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20 avril 2021 2 20 /04 /avril /2021 08:21
Vu sur le WEB

 

 
 

 

L’embauche de 15 000 jeunes en 2021 chez Carrefour, promise par son patron, aurait un « effet pervers » : l’arrêt du recrutement de CDD et le non-renouvellement des salariés déjà en poste, même ceux ayant eu une promesse d’embauche, alertent des syndicats vendredi 22 janvier.

Début décembre, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard avait annoncé que le géant de la grande distribution allait embaucher, en 2021, 15 000 jeunes de la « génération Covid » en CDI ou en alternance, 50 % de plus qu’en année normale.

« Nous découvrons l’effet pervers de cette annonce, avec la suppression immédiate de la plupart des contrats à durée déterminée à Carrefour Market (et pratiquement plus aucune embauche en CDI dans le groupe Carrefour en 2021) », souligne la CGT Commerces et Services dans un communiqué.

« Squeezer » les CDD de longue date

« Pourtant les salariés en CDD n’ont pas démérité et certains d’entre eux avaient même une promesse d’embauche en CDI », continue le communiqué.

« On pensait que l’annonce d’Alexandre Bompard était une bonne chose, qu’elle se faisait en sus des emplois actuels », mais « début janvier, ils ont annoncé dans beaucoup de magasins l’arrêt des CDD pour les remplacer par des jeunes », précise à l’AFP Philippe Allard, délégué de groupe CGT.

« Cette annonce a eu pour effet de « squeezer » les CDD de longue date qui n’étaient pas dans la tranche d’âge + jeunes + », a confirmé Thierry Babot, délégué national CFDT Carrefour hypermarchés.

« C’est dommageable, parce que ça inclut des CDD qui étaient là depuis longtemps et étaient tout à fait valables », a-t-il regretté. « Il aurait fallu un maintien des CDD en place ».

Carrefour apporte des précisions

Ces embauches de jeunes se feront en CDI pour 7 000 d’entre elles et en alternance pour 8 000, selon un document transmis jeudi aux membres du comité social et économique (CSE) central de Carrefour.

« Avec ce mode de recrutement, Carrefour a voulu aller vers un emploi plus pérenne et plus qualifiant », a réagi le groupe auprès de l’AFP. L’annonce de son PDG « vise à substituer des emplois durables à des emplois précaires ».

« Si certains CDD ne sont pas renouvelés, c’est qu’ils n’avaient pas vocation à l’être », a ajouté la direction, en précisant que « des CDD (pouvaient) être renouvelés » malgré cette annonce.

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26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 09:14

Les Associations:

«Agissons pour le Climat Granville Terre et Mer»

«Granville et pays de Granville environnement»

 

Vous invitent le:

 

 

28 Mars 2021


Marche pour une

 

«vraie loi Climat»

 

 

 

 

RDV 10h30 au Val-ès-fleurs

 

Fin prévue 12h30

 

 

La Convention Citoyenne pour le Climat a proposé 150 alternatives afin de diminuer le Co2, le gouvernement quand à lui n’en retient que 40. Le compte n’y est pas!

 

Venez avec vos banderoles, de quoi faire du bruit, vos slogans etc.….

Le parcours : le cours Jonville, la rue Paul Poirier , rue des corsaires, rue du port, la criée, rue du port, rue Lecampion, place Général de Gaulle mairie.

 

 

 

Manifestons mais protégeons-nous et protégeons nos proches en portant nos masques et en respectant les gestes barrières.

 

   

 

Collectif Granville 2020
L'appel citoyen


Mail: collectif.granville2020@netc.fr
Facebook: Collectif Granville 2020
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1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 08:52

La Convention citoyenne pour le climat (CCC), voulue par Emmanuel Macron pour proposer des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, s'achève ce dimanche en jugeant leur mise en œuvre par le gouvernement, déjà très critiquée. Réunis en visio depuis vendredi, les 150 citoyens tirés au sort pour cet exercice de démocratie participative inédit en France ont laissé transparaître leur déception dans leurs premiers débats. « On est venu nous chercher pour faire un travail, mais finalement, notre avis, je pense qu'ils n'en tiennent pas trop compte », a lancé Benoit (les citoyens sont désignés par leurs seuls prénoms), résumant un sentiment assez partagé.

La CCC a en tout cas jugé sévèrement la « prise en compte » de ses propositions par le gouvernement, prise en compte qui n'a jamais obtenu la moyenne lors d'une série de votes sur les six grands thèmes de mesures. La thématique « se loger » a obtenu une moyenne de 3,4 sur 10, « produire et travailler », « se nourrir » et « se déplacer » 3,7 chacune, « consommer » 4, et les propositions sur la gouvernance 4,1, dans une série de votes organisés lors de la dernière session de cette convention, exercice de démocratie participative inédite en France. Sur les 150 « citoyens » initialement tirés au sort, 119 étaient inscrits pour ce vote final, lors d'une session tenue par visioconférence, crise sanitaire oblige.

Peu de mesures ont obtenu la moyenne. La réforme de l'article 1er de la Constitution pour y introduire la lutte contre le changement climatique par exemple a recueilli la note de 6,1. Mais la traduction d'autres objectifs emblématiques de la CCC a été durement jugée : « Limiter les effets néfastes du transport aérien » a obtenu 2,8 de moyenne, ou l'introduction dans le droit d'un délit « d'écocide », amoindri par rapport à la proposition de la Convention, avec une note de 2,7. Les membres de la Convention doivent encore voter pour répondre dans l'après-midi à quatre questions plus générales, tirant le bilan global de l'exercice.

Emmanuel Macron avait décidé de créer la CCC au sortir de la crise des Gilets jaunes, née d'une taxe carbone sur les carburants perçue comme injuste. Sa mission : proposer des mesures permettant de « diminuer d'au moins 40 % (par rapport à 1990) les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 dans un esprit de justice sociale ». Démarrée en octobre 2019, la CCC a remis en juin, au terme d'un calendrier bouleversé par le Covid-19, 149 propositions au président de la République, qui en a rejeté 3 et s'était engagé à transmettre les autres « sans filtre ».

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 09:08

 

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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 08:03

 

Les voici, les voilà, les résultats du Prix des boulets du climat !
Nous avons vu les choses en grand pour récompenser les gagnant·es : des activistes et militant·es orchestrent en ce moment-même, devant l’Assemblée nationale, la cérémonie de remise de Prix des boulets du climat. C’est le grand jour pour ces responsables politiques qui ont perdu toute crédibilité à cause de leurs lois, votes ou arbitrages anti-écologiques.
C’est le grand jour pour ces responsables politiques qui ont perdu toute crédibilité à cause de leurs lois, votes ou arbitrages anti-écologiques.

Vous avez été près de 30 000 à voter en ligne ! Les votes étaient serrés, mais vous avez choisi de décerner le Prix des boulets du climat 2020 à :

🏆 Catégorie ministre : Barbara Pompili. Elle concourait au prix comme « tueuse d’abeilles » pour avoir fait revenir les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d’abeilles qu’elle avait elle-même fait interdire dans une loi de 2016. Un joli retournement de veste.

🏆 Catégorie député : Mohamed Laqhila : ce député LREM baptisé « le VRP de l’huile de palme » aime tellement Total qu’il est tout feu tout flamme avec les forêts ! Il a tout fait pour que le pétrolier touche des subventions pour son utilisation d’huile de palme dans les carburants, ce qui engendre une déforestation massive.

💣 Le Prix spécial du jury : Emmanuel Macron. Le président ne figurait pas parmi les boulets pour qui voter, mais vous, internautes, l’avez réclamé ! C’est indéniablement le Roi des boulets : alors que son quinquennat est crucial pour le climat, il empile fausses promesses et renoncements et se complaît dans l’imposture (Convention citoyenne, CETA, déforestation importée, glyphosate, relance climaticide…). Comment ne pas lui décerner le boulet d’or ?!

Aidez-nous : félicitez avec nous ces lauréat·es pour que leurs actions anti-climat soient connues du plus grand nombre. C’est en mettant la pression sur ces boulets du climat que nous rendrons intenable l’inaction climatique !

Diffusez l’annonce sur vos réseaux et affichons publiquement les boulets du climat !

Je partage les résultats :
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Vous pouvez aussi découvrir la vidéo de la remise du Prix et tous les résultats du vote sur le site des boulets du climat.
 
Je découvre le palmarès 2020 en vidéo
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25 janvier 2021 1 25 /01 /janvier /2021 09:22

La preuve par la décision de confiner les déchets de Stocamine à Wittelsheim dans le Haut-Rhin

par Philippe Duffau

 

Après la décision récente d’autoriser l’usage de néonicotinoïdes pour certaines cultures, les traités de libre échange entre l’Union européenne et quatre pays d’Amérique du Sud dont le Brésil favorisant des importations agricoles basées sur la destruction de la forêt d’Amazonie et qui concurrencent nos agriculteurs… vient de tomber un communiqué du ministère de la Transition écologique qui valide l’enfouissement de 42 000 tonnes de déchets à Stocamine.

Décision d’enfouissement inique et danger pour la nappe phréatique d’Alsace.

Cette décision met en péril à plus ou moins long terme l’une des nappes phréatiques la plus importante d’Europe dont l’eau est indispensable pour les millions de personnes concernées. Cette décision est d’autant plus incompréhensible que toutes les expertises indiquent que l’accès à une eau de qualité, potable sera un des enjeux primordiaux des prochaine décennies. Cet accès est déjà problématique dans certaines parties du monde. Sécheresse, gaspillage de son usage notamment par nombre de multinationales mettent en cause les réserves d’eau douce.

Où sont passée les réserves financières pour un éventuel déstockage ?

Pour faire passer le projet, dans les années 1990, il était assuré que la possibilité de remonter les déchets serait garantie. Cette option est passée par pertes et profits. 50 millions d’euros seront mis sur la table pour élaborer un plan de protection de la nappe phréatique d’Alsace sur les cinq prochaines années. C’est oublier que les sociétés exploitantes devaient provisionner un fonds pour sortir les déchets comme cela était spécifié dans le cahier des charges. Où est passé cet argent ? Est-ce aux contribuables de mettre la main à la poche pour suppléer à ces sociétés qui ont engrangé d’énormes profits et n’ont pas respecté leurs engagements ?

Multiples inconnues quant à la nature des déchets enfouis : liste impressionnante

L’INERIS et la tierce expertise ont relevé une incertitude de 50 % quant à la nature et la quantité des déchets stockés.
Les big-bag estampillés AMIANTE n’ont jamais été contrôlés lors de leurs descentes au fond de la mine.
Que sont devenues les sondes réactives à rayon Gama qui équipaient les trémies des installations du fond et du jour ?
Le projet de stockage du 19 mars 1996 dit que sont à éviter, de façon générale, les contacts des produits avec l’eau, en particulier les sels cyanurés.

Liste des déchets qui seraient confinés :
• sels de trempe cyanurés 2156 tonnes,
• sels de trempe non cyanurés 1218 tonnes,
• déchets arséniés 6872 tonnes,
• déchets chimiques 429 tonnes,
• déchets mercuriels 130 tonnes,
• terres polluées 5263 tonnes,
• résidus de l’industrie 138 tonnes,
• déchets de galvanisation 641 tonnes,
• résidus d’incinération 20 714 tonnes,
• produits phytosanitaires 7 tonnes,
• déchets de laboratoire 169 tonnes,
• déchets amiantés 3774 tonnes, déchets de produits de déstockage 500 tonnes,
• soit un total de près de 42 000 tonnes pour lesquels les société exploitantes ont réalisé d’énormes bénéfices.

Les risques seraient infimes selon la ministre Barbara Pompili

Pour confiner tous ces déchets il est prévu la pose de 130 000 m3 de barrages en béton. Or pour la confection de ce béton, il faudra près de 20 000 m3 d’eau ! Les barrages vont être mis à proximité immédiate des déchets. L’eau contenue dans le béton va forcément s’évaporer et se condenser sur tous les déchets !
Les déchets solubles à l’eau vont produire une ionisation qui pourrait conduire à des réactions chimiques entre les produits ! Toutes les conditions de fabrication d’une bombe sont donc réunies.

 

Coût pour le déstockage et risques d’une contamination de la nappe phréatique ne sont pas à mettre sur le même plan

Les ingénieurs des mines consultés à ce propos précisent très clairement que les coûts ne devraient pas intervenir dans la décision. La destruction de l’environnement n’a pas de prix et les risques posés par une éventuelle contamination de la nappe phréatique sont hors de proportion avec le coût supplémentaire impliqué par le déstockage pour lequel les entreprises concernées devaient prévoir des réserves financières.

Antagonisme irréductible entre ultralibéralisme et préservation de l’environnement (et des droits sociaux)

Ces décisions qui vont à l’encontre d’une authentique politique volontariste sur le chemin de la transition écologique montrent l’incompatibilité, l’antagonisme irréductible entre la préservation de l’environnement et le système ultralibéral ou néoconservateur – oubli des leçons de la grande crise de 1929 – dominant.
D’un côté il y a la nécessité de modifier notre mode de consommation, de production, de sortir du productivisme mortifère et de l’hubris ou de la démesure dénoncée par les sages de la Grèce antique, de l’autre un modèle économique fondé sur le court-terme, les profits à réaliser le plus rapidement, la rémunération la plus élevée possible des grands actionnaires qui n’ont que faire des grands équilibres écologiques planétaires et locaux, qui n’ont que faire des conditions humaines de production…

L’imposture de la logique marconienne révélée

Le gouvernement Macron est face à une impasse de sa logique du « en même temps » :
• économie ultralibérale
• et préservation de l’environnement hormis une logorrhée verbale qui cache sous un vernis écologique, une politique foncièrement antisociale et antiécologique.

Sortir par le haut de cet antagonisme : luttes parlementaires et lutte des classes vont de pair

Comme l’affirme Serge Audier dans son dernier ouvrage, il faut réconcilier le républicanisme et l’écologie, retrouver les fondamentaux d’un Jules Michelet, historien républicain, qui incluait dans la notion de peuple tout le vivant. Allons plus loin, réconcilions l’idée socialiste et l’écologie comme y invitait déjà Karl Marx en considérant la nature comme étant le corps non organique de l’homme et, à ce titre, estimait que « L’être humain vit de la nature : la nature est son corps avec lequel il doit maintenir un processus constant pour ne pas mourir. »
Eco-républicanisme et éco-socialisme doivent se rejoindre ainsi que l’affirmait Jean Jaurès dans sa conception de la République sociale qui conjuguait lutte des classes et luttes parlementaires. Ne pas rejeter, a priori, les institutions qui fondent la démocratie représentative qui est certes à revivifier pour qu’elle soit réellement plus conforme à la réalité sociologique du pays réel tout en organisant et favorisant les initiatives locales anticapitalistes aptes à conscientiser le Peuple dans son ensemble.
Il s’agit de proposer un nouvel intérêt général humain à la fois social et écologique afin de partager l’idée que l’écologie n’est pas que sacrifice et qu’elle peut nous permettre de sortir des paradigmes actuels ultralibéraux comme « travailler plus, pour consommer plus, pour travailler plus… », comme la course effrénée à la réussite sociale et financière, comme la maximalisation sans fin des profits au détriment d’une possibilité d’envisager une société fondée sur une vie plus douce, sur une vie en meilleure santé, sur la jouissance de la beauté du monde, sur la possibilité de devenir « les jardiniers de la Terre ».

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 09:31

 

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 08:50

Vu sur

Un syndicat créé et financé par le ministère de l'Education pour servir ses intérêts ? L'affaire révélée par «Mediapart» et «Libération» ne passe pas inaperçue auprès des organisations de jeunesse. La gauche demande une commission d'enquête parlementaire.

Le Mouvement national lycéen se dit  «sidéré d’apprendre» que l’organisation créée en 2018 était un «outil de propagande […] largement financé par le ministère pour faire pression sur les syndicats d’enseignants et d’élèves afin de les empêcher de mener à bien leurs luttes sociales».

Le syndicat de parent d’élève FCPE, de son côté, rappelle qu'«en tant qu’adulte, nous avons un devoir d’exemplarité. Si nous portons un regard bienveillant sur les activités militantes de nos enfants et leurs capacités d’autonomie, nous restons à leurs côtés pour qu’ils puissent en toute circonstance bénéficier d’un accompagnement sain, juste et honnête, à l’abri de toute tentative d’influence ou mainmise des institutions».

Vers une commission d’enquête

Jean-Michel Blanquer va devoir s’expliquer à l’Assemblée nationale. Le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont a posé une question écrite au gouvernement sur le sujet. La gauche parlementaire s’est aussi saisie du dossier et une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat Avenir lycéen et ses liens avec l’exécutif a été signée.

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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 10:32

 

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 10:02
Une ministre de la Culture passée par Les Grosses Têtes ? C’est possible. Roselyne Bachelot a été nommée au ministère de la culture pour figurer dans l’équipe gouvernementale de Jean Castex. Dessin de Lasserpe pour Urtikan.net.

 

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