surveillée, un peu comme des prisonniers qui viennent de finir leur peine. Et la réinsertion ne sera pas facile. Car le monde que nous allons retrouver dehors n’a rien de réjouissant !
Pendant que nous étions en prison, les Ehpad ont été décimés. Cela a beaucoup choqué à l’étranger. “Sacrifiées”, “abandonnées”, “stigmatisées” : le drame des personnes âgées en France a titré le journal québécois, le Devoir : « L’un des exemples les plus flagrants de ce que l’on pourrait qualifier de mépris à l’égard des aînés est le fait que les autorités françaises, notamment, n’ont pas comptabilisé le nombre de décès résultant du Covid-19 dans les maisons de retraite [au début de la crise]. Faut-il en conclure que leurs décès étaient insignifiants par rapport à ceux des jeunes adultes ? »
En France on est habitué. Depuis que les maisons de retraites ont été bradées au privé par des gouvernements aux ordres de la finance, les scandales succèdent aux scandales dans l’indifférence générale. L’essentiel étant que les profits des actionnaires augmentent sans cesse. Il y a un an, on lisait sur France Inter :
« Personnel insuffisant et désemparé, tarifs élevés, seniors livrés à eux-mêmes et rationnés… Le groupe Korian, qui affiche des bénéfices record, est à nouveau pointé du doigt depuis la mort de cinq personnes dans une de ses maisons de retraite, des suites d’une probable intoxication alimentaire … En 2016, il avait déjà doublé les dividendes versés à ses actionnaires, en l’espace de cinq ans ».
Et on vient d’apprendre, dans un article titré : Dépistage : les salariés de Korian payent leur protection que « Le groupe Korian instaure une campagne de dépistage de ses salariés, conformément aux instructions et annonces gouvernementales pour les EHPAD. Mais il impose à tous ses salariés de régler la facture du dépistage à travers leur carte Vitale et leur mutuelle, donc au frais de la princesse et de la Sécurité sociale. » Et le journaliste de s’indigner naïvement : « Le traitement et la pilule sont durs à avaler mais jusqu’où la marchandisation de la santé va-t-elle aller? » Eh bien, je peux lui répondre sans difficulté : jusqu’où nous les laisserons aller !
La médecine libérale, elle aussi, a été abandonnée. Le président de la fédération des médecins des Bouches-du-Rhône, dans un article intitulé : Il y a de quoi se jeter d’un pont » la détresse des médecins libéraux, alerte sur la détresse et l’angoisse des généralistes et médecins libéraux face au manque de moyens pour lutter contre le coronavirus.
Le tourisme est en perdition. Cette activité, non essentielle, est actuellement généreusement renflouée par le contribuable. Elle était pourtant la fierté de nos dirigeants, tous acharnés à transformer la France en un gigantesque Disney Land, où nous serions tous réduits à vendre des souvenirs fabriqués en Chine à des touristes chinois.
A vrai dire, il n’y a quasiment plus rien qui marche en France. Les petites entreprises sont en train de faire faillite en cascade, les salariés et indépendants vont se retrouver au chômage sans indemnités puisque Macron les a supprimées, et les Français vont glisser toujours plus dans la précarité, la pauvreté, la morosité, la dépression.
La crise sanitaire a, bien sûr, fait quelques gagnants, les mêmes que d’habitude, les multinationales et les mafias :
Les multinationales, parce que la situation leur profite (nouvelles technologies, surveillance, formation, armement, big pharma, etc.) ou que, « too big to fall », elles bénéficient de la « solidarité nationale ». C’est le capitalisme socialiste à usage exclusif des multinationales que nous connaissons bien puisque nous en faisons les frais : privatisation des profits et socialisation des pertes.
Les mafias, parce qu’elles remplacent des gouvernements défaillants, en distribuant nourriture et matériel médical, pour redorer leur image et laver leur argent.
Au plan politique, un événement capital s’est produit, selon Politis, pendant que nous étions en prison :
« L’abandon des contre-pouvoirs ». Politis s’en prends naïvement au Conseil d’État : « Ultime recours administratif vanté comme le garant des libertés fondamentales, le Conseil d’État, assailli de requêtes contre l’action du gouvernement, agit tel un soutien indéfectible du pouvoir et rejette à tour de bras. Son échec traduit celui des contre-pouvoirs français … Au 15 avril : 41 rejets avaient été prononcés sur 46 requêtes, soit 90% ».
Nous, ça fait longtemps qu’on le sait que « l’ensemble des contre-pouvoirs vacillent » dans les régimes dits démocratiques et tout particulièrement en France. Nous écoutons assidûment les Pinçon-Charlot et la corruption et la collusion des soi-disant « élites » n’ont plus de secret pour nous. Nous savons parfaitement que l’élite médiatique fricote avec l’élite entrepreneuriale qui fricote avec l’élite de la fonction publique, qui fricote avec l’élite judiciaire, qui fricote avec l’élite politique. Tout ce joli monde se tient par la barbichette et s’entend comme larrons en foire pour nous esclavagiser et nous dépouiller à qui mieux mieux. La seule question qu’on se pose encore, c’est jusques à quand ? Jusques à quand les gens vont-ils supporter ça ?
Il y a quand même quelque chose qui m’a fait plaisir, aujourd’hui, en dehors de prendre un peu le soleil à la fenêtre. La côte de popularité de la Macronie a encore dégringolée, selon un sondage que même Macron ne peut pas contester car il vient d’un institut de Sciences Po : « Méfiance et peur sont au maximum dans le pays et les Français ont du ressentiment envers leur gouvernement qu’ils jugent inefficace ». Tiens donc ! « Seulement 32% des français ont confiance dans le gouvernement contre 60% des Allemands et des Britanniques ». Voilà ce qui arrive quand on érige en doctrine l’incohérence et l’amateurisme !
Nous savions déjà que nous entretenions le plus grand nombre d’élus du monde (618 384 soit 1/108 hab) mais, pendant que nous étions enfermés, le Conseil d’État nous a appris que tous ces élus ne servent absolument à rien, que ce sont des incapables, et que seule la Macronie sait ce qu’il faut faire. Les maires ne sont pas d’accord et franchement, moi non plus je ne vois pas comment on pourrait être plus incapable que la Macronie.
D’ailleurs, nos élus, infatigables et imaginatifs, ne ménagent pas leurs efforts pour résoudre les problèmes de transport et de pollution. « La présidente de la région Valérie Pécresse, travaille « avec le RER-vélo », un collectif d’associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu’à Mantes-la-Jolie ou Melun ». Vous voyez, on est sauvé !
Pour finir, je ne saurais trop vous conseiller de regarder Ruy Blas, une merveilleuse pièce de Victor Hugo, le grand pourfendeur de « Napoléon le petit », qui n’a pas pris une ride, et dont la tirade contre les ministres vous rappellera sûrement quelque chose :
« Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
…
Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
L’Espagne est un égout où vient l’impureté
De toute nation. – tout seigneur à ses gages
…
L’alguazil, dur au pauvre, au riche s’attendrit.
La nuit on assassine, et chacun crie : à l’aide !
– Hier on m’a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
La moitié de Madrid pille l’autre moitié.
Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
(salaireavie.fr)
Dominique Muselet
Nous reprenons ici l’introduction de l’article « L’ABC de la dette contre les peuples », la suite est à découvrir sur le site Internet du CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes).
La Grèce des années 2010 montre comment un pays et un peuple peuvent être privés de liberté à cause du remboursement d’une dette clairement illégitime. Depuis le 19esiècle, de l’Amérique latine à la Chine en passant par Haïti, la Grèce, la Tunisie, l’Égypte et l’Empire ottoman, la dette publique a été utilisée comme arme de domination et de spoliation (Toussaint, 2017). Au bout du compte, c’est la combinaison de l’endettement et du libre-échange qui constitue le facteur fondamental de la subordination d’économies entières à partir du XIXe siècle. Les classes dominantes locales se sont associées aux grandes puissances financières étrangères pour soumettre leur pays et leur peuple à un mécanisme de transfert permanent de richesses des producteurs locaux vers les créanciers qu’ils soient nationaux ou étrangers.
Contrairement à l’idée reçue, ce ne sont généralement pas les pays endettés périphériques qui provoquent les crises de la dette souveraine. Ces crises éclatent d’abord dans les pays capitalistes les plus puissants ou sont le résultat de leurs décisions unilatérales qui entraînent par ricochets des crises de grande ampleur dans les pays périphériques endettés. Ce n’est pas l’excès de dépenses publiques qui amène la dette à des niveaux insoutenables, mais plutôt les conditions imposées par les créanciers locaux et étrangers. Les taux d’intérêt réels étaient abusivement élevés et les commissions prélevées par les banquiers étaient particulièrement élevées. La conséquence était évidente : les pays qui s’endettaient n’étaient pas en mesure de rembourser leurs dettes. Ils devaient constamment recourir à de nouveaux emprunts pour rembourser les anciens. Et quand ils n’y arrivaient pas, les puissances créancières avaient le droit de recourir à une intervention militaire pour se faire rembourser.
Les crises de la dette et leur dénouement sont toujours pilotés par l’action de grandes banques des principales puissances économiques et par les gouvernements qui les soutiennent.
Au cours des deux derniers siècles, plusieurs États ont répudié avec succès des dettes en arguant qu’elles étaient illégitimes ou odieuses. C’est le cas du Mexique, des États-Unis, de Cuba, de la Russie, de la Chine ou du Costa Rica. Les conflits autour du paiement de la dette ont donné lieu à l’élaboration de la doctrine juridique de la dette odieuse qui est toujours d’actualité.
C’est la combinaison de l’endettement et du libre-échange qui constitue le facteur fondamental de la subordination d’économies entières à partir du XIXe siècle.
« J’aime pas Noël
Ils ont tous l’air désolé
Y a tant de misère, tant de pauvreté
Ben oui, t’es désolé
J’suis désolé
Le monde est foutrement désolé
Les uns s’en mettent plein le cornet
Les autres dorment sur le pavé
J’aime pas Noël »
(Cabadzi, « J’aime pas Noël »)
samedi 19 janvier 2019
Attac France, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, publie ce rapport qui synthétise le véritable bilan des entreprises du CAC 40 en matière de justice sociale, justice écologique et justice fiscale.
A l’occasion du Forum économique mondial de Davos 2019 et de la deuxième édition du « Choose France summit », Attac France fait une série de propositions concrètes lesquelles, si elles étaient mises en œuvre par les pouvoirs publics, contribueraient à répondre aux exigences de justice sociale, fiscale et climatique, aujourd’hui portées par la majorité de la population.
Dans ce rapport il est révélé qu’entre 2010 et 2017 : les impôts versés par les entreprises du CAC 40 ont baissé de 6,4 % en valeur absolue, alors que leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 % et les dividendes versés aux actionnaires de 44 % en valeur absolue également sur la même période, tandis que leurs effectifs en France ont baissé de 20 %.
Pour afficher le rapport en « plein écran », cliquez sur ce lien.
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C’est aujourd’hui la Journée mondiale de l’obésité. Un rappel s'impose : en France 1 enfant sur 6 est en surpoids ou obèse. Cela pose un problème de santé publique majeur. Pourtant, des solutions simples et qui font consensus existent pour enrayer ce phénomène. L'interdiction du marketing visant les enfants pour des produits trop gras, sucrés et/ou salés en fait partie. Elle est recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Et c’est aussi l’avis de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’alimentation industrielle, qui a auditionné foodwatch. Mais elle n'est pas appliquée, faute de volonté politique. |
Ensemble, nous pouvons faire pression sur le gouvernement. Alors agissez avec nous : signez la pétition pour réclamer que nos enfants soient enfin protégés des pratiques marketing irresponsables des industriels. |
Très habilement, les princes du mondialisme utilisent des « idiots utiles », qui pareils au « joueur de flute de Hamelin » charment les rats pour les envoyer se noyer, conditionnent des foules inquiètes pour mieux les asservir et les anéantir au service d’une cause transformant la planète en prison.
PIERRE HILLARD
Dans un premier temps, chez la majorité des gens, la suggestion, les mensonges, la propagande, suffisent pour qu’ils ne se posent pas de question.
Sylvain Timsit a compilé une liste des dix stratégies de manipulation élémentaires dont nous sommes victimes à longueur de temps :
La stratégie de la diversion
Pour éviter que les gens ne s’intéressent aux problèmes importants, on détourne leur attention en les abreuvant d’informations insignifiantes du genre : Le Président a une maîtresse… Brad et Angélina vont divorcer… Le Parlement européen somme la France de se déclarer contre la fessée donnée aux enfants…
« Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivés par des sujets sans importance réelle.
Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux ».
Peut-on lire dans le document « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ».
C’est le Panem et circenses – « Donnez-leur du pain et des jeux ! » - de la Rome antique.
La technique du « problème-réaction-solution.
La technique a été isolée par David Icke dans son livre The Biggest Secret : Les autorités créent un problème en désignant des personnes à blâmer, ce qui va susciter une réaction émotionnelle du public, très souvent la peur, afin qu’il soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.
Les autorités offrent alors les solutions.
Les exemples sont multiples : annoncer une pandémie qui se rapproche et tue tout sur son passage, puis arrivée du vaccin qui va tous nous sauver ; laisser se développer la violence urbaine ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté ; ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
C’est « découvrir » un charnier, assassiner un opposant pour déclencher une guerre, c’est l’incendie du Reishstag, Charlie…
L’ordre par le chaos !
C’est ainsi qu’ils pourraient réussir à « pucer » une majorité de la population le moment voulu.
Lors d’une énorme catastrophe climatique, nucléaire ou encore d’une pandémie, en échange de l’accès aux soins ou sous le prétexte de contrôler les déplacements des malades ou des terroristes, en plein état de choc et d’épouvante, la majorité des gens se battraient, j’en ai bien peur, pour être « pucés ».
La stratégie du dégradé
C’est la « métaphore de la grenouille » d’Olivier Clerc : Si on plonge une grenouille dans l’eau bouillante, elle va rassembler ses forces, bondir et s’arracher du chaudron.
Si on la met dans l’eau froide que l’on réchauffe peu à peu, elle va d’abord trouver cela agréable, puis peut-être un peu trop chaud, elle va supporter et s’habituer jusqu’à ce que ce soit intolérable, mais là, elle sera trop épuisée pour trouver la force de s’en tirer.
C’est ce que font les gouvernants : « pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en dégradé, sur une durée de dix ans.
C’est comme cela que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années quatre-vingt.
Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaire n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement ».
Comme la suppression de la démocratie, qui se fait sournoisement, mesure après mesure, depuis des années ; et plus on nous vole, plus on réduit nos libertés, plus on nous vante la chance que l’on a de vivre protégés par les « valeurs de la République »
Pendant que les épandages nous rendent amnésiques !
La stratégie du différé
« Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. »
Baisser les retraites et allonger la durée du travail par exemple, ou l’augmentation du prix de l’essence qui, nous dit-on, n’entrera en vigueur que dans un an, en janvier…,
« Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.
D’abord parce que l’effort n’est pas fourni tout de suite, ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que les choses s’arrangeront entre temps et que le sacrifice demandé pourra être évité, enfin, cela laisse le temps au public de l’accepter avec résignation le moment venu.
S’adresser au public comme à des enfants en bas âge
La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. »
Plus on essaye de nous manipuler, plus on nous parle comme à des gamins demeurés. Il y a une raison à cela en psychologie : « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de douze ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura probablement une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de douze ans ».
Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
« Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.
De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la voie de l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… »
Par exemple : le clip des campagnes du vaccin contre le papillomavirus, qui montrait la mère abritant sa fille de la pluie en tenant une veste au-dessus de leurs têtes pendant que la voix off mentait en promettant la protection contre le cancer du col de l’utérus… l’attentat contre Charlie Hebdo où l’émotion a été immédiatement canalisée dans une marche et un slogan : « Je suis Charlie », rassemblant plus d’un million de personnes, qui pour la plupart, ne connaissaient pas « Charlie » ; et ce avant que chacun puisse avoir la moindre idée personnelle sur le sujet.
Ou : la Terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines…, si nous ne faisons rien, nous allons creuser la tombe de nos enfants…
Conclusion : Il faut payer l’écotaxe !
Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
« Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. »
Comme cela est prévu dans Armes silencieuses pour guerre sans bruit :
« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre possible, de sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures, soit et demeure incompréhensible des classes inférieures.
Avec un tel handicap initial, même de brillants éléments des classes inférieures n’ont que peu d’espoir de s’extirper du statut qui leur a été assigné dans la vie.
Ce n’est évidemment pas par hasard si l’Education nationale périclite chaque jour davantage, et si 80% des élèves des universités et des grandes écoles sont issus des classes moyennes et supérieures.
Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Le prêt-à-penser de bas étage, l’explosion des émissions de téléréalité aux concepts totalement imbéciles, offrant des stars vulgaires et incultes comme modèles ou comme héros aux enfants et aux adultes !
Remplacer la révolte par la culpabilité
« Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités ou de ses efforts.
Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’autoévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de Révolution ! »
Vous êtes au chômage par manque de formation : suivez un stage et tout ira mieux !
C’est Emmanuel Macron et les « illettrés » de Gad…
Combien de messages d’indignation nous recevons, tous les lanceurs d’alerte, pour nous dire : « Il faut changer les choses, faire ceci ou cela…faites-le, vous, parce que moi je ne suis rien ou je ne suis pas capable de faire… »
On a inculqué aux gens leur impuissance et leur résignation, alors que chacun doit
Faire ce qu’il croît être juste.
Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
« Au cours des cinquante dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.
Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.
Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.
Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »
Par ailleurs, ils ne crachent pas non plus sur une petite aide chimique pour nous discipliner : LE FLUOR DANS L’EAU DU ROBINET.
Or de nombreuses études scientifiques dont celle du Dr Joseph Mercola, prouvent qu’outre le fait que le fluor endommage le foie et les reins, affaiblit le système immunitaire, durcit les artères participant à l’épidémie des maladies cardiovasculaires, le fluor rend les gens dociles, et qu’en agissant sur les neurones, il conduit à la perte du sens critique et de la mémoire.
ORIGINE : LIVRE « LA GUERRE SECRÈTE CONTRE LES PEUPLES » DE CLAIRE SÉVRAC EDITION ELIE ET MADO
Bonjour,
Je vous ai déjà signalé et recommandé la lecture du livre de Claire Sévrac « LA GUERRE SECRÈTE CONTRE LES PEUPLES » aux éditions Elie et Mado.